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EAN : 9791029401862
212 pages
Textes Gais (27/01/2017)
3.79/5   7 notes
Résumé :
— Mais tu es sûr de le pouvoir ? De pouvoir t’occuper d’un enfant ?
— J’en suis absolument certain ! lui certifia Kristian. Du moins si, toi, tu es toujours prêt à t’occuper de moi...
Il sentit Déa se crisper, et ses muscles, sous sa peau, jouer avec nervosité. Kristian se retourna pour l’embrasser mais Andréa l’esquiva. C’était pour ce dernier très clair, il n’était pas question que qui que ce fût vînt lui disputer l’amour de sa muse !

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Attention ! Ce roman étant le dernier tome de la trilogie démarrée par « Bi Live in Me » et suivie de « La Couleur de l'Enfer », cette chronique peut comporter des spoilers pour les tomes précédents !

Tout d'abord, je voudrais infiniment remercier Tan pour sa gentillesse et ce service-presse que j'ai eu la chance d'avoir en avant-première. Et quel plaisir de n'avoir pas eu à attendre pour découvrir la suite et fin des aventures de mes deux têtes à claques favorites et d'avoir eu le privilège unique de pouvoir savourer ce tome avant même sa sortie. Mille mercis à toi, Tan !

Je ne sais pas comment démarrer cette chronique, encore la tête perdue dans les derniers mots si musicaux de Tan, parce que franchement… franchement… Bon, si, je sais quoi dire en tout premier lieu ! J'ai eu des envies de mettre des baffes à nos deux héros tout du long ! Ô combien !! Dans ce tome tellement riche en retournements de situations qu'on finirait presque par en devenir chèvre, je me suis nettement rapprochée de Hans, le cousin de Kristian, avec lequel je n'ai pu que compatir… Lui qui adore Kri a dû passer ce tome, comme moi, à s'arracher tous les cheveux de la tête pour tenter de canaliser nos deux autistes préférés, qui semblent partir en vrille dans tous les sens. Mais alors, littéralement tous les sens !!

Etonnamment, pour moi, (et ceux qui l'ont lu me diront sans doute que j'ai pété une durite, mais je vais m'expliquer…) ce tome possède une véritable légèreté, presque un souffle joyeux. En tous cas, par rapport aux deux précédents. Alors, vu les évènements de ce volume, en effet, on pourrait me regarder comme une démente ayant définitivement plongée dans la folie, mais ce sentiment, en fait, est tout explicable. « La Couleur de l'Enfer » portait bien son nom, et en effet, ce second opus avait, comme je l'ai dit dans ma chronique le concernant, une saveur de fin du monde. D'hiver, froid, d'espoir envolé, d'obscurité inaltérable ou presque. Or, quand on a plongé au fin fond de l'enfer, on ne peut, ma foi, plus aller plus bas. Comme une note printanière (et je ne prononce pas le mot note à la légère, comme vous le verrez après), la fin de cet opus a ramené avec elle les premiers présages d'un printemps à venir. le printemps, saison complexe, saison des amours, certes, mais aussi époque agitée de l'année, où l'on essuie aussi bien des torrents de grêle dévastatrice que les rayons lumineux d'un soleil retrouvé. Pour moi, « Les Enfants du Silence » avait un goût de printemps.

Ce n'est pas seulement les évènements agités de ce tome, les situations passant du plus rayonnant soleil à une brusque averse s'abattant sur les héros sans avertissement préalable qui me fait faire ce parallèle. Tout, en fait, dans cet opus, me fait penser au printemps. le chant d'amour éperdu de Déa qui, en « mâle » de Kri, se déchaine complètement dans ce tome. Violence et tendresse, sur un fond sonore qui berce chaque instant de ce volume, lancinant et émouvant son du jazz qui berce cette trilogie et que, page après page, je n'ai plus réussi à me sortir des oreilles. Une musique de fond, qui vous colle à la peau, qui refuse de quitter votre tête, poignante et bouleversante, qui vous donne la nostalgie ou l'envie soudaine de crier un bon coup… Musique du saxo d'Andréa, de son piano, musique des corps enivrés qui, telle une drogue, prend des allures d'obsession, au fil des pages… Musique vibrante, qui vous mène au bord du gouffre… ou aux prémices de la vie.

