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Merci à Babelio grâce à qui j'ai découvert les écrits de Victor Guilbert, digne successeur, j'ose le dire, de Fred Vargas qui m'avait donné, jusqu'à maintenant, mes plus grands moments de lecture policière.
Nous participons ici à l'enquête de l'inspecteur parisien Hugo Boloren, en déplacement à Lille, aux prises avec ses soucis personnels et familiaux, un chagrin d'amour récent, et qui va malgré tout, ou pour cela, aider ses collègues du Nord à résoudre un obscur crime dans une décharge.
Entre dégustation de bières et explorations diverses, l'intrigue est passionnante, tout sauf prévisible, autour d'un inspecteur Boloren particulièrement attachant.
Dès la dernière page lue, j'ai enchaîné avec Brouillards du même auteur, tellement j'avais hâte de retrouver cet auteur, son écriture et son héros.
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Je suis enthousiaste et cela fait du bien. Après la découverte du commissaire aux clarks qui prennent l'eau dans la vallée de l'Aoste, voici un nouveau personnage qui lui a une bille dans la tête, qui se promène allègrement et quand elle fait tilt, c'est qu'elle lui a fait résoudre l'enquête.
Pourquoi pas ? là, ça fonctionne très bien, enfin, l'histoire, car la bille est restée coincée, a priori dans le premier tome des aventures d'Hugo Boloren… aventures dont je me suis empressée de commander le premier tome « Douve ».
Bref, merci à Babelio de m'avoir fait découvrir cet enquêteur aux airs d'Adamsberg. Une vraie histoire avec une fin bien inattendue, un fil qui ne ramollit pas, des personnages bien campés et un lieu géographique étonnant mais hélas réel, la terra nullius, à Lille, immense décharge en plein air, entre la Belgique et la France où jouxte un camp de bric et broc fait de migrants, de laissé pour compte et où survit joyeusement Jimcaale, un enfant de 10 ans, passé inaperçu des services sociaux débordés.
Boloren doit emmener sa mère, ancienne grand reporter connue, dans un institut spécialisé à Lille, parce qu'elle est atteinte d'Alzheimer. Et quand Jimcaale est retrouvé mort dans la décharge, la bille de Hugo remue. Un « héro » attachant, avec son incapacité à mentir mais qui sait se taire, son amour pour sa mère, ses absences mais aussi pour les carrés de chocolat milésimé qu'il a toujours dans la poche pour lutter contre le tabac et le stress. Mais pas que, il y a toute l'équipe, Raphael, Côme, Lulu la stagiaire et l'incroyable trimoin. Et puis Lille, cette décharge et la canicule qui n'épargne pas le Nord.
Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, laissez vous emporter, même si le lieu n'est pas le plus romantique, une bonne bière et hop !

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Belle découverte que ce polar atypique et très original par son contexte ( une décharge municipale, il fallait oser), ses héros ( une clique de personnages plutôt hauts en couleur ), le tout servi avec sensibilité et humour. Si je ne suis pas certaine d'avoir suivi et apprécié à 100% l'intrigue un tantinet tarabiscotée ( qui s'insère pourtant bien dans cette atmosphère un brin surréaliste ), j'avoue avoir une affection particulière pour ses plumes hors du commun à la Pennac ou Vargas. Un auteur que je vais suivre.
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Le résumé de ce roman m'interpellait et puis, j'étais curieuse de découvrir la plume de l'auteur dont on voyait de plus en plus d'avis passer partout, que ce soit avec son premier roman Douve qu'avec ce Terra Nullius. J'ai donc découvert ce thriller qui m'a fait passer un bon moment.

Cette phrase « le problème de cette affaire, ce n'est pas le nombre de pièces dans le puzzle, c'est le nombre de puzzles » résume vraiment très bien l'histoire. Elle est tellement énigmatique, mais nous allons comprendre petit à petit qu'elle prend tout son sens.

