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Evidemment, le livre n'est pas forcément d'un abord très facile.
Premièrement, il s'agit d'un "tome 2", puisque pour suivre tout à fait les subtilités du récit, mieux vaut avoir lu le premier opus de la série, Les Pays lointains ... d'autant que M. Green ne se fatigue pas à des rappels du genre "si vous avez manqué le début". Donc, de la continuité si possible, et un minimum de concentration sont nécessaires.
C'est ensuite un véritable pavé, un roman-fleuve aux allures de forteresse puisqu'on va allègrement chercher dans les 866 pages pour cette édition. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais emmené Les Etoiles pour mes longues de train de cet été. Mais c'est un livre d'une lecture très fluide, très sobre et presque austère.
Enfin, c'est une sorte de saga, un style qui ne fait pas forcément le bonheur de tout lecteur. le rebondissement esr fréquent, les chapitres cependant sont relativement courts, même s'il ne "se passe" pas forcément quelquechose. Derrière la succession des évènements qui s'enchaînent plus ou moins rapidement, il faut voir un superbe portrait de femme d'une complexité inouïe.
Mais quelle ambiance ! le Vieux Sud où le récit se déroule au tout début de la Guerre de Sécession est coloré et sensuel, c'est le Sud des magnolias et du laudanum, des galanteries et des trahisons, des grands rêves et des espoirs brisés. le souffle romanesque de Julien Green est toujours spectaculaire, et on apprécie le fait qu'Elizabeth, l'héroïne du premier tome ait enfin grandi et gagné en maturité. On est toujours fasciné par le rythme presque feuilletonesque que garde le roman malgré son poids et son épaisseur.
Pour les initiés : Billy fait un retour fracassant ; Annabel refait surface, et elle a des révélations à faire ; Jonathan ressurgit lui aussi d'une manière assez inquiétante dans le regard d'un enfant ; on apprend enfin ce qui s'est passé à Haïti pendant la Révolution et Miss Llewelyn joue un rôle plus important que prévu ; Savannah est plus élégante que jamais, mais enfin le tumulte de la guerre n'est plus si loin.
Bref, je suis irrémédiablement conquise, et je me suis délectée ! Je découvre en outre avec bonheur qu'il existe un troisième tome (Dixie), sur lequel je vais rapidement me précipiter.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Savannah à l'aube de la guerre de sécession, nous retrouvons Elizabeth, notre héroïne, une jeune anglaise (installée aux États Unis d'Amérique depuis six ans) folle d'amour pour son petit garçon de quatre ans, Charles-Edouard, qu'elle élève seule depuis la mort tragique de Ned Jones, son époux (voir le premier tome : « Les pays lointains »)

Elizabeth n'a jamais oublié son premier amour impossible, l'infréquentable Jonathan …

« Oncle » Charlie Jones (son beau-père) prend soin d'elle depuis son arrivée d'Angleterre, alors qu'elle n'avait que seize ans (sa mère n'ayant pas supporté le déracinement et immédiatement décidé de repartir dans son pays d'origine …) Même si l'homme s'est un peu éloigné d'elle, depuis le décès de son fils, qu'il tend à lui reprocher …

Malgré l'aversion éprouvé par Elizabeth à l'égard de Maisie Llewellyn, une galloise irascible qui fut gouvernante chez le vieux William Hargrove (son premier hôte) elle va se laisser persuader de la prendre à son service. Et Billy Hargrove (petit-fils de William) qui avait également seize ans à l'arrivée de sa « cousine », va réapparaitre dans sa vie pour l'épouser … Mais pas de répit pour le Sud : la guerre éclate …

Dans ce second opus, nombre de protagonistes vont refaire surface, pour le plaisir du lecteur. Toutefois, malgré la qualité de l'écriture de Julien Green, je l'ai trouvé un tantinet trop long et redondant – je l'avoue – et ne l'ai, du coup, pas autant apprécié que le premier !

