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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les romances en général ne sont de ce que je préfère, trop convenus, trop fades, tout sucré à l'eau de rose navrant. Mais parfois il y a quelques-uns qui parviennent à sortir du lot et de m'entraîner dans leur lecture et ce fut le cas avec ce roman de Daisy Goodwin, à coloration historique.
Cora Cash est l'héritière de la plus riche famille américaine que connait les Etats-Unis à la fin du XIXeme siècle. Tout le monde l'envie pour sa richesse bien sûr mais aussi pour sa beauté, sa délicatesse, ses bonnes manières mais aussi par sa langue parfois piquante qui vient souvent contraster avec son apparente candeur. Cependant, sa mère écervelée et dévorée d'ambition vise plus haut pour sa fille : un titre de noblesse tout simplement, chose impossible à se procurer dans la terre de l'Oncle Sam. Sauf dans la contrée au delà-de l'océan, celle de la bonne reine Victoria... et c'est ainsi que la jeune fille est envoyée en bateau avec sa fidèle servante Bertha et intègre malgré elle la haute société anglaise d'où très vite elle détonne, apparaissant comme sauvage et excentrique pour les lords et lady british. Toutefois elle parvient à trouver chaussure à son pied, en la personne du mystérieux Ivo dont elle compte bien épouser et devenir ainsi duchesse. Mais les obstacles seront nombreux entre une belle-mère acariâtre au possible, une rivale rouée, un prétendant bien déterminé à la récupérer et les conventions bien strictes des moeurs victoriennes...
Malgré sa couverture toute distinguée, il ne faut pas s'y fier aux apparences, le roman est loin d'être une simple romance à la Harlequin mais davantage un récit historique où s'il y a bien une histoire d'amour principale, les éléments autour tel que la société britannique et ses us et coutumes tout comme celle américaine importent beaucoup. L'autrice s'inspire surtout d'un fait historique avéré, celle des jeunes héritières de famille américaine qu'on balançait en Angleterre pour qu'elles chassent les jeunes nobles anglais et acquérir ainsi un titre juteux de noblesse. Mais elle va plus loin que ça. Car le parcours bien turbulent Cora Cash illustre la confrontation bien acide entre deux mondes, qui bien que versé dans la même moule luxueuse, est drastiquement différente, entre les moeurs américains plus libres et moins policé et les moeurs anglais régit par la bienséance et une étiquette plus rigide. Dans les deux cas cependant, elle ont chacune une forte hypocrisie que l'auteure égratine bien : ainsi le personnage de Bertha, servante à la peau colorée se trouve bien mieux respectée et estimée en son rang parmi les dandy que parmi les yankee racistes de la 'démocratie' du Nouveau Monde, s'y fondant mieux dans la vie pourtant bien corsetée et sévère des gentilhommes et mesdames anglaises. Et bien entendu toujours la mauvaise foi des victoriens qui cachent leurs vices derrière une élégante façade et ne se privent pas aux basses exactions. Manigances et manipulations sont courant, donnant un ton grinçant qu'heureusement l'amitié parfois tumultueuse entre Bertha et Cora où l'inclination tendre entre Ivo et Cora adoucit sans toutefois atténuer l'acidité. Les amateurs de Dowton Abbey pourront apprécier l'ouvrage qui contient de bonnes descriptions des sociétés huppés des pays anglo-saxon avec grand force de détail bien fouillis tout comme l'amusement des dialogues innocents en première allure mais qui sont souvent bien venimeux.
Quant aux personnages, ils se révèlent bien plus riches que j'y pensais. Cora Cash qui au départ agace par son coté pourri gâtée se révèle plus attachante, ayant un coeur d'or qu'elle dissimule pour éviter de paraître faible et tentant de ne pas être étouffée sous le poids des conventions. Bertha qui est pour moi la plus intrigante marquée par sa couleur de peau n'est pas une simple domestique fidèle mais une femme qui voit l'Ancien monde comme paradoxalement plus respectueux envers les gens de sa condition que chez elle mais qui perçoit bien les pièges et autres vipère, plus perspicace que sa pauvre maîtresse qui fait souvent preuve de naïveté. Ivo n'est pas qu'un brun ténébreux sans âme mais un être fort marqué par les travers de ses parents et voulant y échapper et sa mère une chipie insupportable mais qui a une certaine sagesse aux manières victoriennes qu'elle tente d'inculquer, à la dure, à son éventuelle belle-fille.
Même la partie romance échappe aux clichés et ce malgré quelques scènes convenues comme une balade romantique prés de la prairie où une visite galante dans un château gothique, entre Ivo et Cora il y a une vraie alchimie et des tensions, mais aussi des doutes et des défauts qu'aucun des deux n'arrive à contenir .
En revanche, si l'écriture de Goodwin est d'une fraîcheur inestimable avec sa délicatesse, elle n'est pas exceptionnelle et par moment est d'une langueur... sans compter que certaines réactions des personnages peut énerver, dont celle de Cora qui parait souvent stupide dans ses provocations.
En conclusion une surprenant romance historique à lire par intérêt et surtout apprécier les coutumes des sociétés nobles du Vieux et Ancien Monde dans leur vivacité.
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Cora Cash a tout pour elle: jeune, belle riche, intelligente. Sa mère, très ambitieuse, désire qu'elle épouse un aristocrate anglais désargenté qui sera heureux de faire abstraction du fait qu'elle est américaine.
Cora rencontre Ivo, le duc de Wareham dans les bois (ça paraît glauque dit comme ça :p) et très rapidement fiançailles et mariage sont à l'ordre du jour. Mais Cora ne se doute pas que bien des épreuves l'attendent. Car son argent est le bienvenu mais pas ses origines, sa vivacité ou son franc parler. Sa belle-mère, les domestiques et même son mari n'auront de cesse de le lui rappeler.

