84, Charing Cross Road

Trés bel échange épistolaire conseillé par une des bibliothécaires de ma médiathéque que je remercie...
UN JOYAU, cette correspondance! Lue d'une traite et pour cause ! On découvre la personnalité D'Hélène Hanff qui s'adresse depuis New- York à la librairie sise 84, Charing Cross à Londres pendant plus de vingt ans de 1949 à 1969.
Hélène est passionnée de littérature, trés cultivée, exigeante, parfois extravagante, dotée d'une curiosité littéraire insatiable et d'une verve cocasse, avide de découvertes: belles éditions , éditions originales, livres rares, parfois introuvables ......Elle écrit des histoires policières pour la série "Ellery Queen " en 1952 puis des séries dramatiques sur l'histoire Américaine en 1959.
Elle lit le cher" Orgueil et Préjugés " de Jane Austen et s'y attache alors qu'elle n'aime pas le roman....Elle envoie nombre de colis de douceurs et des bas nylon aux employés de la librairie avec une générosité sans nom aprés la guerre....
On s'attache infiniment à cet échange charmeur, drôle, tendre, intelligent, inattendu, surprenant, qui nous rappelle avec vigueur l'importance que prennent dans nos vies les libraires et les livres....
Cet ouvrage est vraiment un moment rare , privilégié, de beauté et de charme que je vais relire sans doute avec un plaisir infini : Un bijou à dévorer.....et à conseiller.
Incontournable !

Voilà un bien bel ouvrage sur l'amour des livres, de ceux qui les lisent comme de ceux qui les offrent.
Grâce à la correspondance entre Helene Hanff et les libraires de Marks & Co., c'est une belle histoire qui défile sous nos yeux. Ce ne sont pas que des livres qui sont échangés mais une profonde et longue amitié.
Un ouvrage touchant, fait de douceur, d'une pointe d'humour et d'amour...
Merci à Juniper pour cette pioche très agréable !!

Si vous aimez les livres, les vieux, ceux qu'on trouve encore dans les vieilles librairies.
Si vous avez gardé la nostalgie de cette époque délicieuse où l'on s'écrivait , avec une plume et du papier.
Si vous aimez vous plonger dans l'histoire, ici on baigne dans les années d'après-guerre.
Ce roman épistolaire est pour vous. les personnages sont attachants , et l'ambiance est donnée par une couverture en noir et blanc, tout à fait d'époque. Un bon petit livre.

Dès les premiers échanges épistolaires l'on perçoit la différence de tonalité entre les deux cultures.
D'un côté l'américaine amoureuse de beaux livres et spontanée, et de l'autre et le libraire anglais à la politesse excessive et à la retenue « so british"

Cette correspondance bilatérale évoluera au fil des années laissant place à un merveilleux échange humain. Il sera pointillé de petites attentions, intégrant les autres membres de la librairie et leurs proches.

On évoque l'amour et la fascination qu'une femme de lettres accorde aux livres et aux vies qu'ils ont déjà « vécu » auprès d'autres personnes, leur histoire, leurs secrets.

Gracieux et léger, plein de douceur ! Une agréable distraction !

Depuis le temps que j'entendais parler de ce "roman/correspondance" je l'ai entre les mains et je l'ai lu en deux heures (très court).

Il s'agit de la correspondance entre Helene Hanff, américaine, passionnée de littérature anglaise et la Librairie Marks & Co à Londres et en particulier Frank Doel, concernant l'achat de livres en version originale ou ancienne. Au début les échanges sont "professionnels" mais au fil des années (pendant plus de 15 ans) les relations sont devenues amicales.

En plus de Frank Doel, Helene Hanff échange avec diverses personnes de la librairie, l'épouse de Frank Doel car elle leur fournit très vite de la nourriture suite au rationnement d'après-guerre à Londres. Un lien fort se créé des deux côtés de l'Atlantique. Elle est très libre dans sa façon d'écrire,pleine d'humour et de réalisme sur la vie difficile d'écrivain aux Etats-Unis, Lui reste toujours professionnel mais peu à peu se confie à sa correspondante, de façon très pudique.

