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3,92

sur 289 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je devais avoir 13 ou 14 ans quand j'ai vu pour la première fois le film Princess Bride (Rob Reiner, 1987). Je le connais presque par coeur, tellement je l'ai vu. Bref, cela faisait longtemps que j'avais envie de lire ce livre. Lors de mon dernier passage en bibliothèque, je l'ai vu sur le présentoir des nouveautés… J'étais tellement contente que ma fille s'est crue obligée de me demander si je me sentais bien. Elle n'a pas encore compris que les livres ont le pouvoir de rendre heureux et – apparemment – de faire glousser ^_^

C'est l'histoire de Bouton d'or et de Westley le garçon de ferme. Quand Bouton d'or lui avoue son amour, il se sent obligé de partir faire fortune afin de pouvoir l'épouser car cet amour est bien sûr réciproque. Westley disparaît en mer et Bouton d'or se retrouve contrainte d'accepter la demande en mariage du Prince Humperdinck de Florin.

Humperdinck est le vilain méchant de l'histoire, il ne rêve que de pouvoir faire la guerre au pays voisin (Guilder). Mais il n'est pas aussi terrifiant que le terrible pirate Roberts…

Après les fiançailles, Bouton d'or est enlevée par 3 brigands. Il y a Fezzik le géant, Inigo Montoya et Vizzini le Sicilien. Ceux-ci se feront ravir la belle par un mystérieux homme en noir…

Un régal !

Le film est une belle adaptation, qui est de l'auteur lui-même (il a écrit le scénario).

Il y a cependant un petit bémol. J'ai aimé moyen toutes les interventions de l'auteur tout au long du livre. J'ai aussi été déstabilisée par l'histoire du bébé de Bouton d'or en fin de volume. En fait, je pense que je n'ai pas du tout aimé cette partie.

Quoi qu'il en soit, cela reste un très bon moment de lecture.




