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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ma critique va être assez courte car, autant au début du livre, j'ai bien suivi l'histoire, autant, j'en ai un peu perdu le fil vers le milieu du livre.
Nous suivons Harrison et 4 autres personnes qui vont suivre une thérapie suite à différents drames qui leur aient arrivés au cours de leurs vies.
Au fur et à mesure de la lecture de ce livre, nous découvrons les tourments de chacun des personnages, ce qui leur ai arriver est vraiment horrible, l'auteur a eu beaucoup d'imagination pour nous proposer les différentes tortures décrites dans ce récit.
C'est lorsque tout se rejoint en fin de lecture, que je me suis perdu dans ma lecture, que j'ai beaucoup moins accroché et que j'ai eu hâte de finir le livre pour pouvoir passer à autre chose.
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Nous allons tous très bien, merci est un court roman que je voulais lire depuis sa sortie. J'ai longtemps hésité avant de me lancer, en effet, Daryl Gregory nous offre ici, un roman entre fantastique et horreur qui ne sont pas des genres dont je raffole. Mais au vu des très bonnes critiques, il faut parfois sortir de sa zone de confort.

Une psy réunit chaque semaine, pour une thérapie de groupe, cinq personnes ayant subi des traumatismes effroyables. Je vous laisse découvrir les atrocités que Harrsion, Stan, Barbara, Greta ou Martin ont endurées. L'auteur s'attarde ici, sur ce que deviennent les victimes longtemps après les faits, comment ils ont évolué, survécu. Mais pour eux rien n'est jamais terminé, l'horreur est toujours là...

Les premiers chapitres sont consacrés aux différents protagonistes et peuvent être parfois trash, gore avec les détails des brutalités infligées aux unes et aux autres. Daryl Gregory, avec son écriture fluide et ciselée, nous plonge en quelques mots, quelques phrases dans l'indicible horreur et ça secoue ! Par la suite le récit tend tout doucement vers le fantastique et l'on se rend vite compte que le destin des personnages est étroitement lié.

C'est la première fois que je lis un roman de cet auteur et franchement j'ai été bluffé par la qualité d'écriture et la construction du roman. le suspense est distillé au compte goutte, on est happé par l'ambiance, excellent page-turner. On pourra regretter que certains éléments ne soient pas plus développés, on reste par moment sur sa faim et on aimerait en apprendre d'avantage sur les histoires des différents protagonistes !

Pour ma part, comme je le disais en introduction, je ne suis pas fan du genre et donc même si j'ai passé un bon moment de lecture, que celle-ci m'a marqué, je ne suis pas emballé plus que ça. le fantastique n'est vraiment un genre pour moi.

Pour conclure, je dirais que c'est un roman à découvrir, qui plaira à tous ceux qui aiment le gore, l'horreur, le fantastique. Et à titre personnel j'ai découvert un auteur avec un indéniable talent et me contenterai de ses romans d'un autre genre.

A noter qu'à la fin du roman, une interview de l'auteur nous livre quelques clefs. Toujours très instructif et surtout à ne lire qu'une fois le roman terminé.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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3 étoiles. Pourquoi ?

Car selon moi, la première partie méritait 5 étoiles et la seconde qu'une seule.
La mise à nue de chaque personnage, de leurs histoires, leurs souffrances et leur vécu, était fabuleuse. le dévoilement petit à petit, avec les caractères et difficultés de chacun était touchante et prenante. J'aurais aimé en découvrir plus mais la seconde partie du roman s'est positionnée dans l'action, la chasse, la volonté de secourir la veuve et l'orphelin... Bien moins prenant, bien moins accrocheur selon moi.
Du coup, nombre de questions sont restées sans réponse...
Mais la première partie du roman reste une belle découverte !
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Le titre « Nous allons tous très bien, merci » de Daryl Gregory sonne aussi juste que le commencement du récit, de manière originale et terriblement attirante. Il est intéressant de découvrir les imbrications entre les histoires des personnages et vous serez totalement convaincus si vous aimez l'action pour doper une fin.
(chronique complète : https://livrement.com/2016/05/30/nous-allons-tous-tres-bien-merci-daryl-gregory/)
Lien : https://livrement.com/2016/0..
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Trois hommes, deux femmes. Cinq survivants réunis en thérapie de groupe par le docteur Jan Sayer, dans l'espoir qu'ils trouvent des points communs dans leurs parcours respectifs, qu'ils n'aient plus le sentiment d'être des monstres uniques au monde. C'est le point de départ plutôt original de cette novella qui mixe les thèmes de la psychologie et de l'horreur, nous présentant des personnages qui ont survécu au cauchemar mais ne parviennent pas à se détacher de leurs traumatismes, à mener une vie heureuse. Des personnages complexes et ambigus, comme la mystérieuse Greta ou l'étrange Martin, d'autants plus fascinants que la narration mélange leurs points de vue, passant régulièrement de l'un à l'autre, tissant une toile qui piège le lecteur.

