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EAN : 9782849906729
256 pages
Editions des Equateurs (28/08/2019)
4/5   128 notes
Résumé :
« Avec elle, Anton s’était dit qu’il aurait la vitesse et l’ivresse. Tout le reste serait anecdotique. Avec cette fille, il y aurait de l’essence et du mouvement, des soubresauts incessants. Il l’avait pressenti comme lorsqu’on arrive dans un pays brûlant. On ferme les yeux, un bref instant, nos pieds foulent le feu – déjà, la terre brûle. « Aujourd’hui Rebecca n’est plus une jeune fille – mais c’est encore une flamme. Ensemble, ils ont fait trois enfants. Trois fil... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
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Les fillettes, elles sont « trois fillettes qui brillent comme des libellules, qui sont affranchies comme des amazones, téméraires comme des cow-boys, intuitives comme des lionnes. Libres comme les êtres qui n'ont pas encore conscience de l'espace et du temps, de la finitude des choses et de la précarité de l'existence. La supériorité des fillettes c'est d'être puissantes et de l'ignorer. »

C'est elles. Trois gamines. Justine, Laurette et Ninon. Insouciantes, rêveuses, belles, libres, puissantes. Mais qui tanguent, un pied dans l'ombre et l'autre dans la lumière, au gré de la danse tantôt joyeuse tantôt macabre de la mère, Rebecca.

Rebecca est une femme fragile et fragilisée par la vie, par une enfance sombre. Elle sombre jeune dans des addictions qui vont l'abîmer et l'écorcher à vie.
Malgré tout, avec Anton, elle veut enfanter la vie, pour la faire tenir dans la vie, pour la raccrocher à la lumière.

Ce livre est tout simplement magnifique car il est écrit à hauteur d'enfants, dans la plus belle des insouciances. La folie est traitée avec beaucoup d'onirisme et avec tendresse. Contrairement à Bord de mer ou à Fugitive parce que reine où la folie est oppressante et marécageuse, ici l'écriture est tellement empreinte de réflexions réalistes qu'elle émeut sans crier gare.

« Quatre, ce n'est pas 3 + 1 (les fillettes et leur père). Quatre, c'est 5-1 (la famille sans la mère). »

Les fillettes, ce sont de jolies roses déposées sur un champ de ruine et de barbelés. Des roses parce que dans une mère, la folie dure engendre une folie douce qui permet le soleil et l'eau nécessaires à ces roses.

Un très beau livre aux nombreuses phrases accrocheuses non dénué de lumière et de rêves.
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«  Mais trois fillettes peuvent - elles sauver une femme? .

«  Avec des cris, des rires, des larmes , peut - on pulvériser les démons d'une mère? » .

«  Laurette sait que la laideur rend triste : la tristesse peut tuer. C'est sa maman qui l'a dit » .,.

«  La peur de la peur , n'est ce pas la bonne vieille angoisse ? »

«  En créant la mère, Anton pourrait - il sauver sa femme ? » .

Quelques extraits de ce roman où l'auteure tente d'attraper la lumière qui s'insinue dans les failles , pour fortifier ce qui fut brisé , le sublimer , par la magie blanche de ses mots?
Est - ce autobiographique ?

Je découvre cette auteure …

Une sorte de roman témoignage , hommage , coup de poing sur la magie de l'enfance , les joies et espérances de la maternité, , la famille, ses rires, ses larmes, la vitesse, l'ivresse des sentiments, les soubresauts des addictions : une claque au lecteur, l'incroyable mystère de la souffrance humaine …

Rebecca et Anton sont les heureux parents de trois adorables petite filles , la pétillante Justine , six ans , Laurette ,petite princesse de quatre ans , enfin la délicieuse Ninon, dix - huit mois.

Hélas , ce bonheur maternel ne suffit pas à Rebecca pour mettre à distance son passé , elle n'échappera pas à des nuits de névrose, , son noeud existentiel : boire , fumer , mentir, se défoncer jusqu'à ne plus sentir ,à tenter de massacrer les causes d'un supplice inconnu ,brouiller quelques minutes , tenir la violence de ce qui l'entoure à distance, une addiction très ancienne ….
Chaque jour ses démons reviennent la hanter, pourtant elle a passé sa jeunesse dans un quartier aisé : parents ,elle pharmacienne , lui médecin, études brillantes en prépa littéraire….

Mais la jeune femme , trente - trois ans , fascinée par les opiacées , très jeune, littéralement subjuguée par les mystères de la chimie pharmaceutique …
Anton a cru qu'Il aurait avec elle vitesse et ivresse , un futur unique fougueux, insolite .

Elle insuffle un vrai grain de folie , des soubresauts insolents et radieux , faisant le bonheur de ses filles , les aimant sans reprendre son souffle ? .
Un amour enchanteur , inconditionnel , absolu émane de leur regard pur..

