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4,18

sur 16860 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une couverture loin d'être enthousiasmante.
L'avis du Time Magazine proclamant ce bouquin comme meilleur roman 2012, meilleur que Fantômette contre Satanix ? Ça me ferait mal !
Et ça m'a fait mal...

Hazel et Augustus. Deux gamins touchés par le cancer. L'une apparaît condamnée alors que l'autre semble en rémission. le sujet sentait bon le méchant bourdon et la mélancolie.
Tout faux ! Si le vert est la couleur de l'espérance, le récit de Green l'est tout autant, forcément .
Un récit sur la maladie, l'amour, la mort .
Présenté comme cela, rien d'affriolant a priori et pourtant...
Pourtant, difficile de ne pas succomber à la justesse de ton et l'humour cynique qui transpirent de ce récit à chaque page.
Pourtant, difficile de ne pas se prendre d'affection pour ces deux créatures célestes au charisme fou - Isaac, je ne t'oublie pas – appelées à devenir étoiles filantes avant l'heure.
Pourtant, difficile de ne pas s'émouvoir pour ces deux guerriers magnifiques s'arc-boutant, tels deux roseaux jumeaux, afin de ne jamais rompre et continuer le combat plutôt que rendre les armes.
Pourtant, qu'elle est belle cette histoire d'amour, cette leçon de vie, même si...

Nos Etoiles Contraires : un bien joli bouquin qui fait du bien .
http://www.youtube.com/watch?v=c3Sc2H07sgM

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Je pense que l'on connait tous quelqu'un victime du cancer, pour ma part un bon paquet : amis, famille, collègues. Des fois l'issue est favorable, des fois il faut sortir les mouchoirs. La mort c'est moche et le cancer est souvent l'introduction à cette triste fatalité : une sorte de loterie naturelle qui déterminera si oui ou non tu vas crever, si oui ou non tu vas morfler, et si oui ou non tu peux gagner.

Quoi qu'il arrive tu vas en chier, moralement et physiquement, le cancer est une saloperie qui fait beaucoup pleurer.

Mais quel est notre rapport face à la maladie et face à la mort ?

Choupette qui se trouve être ma compagne me pose souvent cette question existentielle :

Tu fais quoi si je meure demain ? (choupette a une relation bizarre avec la mort)

Moi : euhhhhhhh ?????? Ah si ouais : Je m'inscris sur mettic, yeahhhhhhhh, pour me serrer plein de petites minettes chaudasses et bonnasses… trop de la boulette atomique.

Choupette : pas question que tu trempes ton petit machin dans quelqu'un d'autre, à part "Monica Bellucci" parce que même moi je veux me la faire...

Choupette n'a pas du tout le compas dans l'oeil, c'est évident, c'est comme dans les manifestions : d'après les organisateurs ils étaient 1 million, d'après la police 10 mille, et moi je crois que les organisateurs ont souvent raison, par contre elle a le sens de l'humour et des affaires :

enfin bref je l'ai autorisé avec "Colin Farrell"

Un jour John GREEN (l'auteur du roman), écrit une histoire sur deux cancéreux de 16 et 17 ans qui vont s'aimer, gerber, et beaucoup souffrir…. hummmm, ça me laisse rêveur rien que le pitch et les 135 critiques me mettent l'eau à la bouche, je sens que je vais bien me marrer, l'auteur a l'air d'avoir un sens de l'humour original… et j'aime ça.

L'histoire est simplement magnifique, d'une grande justesse, l'auteur aborde la mort, la souffrance, la maladie et la vie avec un romantisme déroutant, jamais maladroit, toujours avec cet humour juvénile, ni trop peu ni pas assez, il dose ce roman à la perfection, c'est HUMAIN et c'est BEAU.

Par contre tu devrais normalement beaucoup chialer ta petite maman.

Moi à choupette : et si moi je meure ?

Choupette : Je ne m'en remettrais jamais...

Moi : Rooooooooo viens me faire un "ti câlin..."

Choupette : P'tain mais pourquoi tu me touches le sein, tu m'énervesssssssssss...

Moi : ????? Bah tu voulais un "ti câlin" !

On est tous différents face à la mort, moi je garde mon humour en toute circonstance et ce même avec des gens malades (expérience), je sais encore faire des blagues entre deux sanglots, mais comme je suis pudique, je ferme les portes :

Ouf mon honneur de mâle est sauf !

