Astérix, tome 17 : Le Domaine des dieux

Je n'aimais pas trop cet album lorsque j'étais plus jeune.
Les notions d'investissement immobilier ou d'aculturation était un peu trop complexe pour moi.
Aujourd'hui je trouve ce titre totalement dans l'actualité.
Donc comme d'habitude on rit... mais parfois jaune.

C'est un Goscinny plutôt en forme qui signe le Domaine des Dieux.
Un Astérix avec de grands thèmes bien actuels ( la déforestation, l'ultrabétonisation, notamment ), un Astérix avec une vivacité dans le rythme de l'histoire, aussi. Un bel Astérix, en conclusion.

Dans cet album, César, qui ne parle de lui qu'à la troisième personne, veut pacifier la dernière région qui résiste aux Romains. Son idée est de construire un petit village romains à proximité pour débarbariser ce dernier bastion. Ces résidences dont la publicité est réalisée à l'aide d'impliable lors des jeux se nomment le domaine des Dieux.
Dans cet épisode, César gagne son aura en parlant de lui comme à une tiers personne, le présentateur lors des jeux n'est qu'autre que Guy Lux et l'impliable est représenté sur une double page. Les auteurs ont innové pour faire découvrir aux lecteurs de nouvelles façons d'apporter l'humour dans la bande dessinée. D'ailleurs, nous ne voyageons pas dans cette bande dessinée, c'est le romain qui découvre la bretagne armoricaine en logeant près des gaulois.
Le dessin est de mieux en mieux travaillé, les personnages sont toujours plus criant de vérité et l'humour est toujours au rendez-vous avec un Obélix imitant Idéfix pour faire peur aux romains.
Un bon album dans l'ensemble qui innove un peu et qui fait partie des meilleurs albums de la série.

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Jules César a un nouveau plan pour anéantir les irréductibles Gaulois : les encercler par la civilisation ! Et la tâche incombe à Anglaigus, l'architecte, de bâtir des insulae de luxe tout AUTOUR de notre fameux petit village...

Mais comme il va vite le constater, ça ne va pas être simple ! D'abord, les arbres que les esclaves arrachant ne cessent de repousser... La faute à Panoramix et ses glands magiques, bien sûr... Ensuite, quand nos amis Gaulois décident de donner de la potion magique aux esclaves pour qu'ils conquièrent leur liberté, les pauvres Romains se voient confrontés à la grève desdits esclaves... pour le salariat et les congés payés !

En fin de compte, évidemment, tout va s'arranger pour nos amis Gaulois- une fois n'est pas coutume, c'est d'ailleurs le barde Assurancetourix qui rattrapera les erreurs de jugement du druide Panoramis ! - et se terminer par un banquet sous les étoiles, comme de bien entendu...

J'ai bien aimé voir les matrones Romaines faire du tourisme dans notre petit village préféré, et j'ai bien aimé les retournements de situation, avec les esclaves notamment.

Je me souviens être allé voir le film d'animation lors de sa sortie au cinéma, il y a quelques années, et à vrai dire, il est assez différent de l'album. Je pense préférer le film, car il y a une réelle connivence qui s'installe entre les Gaulois et les citoyens romains, et il y a aussi un petit garçon très sympathique dans la version animée qui n'existe tout bonnement pas dans l'album d'origine.

Une très bonne aventure papier comme écran, de mon point de vue.

Un album plaisant nous racontant la construction d'une cité romaine aux abords du village des irréductibles Gaulois. Cette fois-ci, les Gaulois vont devoir ruser pour déjouer le piège de César.

J'ai lu tous les Astérix dans ma jeunesse et les derniers aussi, je reviendrais d'ailleurs sur le dernier...
J'aime beaucoup l'univers, les personnages, l'humour etc

J'ai dond relu celui-ci avant la sortie du film, et il diffère un peu des autres, c'est pour cette raison qu'Alexandre astier a choisis cet album à adapter.

ça change un peu parce qu'il n'y a pas de voyage, l'histoire se déroule près du village gaulois.
En bref c'est césar qui décide de construire des immeubles près du village gaulois, et d'y mettre des romains pour faire partir lesdits gaulois.
Il y arrivera tant bien que mal, amenant la civilisation chez les gaulois qui vont la decouvrir ainsi que le march, les prix (baisse/hausse), la culture romaine.
Le butd'obélix et d'astérix sera bien évidemment de chasser les romains et de récupérer leur identité

La bande-dessinnée est vraiment très bien, le trait de crayon de goscinny est admirable, et la représentation de la société bien reconstruite. EN plus on a un irrésistible runing-gag, et on rencontre des esclaves qui deviendront les pirates que nous connaissons. Donc un bon album, j'aurai du mal à dire si il est meilleur que les autres mais il est différent

Passons maintenant au film, l'animation est exceptionnelle, le générique sympathique, à la monsters inc. L'histoire est fidèle au début mais part tout autre part vers la fin. Il y a pleins de réfrences à la culture que ce soit visuellement ou de manière sonore. là où je rejoins un célèbre critique c'est sur les doublages, du moins sur un des points, l'acteur qui double obelix ne correspond absolument pas.
Au final un film intelligent, référencé, destiné plus aux adultes, et largement meilleur que le dernier album qui m'a beaucoup déçu.

