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Pas vraiment d'aventure dans cet épisode. J'ai aimé les Romains tournant en bourrique, le jeu des revendications sociales, etc. La différence de niveau de vie, la confrontation de deux cultures, etc. Des sujets plutôt bien amenés sous le prisme de l'humour.
*****
Par contre, j'ai un peu tiqué sur les esclaves quittant les romains. En effet, ils me semblent être un clin d'oeil aux pirates rencontrés dans d'autres épisodes. Or difficile de croire qu'après avoir oeuvré pour leur liberté, les gaulois s'amuseraient à les couler systématiquement, non ?
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Une nouvelle fois César tente de trouver une idée pour anéantir le célèbre petit village d'Armorique. Cela nous donne d'ailleurs droit à quelques scènes et dialogues quasi prophétiques avec son fils (toi aussi mon fils...)

Cette fois, il s'agit de construire une cité romaine tout autour du village pour romaniser nos fiers gaulois. La tâche n'est pas simple : on commence par déboiser mais chaque arbre arraché est remplacé le lendemain matin.

Quelques scènes cocasses nous décrivent quasiment les premières grèves de l'époque et les négociation sociales.

Il faudra enfin l'intervention du barde pour chasser les romains de leur villa de luxe.

Un très bon album
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Et si le Domaine des Dieux était l'aventure d'Astérix la plus amère et jubilatoire, tout à la fois ?
Aux grands maux, les grands remèdes : énervé par ce village gaulois qui résiste à ses armées, Jules César a une idée de génie, y envoyer des civils. Et pas n'importe lesquels. Les amoureux de la nature, d'une résidence et d'une vie de luxe (en projet...) au plein-air, près d'une forêt, à deux pas de la mer et... six semaines de Rome. Dans le village que nous connaissons bien, l'agitation et la colonie romaine vont battre leur plein, jusqu'à ce que les gaulois dégainent eux aussi leur arme absolue...
Le Domaine des Dieux met en scène tous les aspects ou presque du progrès social : de la condition ouvrière à la villégiature - en français à l'époque, résidence secondaire et promotion immobilière - et au tourisme de masse (déjà épinglé dans le Tour de Gaule et Astérix en Hispanie), en passant par la mutation des campagnes et l'impact de la vie moderne sur la nature. La peinture sociale est forte, elle est aussi jubilatoire. Goscinny donne la parole aux plus humbles et démunis avec le sens de l'humour et de l'observation qui font sa grâce. Comme cet esclave, numide et lucide, qui songe à changer de métier : Il n'y a pas beaucoup d'avenir dans l'esclavage !
Calembours et humour à tous les étages dans ce domaine des dieux... et des jeux aussi avec un Guy Lux plus vrai que nature (planche 27). Dans le collimateur des deux auteurs, la publicité fait aussi bonne figure : "l'impliable" remis aux spectateurs du cirque à Rome est un modèle du genre et une belle innovation dans le gaufrier habituel (planches 25/26). On remarque et s'amuse aussi planche 42 où, bien qu'une seule case - une maison ! - occupe toute la page, tout est dans ce qu'on ne voit pas et les bulles pour le dire. du grand art, comme tout cet album.
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Après avoir revu le Domaine des dieux d'Alexandre Astier et Louis Clichy au cinéma, j'ai eu envie de relire la BD originale, et en fait j'aime autant la BD que son adaptation, pas mal de choses changent entre les deux tout de même, mais l'histoire est tout aussi sympa à suivre dans les deux cas. Je me suis toujours dit que ce tome faisait partie des moins connus, avant l'adaptation je ne connaissais même pas la BD, et bien c'est un tort, il fait partie des meilleurs albums, l'idée de César était pourtant une idée en or, mais comme toujours nos chers Gaulois sont plus malins. Un bon moment.
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Avec ce 17e album, concocté par le duo Goscinny et Uderzo et sorti en 1971, on observe un retour aux fondamentaux de la série, à savoir la colonisation romaine et la volonté de Jules César d'achever sa Guerre des Gaules. Jules ne souhaite pas s'accommoder d'un statut quo de bon voisinage, il envisage sérieusement de terminer le job pour occuper le territoire dans sa totalité, et cette fois, par Toutatis, les Romains ont bien failli y parvenir !