Cora devra apprendre à naviguer dans un monde bourré de codes sociaux sous les regards malveillants de ceux qui espèrent la voir échouer. Heureusement, elle peut compter sur Bertha, sa femme de chambre qui se montre d'une loyauté à toute épreuve. Mais cette dernière vit aussi des difficultés dont sa maîtresse ne sait rien...

J'ai vraiment passé un bon moment. C'est bien écrit, bien documenté. On en apprend plus sur cette mode de la fin du XIXème siècle. Des aristocrates anglais titrés mais criblés de dettes qui se marient avec des jeunes femmes américaines pleines aux as. Mais leurs modes de vie sont tellement différents que les conflits ne sont pas loin. Ces jeunes femmes se montrent moins attachées à l'étiquette, moins conventionnelles, plus libres. Cela ne peut que choquer dans un monde où chaque cuillère a sa place et chaque domestique sa fonction propre (par exemple, le gars qui allume toutes les bougies :p). L'Amérique est le Nouveau Monde, la modernité comparé à ce vieux dinosaure qu'est l'Angleterre :p. Modernité, changements contre traditions et conventions.

J'ai aussi aimé le fait que nous suivions deux héroines. Cora mais aussi Bertha, sa femme de chambre. Sa vie est loin d'être facile entre les gens qui la jugent sur sa couleur de peau, sa loyauté envers Cora qui est sa seule famille et son amour pour Jim, le valet du duc.
Bertha se montre maternante envers Cora et ne peut la laisser seule quand elle est dans le besoin. Pourtant elles ne sont pas amies. Cora l'apprécie mais ne se soucie jamais de ce que ressent Bertha. Tout tourne autour d'elle.
Cora est certes un peu capricieuse, un peu égocentrique, un peu naïve mais elle est touchante. Elle veut bien faire, ne pas montrer qu'elle est parfois perdue et fort seule.
Son mari, Ivo, m'a souvent énervé. Il ne lui raconte pas son passé, se montre distant, ... S'il avait fait preuve de plus de franchise dès le départ, beaucoup de souffrances auraient été évitées...

En conclusion un très bon roman grâce à l'intrigue, les personnages et le contexte historique bien développé.



