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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Attention! Cette critique concerne le tome 2 de la série "La Guerre d'Alan". Je le précise à cause d'une indistinction entre les deux premiers tomes sur le site babelio.com.
Après les préparatifs liminaires, Alan s'embarque pour l'Europe en guerre. Cette suite raconte ainsi le périple d'Alan dans son blindé, ballotté au gré des décisions hiérarchiques, sans connaître réellement la destination de son unité, sans savoir ce qu'attendent d'eux les grands décideurs des opérations, si ce n'est de se rendre en Allemagne pour anéantir le régime nazi.
Mais c'est une drôle de guerre que celle d'Alan, faite d'attentes, de déplacements et de courses en avant effrénées. Pas de durs combats ni d'artillerie lourde. Les seuls dangers rencontrés par Alan viennent de son propre camp: gestes maladroits et inadvertances.
Et toujours ce dessin monochrome, souvent épuré; une structure narrative faisant abstraction des paysages quand ils ont déjà été représentés, pour rendre le lecteur plus attentif aux attitudes des personnages; et enfin une grande maîtrise du plan, tout cela au service d'une riche et belle aventure humaine.
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L'actualité de la bande-dessinée avec le Festival d'Angoulême m'a poussé à lire le premier tome de "La guerre d'Alan", récit graphique d'Emmanuel Guibert d'après le témoignage d'Alan Ingram Cope, un américain ayant vécu la période troublée de la Seconde Guerre mondiale. Ce premier volume est consacré à son enrôlement et à sa préparation militaires dans une caserne de Fort Knox en 1945, avant son départ pour l'Europe. Dans un format plus proche du roman que de la BD, le dessin monochrome de Guibert, rappelant le sépia des vieilles photographies, nous plonge au coeur d'une Amérique engagée dans une guerre totale, comme si l'on feuilletait l'album photo d'un ancien soldat, à la manière de la remarquable série documentaire de Ken Burns "The War", diffusée sur Arte de mars à avril 2008.
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Cette BD représente vraiment un reportage. Allan décrit sa guerre plutôt en dernière ligne jusqu'en Allemagne. Il se contente de suivre avec son régiment et décrit ce qu'il voit, les endroits où il s'arrête et les anecdotes qui marquent son année 1945. le fait de ne pas avoir détaillé d'exploits mais des actes normaux donne une sincérité au récit. En même temps, les détails fournis constituent un témoignage unique.
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j'avais aimé le 1er tome et n'ai pas été déçue par le 2ème.
je me lance dans le 3ème avec plaisir !
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J'y ai retrouvé le type de narration très «écrit » et l'alternance des époques, les récits de guerre se mêlant de temps en temps à l'évocation de ce que sont devenues les personnes dont parle le narrateur.
Alan traverse la France, l'Allemagne, la Tchécoslovaquie... Il participe à diverses missions et échappe de peu à la mort à plusieurs reprises. Il fait quelques belles rencontres mais un des passages très anecdotiques que j'ai adoré c'est celui du chien polonais !
Je n'ai pas éprouvé les longueurs « stratégiques » et militaires qui m'avaient un peu ennuyée dans le premier tome. Je retiens plus la camaraderie dans le groupe que décrit Alan et les petits « plus » qui lui ont adouci la situation par moments.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Après l'apprentissage d'Alan dans le premier tome, le voici qui débarque en France pour participer à la grande guerre. Première constatation: la guerre c'est bien plus relax que l'apprentissage: d'abord deux mois de congé car les armes et véhicules se sont perdus en chemin et puis un ennemi qui reste invisible.

Arrivé après le levé du rideau sur cette guerre, le peloton d'Alan croise le Continent d'Ouest en Est sans rencontrer l'ennemi et surtout sans vraiment connaître son but et sa destination finale. Cette petite balade absurde et désorganisée d'après-guerre montre comment des soldats parviennent à mourir au “combat” sans même rencontrer l'ennemi, comment Alan prend plaisir à voyager à travers l'Europe sur le compte du gouvernement américain et comment on parvient à se faire décorer malgré l'inactivité, l'ennui et l'absence de combat.

Un récit déroutant sur un peloton qui changea le cours de la guerre sans même y participer. Par contre pour suivre un cours de géographie c'est raté, car, comme tout bon américain, le type est incapable de nommer un nom de ville dans toute l'Europe qu'il a traversé.
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