Le livre des Terres Bannies, tome 3 : Ruin

Après les deux premiers volumes du Livre des terres bannies (Malice et Bravoure), qui sont déjà très intéressants, prenants, ce troisième opus "Ruine" fait très fort !
C'est le genre de roman qui transcende une saga à tous points de vue, plus d'action, plus de folie, plus de batailles, plus de détails divers, des personnages qui prennent de la consistance, autant pour les principaux que les secondaires, des escarmouches s'invitent un peu partout, nos héros se retrouvent souvent en mauvaise posture et ne gagnent pas toujours a la fin, certains protagonistes se rendent compte qu'ils ne sont pas à leur place et j'en passe...
La fin est juste monstrueusement addictive (et stressante).
John Gwynne propose à ses lecteurs plusieurs réponses à des questions que l'on se posait depuis le début de la saga et nous offre de nouvelles attentes sans que cela soit répétitif, sa plume est parfaitement maîtrisée avec des chapitres courts et passe d'un personnage à l'autre sans perdre le lecteur en route.
Pour résumer, ce tome est une pépite, le meilleurs de la saga jusqu'à maintenant et j'ai hâte de me replonger dedans avec le tome quatre et peu importe quand il sortira, il est très facile de se remettre dans l'ambiance et de reconnaître les personnages même avec plusieurs mois d'écart.
Le livre des terres bannies est une saga de Fantasy dans toute sa splendeur, à lire de toute urgence !

Troisième tome de la série Les Terres Bannies, le plus épais, et premier paradoxe, la chronique la plus courte des trois.
L'essentiel, je l'ai déjà raconté à propos de Malice et Bravoure. Fantasy épique, guerre manichéenne, antique prophétie pleine d'élus, multiplicité des points de vue du récit, influences historiques mélangeant du Bellum Gallicum, des Vikings et des fedayin-ninjas-samouraïs, l'arsenal au complet a été passé en revue dans mes laïus précédents sur la saga, auxquels je vous renvoie.


Second paradoxe, sous ce titre qui pue la défaite, on trouve en fait le meilleur volume de la série.
Après le décollage de Malice qui prenait son temps, quelques errances dans Bravoure qui nous éloignait du sujet, Gwynne tourne ici à plein régime. Concentré à fond sur son intrigue principale, il la fait avancer et pas qu'un peu. du côté des gentils de l'histoire, fini de passer la moitié de leur temps à subir et l'autre moitié à fuir. Après deux tomes à servir de punching-balls, ils prennent enfin des initiatives et pas des petites mais le modèle maousse, avec beaucoup d'action à la clé. Pas de chapitres mous du genou, dont on se demande à quoi ils servent, ici tout sert, le récit progresse non-stop.
Les personnages évoluent aussi. Bon alors Corban, le héros classique, poursuit sa trajectoire à la Luke Skywalker de petit gars sorti de nulle part qui sauvera le monde à la fin. À défaut de grande surprise narrative dans son cas, sa progression est menée sans faux pas par Gwynne qui offre quelques scènes magnifiques à son héros. À côté, on trouve aussi chez d'autres protagonistes des évolutions plus inhabituelles ou inattendues (ou certaines qu'on espérait et qu'on voit enfin se produire).
Pas mal d'éléments flous ou différés pour les besoins du scénario sans que ce report ait toujours du sens trouvent leurs révélations, explications et réponses. Autant d'éléments qui apportent consistance et densité à cet épisode du cycle des Terres Bannies.


Au rang des bonnes surprises, l'art de la guerre change lui aussi de physionomie pour commencer à ressembler à quelque chose.
Parmi les avancées tactiques majeures à rendre jaloux Sun Zu et Clausewitz, les généraux des Terres Bannies – paraît-il les meilleurs au monde – se sont rendu compte que la phalange était une formation inadaptée au combat urbain dans des ruelles étroites. On fera comme si c'était pas obvious dès le départ que vouloir déployer cinquante gars de front dans une rue de trois mètres de large est une idée pourrie vouée à l'échec…
La cavalerie a appris à charger à peu près comme il faut – dans les limites d'utilisation de cavaliers légers comme cavalerie de choc. Encore perfectible, donc, mais y a du mieux. Les assiégeants qui se pointaient jusqu'ici les mains dans les poches ont découvert qu'on pouvait escalader les remparts ennemis avec des échelles. Et, surtout, après trois cents batailles, les as de la stratégie ont fini par capter que l'arc ne sert pas qu'à chasser mais peut aussi être employé à la guerre.
Alors je serais toujours capable, à la tête d'une seule légion, d'éclater la totalité des armées des Terres Bannies et conquérir l'ensemble du continent, mais il y a du progrès de leur côté. Sans atteindre le niveau Napoléon, ils auront au moins dépassé le niveau Braveheart et même franchi le cap Gamelin.


En tout cas, mon tome préféré de la série jusqu'ici. Bien rempli, bien mené, de la belle ouvrage. Ne reste plus qu'à attendre la conclusion de la tétralogie avec Vénère (traduction personnelle du titre anglais Wrath).
Lien : https://unkapart.fr/les-terr..

Bien le bonjour mes petits fromages adorés, j'espère que vous allez bien ! C'est parti pour ma chronique de Ruine, 3e tome de la saga du Livre des terres bannies, écrite par John Gwynne.
Je remercie de tout coeur les éditions Leha pour l'envoi de ce lire en service presse.