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une lecture agréable, j'ai beaucoup aimé me retrouver en 1890.
Cora est une jeune femme qui a tout pour elle, belle, immensément riche, un brin capricieuse, légèrement naïve mais extrêmement touchante.
Ivo Wareham, lui est le jeune duc de Maltavers, un homme mystérieux qu'on découvre doucement aux fils des pages.
Une histoire prenante qui décrit avec élégance le monde de la haute société Anglaise, qui abordé beaucoup de thèmes comme l'amour, la trahison, la passion mais aussi les différences.
La plume de l'auteure est fluide, agréable. On découvre une véritable recherche, de l'auteure, dans les codes de l'aristocratie anglaise de cette époque.
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Beaucoup de bonnes choses dans ce roman.

Le contexte social déjà, quand les très riches américaines venaient en Europe à la fin du XIXè, se chercher les titres qui manquaient cruellement dans leur pays "neuf" avec tout ce que cela suscitait comme malentendus entre la tradition suivie par les uns et le dynamisme, l'envie d'avancer des autres. Alors qu'elle devient la duchesse Wareham, notre pauvre Cora va faire les frais de ce grand écart, de ces idéaux irréconciliables. Son argent est le bienvenu, mais pas sa liberté de penser et d'agir. A elle de se faire entendre ! Las, pas d'aide à attendre de la domesticité ou de sa belle-mère. Tous guettent le faux-pas avec délectation... Et son mari, est-il vraiment amoureux ?

Le style de l'auteur est très plaisant, rythmé, le propos documenté, les dialogues à propos, les personnages bien intéressants, surtout les femmes. Un petit plus pour Bertha, la femme de chambre noire de Cora, qui reste loyale jusqu'au bout envers sa maîtresse. Au piquet, la sulfureuse double duchesse et la vénéneuse Charlotte !!

Au final, une lecture que j'ai beaucoup appréciée !
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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Cora Cash, une héritière américaine aussi belle que riche, débarque en Angleterre et réussit à épouser Ivo, un jeune duc ruiné, réalisant ainsi le fantasme de sa tyrannique mère : devenir noble. Mais Cora, enfant gâtée habituée à ce qu'on lui passe tous ses caprices, devra se méfier du monde cruel de l'aristocratie britannique, et en premier lieu de ceux qui se disent ses amis... On suit également en parallèle l'histoire de Bertha, la femme de chambre de Cora.
Un très bon roman historique, où l'héroïne nous apparaît tantôt sympathique, tantôt insupportable !
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Dès les premières pages, j'ai redouté le fait que l'histoire soit prévisible... Vu le genre, ce n'était pas très surprenant mais lire plus de 500 pages en se doutant du dénouement... Je trouvais ça dommage.

Finalement, j'ai réussi à me plonger dans cette histoire et j'ai bien aimé. D'abord, le cadre du XIXème en Angleterre m'a beaucoup plu. L'ambiance rappelle un petit peu celle de la chronique des Bridgerton.
L'écriture de Daisy Goodwin est agréable à lire.

Si ce livre vous fait envie, je vous conseille de le lire mais il n'est pas incontournable selon moi.

Sans trop vous en dire, je peux vous révéler qu'il n'est pas si prévisible que ça, et heureusement sinon cette lecture aurait été ennuyeuse.

Une lecture sympathique qui saura vous divertir.
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J'ai découvert ce livre à la foire du livre de Bruxelles qui m'a tapé dans l'oeil car il me rappelait la série britannique Downton Abbey (que je vous conseille fortement au passage).


Une héritière américaine qui se marie à un noble anglais. Un échange d'argent contre un titre. J'ai auparavant aimé le livre Tribulations d'une cuisinière anglaise, qui a inspiré Downton Abbey et qui décrit parfaitement la société anglaise extrêmement codifiée. Je me suis donc (re) lancée dans le sujet qui me plaisait. Néanmoins j'avais une crainte, que le roman tourne exclusivement autour d'une histoire d'amour un peu niaise. Et bien non, et c'est une bonne surprise. Il est évidemment question de romance mais sans trop de niaiserie et étonnamment il y a un certain suspense qui durera jusqu'à la fin.
Le deuxième point positif c'est que le contexte historique est très présent et je me suis régalée à voir les différences énormes entre la vieille Europe et le nouveau monde. Un vrai choc culturel.

