Block 46

Alors là BRAVO fallait le faire !!
Quel talent !!

Ce roman nous plonge dans une horreur déconcertante, les personnages sont attachants, l'action est la, je n'y est vu que du feu... Quel dénouement !!!

Un très grand, très bon roman! Merci pour ce moment de lecture qui m'a pris jusqu'aux tripes!!!

Cela faisait quelques temps que ce roman traînait sur mes étagères, comme des tas d'autres, mais Yvan a su se montrer persuasif pour que je le sorte de suite de ma terrible PAL (avec des menaces, oui – MDR).

Un thriller qui mélange des scènes de crimes sorties toutes droit du cerveau dérangé d'un serial killer et des scènes tirées du camp de concentration de Buchenwald, ça ne court pas les rues.

Le mélange est osé, fallait-il encore que la sauce prenne ! Que ce mélange des deux donne une symphonie sans couacs ou fausses notes qui déchireraient les tympans.

Avant tout, je signale aux âmes sensibles qu'elles peuvent lire ma chronique, mais peut-être pas le roman… Sauf si elles veulent défaillir !

Autant j'ai aimé la justesse des récits dans le camp de concentration (l'auteur, sans édulcorer le récit, ne sombre pas dans du gore gratuit), autant j'ai aimé les scènes de crimes bien gores, elles, autant j'ai eu du mal avec les personnages féminins que sont Alexis Castells, écrivaine spécialisée dans les tueurs en série, et Emily Roy, la profileuse.

Oui, au départ, je ne les sentais pas… Aucune empathie pour elles, ni pour Emily qui avait tout d'une frofileuse dure et antipathique, ni pour Alexis qui avait le passé de Stéphane Bourgoin en version féminine (son compagnon tué par un serial killer et elle qui écrit des livres sur eux) et à laquelle je n'accrochais vraiment pas.

Ça commençait mal entre nous… Mais je ne suis pas du genre à baisser les bras pour si peu et bien m'en pris parce que j'ai appris à apprécier les personnages féminins au fur et à mesure de ma lecture !

L'écriture est agréable, facile à lire, sans fioritures, elle coule toute seule et une fois qu'on est entré dans le roman, on n'a plus envie de le lâcher, à tel point que j'ai lu dans mon lit avant de m'endormir (chose que je fais JAMAIS), à la lampe de poche pour ne pas déranger Chouchou.

Nom de dieu, on peut dire que l'auteur a su jouer avec mes nerfs et me pondant une enquête addictive et où je me suis prise quelques coups dans le plexus. Et j'adore ça.

Comme je le disais, si les personnages féminins ne m'emballaient pas tant que ça au départ, les personnages masculins, eux, oui car je les trouvais plus réalistes, surtout le flic macho et crétin congénital. Un réussite, celui-là, du genre qu'on aurait envie d'encastrer dans le mur.

L'auteur a su jouer avec mes nerfs, le suspense, le mystère, le glauque, le sang, les cadavres et le récit d'un rescapé de Buchenwald et au final, la symphonie était réussie.

De plus, même si certains passages sont durs, éprouvants, horribles car ils ont traits à ce que l'Homme a de plus sombre en lui, jamais l'auteur ne sombrera dans le glauque gratuit. Ce qu'elle nous raconte est véridique (Buchenwald) et fait toujours aussi froid dans le dos (sauf pour les nazis nostalgiques, bien entendu).

Un thriller au mélange étonnant mais réussi, une symphonie sur l'Homme qui, dans le pire, reste incontestablement le meilleur ! Hélas…

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Encensé par la critique et les lecteurs de Babelio, je me suis laissé tenter par ce roman qui avait l'air de posséder tous les atouts pour me faire passer un agréable moment de lecture. Profitant de l'opération Masse Critique j'ai eu le plaisir de voir mon choix sélectionné et c'est avec plaisir que je me suis plongé dans Block 46. L'enquête nous entraîne directement sur les traces d'un tueur en série qui s'attaque aux enfants dans la région de Londres et c'est lorsqu'un crime en tout point conforme est commis en Suède, mais là sur une jeune femme, que l'enquête prend une tournure nordique et donne une impression de déjà vu ( paysages glaciaux, inspecteurs bourrus). Les passages concernant la période se déroulant à Buchenwald sont particulièrement éprouvants, d'une cruauté qui glace le sang. Cette enquête est bien menée et passionnante mais les personnages et les situations peuvent laisser un goût de déjà vu.
En résumé, un premier roman réussi mais qui ne se démarque guère d'autres ouvrages issus de la production nordique bien que l'auteure soit française.

