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Accrochez-vous car nous avons là un thriller complètement dingue ! Que de rebondissements et cette fin juste parfaite et impossible à deviner ! Une enquête intense et prenante dès le début. L'auteure nous mène par le bout du nez, nous fait douter de tout et tout le monde. Soyez vigilants car c'est une lecture qui demande tout de même une certaine concentration. Il y a beaucoup de personnages (avec des noms pas toujours évidents à retenir). A lire rapidement selon moi pour en apprécier toute la saveur. Chose facile à faire grâce aux chapitres courts et ce rythme à 100 à l'heure.
Nous retrouvons les personnages de "Block 46", Emily et Alexis, sur une enquête de kidnapping et de meurtres particulièrement sanglants. En parallèle, nous suivons l'histoire d'une génération de femmes de l'époque de Jack l'Éventreur à nos jours. Quel est le lien entre ces deux récits qui, à première vue, n'ont rien en commun ?
Un seul mot : magistral !
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Un bon roman de Johana Gustawsson qui m'a plus convaincu qu'avec son 1er, Block 46. Alors certes, tout n'est pas parfait mais la lecture est agréable malgré une dernière centaine de pages moins convaincante du fait de révélations un peu trop "incroyables". Selon moi, l'auteur a un peu trop versé dans l'excès de sensationnalisme faisant fi de toute crédibilité. C'est un peu dommage car ce roman n'avait pas besoin de ça et aurait mérité un dénouement plus simple. En terme de simplicité, il en va aussi des personnages un peu trop nombreux et parmi lesquels je me suis parfois un peu perdu. Pour autant, il n'en reste pas moins un roman plaisant et original et je ne peux pas reprocher cette fois à l'auteur de ne pas avoir été au bout de ses intentions.
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La résilience est une maîtresse exigeante.

Elle est propre à chacun et dépend de la force et du courage qui nous tiennent. Elle n'est pas innée mais elle trouve ses racines dans notre enfance. Elle nous aide, non pas à couper les fils mais à démêler ces derniers afin de pouvoir avancer avec eux. C'est elle qui nous donne l'impulsion pour remonter à la surface mais elle demande en échange, un travail et des efforts considérables pour l'apprivoiser.

La résilience ou ce qui fait des personnages de Johanna Gustawsson des êtres de papier exceptionnels auxquels on fait bien plus que s'attacher. Des êtres fragiles et forts à la fois. Des femmes formidables qui forcent le respect et la tendresse mais aussi des abjections de la nature qui font également partie de notre monde. Il faut un équilibre en tout, paraît-il. le bien trouve sa complémentarité dans le mal. Johanna est celle qui a su le démontrer dans cet excellent second roman.

Block 46 avait déferlé sur le monde du thriller comme une rivière en crue, débordant du talent de son auteure. Mör est le fleuve dans lequel elle s'est jetée, emportant avec elle toutes ses intuitions, toute son audace et charriant les débris de ses retenues.

On pourrait oser critiquer le brassage des époques dont elle se sert à nouveau mais le résultat est bien au-dessus de ce que l'on peut imaginer et s'il est nécessaire pour Johana Gustawsson de récidiver dans le même exercice, qu'à cela ne tienne car les fondations d'une vie reposent sur le passé, pourquoi ne serait-ce pas le cas également pour un roman ?

Ce passé, elle l'a fouillé de façon remarquable, posant les faits, les descriptions, les noms, les postures même comme un devoir de mémoire. Impressionnant de véracité pour qui osera vérifier l'histoire de Jack l'éventreur et regarder le portrait bouleversant de Mary Kelly.

Johana Gustawsson est la maîtresse du temps. Elle le manipule et le tord à sa convenance. Accélérations puis décélérations se succèdent. Elle prend les virages à pleine vitesse, se moquant des distorsions temporelles qui lui barrent la route. L'espace-temps obéit à Johana Gustawsson.

Pour qui plante ses dents dans ce récit étourdissant, il faut s'attendre à quelques scènes éprouvantes mais nécessaires ainsi qu'à des personnages racontés avec tout l'amour dont l'auteure sait faire preuve. Une réussite totale !
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Mör : adj. fém. En suédois, signifie « tendre ». S'emploie pour parler de la viande.

Torvsjön, 16 juillet 2015. Sur les rives d'un lac, on retrouve le cadavre affreusement dépecé d'une femme. Ses seins, ses fesses, ses cuisses et ses hanches ont été amputés de plusieurs kilos de chair.

