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sur 167 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Chômage, loyers en retard, expulsion. Cet homme se retrouve à la rue, s'abrite dans une voiture, mais il le vit comme une émancipation.

D'une manière générale, ceux qui expriment leur pessimisme sur la société occidentale m'intéressent, sauf les petits malins qui s'engouffrent dans la brèche pour recruter côté 'droite de la droite'.
Loupé, ici : ce discours en faveur des laissés pour compte m'a plus souvent hérissée que convaincue.
On subit les considérations geignardes et hargneuses d'un poseur qui se veut "artistiquement" marginal, et ses br@nlettes intello-socio-politico-poético-philosophiques.

Ouvrage prétentieux, pénible, globalement imbuvable.

Je ne me décourage pas et compte toujours découvrir 'Jan Karski' de cet auteur.
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Aiaiaiai... Un début intéressant. Un homme expulsé de son meublé pour faute de payement. Jusque là, c'est intéressant. Puis le narrateur, mu par une joie souvent bébête, glisse dans l'alcool et se lie d'amitié avec des artistes drogués des déchets et des animaux tués. Se référant à Becket et probablement à Hermann Hesse, il n'y a pour moi plus la moindre subtilité dans tout ce livre. C'est le but ? Probablement, qui lui aussi a voulu nous donner un art du déchet... Une révolution s'impose, mais il faut qu'elle soit plus subtile. Plus littéraire. Il ne suffit pas de mettre tous les exclus de la société ensemble, de leur donner des masques et voilà. Raté. J'ai fini par ne lire que quelques phrases par page, pour en sortir le plus vite possible.
Il faut de tout pour faire un monde.
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Je l'ai lu sur recommandation d'une amie libraire.
J'ai vraiment essayé. J'ai tenu 50 pages avant de le ranger et de l'abandonner en disant : "C'est vraiment trop chiant". Je n'ai pas aimé l'écriture, j'ai buté dessus, je n'y suis jamais entrée. Je ne sais toujours pas qui sont les renards pâles, je n'ai jamais pu les rencontrer. Il y a quelques belles phrases qui font naître de belles images. Mais ce n'est pas suffisant. Dommage.
(Attention, cet avis n'engage que moi. Mon jugement est tout ce qu'il y a de subjectif. Mon amie l'a aimé, ce roman.)
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Dommage que Babelio ne mette pas la critique presse de l'Express sur la fiche (intitulée "Yannick Haenel ou l'art de l'enfumage", très bien trouvé), qui reflète mon avis sur le sujet.

Je concède à l'auteur son écriture poétique, pas désagréable, et une idée de départ alléchante, intriguante. C'est tout.
La première partie m'a laissée perplexe, pas totalement conquise mais en attente de la suite. L'histoire de ce chômeur d'âge moyen, qui se fait jeter de sa chambre de bonne et emménage dans la voiture d'un ami rue de Chine dans le XXème (référence à la Commune), et qui passe son temps à errer dans son arrondissement, à boire de la vinasse avec ses amis et à refaire (ou pas, à son sujet) le monde de manière plus égalitaire (on entre dans l'ère Sarkozy à ce moment là), devient ami avec des éboueurs maliens et se pose des questions sur les Renards pâles, jusqu'à sa rencontre avec "La Reine de Pologne", aussi paumée que lui et qui va lui donner accès à ces Renards Pâles (après une jolie scène "grivoise" dans le cimetière du Père Lachaise), cette histoire n'est pas trop mal. C'est une première partie tout de même étrange, avec quelques aspects trop caricaturaux, trop de références à Beckett et à Godot (n'est pasBeckett qui veut), et à la Commune et ses martyrs...

Puis vient la seconde partie, où le narrateur (ou l'auteur on ne sait plus trop) nous conte la manifestation muette et masquée des Renards Pâles (dont fait partie notre héros désormais). le narration passe du "je" au "nous", et le personnage s'adresse à "vous" (qui représente les riches politiques, bobos, oisifs de France, ou tout simplement ceux qui ne soutiennent pas la cause, ne prennent pas parti), le ton devient accusateur, culpabilisant, mélangeant cette manifestation calme et pacifique et l'excès des Renards Pâles (brûlons les cartes d'identités, cessons toute activité et emmerdons le système). C'est irritant, c'est assez grotesque, et malgré une très bonne idée et un message important, on y croit pas une seule seconde... je n'y crois en tout cas. Et là c'est la déception.
Donc non, malgré sa prose travaillée, les Renards Pâles est pour moi un flop retentissant.

