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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un calvaire à lire !
J'ai dû lire deux fois de suite les 40 premières pages car j'avais mal assimilé les changements de narrateur. J'ai trouvé éreintant, insupportable de devoir deviner qui est le narrateur à chaque chapitre. de plus, Diane et Adrian (les deux personnages principaux) ont des prénoms de sonorités trop proches. Il ne manquait plus qu'un troisième personnage qui se serait appelé Dorian pour ajouter encore à la confusion....!

Si je retombe encore une fois sur un livre comme ça, je m'achète une télévision !
J'avais déjà modérément apprécié Eternity Incorporated, du même auteur (cf.mon commentaire de l'époque).

Beaucoup de parlotte et une absence d'action presque totale (à part, dans le premier chapitre où il est question d'attentats au gaz dans des métropolitains à travers le monde).

Il m'a fallu une vingtaine de jours pour venir à bout de ce livre de 237 pages ; soit une douzaine de pages par jour. C'est très lent ; Ce roman n'arrivait tout simplement pas à susciter mon intérêt.

Je ne suis pas sûr d'avoir bien cerné ce que sont les consciences artificielles dont il est souvent question. de plus, j'ai eu du mal à comprendre ce qu'étaient certains néologismes tels que in-flux, thinkup, E-ternity, celloïd, sociétat, altèridentité, etc. D'ailleurs, Diane, en page 200, avoue elle-même que depuis le début elle ignore tout de ce que sont vraiment les consciences artificielles, et comment elles ont été créées.

Par contre, l'histoire devient intéressante lorsque est évoqué à la fois le virus qui menace l'humanité et les « bulles de survie ». Dans ces moments précis de lecture on peut faire le lien avec "Eternity Incorporated", et c'est bien agréable. Enfin quelque chose à quoi se raccrocher ! J'ai aussi trouvé savoureux et flippant d'entendre une intelligence artificielle exprimer des sentiments ou des émotions.

Je n'ai pas aimé non plus qu'à la fin de ce roman, on ne connaisse toujours pas les tenants et aboutissants.
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Ce roman met face à face un frère et une soeur, dans un futur pas trop lointain.Le frère, Adrian, après un attentat terroriste qui lui coûte ses yeux naturels, va créer un courant spirituel, le "thinking", basé sur une forme poussée de communication scientifique. Autrement dit, il va devenir un prêcheur de la science dans un monde qui est en recherche de réflexion scientifique.La soeur, Diane, va intégrer "eternity", une entreprise "philantropique" cherchant à assurer la survie de l'humanité par tous les moyens : virtualisation de l'esprit humain, création de bulles survivalistes, lancement de vaisseaux générationnels, j'en passe, et des meilleures.Et si ces deux récits sont évidement disjoints initialement, la conclusion va les rassembler face à la menace de l'extinction humaine.J'ai été initialement assez gêné par ce roman.En effet, toute la première partie nous présente Adrian comme un prophète aux yeux d'acier. Et la science-fiction a pour ces personnages une appétence particulière : Paul Atréides, Palmer Eldritch ne sont que les représentants les plus emblématiques d'une espèce de gimnick du prophète du futur qui, littéralement, voit par la machine. D'autant plus que celui-ci se rapproche quand même terriblement du scientisme, une doctrine que je trouve assez perturbante.En vis-à-vis, sa soeur et ses expériences de l'intelligence artificielle présente une vision tout aussi ... déstabilisante. En effet, tout ce pan s'appuie sur l'intelligence viscérale. C'est-à-dire le postulat d'une l'intelligence artificielle faible, que je pourrais faire passer par "le charme discret de l'intestin", par exemple, pour limiter l'intelligence semblable à l'homme à ce qui repose sur un substrat biologique.On voit donc dès le début, malgré quelques faiblesses, une opposition raisonnable entre les penseurs du thinking, et les acteurs d'eternity.La deuxième partie du roman, où les personnages principaux commencent à interagir, présente toutefois un peu plus d'intérêt.Pas vraiment dans l'intrigue, puisque le thème classique de la pandémie apocalyptique est une fois de plus convoqué.Non, plutôt dans l'absence totale de vérité révélée.En effet, les romans de science-fiction ont une tendance regrettable à la clarté : les gentils sont désignés tout autant que les méchants, et leurs rôles sont difficilement interchangeables.ici, évidement, les humains sont gentils et les IA méchantes. Pourtant, lorsque la dernière page est tournée, rien ne permet de garantir que ce sont bien les IA qui ont lancé l'assaut. Je ne sais pas, et honnêtement, je ne suis pas sûr, que l'auteur ait voulu cette ambiguité. Mais, plus que les rebondissements d'une intrigue pas forcément claire, c'est vraiment cet aspect qui m'a étonné. Réussir à faire un roman correct sans pour autant user de la grosse ficelle de la révélation d'un authentique complot.Evidement, je suis mitigé, parce que cet aspect me semble quasi-accidentel, d'une part et que, surtout, clairement, il y a beaucoup trop de références à la culture SF pour l'usage qui en est fait. Vous voulez des exemples ? FacileIl n'y a pas d'avions, mais des ptères.L'implantation de membres cybernétiques est une mode courante, mais quasiment inutile dans le roman (à part les yeux d'Adrian).Les corporations ont créé des états séparés des grandes unions continentales, mais ça aussi ne sert somme toute pas à grand chose.Diane a un processeur implanté qui lui permet de communiquer avec une IA embarquée, qui ne sert que de Jimmy Cricket.Bon, j'imagine que vous voyez le schéma, surtout si on ajoute à ça le prophète lançant une religion à mains nues, si j'ose dire, les IA, ... On a là tout le pandémonium du cyberpunk, mais utilisé essentiellement en tant que décor. Notez bien que je ne cherche pas vraiment à ce que tout ait un usage, bien au contraire. Mais dans ce cas, j'ai trouvé ces éléments plus posés comme des éléments de décor que réellement constituants de l'histoire.Ce qui m'amène à un autre point : l'histoire. il y a peu d'unité entre la première et la seconde partie du récit. Sans doute parce que les deux personnages sont remarquablement passifs, ce que j'ai toujours tendance à trouver déplorable. Bon, sans doute aussi parce que ces personnages sont loin d'être les centres de l'action, mais plutôt des points symboliques de cette action.Tout ça en fait au final un bouquin pas forcément terrible, mais rempli de quelques chouettes idées.
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