Lettre à D.

Voilà une des plus belles déclarations d'amour qu'il m'a été donné de lire. André Gorz, philosophe sartrien, journaliste à l'Express puis au Nouvel Obs, sentant sûrement que ses jours sont comptés, est dévoré d'une angoisse que seule Dorine peut apaiser. Il écrit ce texte au printemps 2006 alors qu'ils se suicideront main dans la main, pour ne pas survivre à l'autre, le 22 septembre 2007, sa femme étant la proie d'une maladie incurable. C'est l'occasion pour lui de se remémorer les cinquante-huit années passées ensemble, mais aussi de lui rendre hommage et de la replacer à son juste niveau après l'avoir présentée sous un jour peu favorable dans sa première oeuvre : le traitre. C'est encore une page d'histoire que l'on suit, où Gorz se raconte dans son écriture, avec des réflexions socio-politiques sur le communisme, l'écologie politique, l'après-guerre...
Magnifique, émouvant, pudique, touchant.vous l'aurez compris, un énorme coup de coeur

Un récit intéressant où se mêlent des réflexions sociologiques et politiques et une déclaration d'amour pour Dorine, l'épouse d'André Gorz.

"La lettre à D." est un récit rare et magnifique d'un long amour que même le temps et les épreuves ne sont parvenus à atténuer.
Hormis le passage où André Gorz nous livre ce que fut la rédaction en 1958 de son essai "Le Traître", où il théorise un peu son amour, ses sentiments envers Dorine (il abandonnera rapidement après la publication de l'ouvrage la "théorisation" de son amour pour revenir vers celle qui fut pour lui plus que lui-même), j'ai beaucoup aimé ce récit authentique, simple, dépouillé; sans artifices. J'en recommande vivement la lecture.

Joli témoignage d'une époque et qualités d'écriture indéniable dans cette lettre que je pensais être une déclaration d'amour et qui s'avère être bien plus autocentrée sur son auteur qu'il ne le faudrait pour ça. A défaut d'émotion, un peu d'ennui. C'est très court (80 pages) mais ça suffit.
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Magnifique texte plein d'amour et de rédemption. André Gorz raconte sa femme Dorine, son amour pour elle, et leur relation. Mais en bon journaliste et philosophe, André Gorz fait plus que raconter, il analyse et intellectualise cet amour. Magnifique récit à lire d'une traite.

A ceux qui ne croient pas ou plus en l'amour inconditionnel, universel et intemporel...En lisant cette oeuvre, qui est bien plus qu'un simple livre, ces derniers devraient se prendre à rêver qu'ils font partie de ce couple. Et, si le charme (dans le sens illusion) opère, c'est qu'il reste en eux la foi en l'amour et en l'espérance qu'il arrive tôt ou tard...pour toutes et tous...

Quelques belles réflexions sur l'écriture, l'amour, le lien, l'engagement, mais cette Lettre à d'est surtout une lettre d'A : l'auteur y est bien plus visible que la destinataire et sa déclaration d'amour, si touchante et belle soit-elle, prend l'amère saveur de la contrition au bout de quelques pages seulement. Lettre à d'serait-elle finalement une lettre de créance ?
D'ailleurs, n'est-il pas révélateur que sur la couverture, André soit écrit en toutes lettres alors que Dorine n'a droit qu'à son initiale?

Plus qu'un essai ou qu'un texte philosophique!! Une Magnifique lettre d'amour.

« Obsessionnellement attentifs l'un à l'autre », voilà comment Jean Daniel à l'Express nous voyait! »

Certes André Gorz dans la seconde partie de ce petit opus de moins de 100 pages, part sur une vraie réflexion philosophique, sur la place de l'autre, sur son propre comportement à l'occasion de l'écriture de son essai/libre le traître, sur son incapacité durant les 30 premières années de leur vie commune, à comprendre et reconnaître tout ce que Son Amour lui a donné, apporté, tout ce qu'elle n'a cessé de lui transmettre sans aucune lassitude mais avec fierté et en toute liberté.

Il découvrira grâce à elle que « L'autorité du jugement théorique s'effondre quand on ne peut emporter la conviction par le débat »; elle qui a toujours été à ses côtés pour le porter, lui donner confiance, elle qui lui a toujours dit que Si « Ta vie c'est d'écrire alors écris »

Alors quand il apprendra la maladie de cette femme qu'il aime plus que tout, qu'ils ne savent pas qu'ils vivront encore de nombreuses belles années ensemble, il lui deviendra évidement que « C'est le dire qui importe non le dit. » Et tout recommencera.

Je ne vous présenterai pas de résumé de ce récit. C'est un véritable récit coup de coeur pour moi. André Gorz écrit dans cet opus une longue lettre à la femme qu'il aime, Dorine. Dorine c'est l'amour de sa vie, le seul, son âme-soeur. C'est celle qui a donné du sens à sa vie.



André Gorz, dans cette lettre, rend un profond hommage à sa femme. Il regrette, mélancolique, de ne pas avoir davantage montré son amour à cette femme qui aurait mérité encore plus.



C'est une lettre qui m'a bouleversée. J'ai eu les larmes aux yeux lorsque je l'ai refermée.



Cela fait un bien fou de lire un récit fondé sur un amour vrai, sincère, intense et qui dure. Les deux amants partagent tout : la littérature, le cinéma, la philosophie, la politique... Tout est sujet à discussion, à des "Why not" qui ponctuent leur vie !



Il m'est finalement assez difficile de parler de ce récit tant il m'a chamboulée. Lisez cette superbe déclaration d'amour, la description de cet amour inconditionnel... Savourez chaque mot, chaque phrase... Bonne lecture !
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Dans ce court écrit, André Gorz déclare son amour à Dorine, sa femme. Il décrit comment elle a transcendé sa vie mais aussi son oeuvre.

A la fois philosophe, journaliste ou écologiste, André Gorz est un homme de convictions et d'engagements. Dans ce texte, il décide de réhabiliter cette femme, trop longtemps dans l'ombre de son oeuvre. Il va lui redonner la place centrale qu'elle occupe dans sa vie depuis le premier jour de leur rencontre.

Séduisante et intelligente, Dorine par son aura a tout de suite charmé André. Son accent britannique et sa prestance étaient indéniables.

L'éclat de cet amour fusionnel est mis en lumière dans cette déclaration d'une grande sensibilité qui émeut jusqu'aux larmes.
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