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3,15

sur 155 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Classique dilemme de fin Novembre : l'envie de lectures de saison sans pour autant taper dans le stock de romances de Noël réservé à Décembre. … C'est donc tout naturellement que mon choix s'est porté sur Snowblind, qui traînait dans ma pile à lire depuis l'an passé.
Nul doute que si je l'avais lu avant mon récent séjour en Forêt Noire, je n'aurais pas regardé l'averse de neige de la même façon... et encore moins été jouer dessous !

C'est ainsi que commence Snowblind : une tempête de neige. Les habitants de Coventry y sont habitués, même si celle-ci s'avère particulièrement violente, dans tous les sens du terme. Il y a la neige, mais pas que... ce que découvriront certains des protagonistes à leurs dépens. Au cours d'une soixantaine de pages haletantes, Christopher Golden nous présente ses personnages. Parfois pas pour très longtemps. Les morts s'accumulent, personne n'est à l'abri. Et l'angoisse fonctionne, en partie parce que l'on ignore ce qui se passe. La plume de l'auteur fait davantage dans la suggestion que le gore, et c'est bien connu, ne pas savoir est pire que voir. le suspense est ainsi diablement efficace.

Passé cette longue introduction, bond temporel. Douze ans plus tard, on découvre qui sont les survivants. Certains ont grandi, d'autres ont pris de la bouteille dans tous les sens du terme, mais tous sont encore traumatisés par ce qu'ils ont vécu. Après un début sur les chapeaux de roues, le récit prend un ton beaucoup plus posé, relevant presque de la tranche de vie. On pourrait regretter que la narration s'attarde autant sur la notion de deuil, la petite vie plus ou moins tranquille de tous ces gens cabossés par leur passé, mais c'est bien fait et bien écrit, alors, difficile de s'en plaindre. le surnaturel revient progressivement, par petites touches plus ou moins discrètes. Certains s'en rendent compte, d'autres pas du tout. Une chose est sûre, si le récit est toujours aussi prenant, il n'est plus effrayant. Peut-être parce que pendant la majorité du roman, il fait « beau » (c'est relatif) et que les protagonistes ne sont pas en danger. Pas encore. Ou que l'on a compris ce qu'il se passe et que l'effet d'angoisse s'en retrouve atténué... Petit à petit, tout se met en place pour une seconde tempête. Reste qu'entre les deux, les trois quarts du récit sont calmes, très calmes. Trop calmes ? Pour un roman d'horreur, sans doute. Ladite tempête se fait ainsi méchamment désirer, jusqu'au grand final. Mais comparée à la première, elle fait pâle figure. La suggestion laisse place à l'action et, si le suspense est toujours là, force est de constater que la peur n'est plus au rendez-vous, malgré des ennemis redoutables. le comble, alors que tout est censé être pire ! Heureusement, le récit s'avère mouvementé et jusqu'à la toute fin, on ignore qui s'en sortira ou non.

Si son côté horrifique s'estompe donc assez vite malgré un début fichtrement réussi, Snowblind demeure avant tout et surtout un bon récit fantastique hivernal. La multiplicité des points de vue empêche de s'y ennuyer et ce, même quand il ne se passe pas grand-chose.

Une chose est sûre, après ça, vous y réfléchirez à deux fois avant de sortir sous la neige...
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Ce thriller surnaturel m'a beaucoup plu. Un bon moment de détente et de frissons.
Les personnages sont très attachants et la façon dont l'auteur nous montre leurs réactions face à la disparition brutale de leurs proches nous rapproche un peu plus d'eux.
Je reste un peu sur ma faim, j'en aurais bien avalé cent ou deux cents pages de plus.
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Dans la ville de Coventry, on a peur des blizzards depuis que l'un d'eux a causé la mort de plusieurs personnes, laissant les familles brisées et éplorées. Mais à l'approche d'une nouvelle tempête de neige, certains des habitants commencent à se comporter de manière étrange. Comme s'ils n'étaient plus vraiment eux-mêmes.

L'histoire se déroule en deux parties : d'abord, on fait connaissance avec les personnages. Ils sont tous membres d'une petite ville, certains sont proches, d'autres ne se connaissent même pas, mais tous on en commun d'avoir vécu le même drame. le blizzard va en effet leur prendre quelqu'un, un de leur proche qui va mourir dans des circonstances étranges durant cette nuit glaciale.