Très sincèrement, Tan m'a sidérée, avec ce tome ! Impossible de s'attendre au déroulement chaotique des évènements qui se déroulent sous nos yeux incrédules. Parfois, envie de secouer Kri et Déa, de leur demander de cesser derechef leurs conneries, parce que bon, ces deux anges déchus qui ne savent se dire et se comprendre, c'est sciant, pour les nerfs ! C'est vrai qu'à leur décharge, tous les deux n'ont pas été épargnés par la vie, et dans cet opus, d'ailleurs, on en parle beaucoup, de leur passé. C'est captivant… et terriblement bouleversant. Entre Kri qui, comme on le sait, a été traumatisé par sa « chère » mère, qui l'a traité en véritable poupée vivante, et ce qui s'esquisse, peu à peu, de la période que Déa a passée au pôle… Ces deux jeunes hommes, si intenses, si vibrants, si entiers, au fond, ont été tant et tant brisés par la vie qu'on se demande vraiment, jusqu'à la dernière page, si l'avenir peut réellement leur apporter autre chose que souffrance et désespoir…

Mais, reste cette lueur dansante même au plus profond de la nuit. Les yeux d'Andréa, si bleus, si clairs, fixés dans ceux, noir et intenses, de Kristian. le son désemparé d'un saxo qui ne sait se taire, et exprime ce que son musicien tente, parfois, d'étouffer. La musique ne trompe pas. Et quand les mots ne parviennent plus à exprimer autre chose que colère et violence, elle continue à parler, à danser, fidèle et éternelle. On en voit de toutes les couleurs, dans ce tome, vraiment. du rouge, du noir, du doré… Comme une peinture qui se dessine, qui ne cesse d'osciller entre clarté et ténèbres, laissant son peintre (au hasard, Eddi, que l'on redécouvre ici avec plaisir !) ébranlé et profondément troublé par cette toile qui se tisse presque contre son gré et qu'il a du mal à suivre… tout comme le lecteur, qui, parfois, a bien envie de se glisser dans le roman pour crier stop et obliger les deux anges déchus à faire preuve, pour une fois, d'un peu de bon sens !

Car oui, le monde de la peinture débarque dans ce tome ! Esquissé dans le volume précédent, voici qu'elle vient peupler cet opus de nouvelles couleurs, avec une dominante de… roux. Je n'en dis pas plus, mais je ne pouvais pas non plus rien en dire. Une nouvelle couleur qui se rajoute à la palette de Tan et nous fait vivre bien des émotions… et des surprises. Et quelles surprises ! En fait, j'ai passé mon temps sur le cul, avec « Les Enfants du Silence » ! Et pas parce que j'étais assise bien confortablement à lire, non… Parce que… eh bien, il faut le lire pour le croire et le comprendre, je crois ! Alors je n'ai qu'une seule chose à vous dire, dans l'instant… si vous n'avez pas lu cette série, c'est un vrai sacrilège ! Parce que si vous aimez les émotions fortes, les personnages cohérents à la psyché torturée, les histoires d'amour qui ressemblent à des batailles dignes de Game of Thrones, la descriptions apocalyptique de ces milieux artistiques et people qui ressemblent plus à des ruines fumantes couvertes de paillettes qu'à cet univers doré qu'on tente de nous montrer, si vous aimez la musique et la folie, alors, cette série est clairement pour vous !