César à peut être trouvé un moyen de venir à bout des irréductibles Gaulois qui lui cause tant de soucis.
Faire construire des immeubles (le Domaine des Dieux) à la place de la forêt qui borde le village de nos moustachus préférés.
Astérix et ses amis auront fort à faire pour faire partir leurs nouveaux voisins.

Cette nouvelle aventure d'Astérix et Obélix ne nous entraine cette fois ci pas ailleur qu'au village de nos héros. En effet, Jules César en a assez de ce village qui résiste toujours et encore a ses garnisons de légionnaires et celui-ci décide de les attaquer, mais pas directement. Il veux faire construire tout autours du village le domaine des Dieux, afin d'encercler le village de la vie romaine et les faire capituler.
Jules César engage donc un architecte qui va donc se rendre sur place pour faire commencer et avancer les travaux. Mais ce n'est pas sans comptes sur nos amis et le druide Panoramix, qui ne vont pas laisser les romains s'attaquer à leur forêt sans réagir. Cela va entraîner des situations cocasses et très drôle.
Un bon moment de rigolade, au dépend des Romains et c'est toujours délectable.

Un tome que j'ai aimé un peu moins mais auquel je donne quatre étoiles parce que la thématique est tellement importante et actuelle.


Les Romains veulent abattre tous les arbres de la forêt autour du village des irréductibles gaulois et y construire 'Le domaine des Dieux' ou les Romains pourront louer une demeure et habiter.
Ils abattent les arbres, mais Idéfix n'aime pas ça ! Et les sangliers non plus ! Nos amis essayent d'y remédier en plantant des glands de chênes avec de la potion magique, mais les oiseaux doivent tout le temps déménager d'arbre, c'est fatiguant à la fin !
S'ensuit toute une histoire dans laquelle les ruses du druide et d'Astérix ne donnent pas exactement ce qu'ils avaient espéré. Il faudra être le plus malin...


La thématique d'arbres qui sont abattus pour construire, la forêt qui disparait me tient à coeur, à moi qui habite dans un village (rond comme celui des Gaulois justement), et où j'ai vu surgir à l'orée des bois quatre maisons cette année... adieu les arbres. Et les sangliers et chevreuils et tous les autres ont dû battre en retraite et ont une fois de plus vu leur territoire devenir plus petit :(.
Comme si ce n'était pas assez, j'écris ceci à l'époque de la "réindustrialisation souveraine" de Macron. On voit le tableau... avec industries, sans arbres, sans eau.


En plus, on parle esclavage dans ce livre, c'est assez aigre-doux, description super comique, mais le cerveau corrompu de l'humanité est tellement bien décrit et la réalité est bien triste : une fois que l'homme voit son intérêt personnel, il vend son âme à celui qui offre l'argent. Quitte à faire de sales boulots. (P.S. amusant, c'est dans ce tome-ci que les Belges chantent : "On en a encore pour des sciècles d'esclava-age". A croire qu'ils savaient lire le cours de l'histoire ! :) )


Mais voilà, ce n'était pas trop un livre pour moi. Beaucoup de longues pages se déroulent soit à Rome, soit dans le domaine des Dieux (avec des Romains). C'était, pour ainsi dire, un livre trop civilisé pour moi. J'ai lu d'un scénariste actuel des Astérix qu'il aimait cette bd justement parce que lui aussi, il vient de la campagne, et il n'aime pas un monde qui tourne en ville.
Exactement.
Et ce livre-ci, même si c'est justement une critique sur la tournure en ville du monde, en a trop pour moi. Je n'ai pas supporté parce que je vois ça autour de moi tous les jours, et je n'ai pas pu partir dans le rêve de l'ancien avec les forêts.
Stop au béton !
Et vive les glands de chênes qui ont reçu la potion magique !
???
Mais à la fin, Astérix demande à Panoramix : "Panoramix, notre druide, crois-tu vraiment que nous pourrons toujours arrêter le cours des choses comme nous venons de le faire ?"
Panoramix répond : "Bien sûr que non, Astérix... Mais nous avons encore le temps. Tellement de temps."
Eh bien nous, après tout ce temps, nous sommes déjà en retard.

Nouvelle tentative de César pour dompter nos irréductibles Gaulois: construire des immeubles autour du village pour les forcer à se "civiliser". Sauf que cela ne plaît pas à nos héros et ils ont bien l'intention de ne pas laisser ce projet aller à son terme. Attention tous les coups sont permis! Et toutes les blagues aussi par conséquent... Un très bon album que je ne me lasse pas de relire.