On ne peut pas reproduire le bon vieux temps. Comme son nom l'indique, ce temps est vieux. Le nouveau temps ne peut jamais être comme le bon vieux temps. S'il essaie, il semble aussi défraîchi et usé que celui qu'il souhaite voir revenir. Il ne faut pas regretter le bon vieux temps sous peine de devenir soi-même vieux et amer.
Ecrire, c'est comme embrasser, mais sans les lèvres. Ecrire c'est embrasser avec l'esprit. p.136
Vous êtes comme une deuxième voix en moi, qui m'accompagne au quotidien. Vous avez fait de mon monologue intérieur un dialogue. Vous enrichissez ma vie spirituelle. Vous remettez en question, vous insistez, vous parodiez, vous vous opposez à moi. Je vous suis reconnaissant pour votre esprit, pour votre charme, pour votre vivacité, et même pour votre "mauvais goût". p.119
Je ne sais pas si vous êtes celui que vos mails laissent deviner. Même si vous ne lui ressembliez qu'un peu, vous seriez déjà exceptionnel.
Je pense beaucoup à vous, le matin, le midi, le soir, la nuit, entre-temps, à chaque fois un peu avant et un peu après - et aussi pendant.
Il faut que vous me sortiez de la tête. Vous ne pouvez pas être ma première et ma dernière pensée de la journée pour le restant de mes jours. C'est malsain.
Écrire, c’est comme embrasser, mais sans les lèvres. Écrire, c’est embrasser avec l’esprit. Emmi, Emmi, Emmi.
nous adaptons en permanence nos sentiments à notre entourage, nous ménageons ceux que nous aimons, nous nous glissons dans les cents petits rôles du quotidien, nous nous tenons en équilibre, nous pesons le pour et le contre pour ne pas mettre en danger la structure à laquelle nous appartenons.
[...] il est un peu plus facile de se plaire à soi-même quand on plaît aux autres.
Vous êtes tellement sévère, Emmi. Ne soyez pas si sévère. Je ne veux pas de café. Je veux Emmi. Venez chez moi. Buvons encore un verre de vin. Nous pourrions nous bander les yeux, comme dans le film. […]J’aimerais vous embrasser. Je me moque de votre apparence. Je suis tombé amoureux de vos mots. vous pouvez écrire ce que vous voulez. Vous pouvez être aussi sévère que vous le désirez. J’aime tout. D’ailleurs, vous n’êtes pas sévère du tout. Vous vous forcez, vous voulez avoir l’air plus forte que vous l’êtes. […]Dommage que vous soyez mariée. Non, c’est bien que vous soyez mariée. Trompez-vous votre mari Emmi ? Ne le faites pas. Cela fait si mal d’être trompé. […] Je veux embrasser Emmi. Je suis un peu ivre, pardonnez-moi. Baiser de bonne nuit. Dommage que vous soyez mariée. Je crois que nous irions bien ensemble. Emmi. Emmi. Emmi. J’aime écrire Emmi. Une fois le majeur gauche, deux fois l’index, le majeur droit. EMMI. Je pourrais écrire Emmi des milliers de fois. Ecrire Emmi, c’est embrasser Emmi. Allons dormir, Emmi.