Pour finir, j'ai envie de dire, redire, ou reredire que j'ai vraiment terriblement accroché avec les personnages décrits par Tan. En positif ou en négatif, d'ailleurs, parce que même les personnages « négatifs » sont surprenants et vraiment bien travaillés, Corinne Jorgensen, par exemple, qui donne envie tout du long de lui casser des briques sur la tête, Christophe et Diane de Royer, avec qui on ne sait sur quel pied danser (parce que visiblement, eux non plus !) Eddi, touchant mais vraiment désagréable, parfois… les musicos, qui forment un contraste flagrant et choquant avec le monde guindé et « classe » d'où provient Kri… Des touches de féminité agréables, touchantes ou émouvantes également, Gaëlle, puis Aude, et enfin Eve, et Hans, dans tout ça, qui est sans doute le personnage qui ressemble le plus au lecteur, avec son désir de voir son cousin enfin heureux et son agacement face aux tribulations de ce dernier et de son amant tant aimé… Et, bien sûr, Kri et Déa… J'en aurais parlé tant de fois, mais voyez-vous, je crois qu'on ne pourra jamais en dire assez sur ces deux-là… J'aime les romans où l'on s'attache aux personnages, mais là, ça dépasse le simple attachement. Ces personnages sont tellement réalistes et touchants qu'ils en deviennent réels. J'ai eu la sensation de les trainer partout avec moi, ces derniers jours, eux et leur vénusté à la hauteur de leurs dommages intérieurs… Envie de rire avec eux, de m'extasier avec eux, de pleurer avec eux… de les claquer, aussi, beaucoup, sur ce dernier tome qui est fait exprès, j'en suis sûre, pour faire souffrir le lecteur ! Kri et Déa, ce sont deux héros que je n'oublierai pas, je crois. Deux jeunes hommes complètement fous et intenses qui m'auront fait voyager bien loin… Et qui me manquent déjà !
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Ce dernier volet sur la relation de Kri et Déa sonne comme un cri du coeur, un cri du corps et l'union des âmes.

L'auteur ne nous épargne rien, comme elle n'épargne pas non plus ses personnages, tous autant qu'ils sont.

Nous les retrouvons là où nous les avons laissé dans le tome précédent. Cependant, au bonheur de se retrouver viendra s'ajouter tout ce qui fait d'eux un puits sombre, un puits de doutes et de cauchemars. Cet amour qu'ils ressentent si fort, ce besoin inconditionnel l'un de l'autre, pour lesquels ils vibrent et vivent, seront bien malmenés et chacun devra trouver la force de puiser un courage sans borne pour affronter ce qui advient.
Je ne peux pas vous en raconter plus sur le texte en lui-même, car ce roman, il se déguste et se savoure pour en prendre toute la saveur, douce-amère, et en comprendre toutes les nuances.

Déa et Kri, c'est un tout, un amour qui vous rend vivant autant qu'il vous tue à petit feu. C'est la douleur et la passion.

Je trouve Déa remarquable dans ce dernier tome. Grâce à Kri, il va se libérer de ce poids qui lui obscurci ses nuits, il va grandir, réfléchir, se battre pour son amour, faire des compromis, car son amour c'est tout, et surtout, il a bien compris comment était et fonctionnait son Kristian. Il va tout faire pour le sauver, pour se sauver.
Déa se révèle fragile et fort à la fois. J'aime toujours autant quand il se perd dans sa musique, son refuge, sa seule amie fidèle, il en devient sensuel et sauvage à la fois. Il m'a beaucoup émue dans ce roman. Je l'ai trouvé d'une franchise et d'une honnêteté effroyable, mais surtout, j'ai ressenti tout l'amour qu'il porte à son Kri, tout ce que celui-ci lui apporte et tout ce qu'il est prêt à faire pour lui, pour eux.