En bref, c'est un roman idéal pour passer un très bon moment.
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Cora Cash a tout pour elle : américaine, jeune, belle… et surtout incroyablement riche. Mais en cette fin du XIXe siècle, la seule chose qui lui manque est un titre de noblesse, qu'elle ne peut acquérir sur le Nouveau continent. Cora n'en a que faire contrairement à sa mère qui décide de l'emmener en Angleterre dans l'espoir de donner la main de sa fille à un comte, un prince… En Grande-Bretagne à l'époque, nombreux sont les nobles désargentés, ruinés par des dépenses dispendieuses, et donc tout à fait prêts à accepter un mariage avec une étrangère.
Autant dire que lorsque la jeune femme tombera dans les bras du duc Maltravers, tout le monde pourra se réjouir de la future union. Mais Cora va très vite se rendre compte, entre thé et réceptions, que les langues de vipère et les critiques acerbes ne manquent pas sur son passage. Et ce qu'elle prenait pour une douce partie de plaisir peut très vite tourner au cauchemar…

Ce titre est le premier Milady que je lis. Je m'attendais à une romance à la Harlequin, avec un côté un peu mièvre et dégoulinant, des belles robes à la Sissi et tutti quanti. Et bien j'ai été agréablement surprise. On se plonge dans cette fin de siècle, avec ce côté Belle Époque accentué par la richesse incroyable de Cora, ses bijoux merveilleux et ses tenues à foison. Cependant, derrière tout ce clinquant, elle reste une jeune fille à la langue bien pendue qui cherche à se libérer du carcan d'une mère redoutable, tout en espérant un mariage romantique avec le duc Ivo. Mais lui arrive avec un lourd passé, des sentiments pour une autre qui ne sont pas encore éteints, et des problèmes financiers qui peuvent être résolus de manière bien pratique en la personne de Cora. Nous découvrons également, un peu à la mode Downtown Abbey, la vie des domestiques, et notamment de Bertha, la femme de chambre de la jeune Américaine.

On ne va pas se leurrer, le livre finit quand même en happy end, on reste dans de la romance ; néanmoins tout n'est pas rose, tous les problèmes ne sont pas réglés, certains personnages secondaires, qui ont pu prendre le dessus dans la dernière partie du livre, nous font nous poser encore beaucoup de questions. Et c'est un des points que j'ai vraiment appréciés dans ce récit : tout est en demi-teinte. Il y a du romantisme, certes, mais contrebalancé par une certaine noirceur. Il y a des bals somptueux, mais avec des drames et des non-dits qui se jouent en fond. Il y a des amitiés, mais avec de la jalousie. Il y a de l'amour, mais ou trop, ou trop peu, ou mal dit.