Une auteure dont j'avais déjà pu apprécier la plume au travers de recueils de nouvelles et dont le premier roman traînait depuis bien trop longtemps dans ma PAL.

Ce roman est un page turner. Les chapitres sont courts, ce qui donne du rythme mais attention car c'est aussi un piège, celui où le lecteur se laissera facilement tenter par un « Oh, encore un petit chapitre » avant de se rendre compte qu'une ou deux heures ont passé et que la nuit est déjà bien avancée 😅

L'intrigue est bien construite. le suspense m'a tenu en haleine de bout en bout et les atrocités des camps de concentration sont très bien mises en lumière.

Les personnages principaux (Emily et Alexis) sont intéressants et pansent des blessures que l'auteure ne fait que suggérer dans ce premier opus, étant donné que ce livre s'inscrit dans une série. Une série dont j'ai hâte de découvrir la suite

C'est en hommage à son grand-père que Johana Gustawsson entraîne ses lecteurs aux côtés de Erich jeune étudiant en médecine, interné à Buchenwald … victime, coupable ou encore complice ? En parallèle, de nos jours, un tueur en série s'attaque à de jeunes enfants avec perversité et outrance dans la souffrance. Emily Roy, profileuse Canadienne va faire équipe avec Alexis Castells, amie d'une victime qui ne correspond pas au profil habituel des « objets de tortures » mais pour laquelle les ressemblances du mode opératoire ne sont pas fortuites. Un vrai thriller, dans une ambiance nordique où le coupable émerge cependant sans crier gare, sans indice pour la lectrice que je suis et qui aurait peut-être aimé être leurrée d'avantage avec de fausses pistes. Bon moment de lecture à recommander.

Première enquête pour ce duo féminin étonnant que sont Alexis Castells et Emily Roy, respectivement profileuse canadienne et écrivaine française spécialisée dans les serial killers. C'est sur les terres suédoises qu'elles se retrouveront autour d'une enquête sur la mort violente de Linnéa, joaillère et amie d'Emily, qui les mènera jusque dans les tréfonds de la mémoire des camps de la mort à Auschwitz.

Si le postulat de départ peut intriguer, que le duo est assez inédit (deux femmes qui ne se connaissent finalement pas beaucoup), j'ai trouvé que ce thriller était assez classique et que son déroulement était attendu. Ce n'est pas la première fois qu'un thriller mêle passé et présent, déroulant le fil de manière assez logique et le final ne m'a pas vraiment surprise ; on est resté dans le « politiquement correct ». Les chapitres consacrés à la vie à Auschwitz m'ont le plus intéressée, l'intrigue du 21e siècle m'étant apparue sans réels relief ou atmosphère, voire un peu facile.

Johana Gustawsson signe ici un page turner à l'aide de chapitres très courts ; ce premier tome se lit donc vite. Même si certains chapitres nous entrainent du côté du coupable, ces morceaux sont trop courts ou fouillés pour nous permettre de bien plonger dans sa tête et ses motivations.
Par ailleurs, le duo féminin qui mène la danse m'a posé question. Sans doute que quelque chose m'a échappé mais je ne suis pas parvenue à comprendre comment une romancière française parvenait, à un moment, à donner des directives à la police suédoise lors d'une perquisition. Bref, je ne me suis pas vraiment attachée à ces deux femmes ; presque un croisement entre Erika Falck et Maura Isles (que j'aime beaucoup), et je n'ai pas trouvé leur équipe très crédible.

Un thriller qui se laisse lire mais pas le meilleur du genre de mon point de vue. J'espère que l'autrice prendra le temps de mieux creuser ses personnages pour la suite et que nos deux femmes gagneront en consistance.

