84, Charing Cross Road

J'ai eu du mal de lire ce tout petit livre épistolaire (surtout après mon coup de coeur pour le roman de Lucinda Riley).

L'histoire est un échange de lettres entre l'auteure américaine et un libraire anglais. Les nombreuses notes de bas de page m'ont lassée et j'ai arrêté de les lire après un moment. Je dois dire qu'il se passait tellement peu de choses que je me suis parfois demandé à quoi servait ce livre. Heureusement la fin a eu un petit soubresaut qui m'a maintenue éveillée et j'ai fini l'histoire sur une note un peu plus positive...

Bref, ce n'est pas un coup de coeur mais au bout du compte une lecture sympathique.

« 84, Charing Cross Road » est une pépite en matière de romans épistolaires, même s'il s'agit davantage d'un recueil. Les lettres d'Helene Hanff destinées à la librairie sont de moins en moins impersonnelles avec le temps, et se remplissent de tendresse. Aux commandes de livres s'ajoutent les nouvelles, puis des offrandes pour les fêtes de fin d'années. le personnel de « Mark & Co. » se lie d'amitié avec cette cliente peu ordinaire, qui va peu à peu rentrer dans leur vie, et surtout dans celle de Franck Doel, un libraire plutôt réservé. Au fil des années, les lettres se multiplient, et même si les correspondants ne se rencontrent pas au final, leur liaison est belle et bien réelle.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..

J'avoue que je me suis plongée "par dépit" dans cette correspondance. Je savais que sa lecture serait rapide et facile, c'est donc celui-ci que j'ai choisi pour voyager avec moi en train la semaine dernière. Et voilà que je découvre des personnages (ou plutôt des personnes !) hautes en couleurs et personnalité, fascinantes, marrantes, caricaturales ou authentiques. D'ailleurs côté personnalité, j'ai plaint Franck Doel durant toute la correspondance tellement "l'humour" d'Helene m'aurait personnellement vexée et refroidie !

Mais, mystère des relations, Franck Doel ne se vexe pas, et fait même tout son possible pour satisfaire jour après jour les demandes, parfois compliquées, d'Helene Hanff. Et au fil de ces 20 années de correspondance, nous découvrons un peu plus "Frankie" et "hh", et Cécily, Nora, Marks & Co ..., au travers diverses lettres venant de bien des correspondants.

Je ne connais pas la moitié des livres commandés par Helene dans ces lettres, mais je n'ai pas besoin de ça pour être impressionnée par ses connaissances littéraires. Bien qu'en fait, j'admire d'autant plus Franck, que c'est lui qui doit décrypter les envies d'Helene quand elle ne donne que des "genres", ou un nom d'auteur ou de livre ... à une époque où ni l'ordinateur, ni internet n'existe je suis réellement impressionnée !

J'ai souri à l'évocation de Jane Austen. C'est vrai que j'ai aimé Orgueils et Préjugés, mais d'après l'idée que je m'étais faite d'Helene je n'aurais jamais cru qu'elle aimerait ce roman ... comme quoi Mr Darcy séduit tout le monde !!!

J'aime beaucoup aussi la façon dont elle traite les livres, d'ailleurs ses livres parlent : "M. de Tocqueville vous envoie ses compliments et me prie de vous annoncer qu'il est bien arrivé en Amérique." Par contre je ne sais pas comment elle fait pour JETER les livres qu'elle ne lit plus ?!!! Alors qu'elle les adore et les vénère et n'aime que les beaux livres, elle est quand même capable de les jeter "après usage" en quelque sorte ... bizarre !

Bon bien sûr, j'ai beaucoup ri, entre les moments où j'avais de la peine pour Franck et ceux où je pensais à l'horreur de leurs vies en cette période post-guerre, mais j'ai bien ri quand même. Il faut dire qu'Helene agit très vite comme si Franck était un ami, un copain, son pote quoi, et dans ses lettres certaines phrases m'ont fait mourrir de rire :

2 novembre 1951
"Cher Eclair - Vous me donnez le tournis à m'expédier Leigh Hunt et la Vulgate comme ça, à la vitesse du son ! Vous ne vous en êtes probablement pas rendu compte, mais ça fait à peine plus de deux ans que je vous les ai commandés"

9 février 1952
"Vous pouvez ajouter les Vies de Walton à la liste des livres que vous ne m'envoyez pas."

Mon grand regret : la librairie du 84, Charing Cross Road n'existe plus, mais j'irai voir un jour la plaque consacrée à Helene Hanff tout de même !

Cela faisait longtemps que j'avais entendu parler de ce roman, tout en connaissant déjà l'histoire puisque j'avais vu l'adaptation qui en a été tirée, avec Anne Bancroft et Anthony Hopkins.
Si dans mes souvenirs, j'avais beaucoup aimé le film, mon avis sera plus mesuré pour ce qui est du livre.

Ici, on retrouve Helene Hanff, romancière à la personnalité bien affirmée qui malmène plus ou moins gentiment un des libraires avec lequel elle échange le plus de lettres, Frank Doel. J'ai été assez surprise de la manière dont elle s'adressait à lui alors qu'elle ne l'avait jamais vu et certaines de ses réflexions étaient assez contradictoires : elle s'insurge lorsqu'un des livres qu'on lui envoie arrive emballé dans les pages d'un autre livre… et elle confesse plus tard qu'elle n'a aucun scrupule à jeter ses propres livres !