Ce thème a déjà fait ses preuves, notamment dans le Combat des chefs et dans la Zizanie, et on le retrouvera plus tard dans Obélix et Compagnie et dans l'Iris blanc. Cette fois, c'est l'architecte Anglaigus qui est à la manoeuvre, sous la responsabilité directe de Jules César. Anglaigus est chargé de bâtir un complexe résidentiel, en réalité la première étape d'une ville nouvelle appelée « le Domaine des dieux » (ce choix s'est imposé après la proposition « Rome II »), qui prendra la place de la forêt entourant le petit village que nous connaissons bien. L'idée est bien sûr de civiliser et de romaniser les Gaulois à la faveur de la proximité d'un lieu de vie présenté comme le summum de la modernité et du confort.

Très rapidement, deux nouveaux sujets « sérieux » émergent de ce point de départ : la bétonisation à tout va et donc l'écologie puis les conflits sociaux dans le monde du travail, et donc les rapports de force dans la lutte des classes invariablement inégale, avec dans ce contexte une réflexion sur le désir de liberté (ou le libre arbitre) de la classe soumise et l'affranchissement de l'esclavage. Avec Goscinny, les sujets de société remontent toujours rapidement à la surface, nourris de comique de situation, de gags désopilants et d'anachronismes les plus cocasses.

La dimension écologique de l'album est manifeste, voire avant-gardiste, car pensée au tout début des années 70. Cette année-là, les Amis de la Terre faisaient encore figure de doux rêveurs et il allait falloir attendre 1974 pour qu'un candidat écologique, René Dumont, se présente aux élections présidentielles. Les Gaulois, plus proche de la nature que les Romains, sont rarement montrés comme les agriculteurs qu'ils ont été comme l'histoire l'atteste (et malgré les champs cultivés qui apparaissent parfois sur les vues éloignées du village, ici page 4), mais plutôt comme les derniers représentants d'une civilisation de chasseurs-cueilleurs (sangliers, champignons… sont évoqués dans la chanson d'Assurancetourix page 40) ; la forêt constitue alors leur principale source de subsistance. Idéfix, chien écologique par excellence, est viscéralement contre la destruction des arbres, dès lors Obélix, toujours présent pour soutenir Idéfix, se range du côté des défenseurs des arbres et donc de la nature.

Le combat à mener contre les Romains sera donc écologique, et il va se dérouler en quatre manches : 1) empêcher les romains de créer une clairière et de construire le bâtiment ; 2) préserver les spécificités de la civilisation gauloise, sans se laisser contaminer par la civilisation romaine ; 3) empêcher le bâtiment une fois construit d'être habitable ; 4) chasser les légionnaires romains qui ont remplacé les civils et détruire définitivement le bâtiment, afin que la forêt puisse reprendre ses droits.

Les Gaulois perdent la première manche. Après avoir, plusieurs nuits de suite, replanté ou fait repousser avec succès les arbres arrachés, en utilisant la force d'Obélix (page 12) et la magie du druide Panoramix (page 15), les Gaulois sont dans l'impasse. Face à la ténacité inhabituelle des Romains qui malgré leur manque d'efficacité continuent leur oeuvre destructrice, les Gaulois sont forcés de reconnaître que leur tactique tourne en rond au détriment des esclaves employés (page 18), et surtout, qu'elle s'oppose aux attentes de ces esclaves qui souhaitent pouvoir continuer de travailler dans la perspective de redevenir libres (page 25). Panoramix et Astérix font machine arrière et revoient leur stratégie en autorisant et en favorisant la poursuite des travaux par la distribution de potion magique aux esclaves (page 25).

