Haenel Patrick – "
La solitude Caravage" – Fayard, 2019 (ISBN 978-2-213-70630-6) – format 22x14cm, 332p.
(NB : aucune illustration en dehors de la couverture)
Un ouvrage très décevant, surtout au regard de la (plutôt bonne) réputation de l'auteur.
Il ne s'agit en effet ni d'une biographie, ni d'un essai, ni d'un roman : l'auteur se borne à décrire – avec une certaine complaisance égocentrique – l'effet très subjectif que lui procurent certains tableaux du Caravage, à commencer par la Judith décapitant Holopherne, à l'origine de ses émois de lycéen.
Quelques forfanteries (allusions à de galantes aventures) émaillent le texte, et le lecteur ne coupe pas aux interprétations libidino-freudiennes les plus éculées devenues hélas incontournables depuis la diffusion des âneries de Sigmund...
Un livre sans intérêt, sauf peut-être pour celles et ceux qui souhaiteraient vraiment en savoir plus sur la vie "intime" de cet auteur, encore que le texte respire une certaine flagornerie d'autosatisfaction à la
Onfray.
Bof, vraiment bof...