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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Plusieurs semaines m'ont été nécessaires avant d'oser m'attaquer à la critique de ce roman où l'autobiographie affleure à chaque page.
Mon ressenti à cette lecture est tellement en décalage face à celui de la majorité des lecteurs que je tâtonne pour formuler mes impressions.
Je me sens à contre-courant, moi qui à aucun moment n'ai pu me sentir touchée par le récit de ce quotidien.
Je ne peux m'empêcher de voir dans ce livre-témoignage le récit d'un déni, et c'est cet aspect-là de ma lecture qui m'a émue.
.
Bien sûr, on comprend sa fragilité, sa dépendance physique à la drogue, mais d'un autre côté, quand on apprend son passé, son enfance aisée, ses parents certes peu présents, plutôt rigides, mais non maltraitants, son immersion familiale dans un milieu cultivé, intellectuel, ses études brillantes, son physique très avantageux, les coûteuses séances avec divers psy aux tarifs exorbitants... pour ma part j'ai du mal à la voir en victime, et ne peux m'empêcher de songer à toutes ses héroïnes du quotidien, qui ont le courage d'assumer une vie beaucoup moins exaltante.
Et pourtant, malgré ce qui pourrait sembler une critique très sévère, je le reconnais (mais argumentée, je l'espère) de ce roman, j'en admire deux points essentiels.
D'une part, l'écriture, juste magnifique. Clarisse Gorokhoff a un sens de la formule remarquable, elle se joue des mots (maux) et jongle avec eux avec virtuosité. Je n'hésiterai donc pas à me lancer dans un autre de ses romans.
Deuxièmement, bien qu'ayant critiqué le fond, je ne peux m'empêcher d'y voir une volonté, peut-être inconsciente de l'auteure, de faire "comme si" elle présentait un certain bonheur familial, bien que fragile, fondé sur l'amour et la liberté, tout en nous faisant percevoir entre les lignes une grande détresse, un sentiment d'abandon, une immense angoisse. Et les dernières pages .
Ce roman est un bel acte de résilience. Je me demande quelle place dans sa fratrie occupait l'auteure dans sa "vraie vie"...
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"les fillettes" est le premier roman de CLARISSE GOROKHOFF que je lis.
J'ose venir vous faire part de mon ressenti qui ne fait pas l'unanimité.
Pourquoi n'aie je éprouvé aucune émotion à la lecture de ce roman?
L'histoire de cette famille ne m'a pas ému. C'est vrai il y a de l'amour, malgré la fragilité de la mère Rebecca.

La tristesse de l'histoire est bien retranscrite. Mais je n'ai pas accroché. Sur certains passages je me suis même ennuyée.

La seule raison pour laquelle je l'ai lu jusqu'au bout est que je voulais savoir si Rebecca s'en sortirait, si l'amour pour ses filles prendrait le dessus sur l'addiction.

Il m'aura au moins permis de découvrir l'écriture -souvent pleine de poésie- de CLARISSE GOROKHOFF.

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Il est une famille dans laquelle Papa surnage, maman est en plein naufrage et voit dans ses fillettes comme des bouées de sauvetage. Pendant que papa s'efface en allant au boulot, maman s'enfonce parce qu'elle est accro à ses saloperies qui la rendent dépendante. L'espoir était grand que ses trois enfants deviennent les héroïnes qui la sauveraient des monstres de ses cauchemars, les sauveteuses d'une vie en perdition qui s'englue dans les vagues poisseuses de l'addiction. Mais ici les médocs floutent les espoirs et enduisent de brouillard l'avenir d'une famille dont l'amour est le phare. Un phare assez puissant pour empêcher une mère d'aller s'échouer sur les mortels récifs de la dope ? That is the question…

Le texte est beau, les mots s'accordent avec justesse dans une harmonie tout en sensibilité. Les chapitres adoptant le point de vue des fillettes m'ont particulièrement touché, (chaque chapitre est le point de vue de l'un des membres de la famille) mais voilà, cela n'a pas suffi à ce que la globalité du roman emporte mon adhésion. Je ne saurai expliquer pourquoi exactement, et c'est assez frustrant de ne pas être capable de mettre les mots sur le pourquoi du comment ? Pourquoi cette maman n'a pas éveillé chez moi une certaine empathie, pourquoi ces phrases dont je reconnais la qualité n'ont pas suscité un plus grand intérêt ?

En dire davantage serait du blabla inutile. Si le récit est fort, il ne m'a pas embarqué. J'imagine que beaucoup d'autres auront été séduits et c'est tant mieux, l'ouvrage le mérite. Pour moi, ce n'était peut-être pas le bon moment.
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Tout d'abord, je n'ai pas su dire si c'est autobiographique ou pas. Cette histoire est très triste, la mère est très défaillante, le père espère que ca va aller mieux. J'ai été tout le long mal à l'aise. Je n'arrive pas a savoir si l'histoire m'a plu. Mais en tout cas c'est très percutant. Et j'ai aimé les parties ou se sont les fillettes qui parlent, c'était très réaliste.
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Des commentaires élogieux qui m'avaient peut être fait m'attendre à plus.
En fait, je referme le livre sur une bonne impression mais elle n'est pas venue immédiatement.
La majeure partie m'a plu, certes, mais j'ai trouvé les personnages des fillettes un peu trop "adultes". J'ai trouvé leurs comportements, leurs pensées mal adaptés à des enfants de 2,4 et 6 ans...
Rebecca en lutte contre ses démons ne m'a pas spécialement convaincue non plus. Quant au mari, il est assez "en dehors"...
Et puis, aux 3/4 du livre, les choses se précipitent et donnent la consistance et la profondeur qui m'avaient manquées avant.
Une fin très émouvante et une belle écriture.
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Pas convaincue...
Le style tout d'abord, m'a semblé beaucoup moins abouti que ce que j'ai pu lire dans les critiques. J'ai eu l'impression de lire Annie Ernaux, en moins précis, moins ciselé. Les phrases se veulent laconiques mais sont souvent lourdes. J'en veux pour exemple le nombre de points d'exclamation qu'utilise l'auteur chaque fois qu'elle adopte le point de vue des enfants.

Parfois, les clichés m'ont assommée ("Anton est d'abord tombé amoureux de ses yeux"), parfois les phrases alambiquées m'ont désarçonnée ("Quadruple angoisse qui parvient parfois à me faire rire- quand elle est agrémentée d'un liquide inflammable ou de quelques opiacés.")

Je ne parle pas des invraisemblances : une fillette de cinq ans qui fait l'école buissonnière et passe la journée à discuter avec des sans-abris, qui trouvent la situation normale, un bébé de 2 ans qui fait des noeuds...

Enfin, l'histoire ne m'a pas accrochée. Je me suis un peu forcée à finir ce livre et, si j'ai aimé Justine et Laurette, je n'ai pas réussi à éprouver de sympathie pour Rebecca. C'est donc un bilan mitigé.
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Une lecture plutôt plaisante, notamment du fait qu'on sente bien l'aspect vécu de cette histoire. On voit bien qu'il s'agit presque d'une autobiographie.

Mais je ne l'ai pas trouvé très entraînant... La lourdeur du sujet y est sûrement pour beaucoup, mais malheureusement ça m'a plutôt lassée.
C'est un roman sur les relations mères-filles, et sur la vie avec une mère addict surtout.
Il y a dans tout cela beaucoup d'amour, mais le lecteur est aussi dans la crainte permanente qu'il arrive quelque chose aux fillettes. Finalement, ce ne sont pas elles qui sont dans le danger le plus grand.

C'est peut-être mon besoin de happy ending insatisfait qui a gâché ma lecture...
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