Les Gaulois perdent également la seconde manche. le bâtiment une fois construit peut accueillir ses premiers occupants, tirés au sort lors d'un gala organisé par César au cirque Maxime (page 27). Les esclaves sont affranchis (parmi eux les pirates de la série) et les occupants romains parviennent assez rapidement à semer une sorte de « zizanie » mettant à mal l'unité et l'harmonie du village, montrant ainsi l'efficacité du plan échafaudé par César. Les romains font du tourisme dans le village dont le modèle économique va rapidement se transformer : les Gaulois créent une dépendance à la civilisation romaine en ouvrant des commerces pour s'enrichir : poissonneries, antiquités (page 33). Une partie du village adopte les avantages matériels de la civilisation romaine (« c'est très bien qu'ils soient ici ! Ils vont nous aider à sortir de la barbarie ! », explique la femme d'Agecanonix, fière de montrer ses nouveaux vêtements : « avouez que c'est plus élégant que nos hardes habituelles ! », page 35). La romanisation est en marche et elle est sur le point de gagner.

Il est temps de réfléchir à une stratégie gagnante pour la troisième manche qui sera cette fois remportée par les Gaulois. Elle s'appuie sur la mise à l'épreuve des locataires du Domaine des dieux, avec l'utilisation du chant « hors norme » d'Assurancetourix, venu habiter le Domaine pour répéter (page 39). Face à cette nuisance insoutenable, les locataires en colère quittent pour toujours le Domaine. La voix d'Assurancetourix utilisée comme arme ultime avait déjà fait ses preuves dans d'autres albums (Astérix et les Normands, notamment) et elle lui a valu à chaque fois le droit de participer – mais sans chanter – au banquet final. Les Gaulois savent parfois faire preuve de reconnaissance envers leur atypique barde !

La quatrième et dernière manche va consister à faire partir par la force les légionnaires romains qui ont remplacé les locataires civils en fuite, ce qui est tout à fait dans les cordes de nos Gaulois gavés de potion qui ont ainsi l'occasion de donner une bonne leçon aux Romains. Anglaigus abandonne la partie et retourne à Rome. le plan de César a échoué, le domaine est rasé et la forêt ne tarde pas à repousser grâce à la magie de Panoramix.

Goscinny oppose donc civilisation (progrès) et écologie (« place à la civilisation ! nous allons commencer à déboiser ! » annonce Anglaigus page 9). L'écologie est défendue par les Gaulois, présentés comme des barbares, restés au stade des chasseurs-cueilleurs, alors que la civilisation est symbolisée par l'Empire romain, la Pax Romana et l'extension inéluctable des zones urbaines promesse de confort et de modernité. de ce débat sous-jacent émergent des problématiques encore très actuelles. Non seulement l'album n'a pas pris une seule ride depuis sa parution, mais on ne peut qu'être sidéré devant la justesse des intuitions prophétiques de Goscinny, qui décrit pour ainsi dire dès 1971 le combat pour un territoire qu'on appellera plus tard une ZAD (zone à défendre, vocabulaire apparu au début des années 2010, avec l'opposition de citoyens au projet de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes).

Par ailleurs, la construction de villes nouvelles avec centres commerciaux intégrés s'inscrit parfaitement dans le contexte de l'urbanisation des années 70, avec le développement de Parly 2, premier complexe du genre. L'appellation Parly provient de la combinaison du nom de Paris et de celui de la forêt de Marly. A l'origine, avait été proposé le nom de Paris 2, rejeté par des élus parisiens. Cette anecdote éclaire l'explication de Jules César sur le Domaine des Dieux, page 6 (« Anglaigus voulait le nommer Rome II mais il y a une seule Rome… »)

Pas d'Astérix sans caricatures, dans cet album, c'est l'inoubliable Guy Lux qui prête ses traits, ses tics de langage et son nom à Guilus, l'ordonnateur des jeux romains qui tire au sort les gagnants de la tombola (page 30).

