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Hugo Boloren tome 3 sur 3
EAN : 9782755663556
320 pages
Hugo Publishing (05/04/2023)
3.69/5   85 notes
Résumé :
Marcel Marchand, excentrique espion des services secrets français, est assassiné par des agents de la CIA dans l’immense réserve d’accessoires d’un célèbre théâtre de New York : le Edmond Theater.
Avant de mourir, il a eu le temps de dissimuler, dans le fatras de décors et accessoires de scène, un mystérieux objet que la CIA comme la DGSE veulent récupérer.
Suspectant que l’identité de nombre de leurs agents est tombée entre les mains des renseignement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Virage à 180 degrés.

Ce 3eme tome de la saga Boloren , n'est pas un roman policier, mais un roman d'espionnage à mes yeux .

Pas inintéressant, mais souffrant de quelques longueurs .

Il est vrai qu'il était difficile de faire mieux que l'excellent " Terra Nullius " paru précédemment.
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Voilà un bon polar, un presque huis clos dans le style Agatha Christie, le monde contemporain en plus. On est accroché à l'intrigue et l'auteur nous gâte par son écriture, intelligente, un peu d'humour, et surtout des raisonnements logiques, des déductions bien scénarisées. Ça fait plaisir. Pour les faits, on retrouve un inspecteur qui avait pourtant décidé de partir de la police. Il se trouve mentionné dans un document trouvé près d'un meurtre dans un théâtre new-yorkais. L'enquête lui est confiée, du coup il découvre la Grosse Pomme et nous avec lui. Cerise sur le gâteau : l'anecdote finale entre un certain auteur et un certain peintre.
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Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose le nouveau livre de Victor Guilbert: « Brouillards ». Nous retrouvons Hugo Boloren, ex policier amateur de bières et de chocolat, à New York dans cette troisième enquête indépendante des précédentes ( Douve et Terra Nullius). Hugo est chargé de retrouver un objet caché dans un vieux théâtre par un espion qui vient d'être assassiné. L' enquête se déroule dans la brume new-yorkaise en compagnie de personnages déjantés et excentriques dans une série de rebondissements inattendus. Espionnage, meurtre, suspense sont au rendez-vous. L'auteur s'est muni d'une plume percutante et non dénuée d'humour. Un polar qui ne m'a pas transportée mais qui ravira les amateurs du genre !
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Roman policier plutôt thriller articulé autour d'un dialogue entre Sacha Guitry et Claude Monet, tiré du recueil de souvenirs de Sacha Guitry "Théâtre, je t'adore", paru en 1958. Ludovic Halévy, auteur de la pièce de théâtre servant de clé de compréhension à ce roman, a apparemment commandé à quatre artistes, alors inconnus, une grande quantité de tableaux pour représenter l'atelier d'un peintre, Ce décor n'a jamais été retrouvé...
L'idée de base est donc intéressante mais tout m'a paru tourner un peu trop méthodiquement autour de ce fait divers afin de nous amener à une résolution en feu d'artifice qui n'a pas lieu.
Beaucoup d'invraisemblances dans ce presque huis-clos New-yorkais, où le métaphorique brouillard, indispensable au scénario, devient également pénible à la lecture.
Un bon thriller trop maîtrisé.
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C'est avec curiosité que je me suis plongé dans ce troisième roman policier de Victor Guilbert, une des plumes montantes du polar français actuel.
J'avais adoré découvrir son flic atypique dans Douve, j'avais aimé le retrouver un peu déboussolé dans Terra Nullius. Cette fois j'avais hâte de partir avec lui dans la ville qui ne dort jamais.
Mais alors que nous raconte ces « Brouillards »
Marcel Marchand dit Mama, espion pour le compte de la DGSE, est assassiné par des agents de la CIA dans le Edmond Theater de New-York, célèbre théâtre français de Brodway. Mama venait juste d'y cacher un objet que les deux agences d'espionnage aimeraient bien récupérer. Et il ne l'a pas laissé n'importe où ce truc tant convoité, il l'a déposé dans l'imposante réserve d'accessoire du fameux théâtre. En plus d'avoir planqué ce trésor, Mama a laissé un dernier message tout aussi mystérieux, « Boloren ». Enfin mystérieux pas pour tout le monde. Et non, l'un de ponte des services secret français n'est autre que le colonel Grosset, un parent du commissaire Grosset, l'ex patron d'Hugo Boloren, policier à la semi-retraite. Notre flic parait l'homme idéal, puisqu'inconnu des services secrets, pour infiltrer le Théâtre … Voici donc notre héros missionné par la DGSE pour retrouver l'objet tant brigué. Mais, notre homme est obstiné, c'est une de ses qualités, et puis sa bille, celle qui se promène dans sa tête lui souffle qu'il y a ici anguille sous roche et qu'il lui faut faire toute la lumière sur cette affaire quitte a se mettre en péril.
Dans ce troisième opus on retrouve tout le style de l'auteur qui fait le charme de ses livres. Une narration un poil cynique qui lui donne du corps et bien sur cette pointe d'humour subtil qui pimente notre lecture. Mais il y a aussi ces atmosphères si particulières que nous concocte notre auteur. Ici il nous plonge dans une ville totalement plongée dans le brouillard. Un brouillard lourd, pesant, inquiétant. La Grosse Pomme prend des airs de London. La brume épaisse qui la recouvre, elle aussi est bien mystérieuse.