Nous sommes ensuite transportés une dizaine d'années plus tard, et l'on retrouve les personnages survivants pour voir comment ils ont surmonté leur deuil (ou pas). J'ai bien aimé cette construction un peu double, ce contraste entre la première partie où tout s'enchaîne très vite, où les morts se succèdent sans nous laisser le temps de souffler, et la seconde, où l'on se retrouve sans trop s'y attendre douze ans plus tard.
La seconde partie est racontée de manière bien plus lente, l'auteur prend son temps avec chaque personnage ou groupe de personnages. le tout est pris dans cette atmosphère glaciale et paralysante, très pesante, d'hiver et de début de blizzard.

Snowblind présente une sorte de surnaturel soft, insidieux, qui reste invisible une bonne partie de l'histoire. En effet, on se concentre énormément sur la vie des personnages en eux-mêmes, et j'ai beaucoup aimé ça. Cette idée que, même après avoir vécu l'horreur, il faut bien continuer à avancer. Que même lorsque l'incompréhensible arrive, il faut trouver des moyens de rationaliser et de continuer sa vie.
J'ai aimé aussi la manière dont les choses se développent sans empressement, nous faisant nous poser de plus en plus de questions. On nous laisse le temps de nous interroger avant de tout expliquer. le rythme du récit pourra en rebuter certains, mais pour moi, c'est bien ce qui fait toute la saveur et l'originalité de cette histoire. On ne ressent pas vraiment de peur, juste une atmosphère pesante, provoquée par le froid qui enveloppe le récit et par la sensation de danger qui entoure la ville.

Ce roman parle beaucoup du deuil, de la manière de surmonter la mort d'un proche et de continuer à vivre avec cette blessure. Il y a Jake, qui a perdu son petit frère dans le blizzard et qui croit avoir vu une créature le saisir par la fenêtre pour le faire tomber. Joe Keenan, le flic qui s'en veut de n'avoir pu sauver les deux garçons morts durant la tempête. Doug, qui ne s'est jamais remis de la mort de sa femme. TJ, qui culpabilise d'avoir laissé sa mère seule cette nuit-là. Et beaucoup d'autres personnages, entre lesquels on ne cesse de basculer.

La dernière partie, sorte de course-poursuite au ralenti, blizzard et neige oblige, donne un grand coup d'accélérateur à l'intrigue et est très prenante. Une très forte tension se dégage de ce moment où un certain nombre des personnages se retrouve en danger, et où l'on sent que n'importe lequel d'entre eux peut y rester. La scène dure et ne cesse de gagner en tension, parce que la neige et la tempête paralysent les personnages et les empêchent d'avancer pour se mettre à l'abri des créatures de glace.

C'est le genre de livre qui se lit bien au chaud chez soi, pendant que dehors l'hiver bat son plein et que le vent siffle tout autour de nous. Sensations garanties.
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Ce roman m'a beaucoup intriguée. Je me posais mille questions, je mettais en place des hypothèses, je soupçonnais quelque chose.. Une force surnaturelle. J'ai vite compris qu'il y a avait un brin de fantastique dans cette histoire. Ça ne m'a absolument pas dérangée. J'ai même trouvé que ça apportait un vrai plus à l'histoire. Je me suis totalement sentie immergée dans cette atmosphère glaciale qui se dégage des pages. Passer de personnages à d'autres permet d'avancer rapidement dans les histoires personnelles de chacun et j'ai vraiment aimé que l'auteur arrive à maîtriser leur différent portrait sans jamais s'éssoufler – même si je n'ai pas trouvé le personnage de Doug particulièrement intéressant.

A lire en décembre, sous un plaid bien chaud, quand la nature se déchaîne à l'extérieur ❄️⁣
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Un roman qui avait un certain potentiel : Une jolie couverture, un résumé angoissant et prometteur… Pourtant, ces promesses n'ont pas été respectées et je l'ai trouvé quelque peu décevant.

La première partie sur les évènements initiaux était intéressante. Pour ce qui est de la forme, l'histoire partait sur une bonne impression avec un schéma narratif complexe. Quatre groupes de personnages sont introduits au départ, que l'on va retrouver ensuite sur une période temporelle différente, 12 ans après la première tempête. Les évènements s'enchaînent rapidement, nous mettant dans l'expectative de futures explications dans la seconde partie. Cette multitude de narrations s'annonçait, pour moi, très prometteuse et ambitieuse, avec des protagonistes introduits presque trop rapidement, au point de risquer de les confondre (les prénoms américains n'aidant pas les choses…).

