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sur 1271 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme j'aurais voulu aimer « le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux ». Un titre poétique, une jolie couverture à l'atmosphère rétro (sur l'édition grand format), un thème qui m'est cher (la seconde guerre mondiale) avec un épisode particulièrement sensible : les femmes internées à Ravensbrück et les expérimentations qui y ont été faites.

Mais si je ne peux pas dire que j'ai détesté, je suis bien loin du coup de coeur attendu et cela à cause du traitement des personnages (certains ayant existés).

D'abord, je m'offre une parenthèse pour passer un petit courroux sur cette mode littéraire du roman polyphonique. Ce qui était une originalité auparavant devient un procédé quasi systématiquement usité dans la littérature contemporaine. Parfois cela s'y prête très bien et apporte une plus-value. Mais en l'occurrence, dans cette histoire j'ai trouvé que cela avait pour but de créer artificiellement un « suspense » et cela m'a surtout donné l'impression de couper le récit au lieu de lui apporter une dynamique.

Cette histoire comporte trois personnages principaux.

Caroline tout d'abord, qui a réellement existé, est bénévole au Consulat de France à New York pour aider les familles et orphelins de France durant la guerre. Néanmoins, alors que ce personnage pouvait s'avérer hautement attachant et intéressant, c'est l'héroïne qui m'a vraiment exaspérée. En fait l'auteure a cru bon d'ajouter une histoire d'amour avec un acteur français et cela m'a rendu l'histoire d'une mièvrerie aux relents sucrés écoeurants. Quelques extraits improbables «Le malheur lui allait bien. Mal rasé, débraillé, séduisant dans sa peine. »
Alors qu'il revenait de déportation…
Et je ne suis pas sûre que la vraie Caroline aurait apprécié qu'on fasse d'elle une cruche superficielle : « de plus j'étais devenue experte dans le choix de bon manteau pour un enfant. L'essentiel était de trouver la couleur adéquate. Nous étions à Paris, après tout. Un manteau jaune sur un enfant au teint cireux était presque pire que pas de manteau du tout. »
Tout simplement affligeant !

Kasia ensuite, est une Polonaise déportée au camp de Ravensbrück avec notamment sa soeur et sa mère. Elle sera la victime d'expérimentations effectuées par les médecins nazis. Surnommées les "Lapins" car sautillant après les atroces mutilations exercées sur leur(s) jambe(s) et parce que cet animal est utilisé dans les laboratoires, j'y ai appris que ce sadisme consistant à prélever une partie de l'os et du muscle de la jambe et d'y introduire toutes sortes de corps étrangers avait pour but de recréer la blessure de Reinhard Heydrich (décédé suite à l'attentat perpétré par la résistance Tchèque) pour vérifier s'il aurait pu être sauvé par l'inoculation de sulfamides. Ce que prétendait Hitler qui éructait que tout n'avait pas été fait pour sauver son ami. Détail qui m'a intéressée, même si je savais déjà que les expériences menés par les nazis étaient souvent destinées à réduire les pertes de soldats allemands et donc à reproduire les conditions et blessures auxquelles ils étaient confrontés. J'ai appris aussi que la Pologne avait été sous le joug du communisme soviétique durant de nombreuses années après la guerre. Autant dire une dictature. Pas un mot néanmoins du côté juif et des pogroms que l'on pouvait encore déplorer après-guerre. le personnage de Kasia ne m'a étrangement pas été particulièrement attachant malgré toutes les horreurs subies… et je prête cela encore une fois à l'écriture de l'auteure car tous les ingrédients sont pourtant réunis pour qu'on ne puisse qu'éprouver de la compassion.