Kri est une personne ambiguë, perdu, sans vraie racine. C'est un homme-enfant extraordinaire, d'autant plus ici. Il peut être très capricieux comme très intelligent face aux ressentis et réactions de Déa.
Déa, c'est son rêve inaccessible, son amour, son tout. Sans Déa, il n'est plus rien, il redevient cette ombre qu'il a toujours été, cet être insignifiant, cet homme objet.
Son arrogance cache une peur et un mal-être terrible.
Son amour pour Déa est sa faille, tout en étant son ancre.
Petit à petit, nous découvrons tout ce qui a fait de cet homme ce qu'il est aujourd'hui, son caractère si ambivalent.

Page après page, nous voguons sur le texte comme nous naviguerions sur un océan : des hauts, des bas, des cassures, de la houle, du calme, de la joie, des pleurs. Ici, l'auteur conclu en beauté l'histoire d'amour atypique de Déa et Kri en nous immergeant totalement dans tout ce qui fait d'eux des hommes taciturnes, tout ce qui fait que parfois la mélancolie et les réactions excessives débordent. Nous découvrons, miette à miette, leurs blessures les plus profondes, ce passé qu'ils ont parfois enfoui si loin que seules les bribes faisaient surface. Nous allons souffrir avec eux, espérer avec eux.
Ce que j'ai apprécié c'est que l'auteur a inclue dans ce final tous les protagonistes de chaque tome. Tous, sans exception, auront leur histoire, leur malheur et leur drame, entremêlés intimement à l'histoire de Déa et Kri.

Ce volet est celui de la maturité pour nos deux jeunes hommes, celui des choix, celui où tout prend place, où les étoiles côtoient le jour, où la lumière balaie la nuit...même s'ils leur faudra batailler très très durement et sans relâche pour exaucer leurs rêves et jouir de leur amour infini.

Si parfois j'ai trouvé Kri trop capricieux, Déa trop gentil ou trop rude, trop conciliant, si parfois j'ai voulu étrangler Kri avec ses réactions puériles, si j'ai eu envie de le secouer, même si j'ai regretté quelques confidences qu'il n'a pas su, ou voulu, dévoiler à son Déa, et bien je trouve que ce tome conclu à merveille leur passion en nous montrant toutes les parts d'ombre qui les entourent, toutes ses douleurs et trahisons qui les font reculer, et tous ces petits rien, ces petits mots, qui les font avancer. Une belle conclusion pour chaque personnage.

Une fois encore, j'ai adoré la plume de Tan Hagmann, si particulière, si chantante. Elle est tout en nuance, poétique, romantique, elle vous donne l'impression de planer, de rêver. C'est une plume soutenue, cadencée, une plume qui vous transporte dans l'émotion, l'émotion brute, sauvage, faite de rime, de métaphore, de sous-entendu, de fragilité.
La plume de Tan Hagmann, c'est de la prose. Une prose en totale adéquation avec son récit, un récit où parfois il faut savoir lire entre les lignes.

Si certains, comme j'ai pu le lire, n'ont pas trouvé le pourquoi du titre de ce roman, et bien moi je trouve qu'il est juste parfait.

Un joli coup de coeur pour la conclusion de ce couple atypique, poignant et si vrai.

L'histoire, la naissance et la vie de l'amour de Déa et Kri, pour moi, c'est une lente valse entre la douleur et la passion, un vrai power ballad.
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Troisième et dernier tome de la trilogie musicale qui nous conte l'histoire tumultueuse de Kristiann et Andréa, une romance éperdue qui les mène aux confins des vices et de la folie amoureuse. C'est douloureux, lumineux, une cavalcade de sentiments puissants et envoûtants qui vous font chavirer pour ces deux héros torturés.

