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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'en ai connu des flics de littératures.
Des impulsifs, des taiseux, des excentriques, des violents, des nonchalants, des passifs, des courageux et des peureux aussi.
J'ai connu des addicts au tabac, à l'alcool, à des produits stupéfiants parfois et même un accro aux jeux télévisés.
Il y a de tout pour faire un monde de flics...
Celui de Victor Guilbert, lui, c'est le chocolat, son truc, il le déguste à longueur d'enquêtes, planqué dans un étui à cigarettes, fondant et au goût intense selon l'humeur.
J'ai aimé son polar.
Ce Terra nullius.
En plus du policier, l'originalité de ce roman, c'est son décor.
Une immense décharge à ciel ouvert et un camp de réfugiés, ou de sans-abris, ou des deux, même, au Nord de la France, presque en Belgique, enfin, on ne sait pas bien, personne n'en veut de ce bout de planète.
Terrain de jeux de Jimcaale, un gamin d'une dizaine d'années qui rêve de sauver le monde.
Son monde.
Mais voilà qu'on l'agresse.
Laissé pour mort, son cas arrive aux oreilles d'Hugo Boloren, un flic parisien qui doit justement se rendre dans les Hauts de France.
Sa petite bille (comprenne qui lira) lui dit que quelque chose se trame et qu'il devrait y jeter un oeil.
Sitôt dit, sitôt fait.
Il va donc se joindre aux enquêteurs du coin pour démêler le sac de noeuds tressé par Guilbert.
Bon, y a p't'être des trucs qui chiffonnent dans l'histoire, il n'y a pas un suspense insoutenable,  ce n'est pas un thriller diabolique, mais c'est quand même un bon polar, bien ficelé, suffisamment pour vous tenir en haleine tout au long du récit.
Et puis ce flic, j'y reviens, mais c'est un condensé de célèbres prédécesseurs.
Victor Guilbert n'est ni Peter Falk, ni Simenon, ni Agatha Christie, mais il a pioché chez eux, enfin, je crois.
Parce que, pour moi, il y a du Columbo (le par-dessus élimé et froissé trouverait tout à fait sa place dans le décor) dans sa façon de mener l'enquête, il y a du Maigret dans sa façon discrète d'observer et de juger les gens et il y a du Hercule Poirot dans sa façon de révéler la vérité.
Si ça, c'est pas de la référence...


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Merci à Babelio et aux éditions Hugo pour cette sympathique découverte.