Enfin, Herta, femme médecin allemande qui s'enrôle à Ravensbrück sans vraiment à quoi s'attendre. Elle s'imaginait un camp de travail et d'éducation pour femmes et découvre qu'on y pratique des barbaries. Elle s'en offusque et décide qu'elle ne restera pas. Finalement, la conjoncture économique de sa famille la contraint à rester… Creuser la psychologie de ce personnage était donc quelque chose de vraiment intéressant à travailler selon moi. Comment bascule-t-on du « côté obscur » ? Voilà une question captivante. Mais la narration nous dresse un regard froid et distant sur les choses « J'avais beau me faire quelques coupures pour soulager la tension, je n'arrivais toujours pas à dormir. » Je ne sais pas trop si quelqu'un qui se scarifie penserait en ces termes, comme on prendrait une tisane les jours où on se sent nerveux. Il y avait matière à mon avis à complexifier (car je pense que le cloisonnement psychique en cours chez les bourreaux nazis n'est pas simple à analyser) le personnage et à développer la partie émotionnelle. Malheureusement ça n'a pas été le cas.

Suis-je devenue particulièrement difficile après toutes ces lectures sur la seconde guerre mondiale ? Il se peut bien. « le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux » n'est pas un mauvais livre. Mais il aurait pu être un grand livre.

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1939-1959. Trois narratrices : une jeune polonaise résistante, une new-yorkaise bienfaitrice, une allemande ambitieuse, médecin SS. Avis partagé.
Le négatif, pour commencer. J'ai toujours un apriori avec ces titres à rallonge avec alternance de narratrices par chapitre. Pour faciliter la lecture de la première partie, j'ai lu 3 chapitres d'affilée par personnage. Ce pavé possède tous les ingrédients commerciaux à la mode. On écrit des tortures physiques entrecoupées de descriptions de soirées mondaines et femmes aux belles toilettes. Une histoire d'amour impossible ou l'acteur m'a fait penser à Gabin pour avoir séjourné aux USA durant la guerre et avoir refusé de jouer dans des films allemands pour leur propagande.
Le positif. Les lapins, une atrocité nazisme qui m'était inconnue. Voir article de Joanna Penson, Anise Postel-Vinay : Un exemple de résistance dans le camp de Ravensbrück : le cas des victimes polonaises d'expériences pseudo-médicales, 1942-1945. L'écriture est fluide, les pages tournent vite. On y apprend des choses.
Les ingrédients sont recherchés mais les personnages ne semblent pas toujours crédibles et l'écriture manque de maturité et naturel.
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Caroline, Kasia et Herta. Trois destins qui, tels des électrons libres, vont se rejoindre, se percuter ou se distancier au cours de la Seconde Guerre Mondiale.

J'aimais bien l'idée de départ, à savoir confronter le parcours de ces trois femmes pendant la Seconde Guerre Mondiale, d'un point de vue à chaque fois radicalement différent.

Nous avons Caroline, l'américaine, ancienne actrice, d'une famille aisée, la plus éloignée géographiquement des conflits armés.
Si elle renvoie l'image d'une femme du monde totalement investie dans son travail d'aide aux orphelinats français, dépensant son énergie pour lever des fonds, capable de mettre aux clous l'argenterie de la famille ou de sacrifier ses costumes de scène pour la confection de vêtements d'enfants, son amourette avec un homme marié laisse planer une atmosphère de superficialité et de distanciation par rapport au drame européen.
Et même si son cher et tendre, Paul Rodierre, ne va pas traverser cette guerre sans dommages, j'ai eu du mal à apprécier cette partie de l'intrigue.

Toutefois, l'atmosphère américaine est bien rendue, entre volonté d'isolationnisme de la fin des années 30 et l'entrée en guerre, le chaos de la gestion des personnes fuyant l'Europe et le brouillard entourant les financements apportés à certains pays.

Nous avons ensuite Kasia, en Pologne, qui sera envoyée en camp de concentration avec sa mère et sa soeur, verra une partie de sa famille disparaître, subira d'atroces souffrances et mutilations par le fait d'expérimentations menées au sein du camp et deviendra une survivante en colère.

Les passages concernant Kasia sont aussi extrêmement bien documentés en relatant le traumatisme des Kaninchen, des « lapins ». Surnoms donnés à ces femmes ayant été les victimes d'expérimentations pseudo-médicales terribles menées par le Docteur Bernhardt, dont les survivantes devaient disparaître car preuves vivantes des exactions nazies.
Quelques unes seront sauvées grâce à la solidarité au sein du camp, en étant cachées pendant plusieurs mois, en changeant leurs numéros qui devaient les mener à l'exécution, en permettant leur évasion.
« Ravensbrück fut l'épicentre du crime contre les femmes. » a-t-on coutume de lire dans les publications historiques et l'auteur a su s'en faire le reflet.

