Frère à louer, tome 3

Dans le troisième tome des aventures de Makoto et Kanami, les faits sont inversés. Ce n'est plus Kanami qui loue les services de Makoto, c'est Makoto qui loue les services de Kanami, montrant ainsi que l'argent n'était vraiment pas la motivation du jeune homme. Il veut ainsi qu'elle s'ouvre davantage au monde, meilleur moyen d'affronter ses problèmes et d'apaiser ses souffrances.
Elle découvre ainsi que ses amis n'ont pas la vie aussi facile qu'elle le pensait, et que, pour en arriver là où ils sont, il leur a fallu bien des épreuves, bien des souffrances. Misuzu, par exemple, qui est son modèle, une fille sur laquelle on peut compter, une fille qui a compris le mal-être de Makoto, enfant, et qui lui a permis de se rapprocher de Daigo, Misuzu souffre de ne pas avoir réussi à aider sa petite soeur qui vit désormais dans un internat - Shiori a subi une blessure qui a compromis sa carrière sportive, et n'a pas voulu entendre les inquiétudes de ses parents.
Makoto, lui, s'inquiète de plus en plus pour Kanami, au point de chercher des solutions légales pour lui venir en aide. On a beau dire qu'il faut du temps, qu'il faut être persévérant, parfois, tout l'amour du monde ne suffit pas, et il faut aussi se préserver. Ne pas en demander plus à une enfant que ce qu'elle peut en supporter.

J'ai lu le mois dernier l'intégral de Frère à louer. Ce seinen raconte l'histoire de Kanami, une toute jeune collégienne qui va louer les services d'un homme qui remplacera le frère avec qui elle vit seule.

Louer un frère de substitution... L'idée paraît étrange au début mais j'ai finalement adoré la justification qu'apporte Kanami à son geste un peu bizarre. Tout n'est qu'innocence en elle mais vivre dans le seul but de tisser à nouveau des liens avec son grand frère effrayant lui donne des airs très mâtures, presque irréels parfois ; il m'a fallu alors dépasser le premier tome pour accrocher à la personnalité de Kanami. J'ai eu plutôt un faible pour Makoto qui déborde de gentillesse non sans que le contrat passé avec la petite héroïne vienne parfois lui torturer un peu l'esprit. Les deux personnages principaux se complètent à merveille et il est très agréable de les voir s'apprivoiser l'un l'autre. Kanami a besoin d'un certain apprentissage qui viendra s'accomplir chapitre après chapitre. Malgré sa petite taille, ses gros yeux, sa maladresse, sa bouille d'ange et la toute petite voix qu'on lui imagine, Kanami est forte et surtout, très persévérante. Elle tire les leçons des obstacles qu'elle rencontre mais elle sait tout autant en donner. Frère à louer aborde finalement les thèmes typiques de ce genre de manga comme la famille, l'amitié, le deuil, voire le harcèlement, à travers des scènes parfois cliché (le kimono sous les feux d'artifice, par exemple).

En conclusion, Frère à louer est un manga assez dur mais qui finit toujours bien. Tous les problèmes y trouvent une solution. Au fil des tomes, on apprécie découvrir le passé des personnages qui viendra faire la lumière sur beaucoup de choses. C'est dramatique, presque pesant parfois mais la positivité vient alléger le tout avec tendresse, à l'image des couvertures douces et magnifiques de chacun des quatre tomes.

Bon, la série me plaît toujours autant mais ce tome 3 m'a un peu déçue. On tourne un peu en rond. Elle a découvert ses sentiments, apprend à les apprivoiser et tente de re-communiquer avec son vrai frère. Makoto s'inquiète sincèrement pour la petite fille et lui propose de louer sa compagnie, et surtout la protéger. Il se reconnaît en elle et on en apprend un peu plus sur la vie des personnages. Je lui laisse 5 étoiles car il reste un tome doux et agréable à lire. vivement la fin !

dans ce troisième tome, l'inversion des rôles entre Makoto et Kanami re dynamise un peu l'histoire qui commençait à traîner en longueur dans le second tome. Les personnages secondaires prennent plus d'ampleur ce qui évite un peu les situations a répétitions que je déplorais dans le second tome... j'ai préféré celui ci

Sur les trois couvertures de la série "Frère à louer" de Ichiiro Hako aux éditions @delcourttonkam , la petite Kanami pleure. À la fin du troisième tome et alors que le quatrième sera le dernier de la série, la situation n'a guère évolué et l'aspect mélodramatique est toujours présent malgré les notes d'espoir apportées par Makoto et ses amis. Les illustrations restent magnifiques. La question, qui reste en suspens, est de savoir si Kanami va devoir faire le deuil de son frère, devenu violent avec elle après la mort de leurs parents, ou s'il est encore possible que Kazutaka redevienne comme avant. On le verra dans le dernier volume. Dans ce troisième tome, on en apprend plus sur Misuzu et quelques scènes sont émouvantes, mais on n'assiste pas à une grande progression de l'intrigue, hormis le renforcement des liens entre Makoto et Kanami, la volonté de plus en plus grande du jeune garçon de lui donner une enfance heureuse, mais un frère de substitution peut-il remplacer le véritable ? Il ne reste plus qu'à attendre la conclusion.

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