Une des citations en exergue de ce roman précise que, en droit international public, une Terra nullius, littéralement « territoire sans maître », c'est soit « un espace terrestre qui n'a jamais eu de statut territorial [soit] qui a été délaissé après avoir été approprié ». le territoire qui nous occupe, celui que nous décrit Victor Guilbert, c'est la deuxième option : un espace abandonné de tous, une décharge à côté de laquelle se sont regroupés des laissés-pour-compte, des paumés de toutes sortes, essentiellement des réfugiés. Jimcaale, entre 10 et 12 ans, on ne sait trop, orphelin somalien, vit avec la vieille Sara, une Éthiopienne qui l'a pris sous sa protection. Il connaît la décharge comme sa poche et il aime se déguiser : super-héros pour les uns, chevalier pour les autres, mais petit héros infiniment sympathique, solaire. À la fin du prologue de 4 pages, vous le savez : « au matin du sixième jour, Jim sera mort ». Qui donc avait intérêt à tuer ce petit garçon ?
***
Après le prologue, le récit est divisé en 6 jours bien remplis. Deux narrateurs interviennent irrégulièrement. L'inspecteur Hugo Boloren se raconte à la première personne, et un narrateur à la troisième personne prend le relais. Plus Hugo prend de la place dans l'enquête, plus ce deuxième narrateur s'efface. La présentation des personnages du commissariat parisien m'a un peu essoufflée avec une accumulation de détails que le lecteur est censé connaître puisqu'il s'agit de la deuxième enquête de l'inspecteur Boloren. Cependant, cette impression de trop-plein s'efface rapidement, malgré la présentation des policiers de Lille : c'est dans la banlieue de cette ville que se déroulera l'enquête. Hugo Boloren accompagne sa mère, célèbre journaliste, qui doit consulter un spécialiste de la maladie d'Alzheimer dont elle est maintenant atteinte. Il se retrouve mêlé à cette enquête par pure curiosité et parce que son patron connaît bien le commissaire lillois.
***
Même s'ils ne se ressemblent pas vraiment, l'univers de Victor Guilbert et son Hugo Boloren m'ont semblé avoir quelques points communs avec le monde de Fred Vargas et son Adamsberg : deux policiers bien improbables évoluant dans des décors réalistes, prétextes à souligner des manques et des dysfonctionnements de notre société. Ils sont accompagnés de personnages secondaires, dont certains assez fouillés pour qu'on s'attache à eux. Un de ses collège décrit Hugo Boloren comme « sympathique, lunaire, agréable, indépendant… et préoccupé ». Ajoutons que l'inspecteur ne sait pas mentir et qu'il redoute les survenues de la bille dans sa tête. Il matérialise ainsi, je crois, ce qu'il ressent quand ses intuitions et ses déductions se rejoignent pour devenir cohérentes. N'empêche, il aimerait bien se débarrasser de cette bille qui provoque chez lui une sorte de transe momentanée qui s'apparente à une crise d'angoisse pour un observateur et qui l'amène à douter de ses compétences. La fantaisie et l'humour de Victor Guilbert ajoutent de l'intérêt à cette histoire complexe : plusieurs puzzles à assembler, mais les différentes pièces trouvent leur place à la fin. J'ai bien aimé ce roman à énigme, et maintenant, je me sens obligée de lire Douve pour savoir comment Hugo avait perdu sa bille, comment il a pris du plomb dans la main, pourquoi sa copine l'a quitté, etc. C'est bon signe...

Petit irritant : un personnage a des cernes sous les yeux, et le mot « cerne » qui revient plusieurs fois pour le décrire est considéré comme un mot féminin...
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Perché sur son sommet, Jim un enfant de dix ou douze ans, contemple son jardin, des collines de déchets accumulés. Jim a trouvé disait un trésor dans la décharge et il va sauver le monde. Une main s'abat et le garçon s'effondre, un liquide tiède se répand et un voile opaque embrume ses rétines. Jim laisse le lourd sommeil s'emparer de son petit corps d'enfant. Un sommeil, il ne la sait pas encore, qui durera que six jours. Car au matin du sixième jour, Jim sera mort.

Six jours ce sera la durée de l'enquête dans laquelle Victor Guilbert nous entraine. Ce qui, à mon avis fait la force de ce roman c'est avant tout le lieu atypique où se déroule l'action, une gigantesque décharge près de la frontière belge, accolée à un bidonville, une terre indésirable, complètement oubliée, une zone de non-droit. le deuxième attrait de ce récit ce sont les personnages, dont Hugo Boloren chargé de l'enquête sur le meurtre sauvage d'un gamin. Une petite bille de plomb souvenir d'une partie de chasse dont il a été le gibier zigzague dans son crâne et le met sur la bonne piste. Hugo conserve précieusement du chocolat belge dans un étui à cigarettes, il va découvrir la saveur de la bière de Snick, la lambic authentique qui tombe à pic.
Cette enquête ressemble à un immense puzzle avec de nombreuses pièces dont certaines m'ont semblé un peu alambiquées. Terra Nullius reste cependant un thriller agréable à lire, plein de rebondissements, il se déguste comme un petit carré de chocolat à 85 % de cacao.

Merci aux Éditions Hugo et à Babelio pour leur confiance.


