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Je n'y arrive pas, ce roman (? épopée ?), plus que me tomber des mains, me glisse des mains.
On sent que Guyotat veut s'inspirer des aèdes comme Homère, mais je ne m'y suis pas laissé prendre.
La fluidité des phrases, ce qui devrait être un atout du texte, et l'on sait quel styliste est Guyotat, ne donne paradoxalement aucune accroche à leur beauté.
La narration terriblement distanciée finit par m'écarter du texte pourtant exceptionnellement beau.
On a l'impression de lire les didascalies d'un texte théâtral sans qu'il n'y ait jamais de vie des personnages.

Alors, c'est extrêmement bien écrit, mais on finit par se lasser.

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J'ai lu ce livre il y a environ une quinzaine d'années. Et je suis pas sûr de le relire jamais. J'en garde un souvenir commotionné. Par cette série de sept chants, Guyotat nous fait plonger dans l'horreur poisseuse de la guerre généralisée. Nous assistons aux pires ignominies, dans toutes leurs réalités physiologiques, avec déferlements d'humeurs et de sécrétions: sang, pus, sueur, larme, sperme, menstrues...
Parfois j'interrompais ma lecture, j'étais physiquement incapable de poursuivre: la nausée me montait au bord des lèvres. Je ne sais pas si cela a été le cas de tous les lecteurs de ce livre, pour ma part il m'a demandé une certaine résistance physique.
Parfois au cours du récit, les pires tortures subit par un personnage nous pousse à la compassion. Erreur grave, car tout se retourne et de victime qu'il était il devient le plus habile des bourreaux. Bourreaux, victimes, égorgement, lacération, dépeçage. Cela semble sans fin. C'est atroce, mais tellement vrai!
De temps en temps au milieu de cet enfer, une image lumineuses surgit. Je ne sais si c'est par un effet de contraste avec l'ensemble ou du fait de sa puissance intrinsèque, j'en étais ébloui, comme sidéré.
Par bonheur, enfin, cette monstruosité bien humaine est noyée par les eaux, sur lesquelles flotte un petit voilier, presque une barque. Peut-être est-ce une image biblique, possible je ne sais pas, Yahvé n'a pas le monopole du déluge, en tout cas, c'est la seule image apaisante de ce livre.
Tombeau pour cinq cent mille soldats, est un objet qui sort de l'ordinaire. On peut le lire, néanmoins je pense qu'il faut avoir une bonne condition physique et psychologique.
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L'expérience rare d'un flot orchestré, violent, cruel et cru, et néanmoins étrangement poétique.

Troisième roman de Pierre Guyotat, écrit entre 1963 et 1965, publié en 1967, immédiatement auréolé d'un sulfureux parfum de scandale du fait de son étroite association entre sexe (notamment entre hommes) et guerre, et de la violence de sa charge à l'égard des armées en général, et de l'armée française en Algérie en particulier, ce paradoxal poème en prose de 500 pages se compose de sept « chants », dont le premier, décrivant à sa manière les soubresauts d'une deuxième guerre mondiale, commence par ce paragraphe proprement flaubertien ou gracquien :

« En ce temps-là, la guerre couvrait Ecbatane. Beaucoup d'esclaves s'échappaient, s'accrochaient aux vainqueurs mais quand ceux-ci voulaient les faire parler sur la résistance des occupés, les esclaves refusaient de livrer le nom de leurs anciens maîtres, ils retombaient alors dans une plus grande servitude. Ecbatane était encore la plus vaste capitale de l'Occident : elle avait été bâtie sur quinze kilomètres de côtes. Chaque jour, les plages en contrebas du boulevard du front de mer, se couvraient de cadavres de jeunes résistants débarqués la nuit et fusillés par les sentinelles de mer. Les vainqueurs avaient vaincu sans peine : ils avaient pris une ville qui se débarrassait de ses dieux. Ecbatane retournait au Septentrion, d'où ces vainqueurs, bottés, casqués, blindés, tenaient la neige de leurs semelles et la glace de leurs cils. Depuis cent ans, la terre se refroidissait : les savants d'Ecbatane travaillaient secrètement une arme capable de la réchauffer mais les vainqueurs la leur volèrent. Un avion fut construit où l'ont mis l'arme et les savants qui furent envoyés dans le Septentrion. Les vainqueurs persécutèrent ceux que la capitale rejetait hors de ses mers : aventuriers, saltimbanques, soldats. Quelques familles, dans le coeur de la capitale, ne voulurent point se soumettre aux ordres de délation et de cruauté : leurs enfants, la nuit, s'enfuyaient dans les terres, d'autres s'embarquaient dans les criques souterraines de la côte sud, tous ralliaient l'archipel de Buxtehude encore inviolé mais recouvert jour et nuit des ombres des bombardiers ennemis. »

À peine franchi ce prologue, le sang et le sperme vont envahir progressivement l'espace de la narration, lancinants et souvent hallucinants, associant misère noire, cruautés diverses à l'apparence froidement automatique, quêtes de dépravations et d'improbables rachats, dans un tourbillon dont aucun personnage, fugitif ou primordial, ne semble pouvoir s'échapper.