L'auteur décrit fidèlement le sort de ces femmes après la guerre, dans une Pologne sous influence soviétique, abandonnées à leurs douleurs et leurs handicaps. Et c'est là que Caroline, l'américaine fera connaissance de Kasia, en offrant à quelques unes une chance pour une vie nouvelle et meilleure, une chance aussi de se venger.

Les destins de Kasia et de sa soeur sont les moments les plus bouleversants du roman, de part leurs souffrances bien évidemment mais aussi de part la manière dont ces deux femmes vont évoluer différemment tout en ayant vécu les mêmes événements.

Et nous avons le bourreau, Herta. Elle ne peut devenir chirurgienne, la politique anti-féministe nazie y pourvoit. Elle sera l'assistante active du Docteur Bernhardt au sein de Ravensbrück…
Elle essaiera de glisser entre les mailles du filet des libérateurs alliés. Mais sera-t-elle à l'abri de la vengeance?
Malheureusement, l'auteur a décrit un personnage froid et désincarné aux conflits de conscience bien fades et peu présents qui empêche toute empathie et tout espoir de trouver en Herta une once d'humanité.

J'aimais bien l'idée de départ, le contexte est très bien documenté mais le tout ne m'a pas captivée. Je n'ai pas ressenti les émotions qui auraient rendu cette lecture inoubliable.
Opinion subjective évidemment car techniquement, l'intrigue se tient bien et le style de l'auteur, sans être extraordinaire, est agréable.
Mais… pas d'étincelle d'émotions… Il y a de la matière, indéniablement, mais la manière de raconter ces femmes ne m'a pas charmée. Dommage!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Après avoir vu beaucoup d'avis positifs sur ce récit et cet auteur j'ai décidé de tenter cette lecture.

Je n'ai pas ete déçu par celle-ci cependant j'avoue qu'au vu des nombreux éloges vus je m'attendais a beaucoup mieux.

L'ecriture est fluide cela se lit tout seul, le choix de nous faire suivre par 3 voix différentes (Herta, Kasia et Caroline), est très adaptées à la période , mais de mon côté j' ai appris bien plus dans d'autres récits narrants la même période.

De même j'ai mis pas mal de temps à lire ce récit que j'ai trouvé au final plutôt longuet, j'avoue cependant avoir appris quelques fait dans ce livre.

J'ai suivi malheureusement avec beaucoup de distance cette histoire en ne ressentant que peu d'empathie à mon grand regret.

Un livre intéressant à lire mais à mon sens très surcôté et je pense pouvoir trouver d'autres recits me convenant mieux.

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Une idée de départ vraiment intéressante, trois destins de femmes durant la seconde guerre mondiale : une polonaise, une américaine, une allemande. Elles n'auraient pas dû, a priori, se croiser. Pourtant un lieu va les rassembler, le camp pour femmes de Ravensbrück.
Caroline, jeune héritière américaine, est très engagée dans l'action humanitaire. Elle consacre ses journées à collecter des vêtements et autres dons pour les orphelins français. le conflit intervient alors même qu'elle vient de rencontrer l'amour en la personne de Paul, acteur français de renom.
Kasia, jeune polonaise, a le coeur qui bat pour Pietrik. Mais la Pologne est envahie : par amour, par patriotisme, l'adolescente va porter quelques colis pour la résistance et c'est l'arrestation, la déportation. Sa mère, sa soeur et Luiza, la petite soeur de Pietrik vont aussi faire partie du convoi vers l'enfer.
Herta enfin, jeune allemande qui poursuit des études de médecine alors que son pays déclare la guerre au reste du monde. Afin de pouvoir exercer et assurer son avenir, elle hésite très peu à postuler lorsque le camp de Ravensbrück recherche un médecin. Elle part, sans vraiment savoir ce qui l'attend là-bas…
Les chapitres se succèdent, mettant en scène l'une puis l'autre, au fil des années. Nous suivons les trois femmes durant toute la période de la guerre et bien après puisque le roman s'achève en 1959.