A lire derrière une porte...

A plus les copains
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Hazel a seize ans mais pas toute la vie devant elle. Atteinte d'un cancer des poumons, elle vit grâce à une oxygénothérapie qui réduit sa vie sociale à ses parents. Ses seules sorties indépendantes sont consacrées à des séances de paroles avec d'autres adolescents malades. Là où elle croise Augustus qui devient son confident et son grand amour.

Deux adolescents atteints d'un cancer, voilà de quoi faire pleurer dans les chaumières, et craindre le mélo. Mais l'histoire de John Green est touchante. Parce que la profondeur émotionnelle de deux êtres jeunes qui s'aiment et souffrent, ne peut laisser indifférent. Parce que l'intensité de leurs émotions, exprimée avec naturel et sans tabou, est émouvante et sonne juste.

Hazel et Augustus profitent de chaque instant et cherchent un sens à leur vie, ils savent leur temps compté. Hazel et Augustus, des personnages, beaux et forts, profondément humains et... vivants, auxquels on ne peut que s'attacher.
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Nos étoiles contraires, c'est l'histoire d'Hazel et d'Augustus. Ils se rencontrent dans un groupe de soutien pour cancéreux. Elle a 16 ans et un cancer de la thyroïde dont les métastases ont migré vers les poumons. Condamnée à plus ou moins brève échéance, elle s'accroche sans se plaindre. Lui a eu une tumeur osseuse sur une jambe et a dû être amputé. Semble depuis en rémission. Pas envie de vous en dire beaucoup plus mais sachez juste qu'entre eux, le courant va tout de suite passer. Sachez aussi qu'il est question d'un livre et d'un écrivain antipathique en diable. Sachez pour finir que Nos étoiles contraires est un petit bijou.

C'est un bijou parce que les malades que l'on rencontre sont des jeunes gens avant tout. Certes ils souffrent dans leur chair et ont plus souvent qu'à leur tour le moral dans les chaussettes. Mais ils font preuve d'une belle lucidité, d'une bonne dose d'humour et d'une délicieuse répartie. Et puis ils envisagent l'amour pour ce qu'il devrait toujours être : quelque chose de simple et de léger, une évidence face à laquelle il ne sert à rien de résister. Et c'est aussi et surtout un bijou parce que John Green n'a pas l'indécence de nous faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et qu'à la fin une issue favorable est possible. Tout cela sans aucun pathos. Je pourrais ajouter que j'ai aimé ce vieux salopard de van Houten comme j'ai aimé la dignité des parents d'Hazel, leur approche « intelligente » et tellement touchante de la maladie de leur fille. En fait je crois que j'ai toute aimé, la finesse du propos, ces personnages incarnés à la psychologie tellement bien construite que je ne suis pas près de les oublier. Nombreux sont ceux avant moi à avoir qualifié ce texte de « lumineux ». Je crois que c'est tout à fait ça.

Non, je n'ai pas pleuré en refermant ce livre. Pas même un sanglot dans la gorge. Il n'empêche. Cette magnifique histoire m'a touché, m'a secoué, m'a fait sourire, m'a profondément ému et a fendu le coeur de pierre que l'on me prête (à juste titre) depuis des années. Un livre dont il ne faut pas avoir peur malgré le terrible sujet qu'il aborde. Un livre que je n'ai pas fini de prêter, assurément.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Hazel se bat depuis trois ans contre un cancer de la thyroïde qui en est au stade IV, c'est-à-dire avec des métastases partout, des poumons qui ne veulent plus fonctionner tous seuls, d'où la bombonne à Oxygène sur roulettes qui l'accompagne partout.

Pour céder aux injonctions de sa mère qui s'inquiète car elle se renferme sur elle, Hazel se rend une dernière fois au groupe de parole auquel elle appartient mais qui ne semble plus rien lui apporter. Elle s'agite sur sa chaise en échangeant avec Isaac, victime lui d'un cancer de l'oeil et qui, non content de lui avoir piqué cet oeil, a décidé de s'étendre notamment à l'autre. C'est alors qu'elle fait la connaissance d'Augustus qui raconte avoir été opéré d'un ostéosarcome et porte une prothèse.