« Aïssa tient son violon, l'archet tremble sur la corde ; ses genoux ploient ; les esclaves gémissent, leur front pâlit, puis le sang rougit le crâne sous les cheveux. L'officier dégaine son pistolet, il frappe la tempe des esclaves avec la crosse. Mantinée, dans la cabine, se relève, ramène sa robe sur ses jambes. Détonations sur le haut d'Ecbatane : cent prisonniers, mâchoires et genoux brisés, coeur éclaté, s'écroulent dans la boue de la prison centrale.
- Tuez-les tous, tuez-les tous, que leur sang se déploie vers la plus haute mer.
Il ne s'est pas reboutonné, son sexe pend sur la toile de treillis, le cri le secoue, libère les dernières gouttes de sperme ; elles éclaboussent la jambe d'Aïssa. L'officier prend la main de Mantinée, il entraîne la jeune fille vers le ressac, il la fait asseoir dans l'écume, il s'y accroupit, prend de l'eau dans sa main, la répand sur le front et la bouche de Mantinée, puis montre son sexe nu ; la jeune fille joint ses mains ouvertes, les remplit d'eau, l'officier y trempe son sexe gluant. »

L'écriture entrelace étroitement le réalisme le plus cru et la métaphore la plus osée, flirtant parfois avec de romantiques mièvreries, pour explorer rageusement et inlassablement les rapports de domination et d'esclavage, culminants sous leur forme sexuelle, inscrits dans les rapports humains, politiques et sociaux.

« Ecbatane maîtrise, étouffe les révoltes de ses colonies. le capitaine est rejeté hors de l'Etat. Autrefois tactique, la force armée devient policière. L'Etat est aux mains de résistants qui, dans la libération d'Ecbatane ne voyaient que le rejet et le meurtre de l'occupant extérieur ; ceux qui espéraient une libération de l'occupant intérieur, déçus, désarmés, suspects dans leurs familles, se retirent dans l'action éducatrice et sportive. Peu à peu, les moins purs d'entre eux acceptent de retourner dans l'Etat ; les voici aussitôt compromis dans les répressions coloniales ou dans les alliances d'urgence.
Mais leur présence, même inquiète, dans l'Etat, provoque une surenchère de conscience sociale ; les esclaves sont affranchis ou seulement réservés pour le plaisir et pour la guerre. Des lois nouvelles protègent leur travail, le loisir et l'instruction de leurs enfants ; des cités sont construites pour eux seuls ; ils ne peuvent plus se révolter ; beaucoup, parmi leurs anciens maîtres, les jalousent, ruinés par la chute du régime patriarcal de collaboration avec l'occupant et l'apport en Ecbatane d'un matériel industriel trop coûteux, et de méthodes d'investissement trop audacieuses. »

Esquissé dès la fin du premier chant, ce programme de fuite dans l'exaction et la domination coloniales et sexuelles va se dérouler ensuite implacablement, basculant progressivement dans la farce et le grotesque à un degré pouvant illustrer les meilleurs travaux théoriques de Bakhtine : mise en place de l'armée d'occupation en Algérie / Inaménas, avec revue des personnages qui conduiront le roman à son terme, puisés parmi les militaires « traditionnels », les « commandos », les colons, les rebelles, les truands, les opportunistes de tout poil (et ce sont les denses 120 pages du deuxième chant), puis dissensions et révoltes, tant au sein de l'armée, où une frange des militaires refuse les solutions politiques « défaitistes » qui semblent vouloir s'ébaucher, qu'au sein de la rébellion, où les conflits de pouvoir, de morale et de gestion anticipée de l'avenir font déjà rage (et ce sont les 110 pages basculant progressivement dans la folie du troisième chant).

« Les massacres, le sang des viols, la cendre des incendies nourrissent la terre. le gouverneur rêve à son assassinat. Les militaires qu'il a déçus, prennent le maquis, l'armée régulière se repose, les rebelles des deux camps se massacrant haut dans les montagnes.
Les soldats, après l'incendie des villages, poussent devant eux les femmes et les enfants, sous la menace de leurs fusils, jusqu'aux portes de la ville. Là, ils les vendent ou les louent à des entremetteurs logés dans des petites cabanes de bois et de tôle, sous les remparts. Les chefs tolèrent ce commerce. Beaucoup de ces entremetteurs sont chaque nuit, égorgés par les rebelles. Les enfants et les adolescents sont enfermés plusieurs semaines dans ces cabanes ; des hommes et des femmes venus du fond de la ville s'accouplent devant eux et les débauchent. Les femmes captives sont conduites dans les bordels de la ville et contraintes à la prostitution. »