J'ai assez rapidement trouvé l'ensemble inégal : certains passages très aboutis, d'autres bâclés ou insuffisamment développés. Des dialogues ne contribuant pas toujours à mettre en valeur certaines scènes qui manquent d'épaisseur. Je me suis également fait la réflexion que le traitement des trois personnages était mal équilibré, notamment celui d'Herta qui est le moins fouillé, qui semble davantage un prétexte pour l'auteur qu'une véritable volonté de percer à jour ses motivations.

Le projet de Martha Hall Kelly est très ambitieux et j'ai davantage adhéré quand, à mi-parcours, j'ai fini par lire la postface et que j'ai découvert que Caroline Ferriday avait vraiment existé. Cela m'a permis de m'accrocher à l'intrigue, d'y trouver davantage d'intérêt parce que j'apprenais quelque chose de nouveau, que se révélait par la petite histoire une nouvelle page pour moi de ce conflit. le travail de recherche mené par l'auteur avant la rédaction du roman m'a séduite et j'apprécie que les auteurs partagent avec nous l'élaboration qui précède l'écriture.

Une lecture en demi-teintes donc, pas totalement convaincue mais pas déçue non plus.

Challenge ABC 2019-2020
Challenge Plumes Féminines 2020
Challenge PAVES 2020

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Quand un roman réunit tous les ingrédients pour réussir : l'histoire de 3 femmes qui vivent chacune à leur manière la 2nde guerre mondiale. La riche américaine qui cherche l'amour. La pauvre polonaise qui se retrouve dans un camp. L'allemande qui se retrouve "médecin" dans ce même camp.
Encore la 2nde guerre mondiale.
Encore un roman qui parle des camps de concentration.
Mais encore un roman qui met en lumière un épisode terrible de ces camps, si tant est qu'il y ait eu de épisodes "non terribles"...

Alors juste pour ça on se dit que ça vaut le coup de le lire.
L'écriture est fluide, les histoires des différentes héroïnes s'enchainent bien et s'imbriquent bien.
Mais l'histoire globale reste un peu simpliste, presque mièvre. On se dit que ce serait un formidable scénario pour un téléfilm d'après-midi en semaine.

L'américaine et son acteur m'ont un peu agacée. Ils sont cul-cul la praline. Et lui, je n'ai pas trop compris ses choix amoureux, qui manquent un peu de crédibilité.
La polonaise se laisse embarquer avec une naïveté que l'on aurait peut-être tous eu. Je n'en sais rien, mais quand même, elle manque un peu de jugeotte.
Quant à l'allemande, elle semble mettre très/trop vite un mouchoir sur son serment d'Hippocrate, sans trop réfléchir. Mais qu'aurions-nous fait à sa place ?

Pour poursuivre ces questionnements philosophiques essentiels, Je vous renvoie à la chanson de Jean-Jacques Goldman "né en 17 à Leidenstadt"

Alors, faut-il le lire ? Eh bien si vous voulez vous laisser porter, sans réfléchir, comme un téléfilm d'après-midi de semaine oui. Sinon, il y a d'autres romans qui ont une subtilité psychologique plus approfondie, tels que Kinderzimmer de Valentine Goby pour ne citer que le premier qui me vient spontanément à l'esprit.

