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4,14

sur 3574 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ouf ! Je viens de quitter le Club des Incorrigibles Optimistes avec soulagement. Que je me suis ennuyée ! Et quand l'ennui faisait place à l'intérêt, c'était l'exaspération qui le balayait...

Pourquoi l'ennui? Pour les thèmes abordés : la politique de l'Est, la guerre d'Algérie...Même si je reconnais que l'histoire des réfugiés politiques est toujours différente vu que l'humain est unique, je n'en pouvais plus de vivre avec Leonid, Igor, Pavel et cie. Il n'y a que Sacha qui m'intéressait parce qu'il était rejeté par les autres.

Pourquoi l'exaspération? A cause du style de l'auteur : petites phrases juxtaposées, sans effets de style particulier, sans images. A cause des caractères des membres de la famille du narrateur et de ses amis. Que ce soit la mère, hystérique et n'ayant pas une once de compréhension pour ses enfants, le père, un peu mou, le frère, antipathique au possible, la soeur, égocentrique, les cousins, égoïstes et à la limite débiles, son ami Nicolas, qui disparait de la circulation, son amie Cécile, idem...TOUS m'ont donné envie de refermer le livre plus tôt que prévu.

Mais je ne l'ai pas fait, et bien m'en a pris, car la fin est époustouflante.
C'est pourquoi, grâce à la fin, je peux dire que j'ai aimé ce roman, sans plus.

Je suis donc triste d'être passée à côté d'un chef d'oeuvre, d'après les nombreux avis de membres de Babelio. Mais je suis comme ça : quand je commence un livre, je dois l'achever, à cause de mon optimisme incorrigible...
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Un livre qu'on m'a prêté et que j'ai du rendre avant d'avoir pu en faire la critique.
Et j'ai un peu de mal à faire la critique d'un livre que je n'ai plus sous les yeux
Bon, globalement, j'ai bien apprécié cette tranche de vie dans un quartier parisien.
Les années soixante, Paris…. de bons ingrédients.
Une chance incroyable pour le petit Michel Marini que d'avoir pu fréquenter le « Balto ».
D'y avoir joué d'innombrables parties de baby foot, et surtout d'avoir soulevé le rideau de cet incroyable club privé, au fond du bar, fréquenté par Sartre et Kessel et tout un groupe de réfugiés de l'Est.
Outre un pan d'histoire, ce livre est une mine de réflexions.
Sur l'amitié, le pardon, l'exil, la trahison……
Le style est agréable.
Peut être quelques longueurs, mais qui ne nuisent pas spécialement au récit.
J'ai juste trouvé un peu surprenant et improbable qu'un adolescent soit si rapidement mêlé à tout ce groupe d'adultes.
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Chronique des années 1959 à 1964 avec la guerre d'Algérie en toile de fond racontée par un adolescent de 12 ans en 1959. Entre la vie familiale, le lycée et les parties de baby-foot au café se trouvent mêlées les aventures d'exilés politiques d'Europe de l'Est et Michel Marini, notre jeune observateur, va nous faire découvrir la vie de ce Paris cosmopolite, pauvre, solidaire et débrouillard. le rock et la littérature ont aussi une bonne place dans ce roman, un peu touffu à mon gré mais assez intéressant dans la description de la vie à cette époque.
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Pour Michel Marini, petit fils d'immigré italien par son père et issu d'une famille bourgeoise traditionnelle par sa mère, tout commence lors de l'anniversaire de ses douze ans en octobre 1959. Ce jour-là, il reçoit un appareil photo, de là naît sa passion pour la photographie. Michel a pourtant bien d'autres passions, c'est un lecteur compulsif, mais ce qu'il aime par-dessus tout, c'est traîner dans les bistrots avec son compère Nicolas autour du baby-foot. Dans son café préféré il rencontre des étudiants, des amis de son frère aîné, dont Pierre, qui lui fait découvrir la politique, le rock'n'roll et les filles. C'est l'âge de toutes les découvertes pour le jeune Michel. Cependant, il est intrigué par l'arrière salle du Balto, que viennent y faire tous ces hommes ? On y croise des anonymes mais aussi Sartre et Kessel. N'y tenant plus, Michel ose un beau jour pénétrer dans le saint des saints. Il voit ces messieurs en train de jouer aux échecs. Personne ne le chasse, bien au contraire. Michel finit par délaisser le baby-foot au profit des échecs, en compagnie de ces drôles de bonshommes venus pour la plupart de l'Est de l'Europe. Au fur et à mesure, Michel recueille leurs confidences au cours des parties, reconstitue le puzzle de leur vie, eux qui ont fui leur pays, laissant tout derrière eux. Tandis que la famille de Michel vole en éclats lorsque la guerre en Algérie vient en bouleverser le quotidien.

