Jeune fille en Dior

Ce livre est un plaisir à lire.
Ce livre que j'ai offert à ma compagne, et que je n'avais pas encore ouvert.
Annie Goetzinger y développe, comme rarement, son immense talent de graphiste. Son dessin est élevé, comme le regard des mannequins qui défilent.
Un dessin à la fois léger et raffiné, mais loin d'être froid comme le papier glacé.
Ces robes incroyables, au sortir d'une guerre mondiale, volent et flamboient dans une France exsangue, devant le gratin de la mode.
Ce sont les dix années d'or du "patron" Christian Dior qui défilent, au train des collections qui se succèdent. 22!.. Récapitulées en fin de volume, magnifiée par le crayon de l'auteure.
Dix ans, et le patron tire sa révérence lors d'une cure en Italie.
Oui. Cet album tout en pastels rehaussés des couleurs Dior, c'est vraiment celui d' Annie Goetzinger toute seule. C'est elle que la grâce habite dans ce long défilé si beau, gracieux et futile (?).
Jeune fille en Dior, c'est le point d'orgue de la carrière d' Annie Goetzinger qui nous a quitté voici deux années.
Merci, Annie.

Pfff...
spontanément, c'est la première chose qui me vient à l'esprit.
J'ai trouvé cette BD complètement insipide.
Le scénario est une succession de clichés sans aucune inventivité.
Les dialogues et commentaires sont une succession de clichés sans aucune inventivité qui ressassent des généralités terriblement élimées.
Les moyens employés pour faire passer une idée sont...comment dire... clichés?? Dior est un homme seul, comment faire comprendre ce concept : on le voit se chagriner du départ de son chauffeur et partir promener avec son chien dans son grand jardin en lui disant "Toi au moins tu ne me laisse pas tomber"
Le dessin est bon mais est maniéré, les personnages figés dans des attitudes très peu naturelles et directement inspirées des dessins de mode de l'époque.
L'auteur profite également de son roman graphique pour faire une galerie de portrait parfois un peu bizarre. Quand c'est dans un défilé, disons que c'est documentaire, ça passe. Mais c'est plus étrange quand ça n'apporte rien à l'histoire et que ça n'a aucun autre intérêt que de faire le portrait de célébrités. Par exemple : la jeune héroïne (imaginaire, rappelons-le) mange avec Christian Dior et paf, voilà Humphrey Bogart et Lauren Bacall qui viennent les saluer...fin de l'intermède Bogart-Bacall.
J'aurais bien mis une étoile mais j'en mets finalement deux pour souligner le rendu des robes qui est très réussi et les quelques planches qui font découvrir l'arrière du décor des maisons de haute couture de l'après guerre.

La biographie romancée de l'un des couturiers les plus connu et réputé de sa génération en la personne de Christian Dior.
On en apprend plus sur ses debuts, ses collections dont quelques unes apparaissent au fil des pages jusqu'à son décès brutal, laissant sa "maison" orpheline .
une journaliste prénommée Clara, personnage fictif, devient mannequin et accompagne le créateur tout au long de ce récit.
Une incursion dans le monde de la monde avec quelques clichés mais surtout un travail acharné de tous pour sortir chaque nouvelle collection.

Roman graphique qui nous plonge dans l'univers de la haute couture.Annie Goetzinger nous emmène avec elle dans les coulisse de ateliers de couture d' Christian Dior. On a l'impression de toucher la somptuosité des étoffes. Elle arrive par ses dessins à nous retranscrire l'élégance des silhouettes et la beauté des robes. Les couleurs dans les tons pastels de cette bd sont magnifiques. J'ai adoré.

Grand amoureux de la nature, Christian Dior s'inspire des jardins pour dessiner ses robes à la fois cintrées et au jupon ample, qui vaudront aux femmes le qualificatif de « femmes-fleurs ». On retrouve évidemment ses couleurs fétiches, le rose et le rouge, présentent dans de nombreuses collections, dont cette première ligne « Corolle », qui l'a lancé. J'ai été étonnée de découvrir un homme très seul, qui se retire à la campagne pour imaginer ses futures collections, mais aussi un homme affable, généreux et profondément humain.

Par l'entremise d'une chroniqueuse de mode, nous découvrons les coulisses d'une maison de Haute Couture. du processus de création, nécessitant une multitude de petites mains expertes, à l'effervescence qui règne autour des « jeunes filles » (nom donné aux mannequins au sein de la Maison Dior) à l'approche des défilés.

Je trouve néanmoins que le scénario de cette bande dessinée est un peu léger et convenu. Alors que le lancement d'une nouvelle Maison de Haute Couture ne s'est sans doute pas fait sans encombre, au lendemain d'une guerre dont les effets se font encore sentir au quotidien, cet aspect ne transparait absolument pas. J'ai eu l'impression d'un scénario idéalisé, un peu trop lisse pour être vrai. le graphisme de ce très bel ouvrage, en revanche, nous plonge admirablement bien dans l'époque et dégage un agréable parfum de nostalgie. le souci du détail, les pleines pages consacrées aux créations de Dior en font un très bel objet entre le roman graphique et le livre d'art.
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