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Jimcaale, 10 ou 12 ans sûrement joue dans son « jardin », c'est-à-dire la décharge géante à ciel ouvert à cheval sur la frontière franco-belge quand il est frappé à la tête.
Hugo Boloren a perdu « sa bille », cette petite harmonique particulière qui lui permet de résoudre ses enquêtes quand un mot, un regard, un geste fait « ding » dans son esprit vagabond. (Pour moi ce serait plutôt « tilt » car j'ai visualisé une bille de flipper allant, venant, virevoltant selon des trajectoires improbables à travers la piste du jeu).
Il doit justement emmener sa mère à un Rdv avec un ponte de la maladie d'Alzheimer à Lille.
Peut-être qu'en s'intéressant à cette affaire il retrouvera sa bille ?
Accueilli sur place par un jeune et sympathique collègue qui ne se formalise en rien de ses côtés lunaires, Hugo ne se contente pas de reconstituer un puzzle mais d'assembler les pièces des multiples puzzles dont la décharge, la Terra nullius est le coeur.
Une terra nullius : quesoko ?
C'est une terre, un territoire comme on dit maintenant, dont personne ne veut tout comme la décharge que ni la France, ni la Belgique ne revendique, tout comme les habitants du bidonville adossé à celle-ci dont personne ne veut non plus.
Voici un bon polar avec des personnalités attachantes comme le petit flic Raphael, ou Lulu la stagiaire, des personnalités originales comme Jimcaale petit bonhomme solaire qui rayonne depuis son coma hospitalier, ou le trimoin, et bien sûr comme Hugo qui a un petit air d'Adamsberg, incapable de mentir, toujours dans les nuages, qui suit son fil personnel, exaspérant les personnes rationnelles qui refusent d'admettre que l'on peut résoudre une enquête en suivant les chemins de traverse de son inconscient pas toujours conscient de se balader.
Un bon polar aux dialogues savoureux.
Merci à Babelio et aux Editions Hugo-Thriller pour cette Masse critique privilège.
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Un roman qui détient tous les ingrédients d'un bon polar tout en sortant des ressorts habituels du genre.
L'environnement : une décharge peuplée de migrants que la France et la Belgique se disputent ; évidement pour prétendre que cela concerne le territoire de l'autre et pas le sien.
L'intrigue : un enfant mort dans les premières pages, un autre dans le coma, du suspense, un tas de secrets et de non-dits.
Du rythme, des rebondissements et de l'humour .
Et surtout un flic atypique qui ne sait pas mentir et qui va se constituer sa petite équipe personnelle de non-professionnels ; pas sûre que cela plaise à l'IGPN.
On rajoute à cela sa mère victime d'Alzheimer, des collègues parisiens solidaires, des confrères Lillois accueillants et puis il ne boit pas (enfin il n'est pas tout à fait alcoolique car il enchaîne quand même bien les bières) mais mange du chocolat pour se concentrer et se détendre.
Vous l'aurez compris, la découverte de cet auteur fut un plaisir.
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Voici un polar très original que j'ai beaucoup apprécié.
Quelques points clefs pour vous donner une idée :

L'inspecteur qui mène l'enquête est attachant et présente quelques petites excentricités amusantes.
Tous les personnages sont bien fouillés et rendent l'histoire crédible et vivante.
Le lieu principal, inventé par l'auteur, est un univers à lui tout seul : une immense décharge à ciel ouvert située entre la France et la Belgique. Un territoire perdu dont personne ne veut mais dans lequel vivent tout un tas de laissés-pour-compte.
L'intrigue est très bien ficelée, tout est cohérent jusqu'à une fin bien amenée.
Le roman est bien écrit, dans une langue fort agréable à lire.

