Eon et le douzième dragon

Voilà trop longtemps que je ne m'étais plongée dans mes lectures inavouables, la fantasy jeunesse et ses dragons, mondes magiques et fantastiques, héros balbutiants aux destins extraordinaires.
Promesse tenue pour Eon et le douzième dragon, avec lequel j'ai passé un très bon moment malgré quelques longueurs et incohérences.
Eon, alias Eona, s'apprête à vivre une journée décisive pour elle et son maître. Sera t'elle choisie comme apprentie du Dragon Rat ?
Au-delà de l'histoire, j'ai beaucoup aimé le petit combat féministe qui se cache dans ce roman dont j'ai hâte de lire la suite.

Avant tout, je remercie vivement Gallimard Jeunesse qui, grâce au quiz "On lit plus fort", m'a offert cette série et m'a, par la même occasion permis de découvrir l'épopée d'Eon.

L'histoire:

Eona a un don hors du commun: elle est capable de percevoir les onze dragons énergétiques qui protègent l'Empire du Dragon Céleste. A ce titre, elle pourrait prétendre au titre très envié d'Oeil du dragon. Toutefois, les femmes, jugées trop faibles tant physiquement que moralement, sont exclues de la Magie du dragon. Aussi, depuis des années, le maitre d'Eona tente de gommer toute trace de féminité en elle... Elle devient Eon!
Le premier jour de l'année nouvelle, Eon se présente, comme 11 autres garçons, devant l'Empereur afin d'être choisi par le dragon ascendant et s'initier à sa magie. Mais rien ne se déroule comme prévu...

J'ai accroché dès les premières pages. Après une note liminaire qui nous présente les douze dragons, nous entrons directement dans le vif du sujet puisqu'on découvre Eon en plein entrainement avec le maitre d'armes.

"Je laissai les pointes de mes sabres s'enfoncer dans le sable de l'arène. Ce mouvement était incorrect, mais la douleur irradiant mon ventre me forçait à m'accroupir. J'observai les pieds nus du maître d'armes Ranne qui s'avançait d'un pas traînant, en se mettant d'aplomb pour assener un grand coup. M'entraîner avec lui me rendait malade d'angoisse, mais cette fois c'était différent. J'étais sur le point de perdre mon sang. Avais-je mal compté les jours de lune."

On se rend immédiatement compte que notre héros n'est vraiment pas comme les autres: c'est une fille et de surcroit une infirme. Directement, notre sympathie lui est acquise. Au fil des pages, au fur et à mesure des difficultés qu'elle devra surmonter, celle-ci ne va qu'aller crescendo. Elle est à la fois l'espoir de son maitre, celui de l'Empereur et de son fils ainsi que de la résistance... bien trop de responsabilités à assumer pour ses frêles épaules! Dans une société exclusivement masculine et régie par des codes ancestraux, Eona court d'innombrables périls. Elle n'a que très peu de répit tant les épreuves se suivent à un rythme effrené. En tant que lecteur, nous sommes entrainé dans cette frénésie de péripéties et nous prions pour qu'elle s'en sorte indemne.

On perçoit également très vite que cette féminité qu'elle refoule est la clé de cette histoire. C'est sans doute cet aspect des choses qui m'a le plus attirée dans ce récit. L'auteur met également en avant le droit à la différence. Dans un univers où l'infirmité est un signe de malchance, notre héroïne va prouver à tous qu'un être humain doit être jugé sur ses actes et non sur ce qu'il est. Dans son combat, elle sera d'ailleurs soutenue par plusieurs personnages, eux aussi atypiques, dame Dela, un transsexuel au grand coeur et Ryko, un eunuque doué d'une force physique exceptionnelle. L'Empereur et son fils sont, eux aussi, des personnages intéressants. Ouverts d'esprit, ils se montrent justes et humains.

Enfin, quelques mots sur le l'Empire du Dragon Céleste, toile de fond de cette histoire hors du commun. L'auteure décrit sans excès ce monde imaginaire, inspiré par l'histoire et la culture de la Chine et du Japon. Grâce à la carte qui accompagne ce récit, on peut aisément suivre le parcours d'Eon dans les méandres du palais. A travers ses yeux, on pénétre au coeur de la cité impériale...