Certaines répliques de cet album sont devenues culte : « Je vais vous faire quelques petits commentaires… » annonce César page 5, en formulant un jeu de mots très souvent décliné dans les albums de la série : le Bouclier arverne, Aux jeux olympiques, la Galère d'Obélix. « Tu aurais pu faire ça d'une façon plus auguste mais c'est ça ! » répond Panoramix à Astérix lançant un gland dans un trou, évoquant le geste auguste du semeur de Victor Hugo (page 15). « Il n'y a pas beaucoup d'avenir dans l'esclavage ! » se plaint Duplicatha (page 19). On trouve également dans cet album l'exceptionnel : « Eh oui… Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide » (page 20). Ou encore : « Oui, c'est un problème cornélien, entre autres... » dit Panoramix en réfléchissant aux désagréments causés aux corneilles par la destruction de la forêt (page 25). « …Nous aurons non seulement veni et vidi, mais nous aurons vraiment vici, en plus ! » annonce triomphalement Jules César (page 27), reproduisant une réplique maintes fois vue dans les albums d'Astérix et qui restera célèbre.

Lors du banquet final (page 47), auquel le barde Assurancetourix participe pour services rendus, on aperçoit les animaux chassés de la forêt, les sangliers et les corneilles, qui sont revenus. Un socle de colonne en ruine envahi par la végétation symbolise le dernier vestige du Domaine des dieux. le dernier échange entre Astérix et Panoramix donne cependant un goût amer à la victoire, démontrant une fois pour toute la subtilité de Goscinny : « – Panoramix, notre druide, crois-tu vraiment que nous pourrons toujours arrêter le cours des choses comme nous venons de le faire ? – Bien sûr que non, Astérix… » Je vous laisse réfléchir à la portée de cette dernière réflexion, à la fois philosophique, politique, existentielle… en un mot s'aventurant dans le domaine des dieux !
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Contrairement à de nombreux autres tomes d'Astérix, " le Domaine des Dieux" ne faisait pas partie de la bibliothèque de la maison de vacances quand j'étais plus jeune. Je l'ai donc découvert adulte. Et je reconnais qu'il ne s'agit pas de mon tome préféré... J'ai trouvé le sujet assez sérieux , très (peut-être trop ?) lié à notre monde contemporain et donc un peu anxiogène. Quelques éléments sont néanmoins très drôles, j'ai notamment beaucoup aimé le contenu de l'"impliable " présentant le Domaine des Dieux
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Une récente visite à l'exposition L'économie selon Astérix à la Cité de l'économie – Citéco à Paris m'a rappelé à quel point Goscinny se servait de son époque pour nourrir ses scenarii. Chaque tome « en voyage » jouait sur les particularismes culturels et chaque aventure centrée sur le village montrait les différences et les travers entre Gaulois (… et Français…). Parmi les spécificités du XXéme siècle transportées dans le village des irréductibles gaulois, l'économie que nous connaissons, capitaliste, libérale et incitatrice aux dépenses, revient à plus d'une reprise. le Domaine des Dieux en est sans doute le sommet, puisque finalement le plan ultime de César est de romaniser le village en lui montrant tout ce que le monde romain peut proposer comme modernité et de les amener ainsi à jouer le jeu du marché. Une analyse caustique de l'économie libérale version Goscinny.

L'art de Goscinny est de croiser pleins d'idées dans ce fourre-tout : l'architecte Anglaigus lancé dans un projet de ville nouvelle, qui en oublie juste que ses immeubles doivent être habités par des habitants (aurait-on part hasard construit des ensembles d'habitat sur des bases similaires dans les années soixante ?..), l'aspiration à un cadre de vie idyllique loin des affres de la capitale, les esclaves qui entrevoient une possibilité de monnayer la situation, et la défense de l'environnement qui perd face aux enjeux politiques…

L'album, relu aujourd'hui, est très réussi, alors qu'il est sans doute bien plus ambitieux que d'autres tomes. L'exposition en cours permet de mettre en parallèle le scénario écrit de Goscinny, avec les consignes, case par case, et le résultat après mise en image par Uderzo. Nul doute : l'âme d'Astérix résidait dans le génie créatif de Goscinny.
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Encore un excellent épisode d'Astérix le Gaulois. le domaine des dieux comme stratagème pour envahir les Gaulois, une stratégie romaine qui ne va pas fonctionner. Mais c'est la grande rigolade, et plein d'interactions avec la communauté des constructeurs (voir la superbe critique de Nastasia-B). A lire et relire !
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Un tome que j'ai aimé un peu moins mais auquel je donne quatre étoiles parce que la thématique est tellement importante et actuelle.