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Fan absolue du film que j'avais été voir à l'époque tout à fait par hasard, je me suis plongée avec bonheur dans le livre.
J'y ai retrouvé avec plaisir les personnages que j'avais aimés ou détestés et les aventures rocambolesques de notre petite équipe. J'ai aimé le livre car bien sur, il y a beaucoup plus de détails et de développements que dans le film. J'ai aussi beaucoup apprécié l'humour de l'auteur, du moins au début car j'avoue que j'ai été complètement larguée dans la dernière partie.
Je n'ai pas du tout accrochée à l'histoire du bébé et j'aurais mis une meilleure note si le livre s'était achevé au même endroit que le film.
Peu importe, j'ai apprécié cette lecture et elle m'a donné envie de revoir le film pour la Xième fois.
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Oh, la, la, fichtre de fichtre, la belle histoire !
Si-si, je ne ris pas, je me suis bien amusé avec cette lecture.
Et puis, je remercie, sincèrement, Monsieur Goldman, de ses justes conseils : sautez les parenthèses, ce que je fis, à ne pas lire par les adultes (là, je me suis posé la question : à quel âge devient-on adulte ? le suis-je déjà ? En si peu de temps, je le saurais, quand même, nom d'un petit bonhomme en bois ! L'expectative. Dois-je ou ne dois-je pas lire, la réflexion m'a fait perdre beaucoup de temps et, lumière, me revinrent en mémoire, les excellents vers de Ronsard ou de Brel, au choix : il nous fallut bien du talent pour être vieux sans être adulte. Cette phrase a empoché la mise) et je l'ai lu quand même, na !
Bouton d'Or, la Jeannie Longo du conte est passée de la vingtième à la première place des belles de l'époque, entrainement difficile, rondeurs à gommer, affinement (je sais ça fait fromage, mais quel terme employer ?), prendre un peu de poids dans la tête et, surtout, surtout ouvrir les yeux. C'est vrai, quoi, le bonheur où se trouve-t-il, hein ? Tout près de soi, toujours près de soi. C'est une constatation évidente, point besoin de courir le monde, ponant, couchant, midi, septentrion (histoire de montrer que j'ai des lettres...), point, dans le cagibi qu'il était le bonheur, garçon de ferme/Westley, superman, tablettes de chocolat, yeux de la profondeur du lac Titicaca ou de Vincennes, selon que l'on voyage ou pas, bref THE prince charmant.
Et, à partir du passage de la comtesse et du comte (l'homme à six doigts, le méchant de chez méchant, vilain fanatique et monstrueux, mais nécessaire pour l'intrigue, sans méchant point de conte, donc respect au méchant, alors, quoi, bon, j'aime mieux ça !) tout va partir frénétiquement dans une course à l'amour, la mort, la trahison, la résurrection, les marais, les pirates, les fiançailles, le mariage, l'homme miracle, la sorcière, le roi, le prince, des spadassins, un géant, un malin et des seconds et troisièmes rôles à foison. Que du beau linge, du beau monde et des aventures, je ne vous dis que ça.
Comme je n'ai point l'esprit chafouin, l'âme rébarbative, j'ai apprécié les morceaux de bravoure, lisant au premier degré (quel repos de lire au premier degré, point besoin de se contorsionner pour lire entre les lignes, de s'allonger sur le livre pour lire sous les mots, ni disséquer les phrases, un bonheur simple). Ah, ce duel, ces bottes secrètes, main gauche, main droite, tromperie, ruse et dénouement attendu bien qu'étant inattendu, me fais-je bien comprendre ? J'avoue qu'ancien champion du monde d'escrime de la rue où je vis, hummm, hummm, j'exagère un peu, du 22 de la rue ou du 21 1/2, bon, pour dire que même le nom des bottes m'étaient inconnu, donc Morgenstern devait être un sacré bretteur. le zoo, extraordinaire le zoo, la descente d'Inigo et Fezzik (leur parcours respectif, magnifiquement explicité, mérite le détour, si et je l'ai suivi le détour, bien enveloppé, rien à dire, du compact, du qui prend aux tripes, vous tourneboule les synapses, mon neurone bouleversé il fut) que l'on suit étage après étage et vous étreint comme une amante religieuse, son mâle, sans retour et pourtant, la peur au ventre, l'effroi dans les yeux, ils vaincront, poussés qu'ils sont par la suite de l'histoire. Les héros sont toujours poussés par la suite de l'histoire, l'avez-vous remarqué ? Moi, cela me surprend toujours, parce que et si le héros disait : j'arrête là, qu'est ce qu'on fait, nous, hein ? Nada, rien, on pleure, se mouche, tape du pied, cassons la télé, pas la télé ? Bon, pas la télé. le vase de la belle mère, on peut, oui, merci ! Heureusement une telle prise de position est rarissime pour ne pas dire inexistante.
Ah, que de péripéties, que d'aventures et quelle fin, le lecteur, chut, je dois pas le dire, ah bon, pourquoi, le suspense vous dites, bon, donc, dénouement à vous de lire et à votre convenance personnelle.
Franchement, cette lecture ne m'a pas pesée, simplement parce que je m'y attendais et que j'ai ouvert les yeux intérieurs de mon esprit et laissé venir le récit comme je voulais le recevoir, c'est-à-dire, comme une histoire pour enfants, un conte qui allume une petite étoile dans les yeux de nos chéris, les endort dans un sourire béat de satisfaction et de bien être. Morgenstern ne veut-il pas dire l'étoile du matin ? Elle sera celle du soir pour mes petits-enfants, qui, cette matière aidant, Princess Bride, je l'espère, auront des regards illuminés de bonheur dans leur pré-sommeil.
Lecture de grand-père mais lecture quand même.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Princess Bride, c'est d'abord un film qui m'a marqué et qui a marqué la pop-culture. du coup, j'ai acheté le livre quand je l'ai vu, errant dans les, enfin, le rayonnage fantasy de la boutique du coin. Une jolie couverture des éditions Bragelonne, nous voilà partis pour une histoire d'amour, de cape et d'épées.

Ce qui surprend dans un premier temps, c'est la façon dont William Goldman utilise son média. Il n'hésite pas à interrompre le récit pour nous partager ses pensées. Car ce n'est pas lui l'écrivain originel de l'oeuvre, mais l'éminent Morgenstern (fictif en réalité). C'est un procédé narratif qui ne plaira pas à tout le monde, mais j'ai trouvé ses interventions rafraîchissantes, avec ce qu'il faut d'humour et de sarcasme.