Si Hazel sait qu'elle est en phase terminale d'un cancer incurable, Augustus est en rémission complète. Isaac sait qu'il va devoir être opéré pour le second oeil avec un très grand risque de devenir aveugle. Nous allons ainsi suivre ce trio d'amis que le cancer rapproche, leur façon d'aborder la vie et leurs relations avec les autres, que ce soit les parents, les amis…





Ce que j'en pense :



J'ai beaucoup apprécié ce livre que beaucoup de gens sur les sites littéraires, les réseaux… car cela a été un succès planétaire. il y a déjà eu plus de mille critiques...

On voit évaluer Hazel, qui sait qu'elle ne s'en sortira pas. Elle a treize ans quand on diagnostique son cancer de la thyroïde et seize ans lorsque l'on fait sa connaissance. C'est une ado plutôt sympathique, qui est consciente de son état, essaie de vivre de façon la plus normale possible mais comment la vie peut elle être belle quand on ne peut plus respirer, qu'on se promène avec sa bouteille d'oxygène partout, quand les poumons se remplissent régulièrement de liquide et qu'il faut l'hospitaliser en urgence pour aspirer tout cela.


Les relations avec la maladie sont décrites avec leurs mots d'adolescents, qui sont devenus adultes beaucoup trop tôt, souvent bien plus que leurs parents (le père d'Hazel pleure très souvent, et c'est elle qui le rassure et le console. Il n'accepte pas cette maladie, c'est une injustice. Il sait que sa fille va bientôt mourir mais il refuse d'en parler, comme si en niant les faits, ils ne se produiront pas. Sa mère veut absolument qu'elle profite de la vie, qu'elle sorte alors qu'elle est mieux dans ses livres. Elle est persuadée qu'Hazel est déprimée car elle est mieux seule, ses préoccupations sont tellement loin de celles des autres filles de son âge.

Ils sont tous les deux décontenancés, car c'est dur d'avoir un enfant malade, ce n'est pas dans l'ordre des choses, la mort c'est pour les personnes âgées, qui ont vécu, pour leurs enfants la vie a à peine commencé.

Les relations entre les trois ados, sont évoquées de façon décomplexée, on parle de sexe, de premier rapport que l'on doit remettre au plus tard possible, en étant sûr d'être amoureux, que ce soit le vrai grand et unique amour de leur vie. Et, en même temps, il y a beaucoup de pudeur.

La relation avec leurs camarades est fort bien étudiée elle-aussi, comment garder ses amis quand on est malade ? C'est une question primordiale que les gens « normaux » ne peuvent même pas imaginer : on murit trop vite avec la maladie, alors les centres d'intérêt sont à des années-lumière. certains gardent le contact de loin d'autres fuit (cf. la scène hilarante où Isaac bombarde d'oeufs la voiture de Monica

Entre eux ils parlent chimio, médicaments qu'ils ont eu ou pas, espérance de vie… le groupe de parole les aident mais pas toujours, mais il est un lieu d'échange où peut parler de la maladie comme on veut. On les suit, dans leur intimité, même dans les toilettes où la chimio les fait vomir, parfois même avant de les atteindre, les effets secondaires des médicaments, protéger l'autre en refusant les visites quand ils sont hospitalisés alors que la solitude est lourde.

Tout est bien décrit, bien maîtrisé, et laisser les ados parler de leur cancer en toute liberté avec leurs mots à eux, de leurs espoirs même s'ils sont limités. Ils parlent de tout, ils n'ont pas de temps à perdre et la souffrance, comme la mort, rôde pas loin d'eux. Ils sont attachants tous les trois. Ils deviennent des étoiles filantes beaucoup trop tôt.

Il y a beaucoup de tendresse, de maturité et de réalisme dans ce livre et l'auteur ne sombre ni dans le pathos, ni dans la caricature. C'est un véritable plaisir de lecture qui ne plombe pas le moral. Il s'adresse avant tout à des adolescents mais, en tant qu'adulte j'ai passé un bon moment. Certaines phrases sont percutantes : Se prendre la tête est un effet secondaire de mourir… le truc avec la souffrance, c'est qu'elle exige d'être ressentie… On meurt au milieu de la vie, au milieu d'une phrase.

La quatrième de couverture me plaît :on y voit des commentaires d'auteurs, de critiques littéraires, d'admirateurs…

Un bon livre qui fait passer un bon moment, qui est rarement triste car ils réussissent à nous faire rire, à nous faire retrouver notre adolescence. Il nous fait du bien.

Note : 8,7/10


Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Je vais mourir… 
Et c'est peut-être pour bientôt.