Londres, le lendemain matin. La profileuse Emily Roy est appelée sur les lieux d'une disparition inquiétante : l'actrice Julianne Bell a été enlevée à l'aube, et ses chaussures ont été retrouvées à proximité de chez elle, emballées dans un sac de congélation.

Ces deux crimes portent la signature de Richard Hemfield, le « tueur de Tower Hamlets », enfermé à perpétuité à l'hôpital psychiatrique de haute sécurité de Broadmoor. Dix ans plus tôt, il a été reconnu coupable du meurtre de six femmes et de celui de l'ancien compagnon de l'écrivaine Alexis Castells. Comment alors expliquer que ses crimes recommencent ?

MON AVIS

J'avais adoré « Block 46 », le premier thriller de Johana Gustawsson, bien qu'un des thèmes abordés n'était pas simple puisqu'il dévoilait les atrocités commises au camp de Buchenwald en 1944.

Ce second thriller « Mör » va encore plus loin et frappe plus fort. L'intrigue se déroule toujours entre la Suède et l'Angleterre, des pays que l'auteure connaît bien.

On retrouve avec plaisir la profileuse Emily Roy et sa complice écrivaine Alexis Castells, personnages découverts dans « Block 46 ».

Ce thriller est une réussite totale ! Une vraie claque ! Les moments de suspense et de tension m'ont fait bondir de mon fauteuil ! J'ai eu peur pour la vie de certains personnages.

Le roman concocté par Johana Gustawsson est parfait de maîtrise. Il allie une intrigue passionnante et une lecture addictive avec des personnages forts en caractère. Pas de temps mort. L'enquête avance vite.

La très belle plume de l'auteure a su m'accrocher dès le départ pour ne plus me lâcher jusqu'au final. Je vous laisse découvrir ce chef d'oeuvre par vous-même.

Ce récit est sombre par son thème et dur par les actes commis. Malgré tout, Johana Gustawsson arrive à faire passer de l'humour et de l'ironie grâce à ses personnages fétiches que sont Emily Roy et Alexis Castells.

«Mör » a été un vrai coup de coeur pour moi et l'auteure a franchi un nouveau palier qui la rapproche des meilleurs auteurs de thrillers. L'excellence est ici ! Ne la manquez pas !
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Résumé:

Le lecteur retrouve l'équipe d'enquêteurs du précédent tome, avec quelques nouvelles recrues. Dans cette affaire, les corps de plusieurs femmes sont retrouvés, avec la particularité d'avoir été sectionnés sur certaines parties. En parallèle, nous remontons dans les années 1880 à l'époque de Jack l'Eventreur et des assassinats de plusieurs prostituées.

Pourquoi ce livre:

J'ai adoré la double temporalité du précédent tome "Block 46". J'ai donc tout naturellement souhaité renouveler l'expérience, et retrouver les personnages d'Emily et Alexis que j'avais bien appréciées.

Mon avis:

Les thrillers de Johanna Gustawsson deviennent une valeur sûre, notamment grâce à la double temporalité qui nous plonge dans des époques historiques différentes.

Habituellement, j'adopte une attitude passive à la lecture de thrillers et de polars, en me laissant tranquillement porter vers le dénouement.
Or, pour cette enquête j'ai cherché activement le lien entre les événements se déroulant à l'époque de Jack l'Eventreur et les assassinats de femmes dans le présent.

J'ai particulièrement aimé le personnage d'Alienor pour son intelligence hors du commun qui la rendent si spéciale dans le bon sens du terme.

L'autrice parvient avec brio à mettre en scène des personnages torturés et complexes.

Je compte enchaîner rapidement avec le tome 3 pour clôre cette trilogie originale et à mon sens très réussie.
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En Suède, un tueur abandonne un corps dépecer, à Londres, une femme disparaît.

Le début, j'ai eu un peu du mal mais dès que Alexis et Emily sont intervenus ça allait beaucoup mieux.

J'aime beaucoup ce duo d'enquêtrice constituée d'une profileuse et d'une écrivaine.

On voyage de l'Angleterre à la Suède pour suivre, un tueur sanguinaire, c'est beaucoup plus complexe que cela.

C'est violent, âmes sensibles s'abstenir, mais parfois hilarant, il y a un peu de mythologie et je trouve avec le thriller ça passe vraiment bien.

Il y a énormément de rebondissements, c'est intéressant, addictif.

Bon j'ai passer un super moment de lecture, qui correspond avec ma reprise au travail après deux mois d'arrêt, cela m'as donner du courage et surtout de l'énergie.