Ce fut également un plaisir de retrouver les personnages qui hantaient mon imaginaire. En particulier Inigo Montoya, le fougueux hispanique en quête de vengeance et le géant Fezzik. Ils sont plus attachants que jamais. En réalité, Princess Bride confirme avec brio une pensée que j'avais formulée il y a bien longtemps lors de mes précédentes lectures. L'archétype est un outil puissant. Bien utilisé, il crée les personnages les plus présents dans l'imaginaire populaire. Mal utilisé, il devient le cliché, créature insipide qui hante les cauchemars des lecteurs. Princess Bride en tire avantage en créant des personnages sympathiques, même les les vils, que l'on peine à quitter.

Il y a peu de temps mort dans Princess Bride, les aventures s'enchaînent entre enlèvements, rongeurs de taille inhabituelle et duels flamboyants. L'humour est très présent, je me suis surprise à glousser devant certains dialogues piquants entre Westley et Inigo ou les délire de Max le miracle. On ne s'ennuie jamais réellement, même la niaiserie nous semble soudainement charmante.

En somme, Princess Bride est un bijou d'humour et d'aventure que j'ai beaucoup apprécié. Un feel-good book avec de l'action et de l'amûûûûr.
Lien : https://lageekosophe.com
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Si je n'avais pas vu le film une bonne centaine de fois étant plus jeune, je ne pense pas que j'aurais acheté cet ouvrage au résumé mièvre à souhait.
L'histoire? Un valet de ferme du nom de Westley tombe éperdument amoureux de Bouton d'or, une jeune fille magnifique (mais stupide... y'a une justice!). Lorsque celle-ci est enlevée par trois brigands, le beau et courageux Westley va tout faire pour la retrouver.
Classique me direz-vous. Et pourtant, on s'aperçoit très vite que ce livre, présenté comme un texte abrégé du chef-d'oeuvre de S. Morgensten (un auteur fictif en réalité), se joue des codes pour nous entraîner dans des aventures rocambolesques.

Au programme: duels à l'épée, rencontre avec un géant excellant dans l'art de la rime, marais de feu, combats contre des RDTI (Rongeurs de Taille Inhabituelle), machine de torture, potion magique, bateau pirate... et j'en passe!
L'humour se mêle à la fantaisie et on entre facilement dans cet univers magique où le ridicule côtoie le romantisme.

Mais, car il y a un mais, le style de l'auteur est assez déroutant. William Goldman interrompt régulièrement le récit pour partager des anecdotes ou exprimer un jugement sur l'oeuvre du prétendu auteur Morgenstern. Ces interventions, quoique amusantes, sont un peu trop nombreuses à mon goût et ralentissent le rythme.
Si la mise en abyme fait partie intégrante du récit, l'auteur passe souvent trop de temps à nous expliquer qu'il a abrégé l'oeuvre originale (la sienne en fait puisque Morgensten n'existe pas). Ce faisant, il délaisse l'intrigue, résume certaines scènes, limite les descriptions voire gâche le suspense. Tout cela est volontaire mais pas toujours très agréable.
Quant à la fin, abrupte, je l'ai trouvée décevante (et la suite, "Le bébé de Bouton d'or", franchement inutile).

Princess Bride est une lecture divertissante et pour le moins originale mais, une fois n'est pas coutume, j'ai préféré le film, très fidèle au livre (William Goldman en est le scénariste) mais beaucoup moins bavard.
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Challenge Variétés 2015
Catégorie : Un livre choisi pour sa couverture

Film culte de 1987, "Princess Bride" a longtemps été un roman introuvable en France, en tout cas pour moi. Après de longues recherches infructueuses, c'est l'initiative de Bragelonne de fêter les 40 ans du livre qui m'a enfin donné l'occasion de le découvrir.

Comédie fantastique, parodie, "Princess Bride" s'amuse gentiment des codes du genre pour nous proposer une histoire délectable. Des personnages haut en couleur, une histoire d'amour épique, un monde plein de surprises et de dangers, bref autant d'éléments qui raviront les amateurs du genre.

Si le film m'avait d'emblé conquis, ce n'est pas le cas de sa version romancée. Les 45 premières pages d'introduction de William Goldman sont laborieuses malgré quelques passages amusants. Je n'ai retrouve mon véritable plaisir qu'avec le premier chapitre intitulé "La fiancée". A part ça, on retrouve tout ce qui a fait le film et plus encore !

En plus de revivre le film dans son intégralité, le roman approfondi beaucoup d'éléments dont le passé des personnages. C'était une de mes principales attentes en me procurant ce livre et je suis comblé. Mieux encore ! La fin n'est pas tout à fait la même puisque si la version cinématographique se conclut sur un happy ending, le livre, lui, s'achève sur un suspense intenable. Heureusement, "Princess Bride" a eu une suite : "Le Bébé de Bouton d'or", également abrégée ici (et pas qu'un peu !) par William Goldman.