Et puis ? Et puis ?
Et puis c'est tout... ne comptez pas sur moi pour en dévoiler davantage !
Si vous voulez en savoir plus, ouvrez ce bon polar et laissez-vous prendre dans les filets de Victor Guilbert. Je fais le pari que vous serez ferrés dès le prologue, intrigant en diable.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Hugo Thriller pour leur invitation à découvrir ce livre et pour l'organisation d'une rencontre avec l'auteur qui fut très intéressante.
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Le témoin nous attend, adossé contre un mur face à l'entrée du campement, une cigarette roulée à la bouche. Il a une tête de hippie repenti, le visage gris et ridé sur lequel on lit les abus arrêtés sur le tard, des yeux de sage enfoncés dans des orbites qui s'affaissent. Ses longs cheveux gris filasses tombent sur ses épaules chétives. Il a l'air d'avoir cinquante ans, il pourrait en avoir dix de plus ou de moins. Les sages calcinent plus qu'ils ne vieillissent, »

« Boloren, j'ai l'impression que dès que je vous laisse tout seul quelques jours, on vous cabosse.»

le décor, une immense décharge à ciel ouvert près de la frontière belge. Tout un monde interlope qui vit sur une déchetterie, un no man's land où même la police a du mal à si retrouver.

L'inspecteur Hugo Boloren qui doit gérer quelques problèmes personnels se retrouve en partance pour Lille, l'agression d'un enfant trouvé sur une terre sans maître dans les Hauts-de-France attise sa curiosité.

Qui était vraiment Jim, mascotte joyeuse et solaire de la terra nullius, pour susciter l'intérêt d'un chef étoilé et très médiatique ?

Hugo, je l'appelle désormais par son prénom comme je le fais pour Jean-Baptiste, Erlandur ou Hieronimus, Hugo donc, inspecteur charismatique et obstiné, se plonge dans une affaire très tordue et très malsaine contre l'avis de sa hiérarchie

Un sens indéniable de la narration dans le romanesque, de la profondeur et de l'humour dans le tragique, bienvenue à Victor Guilbert et à Hugo Boloren son inspecteur mélancolique et solitaire dans le monde foisonnant du roman policier
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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• « Terra Nullius » de Victor Guilbert, publié par la maison d'édition Hugo et compagnie.

• Ce roman m'a été offert à l'occasion d'un programme Masse Critique 2022 privilégié. Je profite donc de l'occasion pour remercier encore une fois Babelio pour ce programme, mais également les éditions Hugo et compagnie pour le don, en échange d'une critique, de ce roman.

• Petite précision, je n'ai pas lu le premier tome des aventures de l'inspecteur Hugo Boloren, héro de ce roman. Comme vous pourrez le constatez lors de la lecture de cet avis, cela n'a en rien gêné ma découverte !

• le roman policier de Victor Guilbert tombait à pic ! J'en parlais très récemment, j'ai retrouvé l'envie de me plonger dans des romans policiers, style que j'avais découvert à l'aube de l'adolescence après une longue pause dans ma passion, et qui m'avait offert de très bons moments. Cherchant à découvrir d'autres horizons littéraire, je m'étais peu à peu éloigné de ce registre que j'affectionnais mais qui parfois peinait à me surprendre tant certains auteurs produisent de l'alimentaire à la chaine.. Aujourd'hui, avec ce nouveau roman français, on peut dire que je repart avec de bonnes bases !

• L'intrigue est originale, on se retrouve dans un décor des plus insolites, propices aux situations les plus incongrues et surprenantes. La Terra Nullius est un endroit fascinant où se déroulent de multiples actes répréhensibles et secrets.. le terrain parfait pour une intrigue policière qui tient la route ! La Belgique est également un bon territoire d'exploration, dépaysant tant elle est moins présente dans la littérature que d'autres plus souvent mises en avant.

• Les personnages sont très nombreux dans ce tableau délabré, tous faisant parti de cette énorme histoire terrible. Terrible aux yeux de la situation ayant pousser une personne à frapper à mort un jeune enfant sans parents et sans une once de vilénie.. Un déchirement pour le coeur tant la description du jeune Jimcale est charismatique et rayonnant. L'inspecteur Hugo (comme l'éditeur, c'est assez drôle d'ailleurs) Boloren est lui aussi un personnage accrocheur, avec ses aspects d'inspecteur à l'ancienne qui enquête à l'instinct et on verra la suite, est prenant dans sa façon d'être des plus naturelle. D'autres personnages tireront leur épingle du jeu, comme les deux inspecteurs lillois qui apporteront leur soutien à notre français atypique, ou encore Mani la nantis qui semble mener d'une main de fer ce camp sans propriétaire.