L'ingénuité des petites filles questionne et interpelle tout au long du roman. ressemble à une flamme au coeur d'un grand brasier incandescent mais fragile , une intrigue crépitante , poignante , à hauteur d'enfant .
Peut on sauver une mère avec les seules insouciance et innocence enfantines ? .

Du haut de leurs 18 mois , quatre et six ans , elles tenteront , avec grâce ,de lui insuffler l'énergie qui lui permettra d'espacer ses prises de drogue et d'alcool —— éclairs intenses et fugitifs de lucidité : «  Manquer d'une mère , c'est porter en soi jusqu'à la tombe , une fêlure » .
N'oublions pas le journal intime de Rebecca , fulgurant, bouleversant , ahurissant..

Ce roman ressemble à une mélodie intime , déchirante , explosive , le récit ô combien poignant de cette enfance fauchée , écourtée , mêlée de soleil et d'aventures fantasques , d'histoires merveilleuses , menacée par la noirceur d'un nuage noir, maléfique, planant au dessus du quotidien de Rebecca .

Le récit est principalement centré sur une seule journée , unique , narrée à hauteur d'enfant , tour à tour par chacun des protagonistes, à des allures d'éternité : innocence des mots d'enfant pour décrire le quotidien glaçant de l'addiction , cruel , émouvant , pourtant pétri d'amour et de tendresse , de lumière , sublime !

Rebecca endure, se débat , comas , suées , sursauts , contractures , mais surtout se détruit , elle n'aura comme alliés que la musique , la nicotine et son journal , son mari Anton , aimant mais impuissant ! .

L'écriture est d'une délicatesse et d'une finesse inouïe , chaque chapitre , d'une pudeur extraordinaire,, pleine de grâce , au sein d'une histoire bouleversante ——- sans pathos ——- sans mot de trop ——elle donne le vertige , surréaliste parfois ,poétique aussi .
L'auteure habille chagrin désarroi , souffrance humaine par la magie de ses mots , musique enchanteresse, cette mère «  flamme » , mère «  Éclipse » .
Un sujet grave , brûlant , un brasier traité avec intelligence et profondeur .
Peut - on pulvériser les démons d'une mère ? .
Un bouleversant HYMNE à L'AMOUR ! .
Lu en une journée et un peu cette nuit ….

«  Ma vie m'apparut attaquée à son centre , un ennemi nombreux , actif , vivait en moi . Je l'écoutai, je l'épiai, je le sentis. Je ne le vaincrai pas sans lutte…..et j'ajoutai à demi - voix : c'est une affaire de volonté . Je me mis en état d'hostilité »
ANDRÉ GIDE .page 91.
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Hasard du calendrier, c'est en cette journée de la fille que je viens vous parler de fillettes...

Oh, les fillettes, oh les fillettes, elles la rendent marteau …

La vie, parfois, n'est pas le conte de fées annoncé. Pourtant, ici, tout commence comme la fin des plus belles histoires. Elle rencontre un mec, plutôt Charmant, ils se marient et ont beaucoup d'enfants, trois adorables filles en l'occurrence.

Pourtant, comme dans la chanson de Sheller, maman est folle et papa attend qu'elle aille mieux car il sait qu'un jour, elle reviendra à leur réalité. Il y croit dur comme fer, comme on aime, malgré tout, comme on aime vraiment, de tout son être.

La vie n'est pas un conte de fées. Les fillettes, à hauteur d'enfance, vont voir cette mère surnager, sombrer, revenir, sombrer encore, et pourtant, elles resteront des petites filles, avec leur belle innocence, avec leur troublante évanescence qui vient trouer le néant dans lequel s'engouffre leur maman. le regard qu'elles portent sur leur vie, qui effleure et caresse, rend ce livre presque magique.

La vie est un conte de fées et les monstres habitent le quotidien sous la forme de potions, de flacons. Cette drogue, ou cet alcool, qui transforme leur mère en cette gisante, qui le matin, ne se lève pas pour s'occuper d'elles...

Ce qui frappe, dans ce roman aux allures autobiographiques, c'est cette façon qu'à Clarisse Gorokhoff de ne pas faire sombrer son récit dans l'insoutenable. Il y a tellement de lumière dans ces fillettes, qui attendent leur mère au bois dormant. Il y a tellement de lumière dans ce père, qui aime, plus que de raison et qui s'élève à la force d'espérer.

Les Fillettes. Un roman triste, lumineux, et sombre à la fois, comme les contes de fées, comme un Disney à l'envers, la vérité en plus.