Un roman qui a su satisfaire mes attentes juste dans sa belle édition reliée chez Bragelonne.
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Ah, Princess Bride ou le conte de mon enfance ! Pourquoi vouloir des princesses Disney lorsque l'on a la possibilité d'embarquer en compagnie d'un géant, d'un espagnol et d'un pirate ?

Ce livre est un roman de fantasy présenté de façon assez singulière. En effet l'auteur se permet de nous faire des remarques tout au long du récit. de plus, l'histoire est présentée comme étant l'oeuvre d'un autre auteur dont William Goldman se permet de nous raconter les "passages les plus intéressants".
L'auteur fait à travers ce livre un semblant de "caricature" des romans du même genre tout en rendant son histoire vivante et intéressante. Ses personnages, bourrés de clichés en sont de plus très attachant. Personnellement, je ne pourrai parler de ce roman sans citer Inigo Montoya qui est sans hésiter (et restera), mon personnage préféré ! Cet Espagnol à l'épée bien trempée aura toujours su me plaire au fil de mes (re)lectures.

Je ne saurai que vous conseiller ce roman même si je pense que c'est le genre de roman à double tranchant : soit on aime, soit on n'aime pas !
Je vous conseille également le film, un classique !
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Les lecteurs français connaissent probablement Princess Bride par le film de Rob Reiner. Certains d'entre eux ignorent peut-être qu'initialement l'histoire est inspirée d'un roman d'un certain Simon Morgenstern, illustre inconnu dont l'oeuvre est introuvable. Et pour cause…
Simon Morgenstern est une invention de William Goldman, lui même étant bel et bien l'auteur du roman qui nous intéresse ici. Sous prétexte de nostalgie de son enfance, en particulier de cette histoire que lui aurait lu son père, Goldman prétend tout le long de son oeuvre qu'il ne fait qu'abréger ce soit disant roman de Morgenstern comportant de longs passages qui ne servent pas l'intrigue et, surtout, l'action.
C'est le premier gag, et non des moindres, du roman qui parut aux États-unis en 1973. Par la suite, Goldman en fera un scénario pour le cinéma, le projet ne voyant finalement le jour qu'en 1987, avec le succès que l'on sait (pas tant au cinéma qu'en vidéo).
Suite au film, J'ai Lu a publié Princess Bride, aujourd'hui épuisé. En 2004, Bragelonne a édité une "Édition du 25ème anniversaire", très largement inspirée de l'édition américaine (jusqu'à sa couverture) publiée, bien sûr, en 1998. C'est de cette dernière édition dont nous parlons ici.
Comme la plupart des lecteurs français ont probablement vu le film avant d'avoir lu le roman, autant le dire tout de suite : les deux se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Ce n'est pas pour rien que William Goldman est à la fois l'auteur et le scénariste de Princess Bride. Les seules différences entre les deux oeuvres sont les suivantes :
- dans le roman l'auteur coupe régulièrement le récit pour expliquer son soi-disant travail d'abréviation, ou ses fictifs souvenirs d'enfance, alors que dans le film le récit est interrompu par le petit garçon qui questionne son grand-père qui lui lit le roman ;
- dans le roman on trouve deux passages conséquents sur les vies de Inigo Montoya et de Fezzik, alors que dans le film elles ne donnent lieu qu'à quelques tirades.
Pour le reste, tout est identique ! de l'intrigue à la forme, en passant par le ton, Princess Bride - le roman - et Princess Bride - le film - sont bel et bien les mêmes oeuvres. A savoir un conte extrêmement bien rythmé, plein d'humour et d'action. Si vous avez apprécié le film vous ne serez pas déçu par le roman ; si vous ne l'avez pas apprécié, le roman n'est probablement par pour vous ; si vous n'avez pas vu le film vous avez des chances de passer un excellent moment à la lecture du roman, surtout si vous aimez sourire, voire rire en lisant.
A noter que l'"Édition du 25ème anniversaire" comporte une suite à Princess Bride : le bébé de Bouton d'Or. Celle-ci est présentée par Goldman comme le premier chapitre du roman qu'aurait écrit Morgenstern après Princess Bride. Si cette suite ne présente que peu d'intérêt, l'introduction de Goldman, comme celle de l'oeuvre principale d'ailleurs, est à mourir de rire, et vaut donc le détour à elle seule.
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Comme beaucoup j'ai vu et apprécié le film et en garde des souvenirs en tête.
Mais je n'avais jamais lu ce qui est considéré aujourd'hui comme un classique, souvent cité en référence ( ce qui on lu Kate Daniels...)
Serait-ce la 1ere romantasy ? ou une fantasy romantique ? ou une grande farce ( l'auteur inventant un écrivain obscur dont il aurait repris l'oeuvre en condensé). Ce qui est sûr c'est que je me suis beaucoup amusé pendant ma lecture même si j'ai aussi souvent levé les yeux au ciel (vous reprendrez bien un peu de misogynie?).
Tiens je crois que je vais aller revoir le film
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Ce roman est clairement atypique, inoubliable et unique en son genre. Il est certain que vous allez faire des loopings avec et bien que je n'ai pas apprécié l'ensemble du livre, j'ai passé un bon moment de lecture avec et je suis plus que curieuse de découvrir le film.