Dommage ! Par principe, je lirai le troisième et dernier volet (« Dixie ») qui attend dans ma PAL, mais pas tout de suite …
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Nous voilà plonge a l'epoque de la guerre de cessession aux etats unis.Le livre a un souffle,une force qui se maintient sur toute la longueur du roman.Le travail prealable de recherche a ete superbement realise et donne au livre un realisme incroyable.Un ouvrage majeur a decouvrir.
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Voici le deuxième volume (sur trois) de la trilogie du Sud.
J'ai lu le premier volume il y a plusieurs mois (Les Pays lointains) et j'avais déjà beaucoup aimé.
On suit Elizabeth pendant une dizaine d'années dans ce roman. de son premier veuvage au deuxième, de l'insouciance du Sud et ses fêtes aux premières batailles de la guerre de Sécession.

Elizabeth avait été amenée d'Angleterre par sa mère a l'âge de 16 ans et toutes deux avaient été recueillie par une branche riche de leur famille, dans la plantation de Dimwood. Dans ce deuxième volume, l'action se passe plutôt dans les villes de Savannah et Charleston et décrit toute la belle société aisée et soumise à une étiquette très stricte.
On voit monter les signes avant-coureurs de la guerre. Les hommes l'attendent et la souhaitent, brûlant de se battre pour l'honneur du Sud. Mais l'oncle Charlie, anglais riche et influent, père du premier mari Elizabeth, s'efforce de lui cacher qu'il y aura certainement la guerre. Billy, son mari, fait larme chose. de sorte qu'Elizabeth ne voit pour ainsi dire rien venir.

Ce roman est très bien écrit et documenté, Julien Green étant apparenté à certains des personnages dont il parle.
J'attendais le passage sur la guerre de Sécession depuis le début de ce volume et elle n'est traitée qu'à la fin. le 3e volume, appelé Dixie, doit lui être consacré.
Évidemment il y a un petit air d'Autant en emporte le vent dans ses pages, mais ce n'est pas une réécriture de ce chef-d'oeuvre. Il y a des similitudes, mais aussi des différences : Elizabeth a plus de coeur et moins de volonté que Scarlett, l'oncle Charlie est moins blasé que Rhett Butler...
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Dans cette suite des Pays lointains, on retrouve Elizabeth veuve.
Et on assiste à l'évolution d'une personnalité qui n'en finit pas d'évoluer.
Apres les événements tragiques des pays lointains, la jeune veuve tente de se reconstruire malgré le malheur qui l'a frappé. Est mis alors en avant, une relation troublante entre l'héroïne
et son fils de 4 ans.
Le processus de deuil, permet de confirmer qu'Elisabeth est une héroïne qui sort des sentiers battus. Elle me rappelle un peu Caroline de Caroline chérie (Jacques Laurent).
Légère, pas très maligne mais d'un caractère entier.
(un uniforme la fait se pâmer, un homme qui ne correspond pas à ses critères physiques ne vaut pas la peine d'être connu, la politique elle s'en fou totalement etc...)

Dans ce deuxième tome, on retrouve un thème cher à Green ; le combat de la chair et de la foi.

L'histoire est toujours aussi présente ; on a droit à un récit sur le mystère de ce qui s'étais passé lors des révoltes à Haïti.
Une brève vision de l'histoire agitée des planteurs qui ont dû fuir la révolution.
On a pu voir une jeune Laura amoureuse et je n'ai pas pu m'empêcher de la comparer à Elizabeth.
Et encore une fois un personnage qu'on aurait pu croire sans consistance se révèle encore plus complexe (mr Hargrove).

L'imminence de la guerre civile lui donne presque la place d'un personnage. On s'impatiente.
Apres deux gros pavés d'environ 900 pages chacun, j'ai hâte de passer dans le vif du sujet.

Quelques bémols tout de même :
La scène des retrouvailles entre Elizabeth et Billy un cousin, qu'elle n'a que peu fréquenté, et qu'elle a connu alors qu'il était enfant.
Ils se revoient et après plusieurs années sans que jamais soit évoqué la moindre attirance, ils décident de se marier !
Etrange.

Second point faible ; j'aurais bien aimé avoir plus de points de vue des noirs/esclaves mais dans ce pavé de 866 pages, une seule conversation qui ne fait même pas une page. Mais bon, on ne peut pas tout avoir...
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J'ai aussi lu ce livre il y a longtemps...

Ce roman fleuve raconte la vie d'Elizabeth avec comme décor la civilisation du Sud, avec son insouciance et sa douceur de vivre, qui connaît ses derniers moments avec la Guerre de Secession.

Cette histoire se partage de façon presque équivalente entre roman et autobiographie.
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