Ils ne se sont jamais rencontrés réellement car il décédera d'une péritonite en 1969. Elle finira sa vie misérablement dans une maison de retraite mais cet échange est très touchant mais aussi très enrichissant au niveau de la connaissance de la littérature anglaise, du travail de recherche de livres anciens, dans des éditions particulières. On note également la différence de ton entre les deux pays : très libéré pour Helene Hanff et très "comme il faut" pour Frank.

Quand on aime les livres on ne peut être que touchés par ces lettres si pleines d'amour des belles lettres ....... dans tous les sens du terme.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..

84, Charing Cross Road est un roman que j'ai souvent trouvé associé à deux autres romans que j'ai beaucoup appréciés : le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates et La Bibliothèque des coeurs cabossés. Ces deux romans sont axés sur l'amour que l'on peut porter aux livres et étant tout à fait concerné par le sujet, je me suis donc attaquée à 84, Charing Cross Road.

84, Charing Cross Road est un tout petit roman épistolaire que j'ai lu en une matinée, il est donc assez compliqué de pouvoir en parler. 84, Charing Cross Road est en fait plutôt un recueil de lettres dans le sens où cette correspondance à vraiment eu lieu.

Dans un contexte d'après-guerre, on suit dans ce roman une correspondance entre une jeune américaine assez pauvre qui est fana de livres anciens et qui ne trouvant pas son bonheur aux Etats-Unis va commencer une correspondance avec une librairie de Londres qui saura lui apporter ce qu'elle cherche. Cette correspondance va durer vingt ans et va donc se créer des liens assez forts entre les libraires (et leurs entourages) et cette américaine.

84, Charing Cross Road est un roman particulièrement frais et avec beaucoup d'humour que je conseillerai d'ailleurs aux personnes qui ont des pannes de lectures.

J'attendais beaucoup de la lecture de ce livre. Mon avis sera plutôt mitigé.
L'échange épistolaire est fluide, attendrissant, humain, avec de la dérision, de l'humour et de l'ironie. Il se lit facilement et vite. Mais le contenu en reste décevant à mon grand regret. Je cherche encore le côté où " la familiarité a laissé place à l'intime, presque à l'amour." promis en quatrième de couverture. Points positifs cependant : les conditions de vie en Angleterre après la guerre, l'aide d'Hélène face à des inconnus, la passion des livres.
Je ne me suis pas ennuyée à la lecture mais j'ai été déçue par le contenu.

Un échange de correspondance qui débute juste après guerre, entre une lectrice américaine fauchée et une petite librairie de Londres : les relations très cérémonieuses au début, vont devenir de plus en plus amicales, au cours des 15 années qui suivent, et que se tissent des liens entre la cliente et les employés vendeurs.
Outre le fait qu'il s'agit d'une correspondance réelle, on y découvre aussi les difficultés d'approvisionnement en Europe après guerre. N'étant pas très littéraire classique, il y a beaucoup de livres cités qui ne me disaient rien du tout, mais qui parleraient sans doute à plus érudit que moi.
C'était agréable de se plonger dans cette correspondance qui nous fait revivre les mentalités des années 50.

Un petit roman sans prétention, léger, facile à lire, parfait pour relancer une petite panne de lecture. On sourit à la lecture des courriers de cette "chère Hélène" aussi virulente dans ses écrits que généreuse lorsqu'il s'agit de gâter ses correspondants anglais. Un moment de lecture distrayant, mais sans plus.

J'ai envie de vous recommander ce charmant petit livre. "84, Charing Cross Road" restitue la correspondance échangée entre Helene Hanff, New Yorkaise, et le gérant d'une librairie londonienne, entre 1949 et... 1969. Écrivain fauché, Helene sollicite auprès de Frank Doel et de ses collègues des livres introuvables (et d'occasion) ; s'ensuivent des échanges drôles (et très modernes !!) autour des livres (et de leurs factures), puis peu à peu la familiarité s'installe, et l'amitié. Très court et un peu inabouti (c'est sans doute le propre de tout échange épistolaire d'être à ce point irrégulier, et cette irrégularité semble être ici le gage de son authenticité), mais totalement spontané et rafraichissant, ce livre adapté au cinéma et au théâtre donne envie de (re)prendre sa plume et/ou d'aller flâner dans sa petite librairie préférée.
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