Ma tante était une femme aimable mais très ennuyeuse, et l'on ne pouvait guère s'étonner qu'elle ne se fût jamais mariée. Elle aussi utilisait le terme de diable les rares fois où elle parlait de mon père,et je commençai à éprouver pour celui-ci un certain respect, tout en continuant à le craindre, car avoir un diable dans la famille constituait après tout une sorte de distinction.