La machine de cette prose poétique sauvage et maîtrisée à la fois s'emballe pourtant dans les 200 dernières pages, le souffle volontairement plus court, en se rapprochant dans une série de gros plans de certains des ultimes acteurs principaux, pour nous donner ainsi, entrecoupés d'autres scènes comme autant de coupures sanglantes, le frénétique outing homosexuel, déterminé, du prestigieux Général, déclenché par son giton favori (quatrième chant, 70 pages), le sort tragique du rebelle capturé, Thivai, et les doutes croissants du capitaine Xaintrailles (cinquième chant, 60 pages), l'apothéose en forme d'apocalypse des commandos parachutistes menés par le même Xaintrailles (sixième chant, 45 pages), et enfin le retour à la nature, quasi-édénique - ou dionysiaque ? - des deux adolescents rebelles, Kment et Giauhare, vraie-fausse lueur d'espoir en guise de conclusion (septième chant, 7 pages).

« Kment et Giauhare, réveillés, marchent, les genoux et les points dans les épines, écartent la haie ; un homme courbé sur la pierre, saille la déesse ; une crinière sort de sa nuque et de son dos ; sur sa tête une colombe et une couronne d'épines ; ses jambes nues vibrent, incandescentes ; au loin, sur la mer, la voile cingle vers l'île et les poissons jaillissent, étincellent sur la forge, heurtent les flancs de la barque, jouent dans la profondeur sous l'ombre de la coque ; la barque est vide mais un rayon, le premier de l'aurore, regarde et veille, sur la voile. Kment s'agenouille en face de Giauhare, et Giauhare en face de Kment. Poings à terre, ils se baisent aux genoux, au sexe, au front. »

Flot torrentueux dont on ne ressort pas indemne, accumulation - débridée en apparence et pourtant savamment ordonnée - de scènes crues et violentes, le roman secrète une étrange hypnose, parsemée de profonds coups de sonde.

