J'avais lu des critiques dithyrambiques. J'ai donc voulu m'en faire ma propre opinion. Et je m'étonne : tout ça pour ça ? Certes, le littérateur a eu envie de parler de nombreux artistes, du changement d'époque, des écrivains. Tout cela entremêle de quelques histoires d'amour et d'un narrateur fade. Trop de culture tue le plaisir. Dans un langage trop soutenu, l'auteur s'étale sur des pages interminables de tout ces artistes connus qui ont peint à Etretat. Pour les lecteurs qui ne sont pas férus de peinture, ils seront découragés dès le départ. J'apprécie Monet, mais voir ce personnage perpétuellement grimper sur les falaises et peindre. Une fois, deux fois, fallait-il remplir un quota de page pour en arriver à une telle logorrhée ? Mais il n'y a pas que Monet, rassurez-vous, vous aurez aussi droit au fameux nu de Courbet, vu et revu, des passages et repassages. Pendant que notre narrateur prend pour maîtresse la femme de son voisin, et ensuite la fille. Lui de même doit égrener ses conquêtes et gonfler le nombre de lignes.
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Abandonné au bout de 80 pages, je m'ennuie. La période me passionne mais l'intrigue est noyée dans une avalanche de noms célèbres, de descriptions de tableaux et de phrases ampoulées. Étalage de culture.... j'ai trop de livres qui attendent sur mon bureau pour m'ennuyer en me forçant ici.
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La qualité d'écriture de cet éminent écrivain ne saurait en aucun cas être mise en cause mais... mais vraiment au bout d'une centaine de pages j'ai abdiqué. Quelques regrets m'ont amenée à feuilleter deux trois pages en piquant au hasard dans le livre. J'ai capitulé.
Admirative devant tant de culture, mais là le mélange avec la forme de roman m'a dérangée.
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