C'est mon deuxième livre de l'autrice, et j'aime beaucoup son univers, donc je lirai le troisième volet avec plaisir.
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Trois ans après la lecture de Block 46 que j'avais adoré, ce deuxième opus m'a autant fait forte impression ! On frôle le coup de coeur par ici !😍

L'auteure nous embarque dans plusieurs voyages. Dans le temps, puisqu'elle alterne entre la fin du 19e siècle et le nôtre. Et dans l'espace, puisqu'elle alterne entre la Suède et l'Angleterre. Une disparition inquiétante à Londres, la découverte d'un corps amputé de quelques morceaux de chair en Suède. Ce meurtre est en tous points similaire à ceux commis par Richard Hemfield, qui est pourtant enfermé dans un hôpital psychiatrique... Y a-t-il un lien entre toutes ces affaires ?🤔

Dès les premières pages, j'ai été envoûtée, captivée. La plume de Johana Gustawsson est un plaisir à retrouver, c'est extrêmement fluide et terriblement prenant. Une fois dans cette histoire, il m'a été difficile d'en décrocher. L'auteure ne lésine pas sur les détails macabres, sanglants des affaires et en fan de gore que je suis, j'ai évidemment apprécié bien que le sujet évoqué ne m'ait jamais séduite dans la lecture. Pourtant, c'est parfaitement dosé. C'est étonnant mais pas écoeurant ; si, dans certains livres que j'ai lus, c'est un aspect qui m'a (presque) toujours dégoûtée 🤢, ici c'était plutôt amené avec une certaine distance qui m'a largement convenu😌 Je ne nomme pas volontairement ledit sujet, je vous invite à découvrir par vous-même 😏

L'auteure nous offre des chapitres courts qui donnent du rythme à la lecture et font qu'on a l'envie irrépressible de découvrir la suite, de tourner les pages telle une possédée. Elle nous offre aussi des personnages hauts en couleur, surprenants et qui ont tous eu un rôle à jouer dans cette histoire. Pas de personnages trop nombreux ou inutiles, même si au départ on ne comprend pas bien ce qu'on fait dans les années 1800... Des personnages qu'on apprend à aimer, pour qui on compatit, qu'on croit connaître... Mais ici, tout n'est qu'apparences Trois ans après la lecture de Block 46 que j'avais adoré, ce deuxième opus m'a autant fait forte impression ! On frôle le coup de coeur par ici !

L'auteure nous embarque dans plusieurs voyages. Dans le temps, puisqu'elle alterne entre la fin du 19e siècle et le nôtre. Et dans l'espace, puisqu'elle alterne entre la Suède et l'Angleterre. Une disparition inquiétante à Londres, la découverte d'un corps amputé de quelques morceaux de chair. Ce meurtre est en tous points similaires à ceux commis par Richard Hemfield, qui est pourtant enfermé dans un hôpital psychiatrique... Y a-t-il un lien entre toutes ces affaires ?

Dès les premières pages, j'ai été envoûtée, captivée. La plume de Johana Gustasson est un plaisir à retrouver, c'est extrêmement fluide et terriblement prenant. Une fois dans cette histoire, il m'a été difficile d'en décrocher. L'auteure ne lésine pas sur les détails macabres, sanglants des affaires et en fan de gore que je suis, j'ai évidemment apprécié bien que le sujet évoqué ne m'ait jamais séduite dans la lecture. Pourtant, c'est parfaitement dosé. C'est étonnant mais pas écoeurant ; si, dans certains livres que j'ai lus, c'est un aspect qui m'a (presque) toujours dégoûtée, ici c'était plutôt amené avec une certaine distance qui m'a largement convenu. Je ne nomme pas volontairement ledit sujet, je vous invite à découvrir par vous-même.

L'auteure nous offre des chapitres courts qui donnent du rythme à la lecture et font qu'on a l'envie irrépressible de découvrir la suite, de tourner les pages telle une possédée. Elle nous offre aussi des personnages hauts en couleur, surprenants et qui ont tous eu un rôle à jouer dans cette histoire. Pas de personnages trop nombreux ou inutiles, même si au départ on ne comprend pas bien ce qu'on fait dans les années 1800... Des personnages qu'on apprend à aimer, pour qui on compatit, qu'on croit connaître... Mais ici, tout n'est qu'apparences 🙄
Le tout arrosé d'une bonne rasade d'humour qui m'a fait passer un superbe moment. Mon seul regret est que j'ai trop attendu entre la lecture des deux tomes et le souvenir du premier s'est bien trop vite estompé 😞

Néanmoins, j'ai adoré cette lecture et surtout de découvrir davantage la Suède, un pays qui me fascine depuis ma lecture des Millénium. Amateurs de thrillers, de sang, d'humour (les trois sont tout à fait possible), ce livre est pour vous !🥰
Le tout arrosé d'une bonne rasade d'humour qui m'a fait passer une superbe moment. Mon seul regret est que j'ai trop attendu entre la lecture des deux tomes et la souvenir du premier s'est bien trop vite estompé.