Les Romains veulent abattre tous les arbres de la forêt autour du village des irréductibles gaulois et y construire 'Le domaine des Dieux' ou les Romains pourront louer une demeure et habiter.
Ils abattent les arbres, mais Idéfix n'aime pas ça ! Et les sangliers non plus ! Nos amis essayent d'y remédier en plantant des glands de chênes avec de la potion magique, mais les oiseaux doivent tout le temps déménager d'arbre, c'est fatiguant à la fin !
S'ensuit toute une histoire dans laquelle les ruses du druide et d'Astérix ne donnent pas exactement ce qu'ils avaient espéré. Il faudra être le plus malin...


La thématique d'arbres qui sont abattus pour construire, la forêt qui disparait me tient à coeur, à moi qui habite dans un village (rond comme celui des Gaulois justement), et où j'ai vu surgir à l'orée des bois quatre maisons cette année... adieu les arbres. Et les sangliers et chevreuils et tous les autres ont dû battre en retraite et ont une fois de plus vu leur territoire devenir plus petit :(.
Comme si ce n'était pas assez, j'écris ceci à l'époque de la "réindustrialisation souveraine" de Macron. On voit le tableau... avec industries, sans arbres, sans eau.


En plus, on parle esclavage dans ce livre, c'est assez aigre-doux, description super comique, mais le cerveau corrompu de l'humanité est tellement bien décrit et la réalité est bien triste : une fois que l'homme voit son intérêt personnel, il vend son âme à celui qui offre l'argent. Quitte à faire de sales boulots. (P.S. amusant, c'est dans ce tome-ci que les Belges chantent : "On en a encore pour des sciècles d'esclava-age". A croire qu'ils savaient lire le cours de l'histoire ! :) )


Mais voilà, ce n'était pas trop un livre pour moi. Beaucoup de longues pages se déroulent soit à Rome, soit dans le domaine des Dieux (avec des Romains). C'était, pour ainsi dire, un livre trop civilisé pour moi. J'ai lu d'un scénariste actuel des Astérix qu'il aimait cette bd justement parce que lui aussi, il vient de la campagne, et il n'aime pas un monde qui tourne en ville.
Exactement.
Et ce livre-ci, même si c'est justement une critique sur la tournure en ville du monde, en a trop pour moi. Je n'ai pas supporté parce que je vois ça autour de moi tous les jours, et je n'ai pas pu partir dans le rêve de l'ancien avec les forêts.
Stop au béton !
Et vive les glands de chênes qui ont reçu la potion magique !
???
Mais à la fin, Astérix demande à Panoramix : "Panoramix, notre druide, crois-tu vraiment que nous pourrons toujours arrêter le cours des choses comme nous venons de le faire ?"
Panoramix répond : "Bien sûr que non, Astérix... Mais nous avons encore le temps. Tellement de temps."
Eh bien nous, après tout ce temps, nous sommes déjà en retard.
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César veut faire disparaître le petit village gaulois qui le nargue. Pour cela, il veut faire construire tout autour une ville romaine modèle. Ainsi, le village isolé devra - selon lui - disparaître ou s'adapter et devenir romain.

L'architecte de la ville se heurte d'abord aux Gaulois qui l'empêchent de déboiser la forêt. Mais ces derniers laissent finalement faire pour que les esclaves chargés de ce travail puissent être libérés. Une fois le premier bâtiment construit et les locataires romains arrivés sur place, la situation se dégrade vite dans le petit village : tout le monde cherche à profiter de cette nouvelle clientèle. L'architecte de la ville se heurte d'abord aux Gaulois qui l'empêchent de déboiser la forêt. Mais ces derniers laissent finalement faire pour que les esclaves chargés de ce travail puissent être libérés. Une fois le premier bâtiment construit et les locataires romains arrivés sur place, la situation se dégrade vite dans le petit village : tout le monde cherche à profiter de cette nouvelle clientèle.
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