Une expérience rare, indéniablement, dont on saura se souvenir en parcourant les méticuleuses constructions poétiques par touches de feu orchestrées dans l'univers de Yirminadingrad par le duo Henry / Mucchielli, ou en se plongeant dans les nouvelles alternant caresses et coups de poing, usant aussi du sexe drapé dans l'humour sauvage pour frapper et questionner, d'un Jean-Marc Agrati.
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Il s'agit d'un livre sur-réaliste ou au réalisme outré. le style est brutal, les actions violentes, sexuelles, poisseuses.
Les références au réel sont limpides, dès les premières lignes on reconnait derrière la ville d'Ecbatane la situation de la France pendant l'occupation allemande et la chronologie suit, de loin, les grandes lignes des vingt années suivantes de l'histoire de France et de la guerre d'Algérie, dont la capitale est appelée Inaménas ; l'Allemagne est elle-même surnommée « le Septentrion », l'Angleterre « Buxtehude », le capitaine qui s'y est exilé est bien sûr De Gaulle, le « vieux chef » Pétain, etc. L'unité du temps est celle du vingtième siècle avec des chars, des blue-jeans, du linoléum, des équipements modernes, celle de l'espace ressemble plus au monde méditerranéen de l'antiquité avec ses cités, ses îles, ses colonies. Mais ce n'est pas un roman historique, toutes ces références servent uniquement de cadre, la part imaginative est grande.
L'essentiel se concentre dans le côtoiement constant de la guerre et du sexe, du sperme et du sang : l'union incestueuse d'Aphrodite et d'Arès pour le dire d'une manière mythologique, dont le fruit est ce cher Eros. L'érotisme de Guyotat n'est pas lisse, propre et sentimental, tout au contraire, il a assimilé Sade, sans être aussi maniaque et avec quelques différences. Les rapports de dominés et dominants sont peut-être moins systématisés que dans les oeuvres du marquis mais ils sont prépondérants, il y a des tortures et des viols. Toutefois, j'ai eu l'impression que les personnages de Pierre Guyotat étaient moins excités par le Mal que ceux de Sade. On pourrait dire que c'est du Sade passé à la moulinette hégélienne dans une dialectique du maître et de l'esclave ; Ecbatane semble en être l'allégorie entre l'occupation et la colonisation, mais les rebelles d'Inaménas sont aussi dans cette dialectique. D'une manière générale, tout humain qui ne dispose pas de son corps est esclave, avant tout un esclave sexuel : la prostitution est le paradigme de l'esclavage.
Ce livre marche également comme les fictions de Sade ou Lautréamont. Même s'il y a un semblant d'histoire (j'avoue, elle ne m'a pas du tout intéressé, je n'y ai rien capté et je n'avais même pas la curiosité d'en savoir plus), ce sont certaines images qui accaparent l'attention. Dans le premier chant par exemple, on trouve une scène où une vieille femme engraisse des rats avec des cadavres d'enfants : Lautréamont ne l'aurait pas reniée, tout à fait cauchemardesque. Mais c'est surtout les scènes de sexe qui s'enchaînent et tout le monde couche avec tout le monde : sans parler de la violence, on trouve de la zoophilie, de la nécrophilie et beaucoup d'enfants (ils tiennent un rôle très important tout au long du livre) sont l'objet de viols et de prostitution, il est même question d'un bébé servant de jouet sexuel, mais dans ce cas-là Pierre Guyotat ne s'est pas risqué à une longue description. Et, vous, maintenant, si vous avez l'intention de le lire, vous savez ce que vous risquez.
La putréfaction, la décomposition des corps, est l'élément naturel dans lequel barbotent tous les personnages, dans une négation constante de l'Esprit.
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J'ai rencontré Pierre Guyotat lorsqu'il était bibliothécaire à la Mairie du 13° de Paris.Il venait d'écrire ses deux premiers livres "sur un cheval" et "ashby"., j'avais quinze ans lui 24 qui péparait déjà tombeau. Au théâtre de l'épée de bois avec son ami Alain Ollivier, décédé l'année dernière, nous avons monté la pièce de Kateb Yacine présentée l'été à Avignon ( la poudre d'intelligence) j'avais le rôle, à 18 ans, du prince et de l'âne. Et j'ai lu Tombeau et j'ai été horrifié et dépassé par ce tsunami littéraire.J'ai découvert Schonberg, la nuit transfigurée qui se rapprochait tant de cette vision.
L'exemplaire dédicacé est quelque part chez moi, avec les autres, et les autres ont suivi. Et ce "bond en avant" monté en 73 à la cartoucherie de Vincennes avec cinq spectateurs, de la viande et de la sueur.
Drôle de jeunesse qui aujourd'hui se rappelle à moi parfois quand je tombe sur un ouvrage halluciné. Il en est encore, mais pas de cette trempe dans le sang et la défécation immonde de la guerre d'Algérie. A lire évidemment comme un testament écrit par un gamin.
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Je n'ai plus ce livre que j'ai lu il y a de nombreuses années. Guyotat a fait la guerre d'Algérie. Il en est revenu ébranlé. Ce sont ses souvenirs qu'il mêle à son imaginaire débordant d'atrocités. Ce livre est un terrible pamphlet contre la guerre, le colonialisme, la barbarie.
L'intrigue peut se résumer à une succession d'exactions et de scènes d'horreurs, d'une rare violence, commises le plus souvent par des militaires, contre des hommes, des femmes, des enfants... Des humiliations, des tortures, des viols, des tueries... Dans un style très touffus, parfois assez difficile à suivre. Il faut être bien accroché pour en suivre la lecture, tant pour le fond que pour la forme.
Guyotat n'est pas un auteur facile, mais il me semble essentiel en ce qu'il porte sur l'humain et la société, un regard froid, cru, sans complaisance.
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La guerre d'Algérie est évoquée ici à travers ses différents protagonistes : il y a des militaires envoyés par la "métropole" qui ont la puissance, les armes et dont la hiérarchie finira par se diviser.
L'armée "régulière" est alliée aux colons, et dispose des redoutables commandos que leurs actes et méfaits font vomir eux-mêmes, parfois.
Il y a les colons implantés, qui veulent maintenir leur vie ici et parmi eux des truands de tous bords, des opportunistes, tous bien décidés à ne pas renoncer à leur statut, prérogatives et avantages.
Enfin les indigènes réduits à l'esclavage, humiliés, terrorisés, massacrés par tous.
Viendront les temps de divisions, de dissidences entraînant les exactions les plus dures, survenant de tous côtés par l'armée régulière et ses dissidents, par les nationalistes algériens, fellagas, redoutables et redoutés, affolant encore plus la population.

Il est certes inutile de s'attendre à un récit dépourvu de violences mais il s'agit là d'une geste brutale, sauvage, barbare, parfois sans honneur, souvent sans gloire.
L'écriture est belle, riche, malgré tout poétique, pour autant que l'on puisse employer ce terme.

Ce qui est lassant, long et terriblement répétitif ce sont les scènes de violences : tortures, crimes, viols, et toujours et partout le sexe, voulu, imposé, subi, sans aucun discernement.
Enfin ces chants, puisque c'est le genre donné par l'auteur, sont écrits dans une prose très foisonnante, sans repères parfois entre les moments, les protagonistes, les lieux.
Récit intéressant, mais difficile. Si vous avec besoin, ces temps-ci de romans "feel good" remettez cette lecture à plus tard.
Lecture achevée le 20 Avril 2020

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