Je ne peux pas vous parler de cette histoire sans vous parler de ce style décalé, unique, très poétique qui, si vous savez l'apprécier, vous transporte aussi efficacement que l'histoire qu'il transcrit ou les notes de musique qui viennent vous chuchoter à l'oreille tout au long de ces pages. Certes, il est déstabilisant, mais en réalité, il reflète bien cette saga qui sombre du côté obscur aussi souvent qu'elle frôle les sommets du bonheur. Lorsque l'on s'y est fait, et je conçois qu'il faille du temps, les phrases sont chantantes et c'est une originalité très agréable. C'est un style à part, c'est certain. On aime ou on n'aime pas, mais il ne laisse pas insensible, et en soi c'est déjà une marque de fabrique qu'on reconnaît à coup sûr. Et les quelques mots crus ou obscénités disséminés çà et là donnent un certain impact aux mots, tant elles détonnent avec le reste.

L'histoire de Kri et de Déa, c'est de constantes montagnes russes émotionnelles. Ils passent de l'amour à la haine aussi souvent et facilement qu'on tourne les pages d'un livre. C'est ce qui caractérise leur amour aussi intense que déraisonnable, instable et passionnel. Kri est certainement le plus sombre des deux, et son passé plus que perturbant est la clé du problème. Il plonge une fois de plus dans les extrêmes, mais cette fois le caractère définitif sur sa vie de son impulsion va lui faire voir les choses différemment et peut-être enfin le faire grandir et non plus nourrir ce côté destructeur qui lui est propre. Kri, on l'aime autant qu'on le déteste, pour son amour étouffant, pour ses conneries remarquables ou pour son estime de soi dévalorisante.
Dans ce tome, on apprend que Déa n'est pas moins déboussolé, lui que l'on pensait plus posé, plus sain d'esprit, nous dévoile les secrets enfouis de son passé. J'ai regretté que le passage où il affronte ses démons ne soit pas plus développé, du moins que l'on n'ait pas la suite et que la page se tourne aussi rapidement sur ce chapitre important de sa vie. Mais lui aussi nous montre ses failles, ses blessures et son amour pour Kristiann prend une tournure plus encombrante, plus écrasante qui va tout renverser sur son passage. Les joies de la vie de couple avec Kri seront semées d'embûches.

De nombreux personnages secondaires apportent leur pierre à l'édifice, traversent la vie de ces deux amants terribles et les aident à leur manière, du moins, ils tentent de le faire. de nombreuses épreuves aussi émailleront leur parcours. J'ai aimé en savoir plus sur le passé de ces deux jeunes bornés, d'avoir un aperçu de leur avenir, même si j'aurais aimé savourer plus longtemps ces instants de bonheur tranquille. C'est difficile de les quitter finalement, tant je me suis attachée à ces deux personnages au tempérament si fort et si fragile à la fois. Mais l'auteur a su leur donner une fin à leur mesure, touchante et attendrissante, c'est une jolie manière de clôturer cette saga.
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Attention gros risque de spoilers

Alors que Déa et Kri filaient enfin le parfait amour loin de Paris, le décès d'Aude a tout fait basculer. Nous avions quitter un Kri culpabilisant et replongeant tête baissée dans ses vieux travers. Nous les retrouvons peu après que Déa ait réussi à faire revenir son mannequin près de lui grâce à la complicité de Hans. Mais à peine se retrouvent-ils que les choses dégénèrent de nouveau...

Déa sera-t-il capable de supporter tout ce que Kri a fait durant leur brève séparation ? Son amour est-il assez fort pour passer outre tous les caprices et les excentricités du jeune mannequin ?

Kri est quelqu'un de perturbé, ayant un fort besoin d'attention. Ce que sa mère lui a fait subir quand il était enfant a laissé des séquelles, et pas que sur lui d'ailleurs. C'est une personne que l'on a envie de protéger, Déa le premier, mais dont les caprices et l'égocentrisme exaspèrent. Il agit bien trop souvent de manière impulsive, sans tenir compte des conséquences de ses actes ni même de son entourage, y compris Déa. Pourtant, Kri aime éperdument le musicien, ça ne fait aucun doute, mais ses réactions et ses actions sont toujours disproportionnées.