Alors, pour commencer, je OHLALALALA C'EST PAS VRAI COMMENT JE VAIS SURVIVRE SANS LA SUITE OH MON DIEU C'EST TERRIBLE !!!

Voilà, ça c'est pour mon ressenti en refermant ce livre incroyable qui a déchiré mon petit coeur (enfin la dernière scène surtout…). Ajoutez-y aussi mes larmes, et faites une prière pour mes besties qui ont encore les oreilles qui sifflent de m'avoir écoutée.

Reprenons nos esprits une seconde, et établissons un fait crucial : il s'agit du 3e tome d'une saga composée de 4 tomes… donc, BIEN SÛR que le rythme est effréné, BIEN SÛR qu'il y a des batailles absolument épiques, BIEN SÛR que les héros peuvent pas toujours gagner vu qu'il reste 800 pages qui attendent encore d'être éditées, BIEN SÛR que maintenant les multiples points de vue convergent et que tout ça fait sens, BIEN SÛR que les enjeux politiques sont toujours présents, BIEN SÛR que j'étais tendue comme une crampe du début à la fin !!!

Veuillez m'excuser, cette chronique est aussi chaotique que mon état d'esprit le 13 décembre à 23h54, en refermant le livre.

Bref, si Eragon a bercé votre enfance, si vous avez kiffé Mage de bataille, si vous avez connu la grande époque de LanceDragon, et plein d'autres exemples que j'ai pas encore lus, vous DEVEZ lire la saga du Livre des terres bannies !!!

J'vous aime,
Votre humble et dévouée petite souris.

PS : Veradis je t'aime toujours d'amour, j'attends ma demande en mariage.

Après deux premiers excellents tomes et une nouvelle série tout aussi réussie, j'étais impatient de retrouver une nouvelle fois l'aventureuse prose de John Gwynne et j'affirme mon appréciation après avoir été amplement servi dans ce chapitre mettant l'accent sur l'action et me laissant des plus haletant dans ses dernières lignes.

Bien que je sois familiarisé avec l'univers, j'ai été ravi de voir comme l'auteur l'intensifiait et le développait dans cette aventureuse suite. Bien que cela reste assez classique dans son approche, la densité de Ruine est l'un des atouts majeur de ce dernier. Les chapitres défilent à très grande vitesse et le rythme des plus saccadé m'a à nouveau complètement charmé et captivé. Je me suis immergé avec facilité dans cette mouvante aventure où les combats donnent le ton et mènent la danse. D'incroyables scènes de combat se sont déroulés sous mes yeux et ce, grâce à la toujours aussi visuelle plume du romancier. Bien des réponses seront également apportés mais bien des mystères demeurent encore et je suis sensible à ce flou constant me rendent impatient de me plonger dans la conclusion de cette épique série.

Les personnages ne sont pas en reste également et se dévoilent encore plus chevaleresque. Corban, notre héros se peaufine davantage et ce grâce aux différents points de vu à nouveau dévoilés. J'ai trouvé l'exercice des plus intéressant et pertinent. Cela change du traditionnel schéma et permet d'intensifier la brutalité de ce titre. D'autant plus que tous commencent à trouver leur place et marquent parfaitement leur territoire. Ainsi, aucun ne reste sur la touche et chacun d'eux dévoile son potentiel et se révèle un point central du conflit mis en branle par John Gwynne. Ainsi et comme précédemment, j'ai à nouveau été sensible à l'importante évolution conférée à l'importante galerie de personnages rencontrées et je suis impatient de les retrouver pour une dernière course folle.

Enfin, John Gwynne intensifie grandement son oeuvre grâce à ce nouveau chapitre encore plus épique et chevaleresque. L'action déborde de bout en bout et, c'est pantelant que j'ai terminé ce roman me laissant grisé et impatient de découvrir la conclusion à venir.
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Après avoir fini Bravoure, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec sa suite Ruine, troisième et avant-dernier tome du premier arc du Livre des Terres Bannies de John Gwynne

On est sur un véritable coup de coeur, encore même plus qu'avec Malice et Bravoure et je vous explique pourquoi.
Avec Malice, on se sentait un peu perdu avec tous ces personnages, ces points de vue différents et ces alliances, j'avais beaucoup de mal à retenir dans quel camps étaient certains personnages pour tout avouer et l'histoire a mit du temps à s'installer.
Dans Bravoure, il m'a fallu quelques pages pour me remettre dans l'histoire mais une fois les premiers chapitres passés, impossible de le lâcher jusqu'à la fin.
Ca m'a fait le même effet avec Ruine et malgré des chapitres plus longs en début de livre, le récit arrive à vous tenir en haleine et à vous couper le souffle.
Nous avons même droit à de nouveaux points de vue qui vont apporter un nouveau rythme à l'histoire.
Mais Ruine, c'est surtout le tome de tous les changements; personne n'est à l'abri de la trahison et la mort est bien plus présente tout au long du livre et compte bien le rester…

Ca faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant enthousiasmé et frustré à la fois, ca prouve à quel point l'auteur est doué, distillant sang et larme au compte goutte.
J'ai refermé le livre avec des mains tremblantes après avoir lu le cliffhanger de fin et mon premier réflexe a été d'aller voir si la date du prochain tome avait déjà été révélée (la réponse est non)
L'attente va me tuer à petit feu et si le message n'est pas suffisamment claire après ca: LISEZ LE, ABSOLUMENT!!!