Nos étoiles contraires

Je sais déjà en achevant la lecture de la dernière page et en refermant le livre qu'il restera en moi. Une écriture un peu nerveuse. Quelques fulgurances comme des jaillissements de vie à l'image de l'urgence qui étreint les protagonistes de l'histoire. Un récit puissant que je recommande.

Lu l'an dernier. J'avais vraiemnt tardé à lire ce roman encensé et prisé par nos adolescents (collégiens, lycéens).
Je rejoins l'enthousiasme collectif, émue par cette histoire d'amour, de maladie, de résilience et de deuil. Mais c'est surtout la maturité de la relation amoureuse qui m'a plu, bien plus que la plume de l'auteur (très cinématographique).

Avec un début qui m'a semblait un peu long, j'ai fini par embarquer complètement vers le milieu du bouquin, ou j'ai fini par le dévorer littéralement.
Les personnages de Hazel et Augustus sont hyper attachant.
Un retournement de situation auquel je ne m'attendais absolument pas. Entre rires et larmes. Ce roman dispose d'un ascenseur émotionnel impressionnant.
En un mot : Bouleversant

Hazel n'a que 16 ans et pourtant elle est atteinte du cancer de la thyroïde depuis ses 13 ans , incapable de respirer sans bonbone d'oxygène , elle vit avec son père et sa mère.Tous les mercredis elle se rend à un groupe de soutien pour enfants atteint d'un cancer. Un jour elle va rencontré Augustus . A partir de ce jour sa vie va changer .
Ensemble ils découvriront comment se sentir vivant , comment vivre tout simplement sans survivre .
Ce livre nous fait, pleurer rire parfois et nous montre qu'être malade ne va pas dire cesser de vivre .

J'ai beaucoup aimé découvrir ce roman que je connaissais pour sa version film.

Que ce soit Hazel ou Augustus, les deux jeunes gens sont des personnages forts, qui contrairement aux adultes, ont choisi de vivre avec l'idée et la réalité qu'est la mort. En raison de leurs vécus et malgré leur jeune âge, les deux personnages principaux présente une belle maturité et amènent une manière de penser différente sur ce qu'est la vie et la mort.

J'ai trouvé que dans leurs discours ou même leurs attitudes, on ressentait la douleur ainsi que l'innocence la jeunesse. Leur forme d'acceptation de ce qu'est leur vie est belle et pleine de courage.

Concernant leur histoire d'amour, on ne peut pas nier qu'elle soit à la fois douce, poétique et évidente. Elle est réellement touchante, et pourtant, comme celles de n'importe qui, est soumise au destin et au cours de la vie.

Même si le sujet abordé par ce roman est triste, ce n'était pas le cas du roman (du moins pas en majorité). A mesure que l'on avance dans l'histoire, on rigole, on s'attendrit, on voyage et on s'attache aux personnages et à leur vie.

Alors bien entendu, j'ai eu le coup brisé dans ce roman, mais je trouve que le message qu'il délivre derrière est encore plus beau : que la maladie n'empêche pas l'amour de naître, de grandir. Que ce soit l'amour entre Hazel et Augustus, l'amour de leurs parents ou de leur amis, l'amour est finalement ce qui restera à chacun de nous, après la perte d'un être cher.

J'ai adoré ce roman pour son approche émouvante et inédite de la maladie. Il offre une perspective nouvelle et profonde sur la vie et la mort. L'histoire d'amour entre les personnages principaux, Hazel et Augustus, dépasse les limites de la maladie pour explorer des thèmes universels tels que l'amour, la perte et la résilience. Je n'aurai jamais pensé autant rire et pleurer avec Nos étoiles contraires. La plume de John Green m'a beaucoup émue, et j'ai hâte de découvrir plus de cet auteur. Une lecture incontournable pour tous les amateurs de littérature contemporaine!

Nos Etoiles contraires
John Green
Nathan

Ce livre, c'est une immersion dans la vie d'adolescents malades du cancer, condamnés pour certains.
D'un prime abord, on se dit, à juste titre, que cette histoire ne peut pas être drôle, vous en conviendrez.
Et pourtant... C'est beau, plein d'amour, du premier amour. C'est poignant, émouvant, triste et gai en même temps. On sourit et parfois on rit aussi.

La maladie est présentée ici dans sa forme la plus dure puisqu'elle touche des jeunes. L'auteur ne nous épargne ni la dureté des traitements, ni les souffrances physiques et psychiques mais il nous montre aussi comment la maladie peut aussi être tournée en "dérision".

J'ai trouvé les personnages d'Hazel, Gus et Isaac très bien construits, très attachants.

Un livre qui se lit d'une traite. Une belle leçon de vie et de courage !