• Les multiples puzzles sont ce qui apportent tout l'intérêt de cette histoire, et ceux-ci vont poussés le lecteur à aller plus loin dans l'attente de la libératrice vérité. Pour le coup, j'étais légèrement déçu par cette révélation, qui met justement à jours ces trop nombreux puzzles pour finir par nous donner une réponse claire mais trop abracadabrantesque.. Si on peut être déçu d'une chose concernant cette intrigue, c'est bien dans sa finalité qui nous dévoile une explication incroyable, dans le sens où justement elle semble irréelle. Trop de coïncidences faciles et d'éléments improbables ternissent, très subtilement toutefois, ce bel écrin.

• de nombreux sujets durs et d'actualités sont parties intégrantes de cette histoire : "les territoires sans maître" ou Terra Nullius qui sont des terres intrigantes et ou l'on laisse la population y vivant sans s'en occuper, le silence dangereux que porte certaine personne devant des situations intolérables et où une réaction se devrait d'être pointée, la situation des réfugiés, la maladie mentale et le classique trafic de drogue et de papiers d'identités cher au genre policier.. Ils sont nombreux et élégamment traités et apportent un véritable cachet à l'oeuvre.

• Un très bon roman selon mon ressenti, j'ai vraiment passer un bon moment devant cette aventure aux cotés de Boloren et ses "amis", sans jamais en ressentir une longueur. Il m'aura marquer pour son ambiance unique et sa narration tranquille et entrainante à la fois, mais pas pour sa fin moins lumineuse que je l'aurait cru. Je vais reprendre un carré de chocolat, le laisser fondre en dessous de ma langue et me remémoré une dernière fois ce somptueux voyage en terre inconnue.
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Un meurtre d'enfant dans une terre de bidonvilles qui n'appartient à personne entre France et Belgique, avec un inspecteur un peu bizarre à la manoeuvre, pour naviguer dans cette décharge de détritus à ciel ouvert.

Une enquête en puzzle qui balade le lecteur entre un camp de réfugiés, une clinique gériatrique, et un commissariat féru de gastronomie, le tout accompagné de bière, de fricadelle… et de chocolat.
Un brin abscons, n'est-ce pas?

Une bien agréable lecture « polar » qui, si elle ne renouvelle pas radicalement le genre, offre une touche d'originalité par son humour, ses bonnes formulations et ses personnages bien croqués.

Une découverte réussie (remerciements à masse critique Babelio), qui va m'inciter à prendre à rebours la bibliographie de Victor Guilbert et la «bille» dans la tête de son inspecteur récurrent.
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Ou Mad va prendre tout son sens ....

2ème tome de la trilogie Boloren, j'ai bien aimé " Douve " avec certaines réserves.

5 étoiles pour le titre que je trouve magnifique , en effet ne sommes-nous pas tous issus de la " Terra Nullius ", n'ayant choisi ni notre sexe ,ni notre terre d'origine, ni notre couleur de peau .

5 étoiles pour Hugo qui devient de plus en plus attachant au fil des romans .

5 étoiles pour les chocolats , qu'il mange toutes les 2 pages ( oui c'est orienté, j'adore le chocolat.

4 étoiles pour le côté addictif du livre .

4 étoiles pour le dénouement, qui m'a ramené au temps de Maigret et de Raymond Souplex ( pour les plus jeunes il va falloir chercher un peu -:) )

Je pose 2 je retiens 1 , cela nous fera 23 étoiles comme disait la marchande de 4 saisons .

Ce n'est plus une notation ,c'est une constellation.

Si Hugo a perdu la bille , Mad a du perdre la boule .

Nous allons donc essayés de les retrouver dans les " Brouillards" qui constitueront le dernier volume de cette trilogie.
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