Au niveau du fond, cela a été pour moi le principal défaut du roman dès la seconde partie. Les pages s'enchaînent, certes rapidement, mais avec pour ainsi dire aucune action faisant avancer l'histoire, remplacée par des "banalités" et autres descriptions. le rythme est lent. A la moitié du roman, j'ai été surpris de n'être guère plus avancé que le résumé sur la quatrième de couverture ; les deux cent cinquante premières pages s'étant concentrées sur les personnages et leurs activités quotidiennes depuis la tempête de neige initiale, avec beaucoup de longueurs.

Le dénouement de l'histoire arrive tard et se déroule très rapidement, avec peu de rebondissements et explications. La fin arrive vite, de manière ouverte, nous laissant en suspens comme si l'auteur avait prévu une suite. Cette dernière centaine de pages s'est avérée de nouveau plus intéressante, plus prenante. J'aurais préféré qu'il en soit ainsi sur la majorité de l'histoire.

Pour ce qui est de la classification du roman dans la catégorie "Terreur", celle-ci n'était pas au rendez-vous. Les scènes angoissantes sont trop peu nombreuses, correspondant uniquement aux quelques rares scènes d'action notamment sur la fin. La catégorie fantastique aurait été pour ma part plus adaptée.

Ce n'est pas un mauvais roman et sa lecture a quand même été agréable. le style est plutôt simple et plaisant à lire. le concept et les idées de départ étaient intéressantes, mais malheureusement j'ai eu l'impression qu'il manquait de développement pour en faire un très bon roman qui ne soit pas rapidement oublié.
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Je dois bien avouer que ça aurait été cool que je sorte cette lecture il y a quelques semaines, quand il neigeait, ou au moins quand il faisait froid. Ça m'aurait davantage plongée dans l'ambiance.

La ville de Coventry subit une violente tempête de neige qui provoque la mort de plusieurs habitants. On suit aussi bien les victimes du climat que leur famille. Et avant qu'ils ne disparaissent, on ne sait pas qui va y passer, histoire de faire monter la pression et c'est réussi parce que j'ai dévoré cette partie-là : c'était passionnant.
La suite l'est moins. Douze ans ont passé, une nouvelle tempête de neige, toute aussi violente se prépare, ce qui plonge les habitants de Coventry dans l'angoisse. Avec le mauvais temps, les morts de la première tempête réapparaissent.

Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'ils reviennent ainsi. Je pensais qu'ils seraient transformés en monstres, style vampires, et qu'ils attireraient les proches vivants dans leurs griffes… ben pas du tout. C'est pas plus mal parce que la version de Christopher Golden est plus originale que ça. Mais d'un autre côté, ça a cassé le rythme du début, c'était plus lent et après quatre chapitres d'intense suspens, c'était limite chiant.

Il y a beaucoup de personnages, ce qui peut être déroutant, mais j'ai trouvé que ça faisait parti du charme de ce récit.
Ils sont tous très bien dépeints et suffisamment pour qu'on y croit. Je n'ai pas eu de préférence, certains personnages secondaires m'ont laissée indifférente, mais les protagonistes m'ont plu et je n'ai pas eu de mal à m'attacher à eux.