Et puis il y a aussi tous ses personnages comme les aime visiblement Victor Guilbert. Des personnages haut en couleurs, certains, peut-être, diront caricaturaux, mais n'oublions pas que tout ici se joue dans théâtre, un vieux théâtre.
Il y a donc là, outre Hugo, Félix, le gardien trisomique de la réserve d'accessoires qui veille sur elle tel un chevalier templier sur le saint Graal. Mais aussi ici une régisseuse qui ressemble à Mary Poppins, un éclairagiste aveugle, pas banale pour quelqu'un qui met les autres en lumière, Un directeur exhibitionniste. Et puis un perroquet mutique et alcoolique, le fantôme d'une vieille actrice qui a perdu la tête et quelques autres drôles d'oiseaux… On y retrouve aussi Mathilde donc Hugo est toujours amoureux, Mathilde qui rajoute un peu plus de brouillard encore dans la tête de notre enquêteur, qui finira par faire émerger de toute cette mélasse la vérité, tel un Hercule Poirot triomphant.
Une nouvelle fois c'est bien mené, c'est intelligent. J'ai aimé les petites références théâtrales parsemées çà et là dans ce maelström. J'ai dû en louper certaine c'est sûr, n'ayant peut-être pas les références.
Car il est vrai que notre auteur nous propose là un véritable huis-clos qui, c'est certain, rend hommage au romans policier classique que sont les Whodunit.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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critiques presse (3)
LesEchos
22 mai 2023
L'assassinat d'un agent des services secrets français. Une tragédie dans les coulisses d'un lieu de culture historique. « Brouillards », un polar enlevé, signé Victor Guilbert, qui va vous embrouiller le cerveau.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Se déroulant à New York alors que la ville est frappée par un étrange phénomène météo, le thriller explore les coulisses du mystérieux Edmond Theatre, où un important objet a été caché. Et où un meurtre a été commis.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeDevoir
24 avril 2023
Cette fois, Victor Guilbert a choisi de plonger New York dans un brouillard inhabituel et tenace, qui renforce l’impression suffocante et angoissante du huis clos.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Il sortit du sac calé entre ses pieds un ordinateur qui ne contenait rien d’autre que d’inoffensifs dossiers en lien avec son travail à l’ONU, il le déplia sur sa table et demanda d’une voix exagérément forte à un voisin à lunettes et casquette, quintessence du travailleur nomade new-yorkais toujours à l’affût d’un projet de start-up novatrice, s’il pouvait surveiller son laptop le temps qu’il s’accorde une pause intime nécessaire. Le jeune cadre dynamique acquiesça sans lever la tête de son écran et Marcel Marchand se faufila jusqu’aux toilettes, son sac à la main, abandonnant derrière lui son ordinateur, appât espéré pour les deux agents, afin de lui permettre de gagner de précieuses minutes.
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Je marque une pause, interrompu par une sirène de police qui ne craint plus de hurler dans la ville débrumée. La voiture aux gyrophares déchaînés nous frôle à vive allure, j’imagine son passager en uniforme jurant parce que son demi-litre de café lavasse s’est renversé sur son donut à l’huile rance. Voilà le genre de jaillissements de culture américaine, résultat de décennies de séries hollywoodiennes dans le poste.
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Marcel Marchand avait peu à peu tissé avec brio sa toile invisible dans laquelle de nombreux agents de la CIA s’étaient retrouvés prisonniers sans le savoir. Une fois repérés les immeubles souvent visités, les cafés fréquentés, les restaurants, les théâtres, les cinémas, les lieux publics où ces agents se pensaient discrets, Mama avait fait bénéficier la France et l’Europe de son talent spectaculaire de physionomiste d’exception.
C’est ainsi qu’après huit années passées sur le sol américain, il connaissait le visage d’un nombre impressionnant de recrues des services secrets auxquelles il avait associé un parcours, un CV, une identité avec l’aide des informaticiens de la DGSE.
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Si on sait reconnaître un mensonge, on a toujours un doute quant à la vérité. On ment, sans ambages, avec aplomb, alors qu'il n'existe pas de verbe pour exprimer l'action liée à la vérité, on se contente de «dire» la vérité. C'est bien la preuve qu'elle est impossible à affirmer.
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_ J'ai ordre de vous ramener, Hugo.
_ C'est pas vous le chef ?
_ L'ordre vient de beaucoup plus haut.
Il lève les yeux vers le plafond, dans un réflexe absurde d'illustration de son propos imagé. Alors Félix, qui a assisté à notre échange énigmatique, intervient pour poser une question pleine de bon sens.
_ C'est un ordre de D... D... Dieu ?
Et le colonel lui répond sans se départir de son sérieux.
_ Malheureusement, jeune home, il y a du monde entre Dieu et moi.
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Videos de Victor Guilbert (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Victor Guilbert
Brouillards de Victor Guilbert aux éditions Hugo Thriller https://www.lagriffenoire.com/brouillards.html • Douve de Victor Guilbert aux éditions J'ai Lu https://www.lagriffenoire.com/1107080-romans-douve.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionsjailu
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