Un petit malaise ? Vous ne savez plus quoi dire? Vous avez envie d'oublier cette critique pour passer à la suivante, surtout ne pas vous arrêter, de peur que ce soit contagieux…

Rassurez-vous, je ne souffre pas de cancer, juste de la maladie mortelle qui s'appelle la vie… 
Mais on ressent le même malaise quand on aborde un texte comme « Nos étoiles contraires ».

Il s'agit de l'histoire d'adolescents qui vivent avec le cancer, tantôt en rémission, tantôt en état critique ou en phase terminale. Une réalité qu'on a du mal à envisager. On a envie de détourner le regard ou de s'apitoyer, mais l'esquive ou la pitié sont également douloureuses pour ceux qui ne sont pas que des malades.

Mais la réalité c'est qu'ils vivent, tant qu'ils ne sont pas morts.

Ils ont des jours de découragement, de colère et de révolte. Ils sont égoïstes et généreux, ils se soucient de leurs parents qu'ils font souffrir aussi.
Ils rient, ils pleurent, ils aiment…

Un bon roman, mais sous la cote « littérature jeunesse », car on y trouve une quête un peu puérile, lorsque l'héroïne veut absolument savoir ce qui arrive aux personnages d'un roman… (Est-ce qu'il faudrait se demander ce que Tintin a fait quand Milou est mort… a-t-il acheté un autre chien ?)

Un bon roman, pour ne pas oublier de profiter du temps qui nous reste…
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Je pense que je ne dirai rien de plus qui n'a déjà été dit sur ce livre, mais je tenais tout de même à écrire mon ressenti sur cette belle lecture.

C'est une histoire que j'ai beaucoup aimé car je me suis très vite attachée aux personnages. Dans un même chapitre on passe par différentes émotions: de la tristesse, de la joie et beaucoup de compassion pour les durs moments que traversent Hazel, Gus et aussi Isaac. le fait que ces personnages soient très jeunes et déjà en train de songer à la fin de leur existence a quelque chose de troublant et touchant à la fois.
Mais ce livre a beau parler de cancer, de traitements et de mort, ce qui est bien c'est que l'auteur ne se focalise pas sur les malheurs de ses personnages. Au contraire, il leur fait aimer la vie en allant au bout de ce qu'ils souhaitent vivre. On trouve ici les joies de l'amitié, les premières histoires amoureuses, l'amour et le soutien de la famille...c'est ce qui fait la force de ce livre je pense, car malgré tout il est rempli de sentiments positifs.

Une brillante histoire, simple et touchante que je recommande vivement.
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Roman jeunesse.
Indiana, USA, XXIè siècle. Les "héros" sont trois ados.
Hazel et Gus ont le cancer. Un chirurgien opère Isaac : il est obligé de lui enlever l'unique oeil qui lui reste.
Bref, tout cela n'est pas gai ! Je suis entré dans ce livre à reculons, car je déteste les séries style "Urgences", les hôpitaux, odeurs, blanc, tout ce qui s'y rattache... Je voudrais mourir en pleine forme dans mon lit en dormant, à 90 ans !
Sauf que.......
Sur le plan santé, on n'a pas toujours le choix, comme dit John Green.
Sauf que...
Le style de John Green est brillant.
Sauf que...
Malgré leurs handicaps ( Hazel a un cancer des poumons, et traîne en permanence une bouteille d'oxygène, Gus a une jambe coupée à cause du cancer ), eh bien ces ados sont super-intelligents, et se permettent des tonnes d'humour....
Sauf que...
J'adore l'humour United States, très direct,
différent du so british très classe de "La reine des lectrices", d'Alan Bennett (livre que j'adore aussi),
ou de l'humour français goguegnard ( Michel Audiard, Coluche).
Sauf que...
C'est hyper romantique !
Sauf que...
Hazel et Gus, passionnés par un écrivain philosophe génial, vont, malades comme ils sont, jusqu'à Amsterdam pour rencontrer cet ours bourru mal léché afin de connaître la fin de "Une impériale affliction".
Sauf que je viens de me rappeler, grâce à l'écrivain génial, que mon cacao préféré est le van Houten, et je viens également de m'en acheter un paquet.
je vous le recommande ( ce cacao).
.
Bref, je me suis embêté jusqu'au milieu du livre, Mais la fin est sublime !
Et j'aime beaucoup Hazel Grace !

