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sur 1348 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai déjà lu ce petit livre à de nombreuses reprises mais c'est avec un énorme plaisir que je relis régulièrement la correspondance entre Hélène Hanff, écrivain New-Yorkaise et Frank Doel, libraire londonien.

Ces échanges de lettres vont durer pendant plus de 20 ans et seront un mélange de demandes de livres atypiques, de remerciements pour des colis envoyés par Hélène aux employés de la librairie qui connaissent encore le rationnement et des petites réflexions caustiques.
L'humour et la gentillesse sont les maîtres mots de ces échanges, Hélène Hanff va devenir la coqueluche de tout le personnel de la librairie et va échanger des lettres avec plusieurs d'entre eux au fil des années.

Bien sûr l'érudition d'Hélène est un petit plus pour tous les amoureux des livres mais même si vous n'avez jamais lu aucun des ouvrages mentionnés, cette correspondance reste un petit bijou de tendresse, d'intelligence et de drôlerie.
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"Le secret de la liberté, c'est la librairie" Les Thanatonautes, Bernard Weber aux...Talibans?
Hélène Hanff, New Yorkaise, est passionnée et un peu maniaque, voire extravagante. Elle réclame à la librairie Marks and Co, à Londres, des livres introuvables.


Cet échange de courrier entre Hélène et le directeur Frank Doel, deviendra un véritable culte des 2 côtes de l'Atlantique. Puis un film avec Ann Bancroft et Antony Hopkins (Hopkins, un mordu, ce Hannibal Lecteur, euh Hannibal Lecter...de livres?)


"C'était la plus ravissante des vieilles boutiques, sortie tout droit de Dickens"
Un mélange de renfermé, de poussière et de vieux, de boiseries et de parquet."


"Des kilomètres de rayonnages. du plancher au plafond. Et de ravissants magazines illustrés très, très anciens."


Mais l'ami d'Hélène Hanff ne put rencontrer Frank Doel, ce jour là. Et ce fut une déception pour Hélène, en lisant la lettre de Maxine.


N'allez pas me chapitrer si je ne vous...livre pas la suite, drôle (un humour anglais) et pleine de charme!
Un livre à déguster, avec un "mille-feuilles" et un thé Anglais, Earl Grey ou Assam, pour le five-o'clock!
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Le 5 octobre 1949, Helene Hanff, ''écrivain sans fortune'' new-yorkaise, adresse une liste de livres qu'elle désire acquérir à la librairie Marks & Co, sise 84, Charing Cross Road à Londres. Très vite, une réponse lui parvient. Les libraires anglais sont parvenus à satisfaire la plupart de ses demandes, pour le plus grand plaisir de la lectrice amoureuse des beaux livres anciens qui enchaînent alors les lettres et les commandes. La correspondance des anglais restent formelle, les lettres sont sobrement signées ''FDP'', mais Helene n'est pas femme à se contenter d'échanges administratifs. Elle s'emballe, s'insurge, s'enchante, installe une familiarité qui finit par rallier Frank Doel, son correspondant privilégié chez Marks & Co. Au fil du temps, une sorte d'amitié s'installe entre l'extravagante new-yorkaise et le très pondéré londonien. Helene, sensible aux difficultés des anglais qui subissent encore le rationnement, envoie à la librairie des vivres, des bas, de quoi améliorer le quotidien, devenant ainsi une amie pour la petite communauté qui lui écrit à tour de rôle. Ainsi la femme de Frank, ses collègues, sa voisine même, donnent des nouvelles à la généreuse lectrice. Cette correspondance durera vingt ans....deux décennies d'échanges, de joie, d'amitié et de littérature.