Pour un premier roman, on peut dire sans hésiter que c'est un coup de maître, à la fois fresque familiale, roman d'apprentissage, où la petite histoire se mêle à la grande. le lecteur s'attache vite au personnage de Michel, on est à la fois fasciné et intrigué par les membres du Club, l'auteur arrive à stimuler notre intérêt pour chaque histoire des personnages. C'est un très bon roman sur l'adolescence, l'amitié, la trahison sous toutes ses formes, qui se lit facilement, j'ai peu de temps à consacrer à la lecture en ce moment, sinon je l'aurais dévoré en un rien de temps !
Lien : http://bene31.canalblog.com/..
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Tout commence par un enterrement. En 1980, Michel Marini assiste aux funérailles de Jean-Paul Sartre. A cette occasion, il croise Pavel, un réfugié tchèque qu’il a connu enfant, en 1959, alors que Michel avait douze ans. A cette époque, le petit garçon se passionne plus pour la littérature et la photo que pour ses études dans le prestigieux lycée Henri IV. Il est également amateur de rock et de baby-foot. C’est d’ailleurs grâce à cette passion que le jeune garçon se retrouve au bistrot Le Balto et découvre un club rassemblant une poignée d’hommes en exil, aficionados du jeu d’échecs (dont Sartre et Kessel !). Igor, Sacha, Pavel et les autres ont fui la Pologne, la Roumanie ou encore la Russie, déçus par un communisme qu’ils rêvaient différent. Ces nouveaux compagnons racontent à Michel leur vie passée et leur vie d’exil, leurs regrets et leurs espoirs brisés. Anciens aviateurs, propagandistes, chirurgiens, ils ont tout quitté : leur carrière, leur famille, leur amour… pour vivre finalement une situation précaire en France. Michel les écoute et les observe, souvent spectateur attentif de parties d’échecs mémorables. Le petit garçon trouve du réconfort à retrouver ce groupe, alors que chez lui l’ambiance familiale se détériore : son père, issu de l’immigration italienne, et sa mère, d’une famille catholique conservatrice, se déchirent ; les opinions divergent sur les événements qui se passent en Algérie et son grand-frère Franck veut suivre ses aspirations révolutionnaires…

Ce roman foisonnant nous présente, autour de l’apprentissage de la vie de Michel Marini, un portrait très riche de la France du début des années 1960 : portrait politique et social mais avant tout historique. Car en effet, c’est l’Histoire qui déboule au sein de la chronique familiale du jeune Michel avec la guerre d’Algérie et la Russie stalinienne. Entre l’actualité de l’époque et les souvenirs des exilés de l’Est, c’est donc tout un pan des années 1960 qui nous est donné à voir.
Les personnages, nombreux et souvent attachants, ont tous quelque chose d’intéressant à raconter. Chacun délivre, selon son expérience, une certaine philosophie de la vie. C’est peut-être d’ailleurs le personnage de Michel dont on se sent le plus proche, lui qui lit en marchant et fréquente assidûment la bibliothèque. Le jeune garçon sait tirer profit de toutes ces rencontres et réfléchir à ce qu’on lui raconte.
Enfin, même si quelques anachronismes apparaissent, ce roman offre un très bon moment de lecture. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début mais grâce à un style agréable, de nombreuses intrigues et des destins si particuliers, on s'installe dans la vie de Michel et on ne peut que l'accompagner jusqu'à la fin du récit.
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J'ai enfin lu ce roman qui a beaucoup fait parler il y a quelques temps.
Mais voilà, c'est comme un film dont on vous a vanté unanimement les mérites - Une pépite, un joyau !! - quand enfin vous le regardez, vous vous attendez à quelque chose de tellement exceptionnel que vous frôlez la déception.