Le livre ne montre pas toute la correspondance qui s'est étalée sur vingt ans, mais seulement des morceaux choisis. Il y a des moments touchants et sympathiques, comme les lettres où le personnel de la librairie remercie Helene de leur avoir fait parvenir des colis de nourriture, celle-ci étant rationnée à cette époque en Angleterre. Néanmoins, ces lettres sont assez redondantes et même si j'ai passé un bon moment, j'ai trouvé qu'il n'y avait rien de très palpitant et ce ne fut pas le coup de coeur attendu. de plus, ayant vu le film, je me souvenais de la fin, donc je n'ai pas été surprise, même si j'ai eu un petit pincement au coeur...

Donc un livre sympathique mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Un échange de correspondance qui débute juste après guerre, entre une lectrice américaine fauchée et une petite librairie de Londres : les relations très cérémonieuses au début, vont devenir de plus en plus amicales, au cours des 15 années qui suivent, et que se tissent des liens entre la cliente et les employés vendeurs.
Outre le fait qu'il s'agit d'une correspondance réelle, on y découvre aussi les difficultés d'approvisionnement en Europe après guerre. N'étant pas très littéraire classique, il y a beaucoup de livres cités qui ne me disaient rien du tout, mais qui parleraient sans doute à plus érudit que moi.
C'était agréable de se plonger dans cette correspondance qui nous fait revivre les mentalités des années 50.

Roman épistolaire qui nous présente l'auteure Hélène Hanff et l'équipe de la librairie Marck & Co. L'auteure et lectrice se mets a écrire des lettres à la librairie quand elle apprend que celle-ci possèdes des livres usagés et de bonne qualité. Et ce, même si un océan entier les séparent.
Ce petit roman, sensé être un incontournable, ne m'as pas tellement excité. La relation entre Hélène, Joel, Cecilia et les autres libraires est rigolote mais je n'ai eu aucun intérêt face aux romans que 84, Charing Cross Road nous propose puisqu'ils datent, pour la plupart, de cent ans et plus (oublions les mentions a Jane Austen, bien sur). Divertissant, c'est un livre qui parle de livre. J'en ressors éblouie? Non, pas du tout.

Même si c'est une jolie histoire, je reste un mitigée sur ce que j'ai ressenti. Des lettres évoquent une longue histoire d'amitié entre une écrivaine et son fournisseur de livres précieux. Ce petit livre passe bien, se lit rapidement. Un entre deux qui ne m'a pas vraiment touchée, malgré le message optimiste concernant la nature humaine à créer des liens. Dans ce cas les livres rapprochent deux continents d'une très jolie façon.

Un petit livre charmant mais sans plus.
Je pensais, j'espérais surtout, en apprendre plus sur chacun des personnages. Certes on connait un minimum de leur vie, mais guère plus. le résultat est que cela manque, selon moi, d'émotion.
J'ai parfois eu l'impression d'avoir devant moi une liste de courses, où les livres remplacent les produits alimentaires ou autres.
Helen est un personnage qui semble parfois un peu capricieux, même si non dénué d'humour.
On est loin, très loin d'un roman épistolaire du style " le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ".

Après la préface dithyrambique de Daniel PENNAC sur la réédition de 2016 par la maison AUTREMENT et au vue des critiques quasi-unanimes que provoque ce livre sur Babelio, mon commentaire va certainement dénoté avec les autres avis.

"84, Charing Cross Road" narre une amitié épistolaire sur une vingtaine d'année (de 1949 à 1968) entre Mademoiselle Helen HANFF, jeune une femme trentenaire habitant New-York, écrivant des scripts pour la télévision et ayant de faibles revenus mais qui est surtout passionnée de littérature anglaise ancienne et Mr Frank Doel, libraire londonien spécialisé dans les livres rares. Durant vingt ans, Helene émet des requêtes à Frank, lui demandant de rechercher des livres rares qui ne sont pas à sa disposition aux États-Unis, puis de les lui envoyés. En contre partie, Helene saura récompensé généreusement Frank, sa famille et ses collègue de la librairie et au fil de toutes ces années, s'établie entre eux une véritable relation d'amitié.

C'est vrai, les lettres sont bien écrites (dans le sens de la formule) malgré les fautes de graphie et de ponctuation laissée intentionnellement par la maison d'édition afin de garantir la fidélité de la transcription.
Helene, avait l'air d'avoir un sacré sens de l'humour et Frank savait apparemment l'apprécié. Dans les lettres, on ressent bien l'enthousiasme d'Helene mû par un réel amour des livre et ça ne peut que nous toucher.

Le livre fait 215 pages et honnêtement je trouve que c'est bien assez car j'ai trouvé la trame répétitive et vers la fin, j'étais pressé de le terminer.

A lire, donc, ne serait que pour découvrir un pan de la littérature anglaise ancienne.

La correspondance de Hélène Hanff avec un libraire londonien est sympathique à lire et on s'attache à l'équipe de la librairie sur toutes ces années