Ça a été une lecture marathon parce que ce roman a 432 pages, que je l'ai commencé vendredi soir et que je devais l'avoir fini avant dimanche 23h59. Avec les fêtes de famille (épiphanie oblige), c'était chaud et je l'ai terminé une minutes avant l'heure limite, ce dont je suis plutôt fière parce que ce n'était pas gagné !
En conclusion, je dirai que j'ai bien aimé ce bouquin : les quatre premiers chapitres étaient passionnants, la suite un peu trop calme et le dernier tiers intéressant. Je regrette que le rythme du début n'ait pas été maintenu.
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J'ai eu froid en lisant ce livre
On sent bien le blizzard
Le début m'a fait penser à la tempête du siecle de s king, oui avec qq petite longueur
Faites vous votre propre opinion et ne regardez pas les avis
No ce n'est pas vrai, je n'ai pas dormi avec la veilleuse lol
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Je ne savais pas à quoi m'attendre de ce roman, si ce n'est que j'aurai probablement peur, du moins pour les personnages. Après tout, sur la couverture, Stephen King ne dit-il pas : « Ce livre vous glacera les os et le coeur » ? Eh bien moi, avec une telle citation, j'étais prête à frissonner.
Snowblind commence lors d'une nuit de tempête de neige ; nous y suivons plusieurs personnages comme Ella et TJ au restaurant, Cherie attendant chez elle le retour de Doug, Allie et Niko passant la soirée avec leurs enfants Jake, Isaac et Miri, etc. L'ambiance est plutôt légère malgré l'effroyable tempête qui fait rage. Et puis, en tant que lectrice, j'ai senti un changement : on ouvre des portes, on rentre ou on sort de chez soi… Cela n'augurait rien de bon et, en effet, plusieurs morts sont découverts suite à la tempête. Douze ans plus tard, une nouvelle tempête est prévue et elle ne semble pas qu'amener la neige et le vent : les morts semblent eux aussi être de retour.
La première partie, qui nous présente les différents protagonistes, les liens qui existent entre eux, etc. m'a relativement mise mal à l'aise, voire parfois un peu effrayée (mais n'exagérons rien, ça ne fait pas peur comme peuvent le faire certains films d'horreur ; ici, c'est plus une sorte de grosse inquiétude mêlée à un certain malaise). C'est une partie violente et terrible, glaciale même, qui donne le ton au reste du livre. Puis commence la seconde partie, la plus longue, qui se déroule douze ans plus tard. Elle débute avec légèreté mais se retrouve rapidement ponctuée de faits étranges et plus le temps passe, plus ils sont inquiétants.
Si le récit m'a beaucoup plu, je regrette toutefois de ne pas m'être beaucoup attachée aux personnages – ce qui ne concerne que moi car d'autres ont été conquis.e.s. Oui, je les ai bien aimés, certains m'ont marquée plus que d'autres, mais je ne me suis pas autant inquiétée pour eux que ce que je pensais en débutant le roman. En effet, lors de la première partie, j'étais apeurée à l'idée de ce qui allait ce produire pour tel ou telle protagoniste mais, durant la seconde partie, j'ai simplement suivi le cours des choses. Evidemment, je m'inquiétais parfois pour quelques personnages, mais c'était une pensée fugace. Toutefois, ce que je reproche surtout à Snowblind, c'est sa fin. Je ne veux pas en dire trop alors je vais être brève : pour moi, ça se termine trop bien. Ça plaira à certain.e.s lecteur.rice.s, mais pas à moi ; après tout ce qu'il s'est passé, pourquoi Christopher Golden a-t-il choisi une telle fin ? Peut-être aime-t-il les happy endings, tout simplement ? Mais pas moi. J'aime quand ça se termine de façon plausible par rapport aux événements et là, d'après moi, ce n'est pas le cas. Certes, j'ai été contente de voir un tel dénouement pour certains personnages, ça m'a fait chaud au coeur, je ne vais pas le nier non plus, mais quand même ! J'aurais voulu plus de drames, en fait.

Malgré une fin trop heureuse à mon goût pour cette histoire, Snowblind est bon roman d'horreur qui met efficacement les choses en place, avec des protagonistes et donc des péripéties variées. A découvrir l'hiver pour quelques frissons assurés car, finalement, Stephen King a raison en disant que ce roman nous glacera les os et le coeur.
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Coventry, Nouvelle-Angleterre. Un petit village habitué à voir les tempêtes défiler, mais pas une comme celle qui s'abatis sur eux. La glace se forma, la neige tomba sans cesse, le vent souffla en engloutissant des dizaines de personnes sur son passage que les familles ne revirent jamais. Douze ans après, alors que la vis a repris son cours à Coventry, des événements étranges se produisent à la chaîne avec le retour des disparus de cette terrible nuit… et une nouvelle tempête s'annonce, plus glaçante et imprévisible que la précédente.