Mais la chute de l'histoire arrive trop vite, nous laissant sur notre faim. L'intrigue reste superficielle et la fin classique .

À noter : les éditions du Bélial', qui ont publié le texte en français, ont eu la bonne idée de l'accompagner d'une interview de Daryl Gregory qui donne un nouvel éclairage sur la novella.

Au final, un roman fantastique où l'écrivain américain Daryl Gregory ne développe pas assez ses (au demeurant bonnes) idées. Merci en tout cas à Babelio et aux éditions du Bélial' pour cette découverte.
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Cinq personnes participent à un groupe de parole. Nous comprenons assez vite qu'ils ont été victimes d'un traumatisme important dans leur vie, d'origine quelque peu surnaturelle.

C'est un roman court (novella) qui interroge ce qui se passe après pour les héros des romans d'épouvante ou d'horreur.
Daryl Gregory fait beaucoup de références à cette littérature/filmographie de genre. Je pense que les amateurs profiteront pleinement du roman. Pour les autres, comme moi, il sera plus difficile de comprendre les tenants de l'histoire.

Grand plus de cette édition française, une interview de l'auteur, qui éclaire de ses intentions le roman.

A recommander chaudement au fan de Lovecraft, de zombies et autres slashers.
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Jan Sayer forme un groupe de paroles à visées thérapeutiques, un peu sur le modèle des Alcoolique Anonymes, pour une poignée de personnes traumatisées par des événements horrifiques ou paranormaux. le court roman va nous détailler leur rencontre avec des êtres maléfiques, des tueurs en série, des monstres indicibles, etc.
Encensé par de nombreux critiques, NOUS ALLONS TOUS TRES BIEN MERCI constitue une oeuvre assez déstabilisante, sorte d'hommage / réinvention à l'épouvante moderne. Un entretien avec l'auteur nous éclaire d'ailleurs sur son objectif : proposer un roman consacré non pas à l'horreur mais plutôt à son « après ». Bref, que se passe-t-il vraiment pour, par exemple, les survivants d'un slasher : lorsque la Final Girl a défait le tueur fou va-t-elle pour autant retrouver sa vie d'avant ? Sans doute pas et pourtant cette partie de l'histoire n'est jamais abordée. Ce court roman se veut donc, entre guillemet, celui du « post-générique ». Nous allons suivre, au cours de leurs discussions (mais aussi de leurs silences et hésitations), Harrison, victime adolescent de monstruosités cosmiques lovecraftiennes devenu principal protagoniste de comics. Et Martin qui ne quitte jamais des lunettes de réalité virtuelle lui révélant le monde « réel ». Ou Stan, réduit à un homme-tronc après que tous ses amis aient été découpés par une famille de bouchers cannibales. Sans oublier Barbara et ses os sur lesquels un tueur en série a gravé ses secrets et prophéties. Et enfin la trop belle Greta complètement scarifiée par une secte…
NOUS ALLONS TOUS TRES BIEN MERCI débute de belle manière, en présentant les personnages et les raisons de leur présence dans ce groupe de parole, lequel rappelle celui de films comme « Freddy 3 » ou « Bad Dreams ». A cela s'ajoute les références plus ou moins évidentes : « Massacre à la tronçonneuse », « Se7en », « La colline a des yeux », « Invasion Los Angeles » et puis, de façon plus générale Lovecraft, le slasher, les zombies, etc. de bonnes intentions !
La première partie du bouquin (qui ne compte que 180 pages en tout) se montre très réussie et intrigante. Mais la suite ne se montre pas vraiment à la hauteur de cette originalité : le dernier acte fonctionne nettement moins bien et se montre beaucoup plus classique. Après une centaine de pages d'angoisse, de suspense psychologique et d'horreur en mode « less is more », les cinquante dernières pages reviennent à un récit plus balisé…et moins convaincant.
Par rapport aux critiques élogieuses, voire dithyrambiques, lues un peu partout, NOUS ALLONS TOUS TRES BIEN MERCI reste donc une déception, certes intéressante et souvent plaisante mais une déception malgré tout. Entre un début fracassant et une conclusion tout juste passable se cache donc un roman moyen. Dommage.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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J'ai acheté ce livre sans trop savoir à quoi m'attendre, mais la couvertures et le résumé m'ont fait penser qu'il pouvait entrer dans mes lectures frissonnantes. Si c'est bien le cas, je dois quand même admettre qu'il n'est finalement pas autant angoissant que ce que j'espérais et j'ai trouvé que, parfois, il mettait du temps à dérouler son fil rouge.

L'histoire en elle-même est passionnante. Nous suivons un groupe thérapeutique dont les membres n'ont pas été choisis au hasard. Mais le mystère sur leur présence dans ce groupe ne se dévoile qu'au compte goutte et reste finalement un peu flou, comme la majorité du récit. de nombreux événements fantastiques le jalonnent mais nous peinons à en comprendre pleinement les fondements. C'est ce qui m'a un peu frustrée, car si l'histoire est pleine de rebondissements, je reste sur ma faim quant aux réelles raisons de tout cela, du moins en ce qui concerne certains personnages.