Ce fut le cas avec ce livre. C'est une jolie chronique de la vie parisienne au début des années soixante, avec son lot de guerre froide, guerre d'Algérie, bachotage, héros qui se cherche au son du rock'n roll, au milieu de parents qui ne se cherchent plus vraiment, d'expatriés trainant leur lourd passé, mais qui trouvent leur place entre Kessel et Sartre au fond d'un bistrot tenu par des auvergnats généreux.
Certes, c'est bien fait, je pense bien documenté mais de là à crier au chef-d'oeuvre, il y a quand même un pas à franchir. La fin est trop expédiée à mon gout. Il y a d'ailleurs certains personnages dont j'aurais aimé connaître un peu plus la suite de leur vie. Reste cette impression d'insouciance-tragique, de légèreté cynique qui vous suit quelques temps après avoir refermé le livre.
Alors, faut-il le lire ? Oui. Je ne suis pas dithyrambique, mais vous passerez un bon moment.
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Le club des incorrigibles optimistes, par Jean-Michel Guenassia. S'agit-il plutôt d'un roman foisonnant à facettes que d'une chronique adolescente, plutôt d'une fresque politique et sociale que d'une épopée, même ramassée ? Rangeons les étiquettes et essayons-nous à un commentaire pertinent de ce récit qui balaie durant les années 59 à 64 les états d'âme d'un adolescent de 12 à 16-17 ans, ceux de jeunes adultes exaltés et ceux d'exilés d'Europe de l'Est. Fin de la guerre d'Algérie, guerre froide, efflorescence de musiques qui bougent (rock and roll, jazz) de cinéma pour cinéphiles (films américains, indiens, japonais), amorce d'une rébellion de la jeunesse et de sa politisation, si tous ces sujets sont présents, ils ne constituent qu'une toile de fond, car on sent davantage chez l'auteur, comme une empreinte existentialiste, du goût pour la description des personnages, pour leurs trajectoires, leurs relations entre eux.
Il y a, dans cette fiction plurielle, plusieurs sphères qui interagissent, s'interpénètrent plus ou moins. Elles sont reliées par Michel, cet adolescent sensitif, réactif, rêveur, adepte de l'école de la vie, qui semble toutefois saisir le monde comme un adulte (projection de l'auteur sur son héros ?), sans excès, sans manières et à l'écoute de chacun. Il sera confronté au long du roman à la perte de tous ses proches, Frank, son frère ainé, déserteur, disparu, en fuite, Pierre tué en Algérie, Cécile, la soeur de ce dernier, plus âgée que Michel, qui disparaît après la mort de Pierre, et qui aimait Michel comme un p'tit frère. Frank et Pierre sont deux exaltés, le premier se donne entier au Parti communiste, Pierre, «Saint-Justien», rêve d'un monde de justes, d'une république des Sages, et se propose d'éliminer la démocratie et tous les cons. Michel est aussi «trahi» par son père qui, tyrannisé par son épouse, quitte le foyer, puis par Nicolas, son meilleur ami, enfin par Camille, son premier amour qui devra suivre ses parents en Israël.
En parallèle avec les deux sphères, familiale et amicale, il y a l'arrière salle du Balto, café-bar à Denfert-Rochereau, où se retrouvent, sous la protection et l'assistance financière de Sartre et Kessel, des exilés russes, polonais, hongrois, tchèques, grecs, chacun avec son passé, son histoire, sa douleur. Ils jouent aux échecs. Igor, ancien médecin devenu taxi parisien, qui a fui l'URSS avant son arrestation comme «comploteur» et Werner, allemand résidant en France et résistant, devenu projectionniste, sont les fondateurs du Club, Léonid, aviateur, héros national en Russie, a atterri en France par amour, Tibor, acteur et Imre son imprésario et amant, hongrois, ont fui leur pays à la recherche de la gloire. Grégorios, qui a fui le fascisme grec, se présente comme un latiniste et un helléniste distingué. Sacha seul est tenu à l'écart, et on ne saura pourquoi qu'à la fin du roman. Il n'en devient pas moins un ami sincère de Michel.
La nostalgie imprègne tous ces réfugiés, qui ont laissé femmes, enfants, amis dans leurs pays, et ne peuvent y retourner sans risquer leur vie. Mais de façon obsessionnelle, ils veulent être en règle avec leur pays d'adoption, avoir leurs papiers, voire un statut de réfugié politique (qu'ils mériteraient bien en fait) et ils s'entraident dans ce sens. Mais l'administration française est presque aussi tatillonne que celle de leurs pays d'origine.
Finalement, ce livre se lit avec facilité et un réel plaisir. La narration coule avec efficacité même si parfois l'auteur aurait pu avantageusement couper. Il y a un savoir faire certain pour ce qui est de la construction d'un récit riche et enchevêtré. Mais cela n'en fait pas pour autantf un chef d'oeuvre : anachronismes, ton et problématiques qui parfois paraissent être davantage celles d'aujourd'hui que des années 60. La fin d'un roman est ce qui me paraît souvent poser le plus de problèmes. Elle ne doit pas laisser de frustration chez le lecteur. Or la haine mortelle entre Igor et Sacha gagnerait à être mieux étayée, plus développée, compte tenu du terrible drame qu'elle occasionne.
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Immersion dans le Paris des années 1950-60, au milieu de quelques jeunes relativement nantis et d'une poignée d'hommes exilés de l'Est, qui ont pour la plupart quitté femme et enfants pour fuir le communisme, voire la mort. le récit est centré sur Michel, fils d'un couple mal assorti de commerçants prospères. Guère motivé par ses études, l'adolescent est en revanche passionné de baby-foot, de littérature et de photo, et étonnamment mûr dans ses lectures et ses échanges avec les adultes qu'il côtoie...
Un roman foisonnant : souvenirs d'exilés d'Europe de l'Est, considérations politiques sur le communisme, amitiés et hostilités viriles, guerre d'Algérie, adolescence, jeu d'échecs... le récit est fluide et plutôt plaisant à lire, mais hélas, le personnage central m'a semblé à la fois stéréotypé et bien falot. Je ne m'y suis guère attachée, pas plus que je ne suis parvenue à cerner sa relation avec Cécile, mi-amicale mi-amoureuse mais curieusement platonique. Tous les personnages féminins sont d'ailleurs à l'image de cette relation : excessifs mais paradoxalement inconsistants, insaisissables, agaçants... Les hommes du Club d'échecs sont en revanche convaincants, émouvants, et leurs anecdotes intéressantes. Il est dommage, d'ailleurs, que la plus poignante de leurs histoires n'apparaisse que dans les cinquante dernières pages, à l'issue d'un long roman relativement léger malgré un contexte riche.
Pour épicer le récit, Sartre, Camus, Kessel font de petites apparitions en guest-stars, cela m'a semblé artificiel et ne m'a en tout cas pas éblouie. Quant aux fréquents passages sur les échecs, ils m'ont bien ennuyée - mais là, c'est une question de centre d'intérêt.
Un avis global plutôt réservé, donc, malgré une lecture plaisante...