Jalousies, querelles intestines, luttes pour le pouvoir... mais aussi amitié, amour, loyauté, courage... Tous ces ingrédients se mélangent et s'entrechoquent formant un tout complexe mais néanmoins crédible!

Cette lutte pour l'Empire du Dragon Céleste trouvera son épilogue dans le 2e tome: EONA que je m'apprête à lire dans la foulée... surtout que le coup d'envoi est plus qu'alléchant:

"Déchirée entre l'amour de deux hommes puissants, Eona pourra-t-elle se libérer du passé et affronter la vérité bouleversante sur elle-même, le dragon Miroir et le Rang de Perles? A moins qu'elle ne soit vouée à jouer jusqu'au bout une tragédie séculaire, capable de tout détruire sur son passage..."

J'ai souvent du mal avec tout ce qui tourne autour de l'Asie. Non pas que je n'aime pas ça, mais en général, en tout cas dans les ouvrages que j'ai lu, l'univers est trop ancré dans la culture asiatique et l'auteur en fait des tonnes. Ici ce n'est pas le cas. Bien que le début met bien le lecteur dans une ambiance asiatique, seuls quelques petits rappels viennent nous titiller tout au long du roman. Parfois, j'oubliais même que j'étais dans un récit purement inspiré par la culture asiatique, et je trouve ça très bien.

Pour continuer sur l'univers, il n'est pas vraiment très original. le régime ressemble plutôt à une dictature chinoise, les citoyens sont pauvres et plus ou moins mécontents. La seule originalité vient des dragons (encore heureux, ils sont douze !) ainsi que de leurs Yeux du dragon (les “maîtres”) et leurs apprentis. Ceux-ci sont capables, après avoir subis de longs entraînements dans de nombreux domaines, d'utiliser une certaine forme de magie grâce au pouvoir des dragons. Attention toutefois, la magie, bien qu'elle puisse être puissante, n'est pas essentielle à l'intrigue ou même à l'univers, donc pour les amateurs, ce n'est pas ce livre qui vous contentera réellement.

De prime abord, il faut l'avouer, la plupart des personnages sont des archétypes. Ido est le méchant, et Eon(a) est le(la) justicier(ère) pur(e) par exemple. Certains sortent un peu du lot, comme Dame Dela. Après, tout fonctionne très bien, et bien que clichés, les personnages remplissent parfaitement leur rôle et le tout est vraiment bien orchestré par l'auteur. Des secrets entourent plusieurs d'entre-eux, et Alison Goodman n'hésite vraiment pas à faire endurer à ses personnages toutes sortes de difficultés, ce qui est franchement réjouissant (c'est glauque quand on y pense !).
Mais en avançant un peu plus, en creusant dans la vie des personnages, on s'aperçoit que de nombreux personnages sont “différents“. Ils possèdent un handicap, une différence de l'humain “normal“, et Eon(a) ne fait pas exception. Tous ces personnages en deviennent que plus attendrissants, qu'ils soient bons ou mauvais, et, en dehors du récit, l'auteur nous fait nous poser beaucoup de questions sur la tolérance, le respect des autres mais aussi de soi, la confiance en soi, et les apparences. La féminité et l'importance de l'assumer, ainsi que la drogue font également partie du questionnement.
Tout ceci est enveloppé dans un roman s'adressant avant tout pour des ados à partir de 15 ou 16 ans, et j'aime et respecte beaucoup cette démarche.

Bien que le roman soit long, il nous berce plus de sa plume poétique et fluide que d'action et d'aventures. le récit se déroule à son rythme, pas très rapide, sans être lent, et il faudra être patient avant de tout découvrir lors de la dernière partie du livre (qui dure un long moment quand même) où tout part en sucette. Au final, l'auteure nous livre un récit ayant son propre rythme, où je ne me suis pas ennuyé un instant, et ai apprécié le suivre.