J'attends d'autres avis pour comprendre l'engouement que peut susciter le livre !
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Yannick Haenel né en 1967 est un écrivain français. Fils de militaire, il fait ses études au Prytanée national militaire de la Flèche. Professeur de français jusqu'en 2005 au lycée La Bruyère à Versailles, il a publié plusieurs romans, des essais, et des entretiens avec Philippe Sollers. En 2007 une polémique l'oppose à Alina Reyes qui l'accuse de plagiat et deux ans plus tard avec Claude Lanzmann, réalisateur de la Shoah, pour son roman Jan Karski, évoquant une "falsification historique" ce à quoi Yannick Haenel répond en revendiquant la liberté du romancier. Son dernier roman, Les Renards pâles est paru il y a quelques mois.
Expulsé de son meublé le jour de l'élection présidentielle, Jean Deichel, chômeur d'une quarantaine d'années, choisit de vivre dans sa voiture. Une voiture prêtée par un ami parti à l'étranger. D'étranges inscriptions sur les murs de Paris attirent son attention, il pressent l'annonce d'une révolution. Ses errances dans le XXème arrondissement de la capitale lui font croiser des marginaux, des artistes et Anna la « Reine de Pologne » puis des sans-papiers africains travaillant pour des salaires de misère à vider les poubelles d'une société qui ne veut pas les voir. le Renard pâle est le dieu anarchiste des Dogon du Mali, figure tutélaire adoptée par un groupe de sans-papiers masqués qui défie la France.
Voici le genre de livre qui me laisse franchement dubitatif. La première partie est du roman pur, servie par une écriture sereine et limpide véhiculant une certaine poésie, la seconde bascule dans le pamphlet lourdingue, la société nous contrôle, les travailleurs immigrés sont maltraités etc. Des pages entières semblent tirées d'articles de journaux ou d'essais, nous éloignant du roman et même l'écriture perd en qualité, le fond gangrénant la forme.
Que Yannick Haenel choisisse le roman pour critiquer la société, pourquoi pas, il n'a pas inventé le genre et ses critiques ne sont pas entièrement fausses. Si ce bouquin doit permettre à certains d'ouvrir les yeux sur notre monde, pourquoi pas, une fois encore. Mais ici, présenté ainsi et livré tel quel, la littérature n'en sort pas gagnante. Et ce ne sont pasBeckett, Rousseau et Marx appelés à la rescousse à l'insu de leur plein gré dans ce roman qui sauveront Les Renards pâles de l'ennui profond où m'a plongé la seconde partie de l'ouvrage.
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Tout avait pourtant bien commencé…

Première partie du livre : des chapitres courts, une écriture agréable, un sujet intéressant, d'actualité qui ne demande qu'à se développer. Plutôt bien installée dans l'histoire, j'attends la suite avec intérêt.

Seconde partie : un seul et même bloc. Tout bascule, c'est long, ça dure, c'est véhément, compliqué, ça vitupère, ça fustige, ça attaque la société, ça devient bêtement politique. Et puis il y a les "bons", eux les marginaux qui subissent et les "mauvais", les responsables, nous les autres, les colonialistes, je me sens agressée, je ne comprends pas tout, je suis ahurie, déconcertée. Comment j'ai pu atterrir dans ce marasme ? J'ai terminé ce livre écoeurée et passablement angoissée.

L'histoire : Deichel, la quarantaine, chômeur convaincu, expulsé de son appartement, choisit de vivre dans la voiture d'un copain. Il s'installe dans une rue du XXième à Paris, va tous les matins à la piscine et passe ses après-midis à flâner dans Paris. Il croise des copains, boit des coups, cogite et fait des rencontres. Des graffitis, des dessins sur les murs l'interpellent, et l'amènent à faire la connaissance des Renards pâles, une sorte de communauté de marginaux masqués, sdf, sans papiers, la plupart originaires d'Afrique et dont l'emblème est un dieu anarchiste des Dogon, un peuple du Mali. Suite à une action des Renards Pâles pour empêcher une famille d'être expulsée, deux "compagnons" pourchassés par la police et des chiens se noient dans la Seine. La communauté organise une marche funéraire qui enfle, enfle et enflamme Paris.

http://levoyagedelola.wordpress.com/
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AHHHHH j'en peux plus.....à la moitié du livre, les renards sont toujours dans les bois !!!!!
Faut-il le lire jusqu'au bout ? faut-il le lire pour dire "ouai je la'i lu !" ?
C'est bien par respect pour le jury que je le lise jusqu'à la fin....On m'en voudra si je saute des pages ?!
J'AI FINI....
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Suis je passé à coté??? Mais à vouloir trop en faire: le résultat est nul....
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Un thème important malheureusement torpillé par un auteur halluciné.
Une poésie digne de l'heroic fantasy!
Il aurait peut-être gagné à déposer un peu plus d'Humanité dans ce récit.
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Pas du tout apprécié cette anarchique bouillie !
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