Comme vous l'aurez compris avant Terra Nullius, il y a « Douve » et, même si ce sont deux enquêtes totalement différentes, quelque chose me dit que j'aurais dû lire ce premier roman avant de me pencher sur ce deuxième opus qui nous entraine avec Hugo Boloren, car j'ai l'impression d'avoir loupé quelques éléments de sa vie et de celle de sa maman atteinte d'Alzheimer. Je me trompe peut-être totalement, ce n'est que mon sentiment. Passons à ce roman et oublions un instant le précédent.

On commence donc ici avec un prologue qui nous immerge immédiatement dans le Terra Nullius avec Jim. Ensuite, l'auteur nous entrainera sur six jours et j'ai beaucoup aimé ce découpage qui donne un certain rythme à l'histoire.

Nous allons nous retrouver du point de vue de Hugo Bolloren tout au long du roman et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on va très vite se rendre compte qu'on est avec un flic pas banal du tout. Hugo a perdu sa bille (cette bille, c'est toute une histoire que je vous laisse découvrir) et il doit la retrouver. Il a également une addiction au chocolat comme d'autres pourraient être accro à la cigarette et il va souvent nous faire tout un épilogue autour du chocolat. Ces deux éléments font que nous n'allons pas nous ennuyer un instant dans les pensées de notre flic.

Notre flic, qui est à Paris avec sa maman souffrant d'Alzheimer, va donc se retrouver à la PJ de Lille pour l'accompagner dans un centre spécialisé et être près d'elle, tout en continuant son travail. On va suivre son arrivée à la PJ de Lille, on va découvrir le Terra Nullius et le décès de Jimcaale. On va s'attacher à notre flic et on va se plaire à enquêter avec lui et ses nouveaux collègues de Lille. La plume de l'auteur est tellement entrainante qu'on va tourner les pages encore et encore pour connaitre le dénouement de l'histoire. On va émettre des hypothèses encore et encore, mais sera-t-on sur le bon chemin, telle est la question. On va rencontrer et suspecter énormément de personnages et, même si on n'est pas dans un thriller qui va à 100 à l'heure, le plaisir est de se laisser mener en bateau pour l'auteur. Autant vous dire que je n'avais pas vu venir la fin qui m'a très agréablement surprise.

Concernant le Terra Nullius, j'ai été légèrement perturbée, parce qu'en plus d'essayer de résoudre l'enquête, je voulais également le situer. le fait qu'il se trouve à cheval sur la France et la Belgique a fait que je cherchais quelle ville du Nord et quelle ville De Belgique pouvaient bien le délimiter. J'aurais cherché jusqu'à la fin du roman, mais ce fut chose impossible. Toujours est-il, qu'habitant à la frontière et passant souvent en France et ayant même déjà vécu très proche de la frontière, j'en croisé plus d'un de ces terrains. Ado, j'en voyais même un de chez moi et qui justement se situait sur deux frontières, du coup j'ai souvent eu cette image.

Bref, si vous aimez les personnages atypiques et les enquêtes qui vous font émettre énormément d'hypothèses sur le tueur, je vous conseille ce roman. A moins que vous ne commenciez pas Douve pour l'histoire de notre inspecteur.
Lien : https://geek-o-polis.com/202..
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Terra Nullius, une décharge à ciel ouvert à la frontière franco-belge, un noman's land peuplé de laissés-pour-comptes. le petit Jimcalee y est retrouvé assassiné, et la police lilloise est sur les dents, le lieu a toujours été soigneusement ignoré par les politiques,  et il n'est pas bon d'exposer ce genre d'endroit à l'opinion publique.
Hugo Boloren, flic parisien est désabusé, car il a perdu sa " bille", qui l'orientait vers les pistes à suivre dans ses enquêtes. Il doit accompagner sa mère dans une clinique spécialisée dans les troubles d'Alzheimer, sur Lille, et son supérieur l'envoie en tourisme professionnel, pour lui changer les idées.
Un policier un peu décalé,  mais sans passé trop lourd. Son addiction,  c'est le chocolat noir, et il est soucieux de sa mère,  journaliste criminelle atteinte d'Alzheimer.
Le ton est à l'envi du personnage,  le commissariat entier est fan d'une célèbre émission culinaire, Hugo découvre le Nord et ses chtis, et la plume espiègle revendiquée sur la 4ème de couverture n'enlève en rien la profondeur de certaines pensées du héros. Un rythme partagé entre le récit introspectif de Hugo et les agissements détaillés des autres protagonistes en font une lecture fluide, au ton original et désabusé. Une très bonne découverte !