Véritable coup de coeur pour ce roman qui tient en haleine de la première à la dernière page.
Nous suivons Emily, profileuse, qui enquête sur une série de meurtres perpétrés sur des enfants et Alexis, écrivaine, spécialisée dans les tueurs en série, qui vient d'apprendre le meurtre atroce de son amie Linnéa, étrange coïncidence, tous les corps présentent les mêmes blessures, alors que les enfants ont été tués en Angleterre et que Linnéa a été tuée en Suède.
Commence une enquête palpitante, où il n'existe pas de temps morts, les enquêteurs, profileurs, détectives vont de découvertes en découvertes pour le plus grand plaisir du lecteur.
Certains chapitres sont dédiés au camp de concentration de Buchenwald, ce qui nous laisse supposé que tout a commencé là-bas, mais le suspense est tellement intense que l'auteure va nous mener en bateau tout au long de cette enquête.
J'ai beaucoup aimé la plume de Johana Gustawsson, les personnages créés sont plaisants et crédibles, l'histoire se tient du début à la fin, il n'y a pas de passages inutiles, les chapitres sont courts, bref tous les ingrédients sont réunis pour faire passer un excellent moment de lecture à l'amatrice de thrillers que je suis. C'est avec plaisir que je lirais les deux prochains livres de l'auteure.

Je continue mon exploration d'un versant plus obscur des thrillers que j'avais soigneusement évité jusque là, me croyant trop douillette pour ces lectures. Et c'est sûr, on n'est pas dans un cosy mystery: ça énuclée, ça découpe au scalpel, ça torture même! Comme ça concerne souvent des enfants, le lectorat sensible est prévenu.

Pour le reste, Block 46 est un polar nordique franchement efficace qui a l'originalité de mêler Histoire avec un grand H et enquête policière. L'intrigue et les meurtres commis dans le présent sont en effet intimement liés aux horreurs perpétrées durant la deuxième guerre mondiale dans le camp de Buchenwald. Ça marche plutôt bien et Johana Gustawson maîtrise l'art de l'aller-retour entre les deux périodes.

J'ai quand même eu du mal à rentrer dans l'histoire, sans doute parce que je n'ai pas accroché aux personnages des deux enquêtrices, que j'ai trouvé peu approfondis. Une fois l'intrigue lancée, par contre, un vrai page turner! Je comprends que ça plaise aux adeptes de thrillers bien sombres et bien violents.

♠ « Emily Roy et Alexis Castells, tome 1 : Block 46 » - Johana Gustawsson ♠

Le cadavre mutilé d'une créatrice de bijoux londonienne, découvert près de sa seconde résidence en Suède, rappelle étrangement une autre série de crimes commis en Angleterre. En réalité, le profil de cette nouvelle victime semble trop éloigné des précédents, cependant, les marques sur son corps ne trompent personne. Pour cette affaire d'ampleur, Scotland Yard missionne une profileuse de renom, Emily Roy, qui retrouve à Falkenberg une vieille connaissance : Alexis Castells, écrivaine spécialisée dans les tueurs en série et amie de la suppliciée. Ensemble, elles s'apprêtent à remonter le temps jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et ses camps de concentration.

En trois pages, le premier tome de cette saga m'a totalement happée. J'ai tout de suite adoré son ambiance chargée d'histoire accompagnée d'une enquête policière haletante. En effet, le récit navigue entre l'Allemagne de la Seconde Guerre mondiale et la Suède, cinquante ans plus tard ; les indications spatiotemporelles ajoutent donc un vrai plus à cette double temporalité. Ensuite, j'ai beaucoup aimé les points de vue fluctuants mettant en lumière des personnages attachants et la construction "inversée" du roman où le rôle de chaque protagoniste (y compris celui du meurtrier) est clairement attribué dès le départ. Enfin, j'ai apprécié le mélange de langues très moderne, le côté historique glaçant, les retournements de situation, la plume fluide, les notions de criminologie bien expliquées et l'analyse profonde de la relation dominant-dominé habituellement survolée. En bref, une lecture qui m'a captivée du début à la fin et un gros coup de coeur pour l'ouverture de cette saga.

Un thriller captivant . Un roman qui nous amène en Suède, à Londres mais également à Buchenwald en 1944 dans les camps de concentration. Certains passages vous glacent le sang. Enquête est bien construite. Un twist que je n'ai pas vu venir. J'ai beaucoup aimé cette autrice, je vais continuer de la découvrir.
Suède, le commissaire Bergstrom découvre le cadre d'une femme mutilée. Londres, profileuse, Émilie Roy enquête sur des meurtres d'enfants. Les corps présentent les mêmes blessures que la victime suédoise.
Ensuite, Émilie retrouver Alexis, Écrivaine spécialisée dans les tueurs en série. Ensemble, elle se lance dans une traque qui va les conduire dans les camps de Buchenwald en 44.