En fait, je n'ai que peu de défauts à donner à ce roman de fantasy. L'histoire, vue et revue au premier regard, se tourne vers des sujets bien plus sérieux abordés par l'auteure, et bien que je ne vous donne que peu de qualités à ce livre, je peux juste rajouter que je l'adore !

Pour finir, j'ai souvent lu sur Internet que beaucoup de lecteurs cherchaient à le comparer à Eragon : je vous arrête tout de suite, cela n'a rien à voir. Eragon est dans la pure tradition fantasy, avec une longue et difficile aventure. le récit d'Eon et le douzième dragon est moins conventionnel, et même si beaucoup de choses sont prévisibles, il n'est pas fait pour embarquer le lecteur dans une aventure. L'un n'a rien à avoir avec l'autre, même les dragons ne sont vraiment pas utilisés de la même manière. D'ailleurs, je n'ai pas du tout aimé Eragon, et j'adore Eon !

Retrouvez la critique complète sur le Plaisir de Lire : http://www.leplaisirdelire.fr/eon-et-le-douzieme-dragon-alison-goodman/
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J'ai pu découvrir ce livre grâce à Fafnirlit. Sans cela, je ne suis pas sûr que la couverture du livre m'aurait attiré! Cependant, le résumé de l'histoire était intriguant, surtout qu'au moment de la parution il n'y avait pas autant de roman à thématique asiatique.

Le début de l'histoire explique d'abord les différents dragons, thème de l'astrologie chinoise, et ce qu'est un oeil du dragon. Ce qui est bien c'est qu'il y a un petit récapitulatif au début et aussi une carte de la cité impériale. le roman démarre plutôt bien avec de l'action et l'on découvre ainsi le personnage principal Éon (personnage qui n'a pas une vie facile).
Malheureusement, par la suite, au moins la moitié du livre, il y a trop peu d'actions et beaucoup de descriptifs à mon goût! J'ai eu dû mal à ne pas abandonner mais ma curiosité a quand même été plus forte et heureusement.
Car enfin, quand il se passe quelque chose d'intéressant, après l'action sera présente jusqu'à la fin. C'est à ce moment là que j'ai commencé à m'attacher à certains personnages et me prendre au jeu de l'histoire. J'avais par contre compris dès le début ce que l'autrice laissait en suspend pour le personnage principal, la réponse a donc été un peu longue à être révélée! L'écrivaine à travers ce roman aborde aussi divers sujets sociétaux dont la place de la femme face aux traditions, ainsi qu'une vision sur la différence et le handicap.
Au final, le récit devient prenant et on s'inquiète de plus en plus dans cette dernière bataille de ce que l'autrice va choisir comme dénouement pour nos personnages. La fin se termine alors au bon moment et ouvre à de nouvelles aventures pour le prochain tome.

En conclusion, j'ai finit par apprécier ce roman même si une partie du livre contenait trop de descriptifs. le récit est original, et avec une base de la culture, des traditions, de la mythologie, ... de la Chine, ce qui pour ma part était intéressant. Je le conseille donc pour cela. Comme j'ai déjà la suite, la fin me laissant un bon souvenir, je suis curieuse et la lirais prochainement (en espérant que le cadre étant posé il y ait moins de descriptifs).

Eon est une femme qui se travestit en homme afin d'être choisi par le dragon Rat, car les dragons ne choisissent que des hommes et les femmes n'ont pas le droit de devenir un Oeil de dragon. Pourtant Eon et son maître tentent tout de même leur chance.

J'ai trouvé cette lecture assez dense, il y a beaucoup de détails, l'autrice prend son temps pour installer l'histoire et former le caractère d'Eon. Si j'ai bien aimé au début, j'ai eu quand même un coup de mou à un moment de ma lecture, jusqu'à ce que l'action surgisse et que les pages se tournent beaucoup plus vite.