En plus, en début de carrière, j'ai enseigné le sport à Flavigny dans un collège pour handicapés physiques... Oui, oui, et l'ambiance entre eux et moi était géniale :
-- Bon, au basket, vous avez droit à 3 impulsions de roues de fauteuil avant de faire la passe !
-- Monsieur, dit un unijambiste dont on a coupé la jambe à cause d'un cancer ( tiens, Gus ?), prenez mon fauteuil, et faites la course avec les autres : je suis arrivé bon dernier, et on a tous ri aux éclats !
-- Monsieur, a dit ce même unijambiste, la prof de français m'a mis "zéro". Pourquoi, puisque je vais mourir l'an prochain ?
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"Nos étoiles contraires" est un livre qu'on ne présente plus parce qu'il fait partie de nos familiers.
Il fait partie de ce genre de livres qu'on n' a jamais ouverts mais dont on entend tellement parler qu'on finit par croire qu'on les a déjà lus.
Autant vous dire que ce n'était pas du tout dans mes intentions de le lire.

Deux adolescents, deux cancers, deux étoiles qui brillent, deux combats contre la maladie, deux étoiles qui s'aiment...
C'est joli les étoiles mais moi, je suis du genre à me voiler la face. J'ai beaucoup de mal à appréhender la maladie. (J'imagine que je ne suis pas la seule). Rien que le mot cancer me fait froid dans le dos. C'est comme un mot tabou que je tente d' enfouir très loin au plus profond de moi. C'est comme un harpon qui m'agrippe chaque fois qu'il surgit devant moi. C'est comme un de ces monstres qui dorment sous les lits et qui font si peur aux petits.
Alors, non, je n'étais pas décidée à le lire. Parce que je savais qu'indéniablement, il provoquerait chez moi une sensation de malaise.


Et puis ma fille l'a lu et elle m' a dit qu'il fallait que je le lise. J'aime bien que ma grande fille adolescente soit aussi passionnée par la lecture que moi. J'aime bien parler livres avec elle. J'aime bien échanger nos avis comme je le faisais avec ma propre maman. C'est important.
Alors, j'ai laissé tomber mes peurs, et je me suis sagement conformée à la note de l'auteur en début de livre.
" Plus qu'une note de l'auteur, il s'agit d'une simple petite précision : ce livre est une oeuvre de fiction. Ni les romans ni leurs lecteurs ne gagnent à ce que l'on cherche à savoir si des faits réels se cachent derrière une histoire. Ce genre de tentative sape l'idée que les histoires inventées peuvent avoir de l'importance, ce qui est pourtant un des postulats fondamentaux de notre espèce. Je compte sur vous pour ne pas l'oublier."

Ah ça non, je ne risquais pas de l'oublier. ça m'arrangeait bien que ce soit une pure fiction ce roman. J'ai grandi, je ne crois plus aux monstres sous les lits. Mais j'aime bien qu'on me raconte leurs histoires...Vous saisissez la nuance ?

Et puis, j'étais intriguée. Pourquoi elles sont "contraires " les étoiles ? Je le sais maintenant...Je sais pourquoi deux étoiles peuvent être à ce point contrariées. Et pourtant, elles n'ont jamais eu de cesse de s'accorder, de se soutenir, de briller l'une pour l'autre, de faire de malicieux et d' effrontés pieds de nez à la mort.


C'est une belle leçon de vie...
...ou de mort.
A vous de voir.
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Histoire d'amour touchante entre deux jeunes qui doivent apprendre à mourir avant même d'avoir appris à vivre.

Le groupe de soutien de jeunes cancéreux, ce n'est pas franchement le premier endroit qui vient à l'esprit quand on veut pécho, d'autant que l'ambiance y est rarement réjouissante : on gagne parfois des batailles, mais jamais la guerre. Avec beaucoup d'humour, mais sans jamais se voiler la face, Hazel et Gus vont pourtant se construire leur histoire à deux, avec la conscience de devoir profiter de chaque instant.

On déambule entre les chimiothérapies, les examens cliniques déprimants, on voit les proches des protagonistes angoisser en silence, et pourtant, malgré tout, l'auteur parvient à nous donner la banane. Il ne se force pas à tout peindre en rose, mais il ne tombe pas dans le pathos excessif non plus. Une tranche de vie authentique, dont les quelques bons moments parviennent à éclipser tous les mauvais.
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