Si je n'ai pas mis 5 étoiles, c'est entre autre parce que j'ai trouvé certaines "lourdeurs" dans quelques-unes des tirades de l'auteur van Houten (qui est aussi l'un des personnages du livre). Je n'ai pas toujours su leur donner un sens.

Quant au passage qui m'a le plus marquée et ébranlée, j'aurais peur de vous le révéler sans crainte de spolier une partie de l'histoire (même si on s'y attend et s'y prépare). Je le garderai donc à regret pour moi.
Ce moment qui m'a le plus bouleversée. Celui auquel j'ai repensé plusieurs jours encore après avoir terminé le livre. Il fait référence au sapin de Noël. Les lecteurs ayant lu le livre comprendrons !

Pour les autres, je vous laisse le découvrir !




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Roman jeunesse.
Indiana, USA, XXIè siècle. Les "héros" sont trois ados.
Hazel et Gus ont le cancer. Un chirurgien opère Isaac : il est obligé de lui enlever l'unique oeil qui lui reste.
Bref, tout cela n'est pas gai ! Je suis entré dans ce livre à reculons, car je déteste les séries style "Urgences", les hôpitaux, odeurs, blanc, tout ce qui s'y rattache... Je voudrais mourir en pleine forme dans mon lit en dormant, à 90 ans !
Sauf que.......
Sur le plan santé, on n'a pas toujours le choix, comme dit John Green.
Sauf que...
Le style de John Green est brillant.
Sauf que...
Malgré leurs handicaps ( Hazel a un cancer des poumons, et traîne en permanence une bouteille d'oxygène, Gus a une jambe coupée à cause du cancer ), eh bien ces ados sont super-intelligents, et se permettent des tonnes d'humour....
Sauf que...
J'adore l'humour United States, très direct,
différent du so british très classe de "La reine des lectrices", d'Alan Bennett (livre que j'adore aussi),
ou de l'humour français goguegnard ( Michel Audiard, Coluche).
Sauf que...
C'est hyper romantique !
Sauf que...
Hazel et Gus, passionnés par un écrivain philosophe génial, vont, malades comme ils sont, jusqu'à Amsterdam pour rencontrer cet ours bourru mal léché afin de connaître la fin de "Une impériale affliction".
Sauf que je viens de me rappeler, grâce à l'écrivain génial, que mon cacao préféré est le van Houten, et je viens également de m'en acheter un paquet.
je vous le recommande ( ce cacao).
.
Bref, je me suis embêté jusqu'au milieu du livre, Mais la fin est sublime !
Et j'aime beaucoup Hazel Grace !

En plus, en début de carrière, j'ai enseigné le sport à Flavigny dans un collège pour handicapés physiques... Oui, oui, et l'ambiance entre eux et moi était géniale :
-- Bon, au basket, vous avez droit à 3 impulsions de roues de fauteuil avant de faire la passe !
-- Monsieur, dit un unijambiste dont on a coupé la jambe à cause d'un cancer ( tiens, Gus ?), prenez mon fauteuil, et faites la course avec les autres : je suis arrivé bon dernier, et on a tous ri aux éclats !
-- Monsieur, a dit ce même unijambiste, la prof de français m'a mis "zéro". Pourquoi, puisque je vais mourir l'an prochain ?

Est-ce que ma chronique fera la différence ? Je ne pense pas. Est-ce que je me devais de lire ce roman dont j'ai tellement entendu parler ? Evidemment. Ai-je vu le film d'abord ? Non, j'avais donc uniquement une vague idée de ce que j'allais trouver.

Alors... je vais faire court, je pense que tout le monde sait en gros ce que contient ce roman. Si comme moi vous le découvrez pour la première fois, faites bien attention à voir les thèmes abordés (cancer, maladie, deuil...) afin de ne pas être choqué.

Je comprends tout ce qui a pu être dit autour de ce titre, j'ai passé un moment très prenant en le lisant, j'ai trouvé la plume sublime. En fait, ce roman est un concentré d'émotions, sans donner l'impression de nous tirer les larmes à tort et à travers. J'ai vraiment avancé dans l'histoire en ayant peur de chaque page, en ayant peur de la suite, je ne voulais pas la lâcher et en même temps... je ne voulais pas savoir ce qui allait conclure ce roman.

Les sujets sont traités d'une sublime façon selon moi, en tout cas adapté au public visé par ce roman. Les personnages sont attachants, et fidèles à eux-mêmes, on a envie de les aider, et de soulager leurs maux (autant physiques que mentaux).

Bref, j'ai été séduite pas cette histoire, et la version collector sortie par Nathan vaut le coup, elle est SUBLIME.