Ce roman épistolaire est un petit bijou que tout amoureux des livres se doit de lire ! C'est frais, intelligent, drôle, bourré de tendresse et de références littéraires. Helene, Frank et les autres échangent bien plus que des mots et des livres. Il s'agit là d'une belle et grande amitié qui se forge au fil du temps, ponctuée de petits cadeaux, de confidences, d'émotions partagées. La verve de l'américaine qui ne mâche pas ses mots, s'extasiant devant les ouvrages reçus, s'impatientant quand les envois tardent, dissimule un grand coeur qui fait fondre les anglais d'un abord plus réservé. La différence de ton des débuts s'estompe peu à peu devenant plus personnelle,plus intime.
C'est, en bref, un livre que l'on déguste comme un bonbon acidulé, une bonne dose de charme, de bonne humeur, d'érudition. A ne pas manquer !
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Octobre 1949 - octobre 1969
Vingt années d'échanges épistolaires entre une célibataire américaine fauchée, un peu extravagante, et un libraire londonien très "comme il faut".
Les premiers échanges sont purement commerciaux : Helene demande à Frank des livres qu'elle ne trouve pas aux États-Unis, Frank fait son maximum pour les lui dénicher à des prix avantageux.
L'histoire aurait pu en rester là, et il n'y aurait rien d'intéressant à en dire.
Mais petit à petit, le ton des lettres va changer. Formel au début, il devient plus personnel et plus intime.
J'ai apprécié le contraste entre le style direct et plein d'humour d'Helene et celui tout empreint de flegme britannique de Frank : Helene est gentiment fofolle, Frank est adorablement imperturbable.
La véritable amitié qui se noue entre eux, et au-delà, entre Helene et tous les employés de la librairie, est étonnante lorsque l'on pense que l'Américaine n'a jamais rencontré ses correspondants anglais.
La tendresse qui se dégage de certaines lettres est émouvante : on est bien loin du point de départ exclusivement commercial et Helene, un peu "grincheuse au grand coeur" fait preuve d'une générosité touchante en envoyant régulièrement des denrées qu'il est impossible de se procurer dans un pays encore frappé par les restrictions alimentaires.
Voilà donc une correspondance originale en diable qui, en plus de nous distraire, nous fait découvrir le quotidien londonien d'après-guerre.
84, Charing Cross Road est un recueil plein d'humour, plein de surprises, plein de vie.
C'est un formidable échange entre des amoureux des livres.
On peut dire que c'est une histoire d'amour, dans le sens où l'amour des livres et de la littérature transparaît dans ces lettres.
Pour finir, j'ajouterai que 84, Charing Cross Road est un très beau témoignage d'un temps ancien où l'on écrivait encore avec de l'encre et du papier. Où l'on postait sa lettre et attendait fébrilement la réponse.
Un temps où l'on prenait son temps.
84, Charing Cross Road se lit d'une traite et offre à tous les amoureux des livres une petite parenthèse enchantée, un moment de pur bonheur.
Pour ceux que ça intéresse, voici un lien vers une lecture publique du livre (en anglais) dans une librairie de Seattle : https://www.youtube.com/watch?v=Vc_NLSw7BJc&t=120s
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Helen Hanff est une New-yorkaise qui décide au début des années 50 de s'adresser à la librairie Marks & Co à Londres au 84, Charing Cross Road pour leur commander des livres de littérature anglaise à bon prix et réputés introuvables.
Ces échanges épistolaires entre cette femme et les employés de la librairie anglaise vont durer 20 ans. Entre eux vont se tisser des liens amicaux empreints d'humour et de générosité de la part d'Helen qui leur envoie des colis de viandes, des aliments plutôt rares à trouver en Angleterre à cette époque.

Ce livre est une petite pépite à lire! Je vous le conseille vivement si vous ne l'avez pas encore lu ou même on peut le relire plusieurs fois tellement l'ambiance y est agréable.
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Pendant des années, j'ai évité ce tout petit bouquin. le titre ne me plaisait pas. le fait que tous les lecteurs aiment et encensent cette histoire ne me plaisait pas. Et puis, à court de lecture, baguenaudant dans les rayons de la médiathèque, sans idée, rien, le voilà qui me fait de l'oeil sur une étagère. Hop dans mon sac et retour à la maison.

Évidemment, comme j'ai bon caractère, je me suis dit en râlant et en commençant l'histoire que je n'aimerais pas. Et je l'ai lu d'une traite.

Ce recueil de courriers entre Helene et Franck est un délice. Un peu comme une trouvaille dans un grenier, tu t'installes sur place et tu sais que tu ne vas plus bouger avant la fin de ta lecture.

Helene est fauchée, aime les beaux livres et décide de les commander dans une librairie londonienne par courrier. C'est l'après-guerre et même si Helene a des difficultés pour vivre, elle a de quoi manger. le rationnement est encore en vigueur à Londres. Très vite Helene va proposer à Frank, son correspondant, d'envoyer des colis alimentaires surtout de viande et d'oeufs. Les employés de la librairie sont ravis et reconnaissants. Si la correspondance est basée sur Helene et Frank, d'autres employés vont correspondre avec Helene.Elle est exigeante avec les commandes de ses beaux livres rares, a beaucoup d'humour, de tendresse. Une amitié est née et elle va durer plus de vingt ans. Helene aura toujours le désir de se rendre à Londres pour voir ses amis mais ne pourra pas le faire.

Le temps passe, certains employés partent et Frank meurt, la librairie ferme.

J'ai adoré ce livre à tel point que je n'ai noté aucun extrait, je ne voulais pas perdre la magie de ce moment.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Chère Helene, Cher Frank,

Je tenais à vous remercier d'avoir partagé avec moi toutes ces lettres échangées pendant 20 ans à travers l'Atlantique.
Vous avez construit un pont entre deux mondes : la moderne Amérique et l'Angleterre plus désuète, le franc parler et la retenue... Vous avez su tissé un véritable lien, une amitié profonde, même pour deux personnes qui ne se rencontreront jamais...
Vos lettres sont parfois drôles, parfois nostalgiques et émouvantes.

