AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Laurent Philibert-Caillat (Traducteur)Aurélien Police (Illustrateur)
EAN : 9782843447716
420 pages
Le Bélial' (22/09/2016)
3.48/5   24 notes
Résumé :
Vous en voulez ? Vous en aurez ! Plus dingues les unes que les autres ! Car la smart drug revolution est en marche… Muni d’une imprimante chemjet et d’une connexion internet, n’importe quel petit malin en première année de chimie peut désormais synthétiser sa propre drogue et la produire à l’infini. Le résultat ne se fait guère attendre : il pleut des buvards chargés sur le monde ! Jusqu’à ce qu’apparaisse le Numineux, molécule qui décuple le sentiment du divin, enr... >Voir plus
Que lire après Afterparty Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
En résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui nous offre un techno-thriller nerveux, percutant et sans temps morts, mais qui propose aussi plus qu'un simple page-turner offrant de nombreuses réflexions. En effet que ce soit sur notre société, sur l'acceptation des personnes différentes, sur les drogues ou bien encore sur la religion l'auteur pose pas mal de questions. Il en pose d'ailleurs peut-être un peu trop ce qui fait que certaines idées restent sous-exploités je trouve, mais bon rien de trop gênant. L'univers développé se révèle solide, efficace et intéressant d'un point de vue technologique, même si j'ai trouvé que l'aspect géopolitique manquait un peu de profondeur. Concernant les personnages ils sont l'un des points forts du roman, se révélant complexes, travaillés et offrant des héros et héroïnes attachants. Je regretterai peut-être juste certains personnages secondaires qui manquent de profondeur mais rien de bien dérangeant. Malgré ses qualités, j'ai quand même soulevé quelques aspects qui m'ont dérangé. Un léger soucis par moment dans la gestion du rythme, ensuite quelques facilités, principalement dans la seconde partie et enfin une intrigue finalement très prévisible, même un peu trop. Rien de non plus bloquant tant il s'avère percutant et proposant de nombreuses idées le tout porté par une plume fluide, efficace et entraînante. Je lirai sans soucis d'autres récits de l'auteur.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          220
Et si votre ami imaginaire était une divinité ?
Bienvenu dans un monde où tout à chacun peut imprimer la drogue de son choix grâce à une imprimante nouvelle génération.
Un voyage parmi des inadaptés sociaux à la recherche d un équilibre précaire dans une société schizophrénique.
Un fix littéraire qui ne m'a pas fait prendre mon trip.

Le titre Afterparty est un très bon résumé de ce roman : deux fils narratifs. L'un sur cette mystérieuse fête où le Numineux (pour les ignares comme moi, allez voir sur wikipedia) a été testé. L'autre, quelques années plus tard, où cette smart drug semble refaire surface.
Il sera question bien entendu de drogues, d'addiction et de religieux, mais ce ne sont pas les sujets principaux du roman. Daryl Gregory nous parle surtout de l'après traumatisme. Quelles conséquences cette fameuse fête a eu sur les participants ? La plus résistante-résiliente est la narratrice Lyda Rose, mais ne serait ce que faux semblant ? GIED.

Si comme moi vous achetez ce livre en pensant lire une charge contre la religion, vous en serez pour votre argent. La religion est une drogue (l'opium du peule) n'est ici pas le propos. La couverture originale reflète plus le contenu à mon sens, même si la française est très réussie.
Ne lisez pas non plus ce livre pour le world bulding anticipatif, il n'est qu'esquissé.
Mais si vous avez aimé la psychothérapie de Nous allons tous très bien, merci Afterparty devrait vous convenir.

Un thriller techno-toxico-psycho-religieux saupoudré de série B. Un mélange des genres qui aurait gagné à mon sens à moins se disperser, des ruptures de rythme parsemant au final le récit.
A moins que je n'ai rien compris à l'histoire, chose somme toute possible !

Après avoir lu L'éducation de Stony Mayhall et Nous allons tous très bien, merci, le style Daryl Gregory n'est décidément pas mon trip, même si je comprends que cela plait, car l'écriture est plaisante et le traitement des sujets originaux.
Commenter  J’apprécie          70
J'avais déjà testé l'écriture de Daryl Gregory en lisant L'éducation de Stony Mayhall que j'avais adoré. Babelio m'a donné l'occasion de lire son dernier opus grâce à sa masse critique et je dois avouer que j'en suis plus que ravie. Je crois que je suis en train de devenir une grande fan de l'auteur !

Alors comment vous expliquer ça ? Déjà le sujet, enfin une partie : une drogue qui rend la présence de dieu tangible pour ceux qui la prenne ; sacrément bien trouvé ! Mais celle-ci ne serait rien sans une intrigue bien construite. L'héroïne Lyda, part à la recherche des personnes qui mettent cette drogue sur le marché. Cette même drogue qui l'a bousillée et lui a offert un ange gardien visible (pour elle) en continue. Pour cela, elle doit sortir de l'hôpital psychiatrique où elle est internée, trouver de l'aide (forcément elle n'a plus un sous, merci l'alcool et les produits). Se mêlent enquête, road movie, amitiés déglinguées, pour notre plus grand plaisir de lecture.

Pour l'aider elle va faire appel à des amis aussi barrés qu'elle, entre Ollie ex-agent des services secrets paranoïaque sans ses médicaments, légume avec. Bobby qui pense que son âme est dans un petit coffre en plastique, qu'il trimballe autour de son cou.... Fous, mais qu'on a envie d'aimer, des personnages riches en émotion, en caractère. Un mini freak show détonant. Et il y en a bien d'autres !

