La magie est en effet, dans l’univers celtique, un ensemble si vaste que le mot seul est impuissant à la définir globalement parce que des matières aussi importantes que le droit, la médecine ou la littérature qui, dans le monde classique gréco-romain, ont très tôt accédé à l’autonomie, sont toujours indistinctes de ce que nous appelons maintenant la « religion » et que la magie fait partie des techniques religieuses au même titre que le droit, la musique ou la médecine.
Le druide est la magie comme il est le sacerdoce et la partie spirituelle de la souveraineté. Et il ne peut en être autrement, puisque la magie est un aspect secondaire du sacerdoce.