Néanmoins, j'ai adoré cette lecture et surtout de découvrir davantage la Suède, un pays qui me fascine depuis ma lecture des Millénium. Amateurs de thrillers, de sang, d'humour les trois sont tout à fait possible), ce livre est pour vous !
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Voici le deuxième volet d'une serie qui réunit la profileuse Emily Roy et l'écrivaine Alexis Castells. Je conseille de lire Block 46 avant puisque personnages et affaires ressortent et font suite dans Mör.

« Mör : adjectif féminin. En suédois, signifie tendre. S'emploie pour parler de la viande ».

Quand à Falkenberg, le 16 juillet 2015, on retrouve le cadavre dépecé d'une femme, amputée de ses seins, et de morceaux de ses fesses et cuisses, on est tout de suite dans le bain de ce qui nous attend. le lendemain à Londres, une femme disparaît. La profileuse Emily Roy est appelée sur les lieux car il s'agit d'une célébrité enlevée à l'aube, devant son domicile où ses chaussures ont été laissées dans un sac congélation. Une signature qui n'est pas sans rappeler celle d'un tueur en série arrêté et interné depuis dix ans pour des faits similaires et pour le meurtre d'un policier lancé à sa poursuite, alors compagnon d'Alexis Castells. Une question brûle toutes les lèvres. S'agit-il ici d'un copycat ?

Comme pour l'intrigue de Block 46, l'autrice développe parallèlement deux récits. Celui du présent et des deux affaires de meurtre en Suède et de kidnapping à Londres, avec un récit du passé débutant à Londres le 31 août 1888 qui viendra immanquablement percuter le présent.

Le récit du passé nous intrigue d'autant qu'on sent un lien évident entre ces histoires sans véritablement pouvoir en approcher. Tout est excessivement bien dosé. On y vient petit à petit, à coup d'alternance de chapitres courts et prenants, faisant apparaître de nombreux personnages qui ne cessent de nous surprendre et d'aiguiser notre curiosité. Je reconnais à l'autrice un talent incontestable de conteuse. Quant au duo Emily/Alexis, toujours aussi attachant malgré leurs divergences.
Je suis ferrée et bien ferrée.

Une enquête compliquée et palpitante pour un final époustouflant où l'autrice nous réserve un twist inattendu.
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Je suis entrée dans l'univers de cette auteure par son 2ème roman, attirée, évidemment, par son rapport avec Jack l'Éventreur.
La structure, mêlant affaire historique et affaires fictives contemporaines est très intéressante. D'autant plus qu'il ne s'agit pas d'histoires parallèles puisqu'elles vont finir par se rejoindre de manière originale et surtout inattendue.
A mon sens, la plus grande qualité de ce roman, est l'attachement rapide et fort que Johana Gustawsson crée entre son lecteur et ses personnages. Elle nous offre une belle galerie de figures féminines, fortes, fragiles, résilientes, blessées et blessantes, auxquelles on s'attache inévitablement. J'ai, pour ma part, beaucoup aimé Freda et Alienor Lindbergh qui m'ont touchée et, pour Lindbergh en tout cas, que j'aimerais retrouver.
Les personnages masculins ne sont pas en reste, même s'ils paraissent plus secondaires. Hemfield et sa paraphilie psychotique est particulièrement bien campé et devient totalement fascinant.
Les techniques d'enquête, fondées sur l'intuition et la déduction plus que sur la science et la rationalité, nous invitent à tourner les pages encore et encore pour connaître le fin mot de l'histoire.
La fin est absolument bluffante car rien ne permet de l'anticiper, ce qui garantit la surprise totale et le bonheur de s'être fait avoir par l'auteure.
Bref, un roman addictif, sanglant comme il faut, glauque à souhait, pervers comme on aime que je recommande +++
Maintenant que j'ai goûté à la plume maîtrisée et à l'esprit tordu de Johanna, nul doute que je ne vais pas tarder à dévorer Block 46 (déjà dans ma PAL) et Säng (qui vient de sortir) !
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Super Thriller !!! - Un sérial killer, des corps dépecés, du canibalisme.... Les scènes de crimes : la Suède et Londre... Des Flash-back dans l'histoire en compagnie de Jack l'Eventreur. Vraiment captivant. Si vous êtes amateur du genre n'hésitez pas...

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