Lien : https://instagram.com/danygi..
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Merci tout d'abord à Babelio de m'avoir proposé la lecture de cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masses Critiques et aux éditions Hugo Thriller pour l'envoi du roman.

Je ne connaissais absolument pas Victor Guilbert et je suis ravie d'avoir pu découvrir son second roman.

L'auteur nous entraine à Lille ou plutôt à ses abords, dans une décharge publique, située sur une commune dont on ignore le nom mais toute proche de la frontière Belge à tel point que les deux pays s'en rejettent mutuellement le territoire.

Belgique ou France, c'est en tous les cas la police française qui est chargée d'enquêter sur le meurtre de Jimcaale, un petit garçon d'une dizaine d'années brillant et attachant, sans identité officielle et qui vit dans cette décharge depuis l'âge de ses 3 ans.

Hugo Boloren, inspecteur parisien, entend à la radio parler de cette intriguante affaire et ça tombe bien, il doit justement se rendre à Lille avec sa mère, atteinte d'Alzheimer et qui est attendue à la clinique Pierre Dambricourt pour y suivre des soins.

Comme pour oublier l'objet initial de son voyage, il demande à son commissaire d'être mis sur le dossier, espérant peut-être faire d'une pierre deux coup : oublier la maladie de sa mère et retrouver sa bille.

Oui « sa bille ». Boloren est un bon flic car il a une bille, sans elle il ne vaut rien. En tous les cas, c'est ce qu'il croit. Sa bille, elle est dans sa tête et lorsqu'elle se déclenche, elle permet à ses pensées de s'imbriquer et de résoudre tous les mystères. Sa bille, quand elle fait « ding », tout s'éclaire.

J'avoue avoir eu du mal à entrer dans le roman. En fait, cette histoire de bille omniprésente m'a un peu déroutée. Je comprends que sa perte est liée à Douve, qui semble faire l'objet du 1er ouvrage de la série Boloren de l'auteur.

Du coup, je ne me suis pas vraiment attachée à Boloren. J'ai eu l'impression une bonne partie de l'ouvrage qu'il observait l'enquête (menée par les inspecteurs Lillois), attendant « cette bille » qui réglerait à elle toute seule l'enquête. Je l'ai trouvé passif et ça manquait d'action à mon goût.

L'histoire quant à elle est un vrai puzzle, pour reprendre l'une des métaphores de Boloren. Beaucoup d'intervenants, beaucoup de pistes qui partent dans tous les sens qui ne permettent en aucun cas au lecteur, même doté d'une super bille, d'imaginer l'origine du drame.

Mais peut-être trop de pistes pour moi. Pour autant, pour ceux qui aiment la complexité et les énigmes, ils ne seront pas déçus, l'auteur sait parfaitement manier tout ce petit monde à tel point que nous parvenons à un méli-mélo incompréhensible que seul Boloren parvient à démêler.

Malgré tout, j'ai apprécié la toile de fond : la terra nullius
Zone sans droit, dirigée par une certaine Mani, qui exploite des laissés pour compte en y régnant comme une Reine.
Une zone où les trafics sont nombreux, là où des migrants souhaitent rejoindre le Royaume-Uni.
Mais surtout, une zone abandonnée où l'Etat français peine à recenser ceux qui vivent a l'intérieur, ignorant dans le même temps la présence de mineurs en son sein.

Personne ne semble s'intéresser à cet endroit sauf lorsque l'on a des détritus à y jeter. L'auteur touche alors une réalité glaçante qui nous force nécessairement à nous questionner.