Déa, musicien solitaire, a souvent des difficultés à gérer son amant. À chaque fois que les choses entre eux se stabilisent, c'est à dire lorsqu'ils sont dans un cocon et loin de leur entourage, le monde réel se rappelle à eux brutalement. le dernier « caprice » de Kri aura raison sur la nature somme toute conciliante de Déa. Il décide de se concentrer sur lui, ses besoins et sa carrière. Mais est-il vraiment capable d'oublier Kri ?

Tan Hagmann ne ménage pas ses personnages. Elle nous offre une histoire plein de rebondissements et de retournement de situations. Déa affronte son passé et doit supporter les nombreux caprices de son amant. Kri voit une partie de son monde s'écrouler au moment même où un de ses plus grands rêves se réalise...

On ne s'ennuie pas une seconde avec Déa et Kri. Les épreuves s'enchainent et les émotions vont de pair. le tout conté par la plume toujours aussi poétique de Tan.

Ccl : Les enfants du silence est une belle conclusion pour cette trilogie. Un ultime tome encore plus fournit en rebondissements et en émotions. Kri et Déa sont toujours aussi touchants et attachants, même si j'ai eu envie de les baffer une fois ou deux. Mais, leur amour est tellement beau et fort qu'on peut tout leur pardonner…
4+/5
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Si j'avais eu un véritable coup de coeur pour le tome 2 de cette trilogie, je dois dire que ce dernier volet, pour ma part est en deçà des deux autres ! Je suis ressorti de cette lecture avec un goût amer … un certain énervement, et une vague à l'âme saupoudrée d'une certaine mélancolie, et ce pour le personnage de Déa …
Si je suis une fan incontestable de la plume de l'auteure (je n'en ai encore vu aucune autre comme celle-ci, qui s'exprime comme si elle nous délivrait des morceaux de poésie), je dois dire que dans ce tome-ci, j'ai trouvé que certains sujets étaient mal exploités, que les personnages étaient trop complaisants, compatissants ! Je ne veux pas trop rentrer dans les détails, car je ne veux pas spolier l'histoire de ce couple et des intervenants qui gravitent autour, mais il y a des passages qui m'ont mis dans un état de nerfs maximum … où mon vécu m'a fait sortir de ma zone de confort, en me disant : « Non ! Comment Kri peut être à ce point imbu de lui-même et avoir cette réaction, ne penser qu'a lui, quand il connaît le vécu d'Andréa ??» …
Alors je sais que Kristian est un jeune homme tourmenté, fragile, que le sexe est pour lui comme un pansement, un besoin pour soulager ses tourments … Mais là NON !!! Je lui en ai voulu de tout imposer à Déa … Il a encore le malheur de ne pas comprendre ses réactions ! Sérieux ! Pour ma part, j'ai trouvé Andréa tellement trop conciliant !!! Alors oui, l'amour nous fait faire des choses insensées, nous fait parfois fermer les yeux sur les erreurs de l'être aimé ! Mais là comment est-ce possible ? Pour moi, c'était trop … J'aurais voulu que Déa se révolte plus …. Que Kri comprenne qu'il ne pouvait pas toujours autant tirer sur la corde … Oui dans ce troisième tome, j'ai eu mal au coeur pour Andréa et j'ai eu très envie de le secouer pour qu'il prenne le taureau par les cornes et bouscule un peu le jeune homme qu'il aime !
Avec ce titre, la romantique que je suis ne s'attendait pas du tout à ce final (j'avais imaginé tout autre chose) … Quand j'y réfléchis bien (avec le recul depuis la fin de ma lecture), au vu des autres tomes, et de leur relation particulière, effectivement cette fin est tout de même en adéquation avec la psychologie de leurs personnages. Malheureusement, la magie cette fois n'a pas opéré sur moi ! Ce qui ne m'empêche pas d'attendre impatiemment un nouveau roman de cette auteure à la plume que j'affectionne tout particulièrement … Affaire à suivre donc ;)

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