Daryl Gregory arrive à mêler tout ce petit monde et son sujet, qui peut prêter à polémique, avec une enquête palpitante. Tout est bien dosé, l'écriture est très agréable à lire, l'humour est bien présent. Un joyeux mélange qui fonctionne bien.

Pour conclure, Daryl Gregory nous livre une intrigue très bien menée, un sujet détonnant, des personnages fracassés, de l'humour, un pur moment de plaisir livresque ! Coups de coeur, à lire !
Lien : http://booksandme.canalblog...
Commenter  J’apprécie          70
A priori ce n'était pas ma tasse de thé: futur proche, des drogués, une chasse à l'homme, un whodunnit. Et pourtant je suis restée accrochée jusqu'à la fin - même si le personnage principal est un peu abrasif. Jusqu'à la fin, Lyda suit un chemin très étroit entre la rationalité et la folie, la rationalisation et l'abandon à sa déesse. Pas de mélodrame ici, les personnages sonnent vrais, déséquilibrés, coupables, innocents : chacun d'entre eux passent par tous ces stades.
D'ailleurs, le lecteur est dans le même bateau, la même ambiguïté, sans jamais savoir si nous allons couler ou atteindre le rivage. Gregory a structuré son livre de telle sorte que le lecteur peut expérimenter un peu de la réalité telle qu'elle est vécue par les personnages et il ne lève pas l'ambiguïté à la fin.
Commenter  J’apprécie          60
Un livre très agréable, intelligent, un bon techno-thriller.
Il ne va pas révolutionner le genre, l'intrigue n'est pas des plus complexes mais les personnages sont vraiment excellents (en particulier l'héroïne, que j'aime beaucoup), et le monde décrit est très intéressant.
Je le conseille si vous voulez passer un bon moment et aussi réfléchir sur certains sujets liés à l'intelligence et l'usage de drogues qui modifient le comportement.
Par certains coté, je trouve que Daryl nous fait du Peter Watts Très Light (sur certaines thématiques liés au cerveau et son fonctionnement).
Beaucoup plus optimiste, bien moins approfondi dans les sujets, mais on retrouve des interrogations communes.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
C’était ça, le miracle de la révolution des smart-drugs bricolées. Tout lycéen doté d’une imprimante chemjet couplée à une connexion internet pouvait télécharger des recettes et imprimer de petites quantités de drogue. Les individus créatifs aimaient modifier les ingrédients pour les faire essayer à leurs amis. Tous les jours, des gens avalaient des buvards sans savoir ce qu’ils mâchaient. La moitié des patients du NAT n’étaient pas des accros mais des bêta-testeurs.
Commenter  J’apprécie          80
À la mort de Mikala, sa famille s’était opposée à ce que j’hérite de ses biens. Pourquoi laisser la fortune de leur fille à la connasse blanche dont elle aurait divorcé de toute manière ? (D’accord, ses parents ne m’avaient jamais traitée de connasse blanche en ma présence, mais j’aimais l’idée qu’ils m’appelaient ainsi entre eux, parce que le racisme inversé est le genre de racisme que les gens comme moi préfèrent, et parce que « connasse blanche » sonne beaucoup mieux que « connasse » tout court, ce dernier terme signifiant qu’ils me détestaient uniquement parce que j’étais moi.)
Commenter  J’apprécie          60
L’Ontario regorgeait de smoke shacks, des cabanes pour l’essentiel situées sur les terres des Premières Nations fourguant des cigarettes de contrebande en provenance des US. Des manufactures illégales, elles aussi localisées dans des réserves amérindiennes, mais de l’autre côté de la frontière, crachaient chaque année des millions de cigarettes bon marché, non taxées, génériques. Comment leur en vouloir ? On avait pris leurs terres aux indiens, ils nous donnaient le cancer. Bien sûr, on leur avait également offert l’alcoolisme, la pauvreté et le diabète de type II, si bien qu’au final on ne s’en sortait tout de même pas trop mal.
Commenter  J’apprécie          30
« Qu’est-ce qui se passera si ça se répand ? La planète est déjà pleine de fanatiques. Le Numineux pourrait transformer des millions de gens en vrais croyants, chacun sûr à cent pour cent qu’on lui a personnellement remis les putains de tables de la loi. »
Ollie me fixait. « Désolée, ai-je dit. Je parle trop ?
– Ce discours, tu l’as répété.
– Hein ? Non. Enfin, j’y ai beaucoup réfléchi. Mais tu comprends, pas vrai ?
– Sûr. En fait, tu veux sauver le monde.
– Présenté comme ça, ça a l’air débile. »
Commenter  J’apprécie          40
Le seul matériel liturgique était regroupé au somme de l’armoire : deux sébiles en bois, une boîte d’hosties blanches carrées, une bouteille de chianti de deux litres à moitié vide et une pile de petits gobelets en plastique. J’ai ouvert la boîte à hosties, j’en ai écrasé une et je l’ai humée. Rien. J’en ai glissé une autre dans ma bouche.
« Tu ne sais même pas ce qu’il peut y avoir là-dedans, m’a reproché le Dr Gloria ;
— Le corps du Christ, ai-je répondu. Toujours aussi sec. »
Commenter  J’apprécie          40

Video de Daryl Gregory (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Daryl Gregory
Interview de Daryl Gregory par Actusf aux Utopiales 2015.
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (63) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4873 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}