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EAN : 9782070138470
208 pages
Gallimard (30/11/-1)
2.2/5   5 notes
Résumé :
"En gros, j'avais tellement raison que finalement j'ai eu tort." Trader français à Londres, Simon décide de parier sur la hausse du cours du pétrole. C'est le début d'une semaine presque ordinaire, partagée entre nonchalance et coups de stress, déboires sentimentaux et restaurants chics. Même si, petit à petit, Simon doute. Jeu désincarné des chiffres, suffisance de ses collègues, ambiguïté d'un milieu aussi glamour que vénal, ses valeurs se brouillent. Il semble su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Commençons par ce qui fâche : le style n'est pas terrible, l'écriture un peu relâchée, et certaines phrases flirtent dangereusement avec l'incorrection syntaxique ; on peut même s'étonner que l'éditeur n'ait pas demandé à l'auteur d'apporter à son texte quelques corrections.

Cependant, ce premier roman ne manque pas d'intérêt. La structure est habile ; une semaine dans la vie d'un trader français à Londres, un chapitre par jour, tous les fils narratifs mis en place le lundi sont dénoués le vendredi, quand commence le week-end ; on peut à cet instant imaginer le lundi suivant presque à la minute près.

Le récit n'est certes pas dépourvu de clichés : les filles que rencontre Simon sont des mannequins blonds sexy avec jean serré et vernis rouge aux pieds, ses collègues sont avides et prêts à tout (alors que lui seul est lucide et critique sur le milieu de la finance...), l'art contemporain, c'est vide de sens et les restaus très chers, c'est un peu superficiel. Je caricature à peine. Mais l'ensemble témoigne d'un humour certain (je conseille notamment la scène de la visite à la Tate Gallery, très drôle) et d'une vraie capacité à raconter une histoire et créer une atmosphère.

Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais c'est un premier roman honorable qui donne envie de suivre ce jeune auteur (en espérant qu'il travaillera sa maîtrise de la langue). Une remarque cependant : Pascal Guillet est lui-même trader et au vu des désillusions étalées dans "Branta Bernicla", on se prend à craindre pour lui qu'il ne soit pas très heureux.
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Simon est un jeune trader français installé à Londres. A travers les événements de sa semaine, il montre les travers de la finance : spéculations sur les marchés, banquiers sans scrupule, à cotés sulfureux... Il nous parle de son métier parfois « amoral », de ses collègues tous particuliers, de ses histoires d'amour et de ses interrogations sur le bien-fondé de son travail.
Cette description précise de la semaine ordinaire d'un banquier permet au lecteur de bien saisir l'ambiance qui règne dans le monde de la finance. le narrateur interpelle souvent le lecteur directement et avec humour, ce qui permet une certaine connivence. Pascal Guillet réussit plutôt bien son premier roman avec cette satire de la City.
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Ce livre se veut une satire du milieu trader de Londres.C'est parfois drôle mais rarement génial.La construction et l'écriture du roman restent très faibles.
Le récit, plus proche de Voici que du Monde, vous aidera toutefois à découvrir l'absurdité de la vie de cette faune londonienne très particulière.
Une belle trouvaille tout de même pour le titre "Branta Bernicla" ( espèce particulière d'oie sauvage) qui n'est rien d'autre que le nom donné par la société Shell à un gisement de pétrole...
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Simon est trader dans l'industrie pétrolière, il travaille à Londres, est entouré de collègues de travail tantôt folkloriques, comme Rodrigo, Nick the Greek, et d'autres beaucoup moins avenants tels que son patron, fidèle lecteur du Financial Times et de The Economist.

Ils vivent tous dans une bulle, celle de l'argent facile, des sorties dans les clubs privés londoniens, aux cotisations élevées, là où l'on peut y rencontrer des stars, des joueurs de football de l'équipe de Chelsea. Ils portent des costumes de bonne coupe business, des chemises rayées classiques et tentent de se cultiver , pour la frime, par la fréquentation de la Modern Tate Gallery , sise tout près du siège de leur société .


C'est parfois drôle, la satire de ce milieu est juste, mais le roman de parvient pas à dépasser le stade de l'autodérision et échoue ainsi à restituer une satire digne de ce nom de ce milieu un peu déraisonnable et irréel que celui de la finance débridée. A lire pour sourire par intermittences …

Lien : http://www.bretstephan.com
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Contrairement à ce qu'il peut paraître, mon métier n'est pas totalement amoral. Je pense qu'il est peut-être bon de le préciser à ce moment-ci de mon histoire. Sinon vous allez finir par avoir une mauvaise impression de moi. Et ce serait injuste.
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Le sujet m'intéressait beaucoup, mais j'ai été déçu à la lecture du livre. L'écriture est plutôt banale et le fond peu intéressant. Je ne le recommande pas.
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