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J'ai mis du temps au cours de ma lecture avant de vraiment l'apprécier. Un roman lent, en patchwork, où les souvenirs de différentes époques se mêlent. le tout forme un tableau nostalgique, avec une ribambelle de personnages, sur fond de Paris du début des années 60.

Difficile de s'attacher à tous les personnages que le narrateur rencontre ; les différentes histoires se bousculent dans ma mémoire. Ces hommes qui ont fui leurs pays d'Europe de l'Est ou de Russie pour survivre nous racontent, finalement, une belle histoire.

J'ai eu du mal à suivre le fil directeur du livre, l'adolescence du héros. Sa famille, ses amis, ses amours, ses élans passionnés (littérature, babyfoot, photographie, échecs) ont rythmé l'histoire, mais ne m'ont que peu captivée. Seule l'arrivée de Sacha au milieu du roman a relancé mon intérêt, j'ai énormément aimé ce personnage tendre et mystérieux.

Un roman tout en nostalgie que je recommande à des lecteurs curieux et amateurs de l'histoire du 20° siècle.
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Une autre époque
Le soleil parle de Staline :
« O Staline ! Toi tu es le plus beau tant que je suis à l'est et dès que je vais me coucher et que je passe à l'ouest, je te méprise, je te haie, je ne rêve pas de pas de toi, la nuit tu me prive de ma liberté » C'est la blague du roman. Elle illustre l'époque du roman. L'histoire se passe, en France, avant la fin de la guerre froide, avant la chute du mur en 89, à l'époque le monde était encore divisé en deux principaux pôles. Pas comme aujourd'hui ou il est devenu multipolaires. Grâce à ce livre, on mesure à qu'elle point notre époque n'a plus rien à voir avec ces années. C'est aussi l'époque de la guerre en Algérie, avant leur indépendance.
A cette époque le monde est à refaire. Michel fréquente un bar et l'arrière bar où il y a entre autre personnalités qui ont fait de la France ce qu'elle pense d'elle-même Kessel et Sartre. Ces deux combattants philosophes l'impressionnent et vont influencer ses actes et ses pensées. Dans cette pièce il y a aussi beaucoup d'immigrés comme Leonid, Sacha, Igor et Imré qui ont chacun une histoire bien particulière à raconter. Michel se passionne pour les tournois de Babyfoot et lit beaucoup même en marchant, ce qui ne plaît pas à tout le monde. Michel aime faire des photographies en tout genre, il finit par se faire exposer. Michel évolue dans une famille de commerçant. Les parents de Michel sont dans les affaires. Les deux belles familles ont deux identités très fortes, ce qui donne lieu à des repas de famille mouvementés.
Michel rencontre, Camille, la femme qu'il croit être la femme de sa vie mais des différents religieux l'empêcheront de voir plus loin. Ce roman est la fresque de l'époque des années 60 jusque la fin des années 80.
Malgré quelques longueurs si vous voulez plonger dans une histoire cohérente et détaillée avec des personnages fouillés travaillés allez-y. Ce livre m'a aussi donné envie de lire et relire des romans de Joseph Kessel.

Du même auteur :
- Trompe la mort, 2015

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