Les fillettes, ces fillettes, que l'on quitte avec l'envie de les étreindre encore un peu, pour leur dire que demain, peut-être, elles deviendront des filles, des femmes, cabossées certes, mais vivantes malgré l'enfance, grâce à l'enfance...

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Plusieurs semaines m'ont été nécessaires avant d'oser m'attaquer à la critique de ce roman où l'autobiographie affleure à chaque page.
Mon ressenti à cette lecture est tellement en décalage face à celui de la majorité des lecteurs que je tâtonne pour formuler mes impressions.
Je me sens à contre-courant, moi qui à aucun moment n'ai pu me sentir touchée par le récit de ce quotidien.
Je ne peux m'empêcher de voir dans ce livre-témoignage le récit d'un déni, et c'est cet aspect-là de ma lecture qui m'a émue.
.
Bien sûr, on comprend sa fragilité, sa dépendance physique à la drogue, mais d'un autre côté, quand on apprend son passé, son enfance aisée, ses parents certes peu présents, plutôt rigides, mais non maltraitants, son immersion familiale dans un milieu cultivé, intellectuel, ses études brillantes, son physique très avantageux, les coûteuses séances avec divers psy aux tarifs exorbitants... pour ma part j'ai du mal à la voir en victime, et ne peux m'empêcher de songer à toutes ses héroïnes du quotidien, qui ont le courage d'assumer une vie beaucoup moins exaltante.
Et pourtant, malgré ce qui pourrait sembler une critique très sévère, je le reconnais (mais argumentée, je l'espère) de ce roman, j'en admire deux points essentiels.
D'une part, l'écriture, juste magnifique. Clarisse Gorokhoff a un sens de la formule remarquable, elle se joue des mots (maux) et jongle avec eux avec virtuosité. Je n'hésiterai donc pas à me lancer dans un autre de ses romans.
Deuxièmement, bien qu'ayant critiqué le fond, je ne peux m'empêcher d'y voir une volonté, peut-être inconsciente de l'auteure, de faire "comme si" elle présentait un certain bonheur familial, bien que fragile, fondé sur l'amour et la liberté, tout en nous faisant percevoir entre les lignes une grande détresse, un sentiment d'abandon, une immense angoisse. Et les dernières pages .
Ce roman est un bel acte de résilience. Je me demande quelle place dans sa fratrie occupait l'auteure dans sa "vraie vie"...
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«Maman, il faut te réveiller!»

Anton et Rebecca auraient pu connaître un petit bonheur tranquille, entourés de leurs trois filles. Mais Clarisse Gorokhoff, en allant creuser ses souvenirs d'enfance, nous propose un drame et un hommage à une mère qui se voulait libre.