Et plus que tout, vous nous parlez de livres, de l'amour immense que vous avez pour eux. Vous nous parlez d'éditions rares, du livre comme objet précieux, (mais qu'il ne faut pas hésiter à jeter s'il ne tient pas ses promesses...)
J'ai adoré vous lire.
Bien à vous,
Rebus

Challenge petits plaisirs n°1
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Un amour des livres, des auteurs et une grande amitié par-delà l'océan. Un pont qui relie l'Angleterre et les États-Unis construit après la seconde guerre mondiale et qui se solidifie pendant vingt années entre Helene Hanff et son libraire situé 84, Charing Cross Road à Londres, par une suite d'échanges épistolaires. le livre reprend ces échanges sur toute la période. C'est non seulement drôle (j'ai beaucoup apprécié l'humour décalé d'Helene Hanff) mais surtout très émouvant car l'amitié qui s'installe entre ces deux individus va bien au-delà de l'amour des livres.
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Hélène Hanff,écrivaine new-yorkaise fauchée et extravagante, va entretenir pendant vingt ans une correspondance avec un libraire londonien.Le point de départ est la demande de livres rares mais cette relation épistolaire évolue peu à peu et révèle l'amour des livres,le quotidien d'une époque révolue et toute une palette de sentiments.
On le lit d'une traite tant on est pris par ces échanges d'un autre temps.
Les personnalités s'expriment, le ton rigide du début va laisser place à une forme d'intimité entre ces deux personnes très différentes.
Hélène Hanff est brillante,très cultivée, à le sens de l'humour mais je retiens surtout sa générosité. Elle a pourtant passé sa vie à tirer le diable par la queue et connaîtra le succès sur le tard grâce à ces lettres,ironie du sort.
Je la trouve en avance sur son temps,c'est une femme libre.
En photo,elle correspond à l'image que je me fais d'elle.
Ce livre original est intemporel.C'est aussi l'histoire d'un rendez-vous manqué.
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Helene Hanff vit à New York et ne parvient pas à trouver les livres qu'elle souhaite lire. Et lorsqu'ils sont disponibles dans certaines librairies, ils sont vendus à prix d'or, ce qui lui pose problème puisqu'elle n'est pas riche. Miss Hanff décide alors de s'adresser à la librairie Marks & Co. de Londres qui affirme, dans sa publicité, être spécialisée en livres épuisées.

Pendant vingt ans, lettres et colis traversent l'Atlantique, au point que Miss Hanff et le personnel de la librairie deviennent des amis proches sans s'être jamais rencontrés.


Londres et les livres, que pouvais-je demander de plus ? C'est un pur plaisir de lire les lettres des amis de Helene Hannf qui lui racontent l'Angleterre, comme elle le leur a demandé.

Dans les premières lettres, un certain contraste existe entre la plume de Miss Hanff et celle de Frank Doel. Lui est très british, flegmatique et presque froid. Elle possède un certain franc-parler et se montre parfois un peu brusque dans ses critiques, son humour est aussi très ironique. Et puis, elle le dit elle-même, elle tente de faire sortir son interlocuteur de sa réserve toute britannique.

Mais au fil des échanges, ce contraste s'amenuise. Frank Doel devient plus amical et Helene moins critique. On sent petit à petit cette fameuse amitié qui commence à s'installer.

Cette relation très spéciale entre Helene Hanff et le personnel de la librairie va également pousser Miss Hanff à envoyer des colis à ses nouveaux amis. Car, à l'époque où Helene est en contact avec Marks & Co. (la première lettre date de 1949), l'Angleterre subit toujours les conséquences de la seconde guerre mondiale, et de nombreux aliments ou articles vestimentaires sont encore rationnés. Choquée d'apprendre cela, Helene va réagir et envoyer des oeufs en poudres, des bas en nylon et bien d'autres " cadeaux " chez Markx & Co. Les liens d'amitié et de solidarité qui se lient alors entre tous ces interlocuteurs sont particulièrement touchants.

Autre élément plaisant dans ce court roman : l'humour, qui est au rendez-vous, grâce à la plume vive et (très) acérée de l'auteure.

Et comme si les bons moments n'étaient pas assez nombreux dans ce petit roman épistolaire, Helene Hanff rappelle également le magnifique poème de John Donne, "No Man Is An Island".
Donne fait d'ailleurs partie des auteurs préférés de Miss Hannf, qui affirme à son sujet : " Il faut lire Donne à haute voix, c'est comme une fugue de Bach. "

Je n'ai en fait qu'un seul reproche à faire à ce roman : il est trop court, beaucoup trop court ! On peut aussi déplorer le fait que Miss Hanff n'ait jamais eu assez d'argent pour visiter Londres tant que Frank Doel était en vie. Ainsi, c'est seulement en 1971 que l'auteure visite la capitale britannique, sans pouvoir rencontrer son vieil ami, décédé d'une péritonite en 1968.
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