On fait la connaissance d'Eon et cette jeune femme est attachante, malgré ses mensonges et ses erreurs, elle essaye de faire de son mieux alors qu'elle a un rôle difficile et que beaucoup de poids pèsent sur ses épaules. Elle se retrouve propulsée dans un monde dont elle ne connait rien. Et pourtant tout le monde paraît compter sur elle.
Autour d'Eon, il y a plusieurs personnages que j'ai aimé ou pas, tel que le maître d'Eon à qui je ne faisais pas confiance. Mais j'ai apprécié Rilla qui va devenir la servante d'Eon et son fils Chart, handicapé et hyper attachant. J'ai aussi adoré Dame Dela, et j'ai été agréablement surprise de découvrir une femme trans dans ce roman. Ryko m'a plu aussi. Je me suis également pas mal attachée au prince, même si par moment son rôle le poussait à être violent et dangereux.
Bien entendu j'ai totalement détesté Sire Ido, il me faisait froid dans le dos et sa soif de pouvoir, sa colère, tout ça le rendait antipathique. Certains de ses actes m'ont vraiment dégoûté.

L'histoire est super, même si j'avais compris quelques petits trucs, c'était tout de même une super découverte et je voulais voir comment Eon allait se sortir de tout ce qui lui tombe dessus. le dernier quart du livre est vraiment bourré d'action et nous entraîne avec lui et j'ai eu peur plus d'une fois pour les personnages. J'ai trouvé cette histoire de dragon assez original, ainsi que la façon dont les gens qui le peuvent ont le pouvoir du dragon. Eon va évoluer à travers les dangers auxquels elle fait face.

En bref, c'était une très bonne lecture, peut-être un peu longue à un moment, mais que j'ai quand même pris plaisir à découvrir. La fin me donne envie de lire le tome 2, mais je me le réserve pour plus tard.
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Un roman de fantasy lu il y a pas mal d'année déjà.

Globalement un bon souvenir. Eona est une héroïne forte à laquelle on s'identifie et s'attache rapidement.
L'atmosphère est originale et exotique, l'intrigue solide et bien filée, du moins pour de la littérature jeunesse.

Certains passages auraient mérité d'être un peu plus travaillés, mais la lecture est agréable.

Je recommande aux jeunes adolescentes & adolescent de douze quatorze ans.

Normalement, jamais je n'aurais choisi un livre avec des dragons. le fantastique, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé ni dans les livres ni les films. Mais ayant lu plusieurs les commentaires positifs sur Internet à propos d'Eon et le douzième dragon, j'ai tenté le coup. Et j'ai bien fait.

D'abord, j'ai trouvé que l'auteur ose beaucoup pour un roman jeunesse, ce que j'ai grandement apprécié. le personnage d'Eon, ou plutôt Eona, est fascinant. Eon est en fait un jeune fille de seize qui refoule sa féminité et la camoufle à l'aide de plusieurs moyens pour avoir une chance d'être élue Oeil de dragon. Elle va jusqu'à prendre des infusions d'une faiseuse de fantôme pour enrayer "ses lunes" (ses menstruations). L'Oeil de dragon est la personne qui a le pouvoir de voir et de communiquer avec un dragon. le dragon partage son pouvoir avec cette personne. Dans cette Chine impériale, il est improbable qu'une femme soit choisie pour jouer ce rôle. Alison Goodman a aussi créé des personnages secondaires hors du commun comme un transsexuel qui est devenu une dame de la cour et un gentil et fidèle garde eunuque. J'avoue, j'ai dû chercher sur Internet ce qu'était un eunuque. Au moins, j'aurai appris quelque chose ! Et que dire de la drogue solaire ? Intéressant.

L'atmosphère vieillotte et mythique m'a envoûtée. Ce fut presque un coup de coeur, c'est dire ! Mais je ne nierai pas qu'il y a quelques longueurs. Certaines parties m'ont parues un peu longues et quelques éléments, prévisibles. J'avais deviné quelques révélations à l'avance mais ça n'a pas nuit à mon intérêt. Je voulais savoir si j'avais vu juste. Bref, j'ai véritablement embarqué dans cette aventure. Il y aura une suite (existe-t-il encore des auteurs qui écrivent des livres uniques ?) que je lirai, évidemment.