L'histoire se déroule en deux parties. La première se passe lors du premier blizzard meurtrier qui laissa les survivants dans l'angoisse permanente de voir un nouvel épisode se reproduire. Plusieurs personnages nous sont alors présentés. Très vite on sent que ce blizzard qui frappe la petite ville est englobé par une aura surnaturelle et mystérieuse. Les pages se tournent facilement et on rentre très vite dans l'histoire. L'auteur joue beaucoup sur l'atmosphère climatique de l'histoire dont le moindre mouvement dans les branchages ou souffle de vent peut donner cette impression que la personne n'est jamais seule. Douze victimes (femmes, hommes, enfants) et autant de familles brisées en une seule nuit. La seconde partie prend place douze ans plus tard, la cicatrice est toujours là dans le coeur des habitants de la ville où la vie a dû reprendre son cours. L'angoisse et le deuil, eux, sont toujours là. Les regrets d'un mari qui a perdu sa femme parce qu'il avait trop bu pour rentrer ce soir là, et bien d'autres exemples. La principale qualité du récit est son ambiance sombre que Christopher Golden arrive très bien à retranscrire. Malgré le fait que le livre est catalogué comme “horrifique” ou “terreur”, je n'ai pas vraiment frémi.

George R.R. Martin (Games of Thrones) annonçait pourtant quelque chose d'alléchant : “La terreur revient en force, et c'est en grande parti grâce à des écrivains comme Christopher Golden”. Étant une habituée des thrillers et autres romans de ce genre,je n'ai pas été spécialement surprise, mais je pense que cela déprendra du niveau de sensibilité de chacun à ce qui touche au thriller horrifique. Par contre, il y a bien un point sur lequel je suis d'accord avec Martin, c'est le fait que Golden s'en sort très bien. Son style d'écriture est vraiment accrocheuse, et nous permet de bien rentrer dans le récit. La psychologie des personnages est aussi un point bien maîtrisé par l'auteur, puisque l'on peut s'identifier à certains d'entre eux, et s'y attacher. On les suit avec plaisir et on se demande comment cela va finir pour eux. Comme dit plus haut, l'ambiance presque surnaturelle finit par prendre forme pour de vrai, et nous entraîne dans un récit poltergeist pouvant rappeler par moment ces films d'horreur que l'on regardait autrefois en se demandant si l'un d'entre eux n'allait pas sortir de l'écran pour nous attaquer. de là, le comportement des habitants commence à devenir étrange et suspect. Si la première partie de l'histoire faisait office de présentation et de mise en bouche, la seconde nous plonge plus profondément dans l'intrigue. Les questions se posent les réponses arrivent doucement, l'ambiance est pesante et très vivante dans notre esprit à la lecture.

Ce qui est malin de la part de l'auteur est d'avoir réellement pris le temps de nous montrer la vie “après” la tragédie pour chacun de ses personnages. Certains diront que c'est lent, mais j'y ai plus vu comme une parenthèse sur la vie après une tragédie, le deuil, et pour l'avoir vécu il est difficile parfois de savoir si ce que l'on a vécu a vraiment eu lui ou si ce n'était pas un cauchemar. Les passages décrivant les tempêtes de neige sont vraiment détaillés, imagés et construis de telle manière à ce que l'on ait cette sensation d'être nous aussi à Coventry.

En conclusion, Snowblind est une lecture soufflant le froid de par les descriptions superbes des tempêtes de neige à qui Christopher Golden donne vie. L'ambiance est lourde et angoissante, même si j'aurais préféré à peu plus de scènes de terreur. Néanmoins, la qualité narrative et la construction du scénario contribuent à un bon moment de lecture, où la fin pourra vous surprendre.
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Coventry - Une nuit d'hiver, une violente tempête de neige s'abat sur la petite ville faisant de nombreuses victimes.
Douze ans plus tard, une nouvelle tempête s'annonce, encore plus dévastatrice.......
Le roman commence comme un roman classique et tourne à l'épouvante et au surnaturel.
Il m'a fait penser aux films de Night Shyamalan (Signes, le village......) où les événements sont flous et suggérés mais la tension latente et palpable.
Le point fort du récit est cette ambiance glaciale (ce qui est agréable par la canicule) et cette atmosphère pesante.
La première partie se concentre sur les habitants et ceux qui vont disparaître.Tandis que dans la suite, on retrouve les survivants traumatisés qui craignent un nouveau drame.
Même si le rythme lent pourrait en rebuter certains (moi la première!), j'ai pourtant beaucoup apprécié cette lecture.
J'aurais néanmoins aimé que l'histoire soit un peu plus effrayante.
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