J'ai donc été moyennement convaincue bien que cette lecture m'a plongée sans difficulté dans l'univers Boloren. Même si les deux romans semblent se lire séparément, je reste intriguée par cette bille perdue et je pense me pencher très prochainement sur la lecture de Douve.
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Il y avait eu dans le précédent polar de l'auteur, les jeux de mots faciles, genre "La douve ou la vie", "Quitte ou douve", et j'en passe.
Je n'avais pas trop adhéré. Ni aux jeux de mots ni à l'histoire.
Là, on retrouve Hugo Boloren (lieutenant ou capitaine, je ne sais plus) avec sa bille qui connaît quelques courts-circuits et a davantage tendance à faire tilt qu'à lui offrir des parties gratuites (je fais allusion au flipper). On y ajoute les carrés de chocolat que Boloren avale "jusqu'à plus soif", la chaleur étouffante de ces journées d'été lilloise que ne compense pas la clim' de l'intérieur des bâtiments, et la bière locale qui n'en est pas une, mais qu'il semble apprécier. Et j'oubliais les innombrables allers-retours entre les
locaux de la PJ local et la Terra Nullius, no mans'land entre la Belgique et la France, et qu'aucun des deux pays ne revendique.
Je fais court. Encore une fois, je n'ai pas adhéré.

Alors, c'est un roman, ce devait être une belle histoire, comme le chantait Michel (Fugain, le chanteur du Big Bazar - encore un point commun avec cette décharge) mais ce n'est pas le cas. Trop d'alexandrins et d'octosyllabes dont il manque des pieds.

Donc,je spolie un peu et livre les incohérences et invraisemblances:

§ - une stagiaire de la PJ - Lulu- qui quitte son service en enlevant un témoin -en l'état un "trimoin" - parce que témoin de 3 assassinats-et qu'elle transporte dans le coffre de sa voiture à 500 km de ses bases, et qu'elle dépose "aux pieds" de Boloren, à Lille!!!!!!!

- ce même témoin à qui Boloren demande d'aller recueillir les confidences d'un gars en prison!!!! Sans permis de visite d'un juge, sans être de la famille!! Faudrait quand même voir à lire un peu le code de procédure pénale.

- une reconstitution grandeur nature que Boloren fait dans la décharge même, en présence de tous les protagonistes de l'histoire. Une reconstitution, c'est le rôle du Juge d'Instruction.
Peut-être l'auteur a-t-il voulu faire un clin d'oeil à quelques fins d'histoire à la Hercule Poirot, Miss Marple ou au commissaire Bourrel ( cela ne nous rajeunit pas), quand le détective réunit tout le monde dans la salle à manger et dit que l'assassin est dans la salle.
In the place! Yes, my dear.

- les grades "d'inspecteur" n'existent plus depuis belle lurette, et ce sont ceux de l'armée qui ont été attribués aux policiers: lieutenant, capitaine, commandant.§

Une explication de fin de roman quant au meurtrier et ses motivations qui m'a laissé perplexe à tel point que j'en ai été largué, noyé dans les prénoms, les détails bien trop nombreux, des recoupements quelque peu capillotractés...Un chapitre très long, et d'une "surcharge" littéraire, qui a fini par me perdre complètement.

