Nul besoin de présenter ce livre qui devient un classique près d'un an après sa sortie.
A chaud, je crois pouvoir affirmer qu'il s'agit de mon préféré de l'autrice, bien qu'il ne s'agisse que du troisième que je lise, j'ai aimé y retrouver son d'humour, sa poésie lumineuse et réparatrice ainsi que ses messages implicites dissimulés parmi ses personnages uniques et tellement humains.
«
Il nous restera ça », c'est bien plus qu'une histoire entre trois colocataires, il ne s'agit pas seulement de Jeanne qui perd Pierre, d'Iris qui s'isole de tout ni de Théo qui vit dans la misère, ou presque.
Non, je crois qu'il s'agit plutôt d'un message à plus grande échelle, d'une transmission de valeurs qui s'adresse à tous.
L'isolement, la solitude, les côtoyer certes, s'y morfondre non.
Alors, sans prétention, je crois que Virginie, magicienne des mots, cherche à nous instruire quant au pouvoir des rencontres, plus que jamais, à la bienveillance, à l'empathie.
Ce roman, c'est une invitation à sauver des existences noyées sous le chagrin, dévorées par des démons qui les dépassent. Théo Jeanne et Iris, ce trio que tout oppose, âge, milieu, histoire, n'est rien d'autre que l'illustration que la famille se choisit, qu'elle n'est pas que filiation. N'ayez pas peur de vous attacher aux personnages, c'est totalement impossible de ne pas se prendre d'affection pour ces âmes égarées qui se retrouvent, craquez pour ce condensé d'amour.
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