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Citations sur Quand souffle le vent du nord (339)

Il ne faut pas penser à la "perte". Y penser, c'est déjà perdre.
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RE :
[...] Mais avant, expliquez-moi pourquoi vous ne vous êtes pas manifesté pendant une semaine et demie ? Et j'espère que vous avez une bonne explication !!

RéP :
Ma mère est morte. Bonne explication ?
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La proximité ne s’obtient pas en abolissant la distance mais en la surmontant.
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Léo, vous avez une peur panique du contact humain. Nous allons nous voir, nous allons nous apprécier, nous allons parler comme nous avons toujours parlé, mais à l'oral. Nous serons à l'aise dès la première minute. Au bout d'une heure, nous aurons du mal à imaginer que nous aurions pu ne jamais nous voir. Nous nous assiérons à une petite table dans un resto italien. Je mangerai des spaghettis au pesto sous vos yeux. (Puis-je les prendre plutôt aux palourdes ?) Et je pencherai la tête sur le côté pour vous faire sentir le souffle d'air, physique, libérateur, antivirtuel !!!
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Écrire, c’est comme embrasser, mais sans les lèvres. Écrire, c’est embrasser avec l’esprit
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Après coup, on vit souvent des choses qui n'étaient pas possible d'avance. En général, ce ne sont pas les plus mauvaises expériences.
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Si quelqu'un cherche une aventure, c'est que sa vie en est dépourvue. Je me trompe ?
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Je suis comme cela : il faut toujours que j'imagine le pire, pour me construire des défenses qui me permettront de le supporter s'il se produit.
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Le jour suivant
Objet : Me froisser
Cher Léo, j’abandonne le « Leike ». Vous pouvez donc oublier le « Rothner ». J’ai trouvé vos mails d’hier tout à fait savoureux, je les ai lus plusieurs fois. J’aimerais vous faire un compliment. Je trouve fascinant que vous soyez capable d’engager la conversation avec une personne que vous ne connaissez pas du tout, que vous n’avez encore jamais vue et que vous ne verrez probablement jamais, de qui vous n’avez rien à attendre, et cela sans savoir si elle vous répondra de la même manière. C’est une attitude atypique chez les hommes, que j’apprécie chez vous. Je voulais commencer par vous dire cela. Bien, et maintenant je voudrais aborder quelques points :
1. Vous avez une psychose avancée des mails de vœux groupés. Où l’avez-vous attrapée ? Il semble que l’on vous vexe à mort quand on vous souhaite un « joyeux Noël et une bonne année ». Bien, je vous promets que je ne le ferai plus, plus jamais ! Du reste, je trouve extraordinaire que vous pensiez être capable de déduire l’âge de quelqu’un d’un « joyeux Noël et bonne année ». Aurais-je eu dix ans de moins si j’avais dit « joyeux Noël et heureuse année » ?
2. Désolée, cher Léo le psychologue du langage, mais croire qu’une femme ne peut pas avoir moins de 20 ans si elle n’utilise pas « cool », « chanmé » et « grave » me semble une attitude un peu naïve et pontifiante. Non pas que j’essaie, quand j’écris ceci, de vous faire croire que j’ai moins de 20 ans. Mais sait-on jamais ?
3. J’écris comme si j’avais 30 ans, dites-vous. Mais une trentenaire ne lit pas Like, dites-vous encore. Je vous explique cela volontiers : j’avais pris l’abonnement à Like pour ma mère. Alors, qu’en dites-vous ? Est-ce que, tout compte fait, je suis plus jeune que mes mails ne le laissent penser ?
4. Après cette question fondamentale, je m’en vais. J’ai malheureusement un rendez-vous. (Préparation à la confirmation ? Cours de danse ? Manucure ? Thé avec des amies ? Je vous laisse choisir.) Bonne fin de journée Léo !Emmi.

Trois minutes plus tard
RE :
Ah oui, Léo, je vais vous divulguer un secret : pour la pointure, vous n’étiez pas très loin. Je fais du 37. (Mais pas besoin de m’offrir des chaussures, j’ai déjà tout ce qu’il faut.)

Trois jours plus tard
Objet : Un manque
Cher Léo, quand vous ne m’écrivez pas pendant trois jours, j’ai deux réactions : 1. Je suis étonnée. 2. Je ressens un manque. Ce n’est pas très agréable. Faites quelque chose ! Emmi.

Le jour suivant
Objet : Enfin envoyé !
Chère Emmi, pour ma défense, je vous ai écrit des mails tous les jours, mais je ne les ai pas envoyés. Non, au contraire, je les ai tous effacés. Je suis arrivé à un moment délicat de notre dialogue. Elle, cette Emmi qui chausse du 37, commence peu à peu à m’intéresser plus que le cadre de notre discussion ne le permet. Et quand elle, cette Emmi qui chausse du 37, déclare sans préambule : « Nous ne nous verrons probablement jamais », elle a bien sûr tout à fait raison, et je partage son point de vue. Je trouve cela très très intelligent de partir du principe que nous ne nous rencontrerons pas. Je ne veux pas que notre conversation tombe au niveau d’une discussion de petite annonce ou de chatroom.
Bien, et maintenant j’envoie enfin mon mail, pour qu’elle, cette Emmi qui chausse du 37, ait au moins quelque chose de moi dans sa boîte. (Je sais que le contenu n’est pas très palpitant, mais ce n’est qu’un fragment de ce que je voulais vous écrire.) Je vous embrasse, Léo.
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Ecrire, c'est comme embrasser, mais sans les lèvres. Ecrire, c'est embrasser avec l'esprit.
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