Éon(a) est une jeune fille de 16 ans. Lorsque son maître l'a sauvée de la saline où elle travaillait comme esclave, il a décidé de la transformer en garçon.
Là voilà obligée de cacher sa féminité aux yeux de tous...Elle s'entraîne tous les jours courageusement avec de jeunes garçons âgés de douze ans, afin d'être peut-être sélectionnée comme apprenti par le dragon-Rat, celui qui va devenir ascendant parmi les douze dragons qui gouvernent l'énergie et dirigent le pays aux côtés de l'empereur. Éon(a) doit connaître toutes les figures de l'enchaînement, sans se tromper et en oubliant son infirmité et la souffrance occasionnée par les exercices sur sa hanche difforme.
Mais la Magie du Dragon est interdite, on ne sait pourquoi, au sexe féminin. Elle et son maître risquent la mort...
Le jour des épreuves, le premier jour de l'année nouvelle, le dragon Miroir la choisit : cela n'était pas arrivé depuis cinq siècles ! Personne ne pourra lui apprendre à maîtriser ses pouvoirs car elle ne peut avoir de maître puisqu'elle devient directement l'Oeil du Dragon Miroir sans passer par la case apprenti, et par là même une personne très puissante et respectée de tous.
Le problème est qu'elle doit rapidement prendre partie pour sauver l'empereur, participer au Conseil tout en maîtrisant ses nouveaux pouvoirs qui pour l'instant la fuit. Elle a pourtant un don unique, celui de percevoir tous les dragons énergétiques à la fois !
Ce qu'elle ne sait pas c'est que la synergie indispensable à la communication avec son dragon ne peut s'exprimer que si elle laisse libre cours à sa féminité refoulée car le Dragon Miroir était une dragonne et son ancêtre...
Beaucoup d'action et d'aventure dans ce roman palpitant à lire dès 13 ans !
Lien : http://bulledemanou.over-blo..

Attirée par la couverture et l'envie de lire un petit roman sympa dans un univers un peu dépaysant... J'ai été servie et pas déçue!

L'écriture (enfin la traduction en ce qui me concerne) est agréable et l'histoire prenante. J'ai, tout d'abord, bien aimé le cadre mythologique, peuplé de dragons, et l'atmosphère de cette Chine impériale imaginaire. Côté histoire et univers, j'ai retrouvé un peu du Clan des Otori, même si cela reste ici assez simple. Je pense que cela tient au fait que le public visé à l'origine n'est pas le même (ici plutôt adolescent alors que le le Clan des Otori était plus adulte à mon sens).

Quoiqu'il en soit, j'ai pris plaisir à cette lecture. Les aventures du jeune Eon, candidat au service de son pays et de l'empereur en gagnant le pouvoir d'un dragon dans un monde de mystères, d'intrigues, de complots, mais aussi en lutte avec lui-même et avec ses amis à cause de son secret...., valent vraiment le coup!

Pour jeunes, et moins jeunes :-p, un très bon moment de lecture en perspective donc!

Le jeune Eon se présente à la cérémonie annuelle des douze dragons énergétiques de la chance. Cette année, le dragon rat va désigner son apprenti qui deviendra par la suite un Oeil de dragon aux pouvoirs magiques exceptionnels. Or Eon, infirme depuis quelques années, possède aussi un terrible secret qui peut lui coûter la vie. Eon est en réalité une fille, et se prénomme Eona. Les femmes sont exclues du monde de la magie des dragons mais son maître, qui a entraîné durement la jeune fille au maniement du sabre et l'apprentissage des figures magiques, à découvert en elle une faculté hors du commun. Ce jour là, les choses ne vont pas se passer comme prévu, et Eon va se voir attribuer un pouvoir bien plus grand qu'il (elle?) ne l'imagine. Ce roman d'aventure nous entraîne dans une Chine impériale romancée où combats, magie et trahison se mêlent à un rythme époustouflant.