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Un bon roman pour la plage !
Roman polyphonique à trois voix @Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux nous raconte le destin croisé de trois femmes durant et après la deuxième guerre mondiale, il s'agit donc d'un roman historique puisque @Martha Hall Kelly a effectué un gros travail de recherches pour nous raconter l'histoire des « lapins de Ravensbrück », Ravensbrück étant le plus grand camp de concentration pour femmes dans lequel étaient pratiquées des expérimentations médicales particulièrement cruelles.
Caroline Ferriday travaillait au consulat français à New-York et c'est elle qui inspira l'écriture de ce roman, elle fut la marraine philanthrope des « lapins » et les aidera à se reconstruire après-guerre.
Herta Oberheuser était la seule médecin femme dans le camp où elle prit une part active aux expériences réalisées.
Ces deux personnages ont réellement existé, le troisième personnage fictif celui-là est Kasia Kuzmerick, la jeune polonaise qui sera un des « lapins ».
J'ai aimé l'écriture simple et efficace même si je dois avouer que j'attendais un peu plus de ce roman extrêmement bien noté, le format histoire vraie y est sans doute pour quelque chose. Toutefois je ne me suis pas ennuyé et l'ai lu rapidement.
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Ce livre a fait l'objet de nombreuses critiques. Je ne vais donc pas raconter. Et je tente d'orienter ma critique différemment. J'ai ressenti un grand malaise. Non pas par rapport à ce qui était raconté dans le livre, histoire que je connais malheureusement presque par coeur, mais justement malaise par l'usage qui est fait de cette histoire.
Pourquoi ?
Retrouver sous la forme d'un livre qui se veut très romanesque au sens hollywoodien, mais cherchant une caution historique car s'appuyant sur des personnages réels (heureusement on ne nous dit pas s'appuyant sur des faits réels)... rien que cela me fait frémir... car les faits sont réels, non ? donc il y a bien eu des gens... pour vivre ces faits... donc toutes ces explications et ces précautions me mettent mal à l'aise.
Continuons et acceptons... mais non ! car des invraisemblances, des coIncidences incroyables, relancent et accentuent mon malaise. Une ou deux, mais trois, quatre, cinq, six, bref on ne les compte plus.
Et là mon malaise atteint l'inacceptable, le seuil ... et j'ai juste envie de dire... stop. Arrêtez de raconter dans un emballage mélodramatique scénarisé ce qu'il s'est passé de plus horrible au XXème siècle.
Car à l'adresse de quelques uns ou unes, ce qui est narré dans ce roman, moi, sans l'avoir vécu, je suis trop jeune, et même sans avoir connu un rescapé, je savais. On me l'a appris, mille fois. Bien sûr.
Donc historiquement, ce livre n'apprend rien. Ou si jamais c'était le cas, il me semble que ce n'est pas en le lisant qu'on va mettre les choses au clair. Car les personnages sont si caricaturaux et si manichéens, si étatsuniens. L'histoire ce n'est pas cela. Dans la vraie vie, le mal et le bien passent à travers tout. Et c'est ce que je récuse dans ce livre. Helga incarne le mal. Kasia le bien. Ben non...La réalité a été légèrement plus compliquée. Et je rejette cette littérature étatsunienne dans son manichéisme et dans sa volonté de décréter là le mal et ici le bien.
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Bien sur, les lectures sur la seconde guerre mondiale ne sont jamais des lectures faciles et distrayante au sens joyeux du terme; mais se sont des lectures nécessaires.
Après un grand travail de recherches, de déplacements sur les lieux de l'histoire, l'auteure nous fais découvrir le destin de 3 femmes d'exception.
Remplie d'humanité, de résilience, de dons de soi, ce roman est criant de vérité avec des personnages féminins travaillés en profondeur créant un lien tenu entre ces petites histoires et la grande.
Malgré tout, il manque le petit plus pour faire un coup de coeur: certains passages sont un peu trop mièvre, certains sont répétitifs et d'autres trop longs.
Bref un récit choral intéressant car très travaillé mais qui manque de rythme et d'émotions à mon goût.
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Trois destins de femmes (et beaucoup plus finalement) se croisent dans les remous de la seconde guerre mondiale. le bourreau, la victime et celle qui fera son possible pour apporter son aide aux populations touchées. Malgré quelques passages qui traînent en longueur et la partie romantique de l'intrigue qui ne me paraît pas vraiment utile, c'est une lecture agréable et instructive. On apprend en effet à la fin que la majeure partie des faits relatés sont vrais. C'est là l'atout principal de ce roman qui prend alors une toute autre envergure.
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