Cela donne un peu l'impression d'un amas d'horreurs et de vies détruites qui se réunissent, mais il manque un réel élément liant qui rendrait tout cela vraiment exceptionnel. Malgré tout, j'ai aimé suivre ces personnages et découvrir petit à petit ce qui leur était arrivé. Sont-ils tous fous ? Y a-t-il du vrai parmi tout ça ? Si vous êtes prêts à connaître les réponses à ces questions, lancez-vous dans cette histoire aux frontières de l'impossible.

En bref, j'ai beaucoup aimé cet univers et les personnages, mais j'aurais aimé que ce roman soit plus développé et que nous puissions ainsi mieux comprendre les tenants et les aboutissants de tout cela.
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Nous allons tous très bien, merci met en scène un groupe de parole autour d'une psychologue comme il en existe tant aux Etats-Unis sauf que le groupe est ici constitué de victimes de traumatismes surnaturels causés notamment par le Scrimshander, “monstre” qui écrit sur et dans ses victimes tout en les laissant en vie… Il y a là le vieux Stan amputé de ses quatre membres, Barbara dont la chose à sculpté des visages sur ses os, Harrison Harrison le chasseur de monstres au passé mystérieux, Martin le geek qui ne lâche pas ses lunettes de réalité virtuelle augmentée, Greta l'ado gothique et mutique. Et puis Sayer, la psy qui a de bonnes raisons de croire à leurs histoires incroyables.
C'est un roman fantastique unique en son genre, un roman sur l'après. L'auteur place ses personnages après l'action supposée de nombres de récits ou de films d'horreur. Qu'est-il advenu des personnages ? Comment vivent-ils avoir vécu un tel choc ? Un procédé plutôt intéressant mais qui finit par tourner à vide pour deux raisons. D'abord, le lecteur ne sait pas de quoi il retourne. Il doit rassembler, recoller les moindres indices disséminés au cours des conversations pour se faire un tableau d'ensemble. Et puis, cela manque fatalement d'action, un ingrédient indispensable au genre horrifique. Voila pourquoi, l'auteur accélère le rythme sur la fin pour satisfaire un tant soit peu son lectorat. Une demi-réussite mais une belle découverte tout de même.
Masse Critique Babelio.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Il est question dans ce récit d'un groupe de parole crée par une psychologue, groupe composé de 5 personnes ayant survécu à ce que l'humanité peut produire de pire : tueurs en série ultra violents, cannibales, secte hallucinée. le but : les faire parler de leurs « expériences » respectives pour les sortir de leur silence, leur enfermement ou leurs obsessions et tenter de les aider à vivre de nouveau.
Ce court livre est un drôle de roman. Drôle non pas parce qu'il m'a fait rire mais parce que je n'arrive pas à le classer dans un genre précis. Roman d'horreur, roman de science-fiction, roman policier, ou bien caricature de tout cela ? Objectivement je serais bien en peine de répondre à cette question mais instinctivement je penche vers la dernière possibilité ….
Bien sûr le but premier de l'auteur est de nous faire partager les peurs et névroses de ses personnages, et de nous raconter ce qui se passe une fois le « méchant » neutralisé, ce qu'il advient « après » l'action, après l'habituelle dernière page d'un polar ou d'un thriller bien sanglant. Bien sûr aussi, il semble vite évident que tout cela va dégénérer, car on ne guérit pas comme ça de tels traumatisme, en s'asseyant en rond et en parlant entre victimes…
Et l'histoire est plutôt réussie, l'idée est originale, le style agréable et fluide, bref tout ceci se laisse lire avec un plaisir certain.
Simplement plusieurs choses me font dire que l'on se trouve plus ici dans une caricature assez subtile du genre que dans un vrai roman policier/fantastique/ gore. Déjà, tous les poncifs du genre sont là : des tueurs tellement pervers et violents qu'on a finalement peine à les imaginer réels ; une psychologue tellement empathique qu'on se demande quel but elle poursuit réellement ; des victimes tellement enfermées dans leurs psychoses qu'on se dit qu'elles même ne sont pas loin de la folie meurtrière. le récit lui va si loin dans le fantastique (tout en étant cohérent et bien construit) qu'on se dit que décidément tout ceci n'est pas possible. La taille du roman enfin et ses moins de 200 pages me pose question : pourquoi en rester à cette densité alors que le concept trouvé par l'auteur tout autant que son déroulé pourraient parfaitement tenir sur 300, 400, 500 pages et en faire un excellent « page turner ».
Mais il ne s'agit ici que de mon ressenti personnel, et il est probable que je me trompe complètement dans ma lecture de ce roman décidément bien étrange, et que je vous encourage à lire pour vous faire votre propre opinion !

Lien : http://desmotssurunepage.ekl..
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