Avant d'aller plus loin, je vais quand même attirer l'attention des gens sur le fait que le roman date des années 80, par conséquent, il ne faudra pas lui demander d'être moderne – on est sur une aventure de fantasy proche du cape et d'épée, avec beaucoup d'éléments absurdes et rocambolesques, de la demoiselle en détresse et une romance – chouette, mais un brin fantasque. Je le savais en l'ouvrant, je comprends qu'aujourd'hui, il soit compliqué de tout pardonner ou de ne pas lever les yeux au ciel en lisant quelques clichés et facilités, pire, des horreurs.

Il y a tant d'éléments que c'est compliqué d'en faire un résumé ou de donner un avis sans trop en dire ou gâcher les surprises. Je dirais que nous commençons le récit avec la vie de William Goldman, auteur qui interviendra souvent en italique à la fin des chapitres pour expliquer son travail pour abréger le conte de base, les choix qu'il a faits, les remaniements. Je ne saurais jamais si les chapitres où il nous parle à la première personne de sa vie d'auteur sont vrais ou pas, romancés à l'absurde ou pour se moquer des clichés sur les auteurs et scénaristes. C'est dérangeant et pour autant, si c'est une satire du monde Hollywoodien, c'est réussi.

Cependant, ce sont les parties que j'ai moins aimées, si j'apprécie les parties en italiques, je n'ai pas aimé découvrir le quotidien de l'auteur en début et fin de roman. Parce que justement, je n'ai pas su trier le vrai du faux et que bien des propos ou situations sont gênantes, le regard sur les femmes, le couple, l'homosexualité. Alors, c'est juste une ou deux piques dans le récit, c'est pas omniprésent, mais c'est tout de même là et même si je me remémore mon avertissement de début de chronique, les années 80 ne justifie pas toutes les dérives.

Maintenant, le conte même de Princess Bride est génial. Pour le coup, c'est loufoque et prenant, drôle et subversif, ironique et trépident. L'auteur se sert du conte, de la fantasy, des romans d'aventures et de cape et d'épée pour composer un texte inoubliable. Il utilise les codes de ces littératures pour les détourner, pour les extrapoler, pour s'en moquer ou pour leur rendre hommage. J'avais l'impression de retrouver l'esprit de Robin des Bois avec Kevin Costner, la grande aventure avec beaucoup de fantaisie et de charme.

Il se passe toujours quelque chose, impossible de s'ennuyer, avec un univers captivant et des protagonistes merveilleux que j'ai adoré suivre. Les thématiques exploitées sont nombreuses et j'aime beaucoup le travail de l'auteur pour tourner au ridicule le mariage arrangé, le duel, la magie. J'ai adoré me plonger dans toutes ces péripéties, de suivre Westley et Bouton d'Or, découvrir Inigo de Montoya qui est clairement un coup de coeur ! C'est un très beau texte, bien écrit et truculent, en plus de ça, l'édition lue avait de jolies finitions en termes de couverture et de décorations. La nouvelle « le bébé de Bouton d'Or » ajoutée pour l'anniversaire est sympathique, mais pas nécessaire – je l'ai trouvée longue pour pas grand-chose, avec quelques idées très belles, mais d'autres qui laissent un goût amer. En tout cas, j'ai été moins emballée par la lecture de la nouvelle que par celle du conte.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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