J'ai toujours un sentiment de "culpabilité" quand je dissèque un roman ou polar que je n'ai pas aimé, car je sais la masse de temps passé dessus.
Mais je suis attaché aux histoires crédibles, et qui collent, un tant soit peu, avec la réalité.
Je n'ai pas trouvé cela dans ce "Terra Nullius".
Sorry...
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Je n'avais pas été conquis par "Douve" de cet auteur, mais j'ai voulu essayer à nouveau, pour voir. Essai réussi, ce roman est bien meilleur à mon avis, mieux construit, et puis cette histoire qui se passe dans une décharge est pour le moins étonnante. Les personnages, hauts en couleur, sont assez bien campés, et on s'attache aux flics qui mènent l'enquête. On retrouve Hugo Boloren et sa bille qui lui joue des tours cette fois-ci. L'écriture est fluide et agréable à lire et le tout constitue une bonne recette pour passer un bon moment de lecture, d'autant que la fin est digne d'un roman d'Agatha Christie.
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Merci à Babelio et aux éditions J'ai lu/ Hugo Thriller pour cette opportunité de rencontrer Victor Guilbert.
Je suis tombée sous le charme de l'auteur et de son héros Hugo Boloren.
J'ai enchainé les 2 romans « Terra Nullius » et « Brouillards » avec délectation.
Victor Guilbert est un homme de théâtre. Cela se sent dans le soin porté à la mise en scène de la révélation du meurtrier (forte référence à la maîtresse en la matière : Agatha Christie).
Dans Terra Nullius, l'auteur nous emmène dans un lieu à part, que l'on sent prêt à exploser, sous tension, au milieu de personnages qui tentent d'exister dans ce microcosme coincé entre la France et la Belgique. Chaque personnage y joue son rôle, comme dans une pièce. le personnage central étant la Terra Nullius.
Victor Guilbert réalise l'exploit de nous faire sentir l'ambiance explosive de ce lieu où se joue des enjeux politiques et sociaux, tout en nous faisant sourire à chaque page par son écriture drôle et incisive et le regard décalé de Hugo Boloren.
De même, dans Brouillards, le théâtre Edmond, la ville de New-York et le brouillard sont les personnages centraux de l'enquête.
Victor Guilbert créé des personnages forts, attachants pour certains, intrigants pour d'autres, parfois « repoussants » mais qui ont tous en commun de vouloir exister et avoir un rôle de choix dans cette pièce.
Je suis impatiente de lire les 35 prochains livres que l'auteur se propose d'écrire du côté de l'Aveyron. En attendant, j'ai déjà ajouté « Douve » (son premier roman) à ma PAL.
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Après avoir adoré Douve, le premier tome écrit par l'auteur, j'ai eu la chance de découvrir Terra Nulius, le second tome des enquêtes d'Hugo Boloren, envoyé par Babelio ! Un immense merci parce que ce roman policier m'a permis de passer un très bon moment lecture.

On retrouve donc Hugo Boloren, l'inspecteur de Paris dont on a fait la connaissance dans l'enquête sur Douve. Mais dans ce tome, Hugo Boloren a perdu sa bille, son instinct de policier qui le met sur la voie de la résolution de ses enquêtes. Alors qu'il doit accompagner sa mère a un rendez vous médical avec un médecin spécialisé dans la maladie d'Alzheimer à Lille, son instinct lui souffle de s'intéresser à la mort d'un enfant, survenu dans un camp sans foi ni loi situé à côté d'une décharge, à la frontière franco-belge. Il va faire la connaissance d'inspecteurs lillois et va mener l'enquête, en espérant pouvoir la résoudre sans sa bille.

Victor Guilbert a un talent indéniable : celui de creer un décor immersif ! Si le village de Douve était moite, pluvieux et très malaisant, le camp de la Terra Nulius est étouffant, oppressant et miséreux. Se retrouver dans cette décharge n'est pas plus appréciable que de se retrouver coincé à Douve, mais curieusement, en tant que lecteur, on en redemande ! Cette ambiance si particulière est l'un des gros points forts du roman.

L'enquête est encore une fois incroyable, si bien que je n'ai rien vu venir. Je ne m'attendais pas aux différents retournements de situation, ni même à la chute finale. J'ai trouvé l'enquête bien construite et crédible. Et retrouver l'inspecteur Hugo Boloren a été un vrai plaisir. On aime retrouver ce personnage cynique, à l'humour un peu grinçant et aux mimiques si particulières.

Je ne pourrais pas dire si j'ai préféré Douve ou Terra Nulius. A mon sens, les deux enquêtes et les deux décors se valent. Victor Guilbert a prouvé qu'il était un maître dans l'art d'immerger totalement le lecteur dans des ambiances malaisantes et je suis extrêmement curieuse de savoir ce qu'il nous réserve pour le troisième tome, Brouillard...une chose est sûre, je ne vais pas tarder à le lire !
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