Au final, une jolie surprise, malgré quelques coquilles notamment dans les prénoms des personnages. À noter le titre original, The American Heiress (L'Héritière américaine), qui me semble convenir davantage au texte.
Lien : http://therewillbebooks.word..
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S'il fallait que je définisse le genre de mes lectures, j'aurais peut-être un peu de mal à répondre car je suis assez éclectique. Mais le mot "romance" ne serait sûrement pas le premier à me venir à l'esprit.
La romance est un genre qui ne m'attire pas particulièrement, et j'ai sûrement quelques a-prioris sur le sujet : pour moi, la romance sent trop la guimauve. C'est donc à titre purement expérimental que je me suis lancée dans la lecture de la Dernière Duchesse (en anglais The American Heiress, littéralement "L'Héritière américaine") de Daisy Goodwin, qui ne se serait sûrement jamais retrouvé dans ma liseuse s'il n'avait pas fait partie des livres pré-chargés par le fabricant.
L'histoire se situe dans les années 1890, époque où les Etats-Unis sont un véritable eldorado et où des industriels et des financiers américains se constituent d'immenses fortunes qui attirent l'attention de l'Europe, à tous les points de vue : il devient courant pour des nobles européens désargentés d'épouser de riches héritières américaines pour se refaire une fortune.
C'est le destin qui semble promis à la bien-nommée Cora Cash, héritière des farines Cash et la plus riche de toutes les Américaines à marier de son époque. Sa mère, l'ambitieuse Mrs Nancy Cash, a de grands projets pour le mariage de sa fille et souhaite qu'elle devienne au moins duchesse. Cora est d'abord amoureuse de Teddy van den Lynden, riche Américain d'ancien lignage aux ambitions artistiques, mais lorsqu'il décide finalement d'aller étudier l'art à Paris, Cora accepte de suivre ses parents à Londres où sa mère compte bien lui faire épouser un noble anglais en quête d'une héritière. Pourtant, le futur de Cora semble se jouer sur un coup du destin : à la suite d'une malheureuse chute de cheval, elle est recueillie par Ivo Wareham, le jeune et nouveau duc de Maltravers, qui semble avoir le coup de foudre pour elle et lui propose très rapidement de l'épouser.
Mais contrairement aux contes de fées, l'histoire ici ne se termine pas par "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Après un somptueux mariage qui fait la une de tous les journaux, Cora s'installe avec son nouvel époux au château de Lulworth... et s'aperçoit vite que la bonne société londonienne voit d'un mauvais oeil l'arrivée d'une Américaine anoblie, à commencer par sa belle-mère Fanny, la "double duchesse" (car elle a épousé successivement deux ducs), et jusqu'aux domestiques qui n'hésitent pas à manifester leur désapprobation quand la nouvelle duchesse ne respecte pas les convenances anglaises. Lorsque chaque pas qu'elle fait dans la haute société anglaise lui révèle un scandale, une jalousie ou l'animosité de son époux qu'elle n'arrive plus à comprendre, Cora commence à envisager de tout quitter. Mais elle sait que sa famille, pour qui seul compte le fait que leur fille fasse un "beau mariage" et la réputation qui va avec, ne l'aidera pas ; le seul sur qui elle semble pouvoir compter est "l'ami de toujours" Teddy van den Lynden...
Je dois dire que mes a-prioris sur la romance ont trouvé leur maître avec ce livre. L'histoire qui semblait convenue de premier abord se révèle très prenante, et décrit avec brio le monde de la haute société où les réputations se font et se défont au gré des scandales, et celui des nouveaux riches américains qui font la course à ceux qui brilleront le plus. L'histoire d'amour de Cora se double même d'une seconde histoire dans son ombre : celle de Bertha, sa fidèle femme de chambre et la seule domestique autorisée à l'accompagner en Angleterre.
Même la fin, alors que je suis souvent déçue des fins, est bien réussie : sans faire de spoiler, cette fin explique tout, mais de telle manière qu'il demeure dans l'esprit du lecteur l'ombre d'un doute : faut-il, comme Cora, y croire, ou est-ce un nouveau mensonge dont le seul mérite est de lui donner l'illusion du bonheur ?
Lien : https://clairebillaud.blogsp..
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Un roman du style "orgueil et préjugé", mais en moins sauvage.

La jeune Cora Wash riche héritière américaine a tout dans la vie sauf un titre, pas qu'elle le veuille mais sa mère fait tout pour que sa fille obtienne un titre prestigieux. Après une saison difficile, sa mère décide de partir avec elle en Angleterre pour chercher l'homme et le Titre.
C'est a partir de cet instant précis que tout bascule. Cora rencontre par accident Ivo, le tout nouveau Duc de Wareham.

Entre préjugés sur les Américains et recherche d'un homme titré, rien ne se passera comme le rêve Cora. Très vite après leur rencontre, les jeunes gens se marient, ce qui pour les uns passe pour un arrangement financier, pour les autres un véritable conte de fée.
Grâce a sa fortune Cora réhabilitera le domaine de son mari. Elle sera plus forte que tous ses délateurs dont sa belle mère et propre mère, mais de sombres secrets vont troublés cet équilibre déjà précaire.... L'amour sera-t-il plus fort que l'argent et la jalousie?

J'ai adorée ce roman, j'ai retrouver le style "d'Orgueil et Préjugés" même si ce livre plus sombre est plus destiné aux adultes.
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