Clarisse Gorokhoff construit son oeuvre à un rythme «Nothombien» (un roman par an). Après de la Bombe et Casse-gueule, voici Les fillettes, qui est sans doute le plus fort et le plus personnel de ses livres. À sa lecture, on peut très bien imaginer le besoin qu'elle a dû ressentir d'entamer sa carrière littéraire par la fiction avant de coucher cette histoire sur le papier, avant de trouver la force et la manière de l'écrire. le drame décrit dans le roman est en effet une partie de son histoire personnelle, la perte de sa mère alors qu'elle n'était qu'une fillette.
Ce sont à la fois ses propres souvenirs d'enfance qu'elle convoque dans le roman et les émotions partagées par la fratrie. C'est du reste après avoir retrouvé des lettres adressées par sa grande soeur à sa mère lui enjoignant de ne pas mourir, alors qu'elle était déjà dans le coma, qu'elle a eu le déclic. Dans un entretien pour le blog «Au fil des livres», elle raconte qu'elle a «été bouleversée par sa petite écriture maladroite et pleine de fautes (elle venait tout juste d'apprendre à écrire) qui donnait à sa mère de tels ordres existentiels. Ça été un choc et une révélation: il lui fallait replonger dans cette histoire et l'écrire.»
Nous sommes au milieu des années 90. Pour Rebecca et Anton ce pourrait être comme un conte de fée: ils se rencontrèrent, se marièrent et eurent beaucoup d'enfants… Trois filles pour être précis. L'aînée Justine va sur ses dix ans, Laurette, la cadette a cinq ans, Ninon est encore au berceau. Quand on les retrouve, à l'heure du réveil, Rebecca manque à l'appel. Elle est encore couchée et n'émergera que plus tard, quand les démons de la nuit l'auront laissée tranquille.
Anton a pris le relais et gère sa petite famille en attendant que Rebecca guérisse. Car il en est persuadé, «un jour, elle ira bien. Ce n'est pas une intuition. C'est une décision. La femme pour laquelle il éprouve ce drôle de sentiment – capiteux mais merveilleux – ne sera plus hantée. Un jour, la vie lui paraîtra aussi plausible qu'aux autres. Et légère. C'est le défi qu'il s'est promis de relever. S'il l'avouait à Rebecca, elle lui rirait au nez. Pas méchamment, non. Après un éclat de rire désinvolte, légèrement grinçant, elle dirait : "C'est mignon Anton, c'est mignon de voir les choses comme ça. Si la vie pouvait être aussi simple…!"»
Les semaines qui suivent vont en effet l'obliger à réviser son objectif. L'addiction est une spirale infernale dont on ne sort pas d'un claquement de doigts.
En retraçant se drame à travers les yeux d'une petite fille, Clarisse Gorokhoff a su trouver la distance nécessaire pour éclairer ce drame d'une belle lumière. Dans ce jeu entre des filles qui grandissent, qui sont poussés par une belle énergie et une mère qui s'étiole et qui devient de plus en plus indéchiffrable, la peine et la douleur sont contrebalancées par une joie et une force, une flamme vive qui entend tout embraser.
Dans un roman d'apprentissage il arrive aussi que les rêves se brisent ou plus justement qu'ils ouvrent vers d'autres réalités, de celles qui construisent une existence, l'entrainent sur des voies jusque-là inexplorées. C'est le beau message de ce livre très précieux.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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critiques presse (1)
LeFigaro
14 novembre 2019
Les Fillettes prolonge une manière de suite romanesque commencée chez Gallimard avec De la bombe (2017) et Casse-gueule (2018). Clarisse Gorokhoff finit d’y imposer je ne sais quel ton, quel tour et quel sel dont on se souviendra un jour.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
« Maman, pourquoi la mer est bleue ?
–Pour faire pâlir d’envie la lune.
–Où va le soleil quand il fait nuit ?
–Il part réveiller les étoiles.
–Pourquoi les hommes et les femmes se marient ?
–Pour avoir une bonne raison de ne plus s’aimer.
–Comment on fait les bébés ?
–On défait les lits et on compte jusqu’à neuf.
–Pourquoi tu fumes ?
–Pour cacher ce qui est laid derrière la fumée.
–Pourquoi les fourmis sont toutes petites ?
–Pour laisser de la place aux éléphants.
–Quand est-ce que je serai grande?
–Quand le monde sera riquiqui.
–Pourquoi les gens meurent ?
–Pour arrêter.
–Arrêter quoi ?
-Le jeu.
–Est-ce que toi aussi un jour, tu vas mourir ?
–Jamais de la vie ! »
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«  Le bonheur disait - il ,
C’est une affaire d’agilité
Des mains et de l’esprit .
Les âmes maladroites, on le sait ,
Sont malheureuses dans la vie.
Et peu importe que les gestes
Distordus, mensongers
Soient une source de tourments .
Dans les orages et les tempêtes,
Au cœur du quotidien fade et figé ,
Dans les plus lourdes des pertes
Et quand la tristesse t’inonde,
Paraître simple et souriant
Est l’art le plus sublime au monde » …

SERGUEÏ ESSENINE .
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« Maman, quand je serai grande, est-ce que je serai belle comme toi ? Est-ce que les gens m’aimeront ? Est-ce que j’aurai beaucoup d’amis et un amoureux ? » Pour la rassurer, Rebecca lui raconte souvent cette même histoire : « Quand tu es venue au monde, le 16 septembre 1989 à l’hôpital Robert-Debré, tu étais tellement belle que tout l’hôpital s’est rué dans ma chambre pour venir t’admirer.–Tout l’hôpital ? Vraiment ?–Tout le monde !confirme Rebecca, les infirmiers, les médecins, les femmes de ménage, les ambulanciers, les internes… Même les malades ! Ils ont débranché leurs perfusions pour venir te voir, tant tu étais resplendissante ! »
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L’enfance est une atmosphère. Décor impalpable et mouvant, mélange d’odeurs et de lumières. Les silhouettes qui l’habitent sont fuyantes, et finissent par s’envoler. Sa mélodie est apaisante, la seconde d’après elle se met à grincer.
Agonie à l’envers, épopée ordinaire, c’est le début de tout; une fin en soi. L’enfance est irréparable. Voilà pourquoi, à peine advenue, nous la poussons gentiment dans les abîmes de l’oubli.
Mais elle nous court après – petit chien fébrile – et nous poursuit jusqu’à la tombe.
Comment peut-on en garder si peu de souvenirs quand elle s’acharne à laisser tant de traces ?
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Marina, sa mère, lui a souvent répété que toutes les familles, sans exception, son cinglées. «Mets ton nez chez les autres et tu verras: partout, des nids de névroses. » C’est faux. La preuve au 36, rue des bourdonnais, à Versailles, chez les Delattre. Il y a des familles sans épée de Damoclès, et dont le bonheur n’a rien de suspect.
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