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Bad Ass tome 1 sur 4
EAN : 9782756022062
96 pages
Delcourt (10/10/2012)
3.94/5   44 notes
Résumé :
Jack Parks, alias Dead End, est le meilleur tueur à gages qu’ait connu Bad Ass. À la botte du Dragon vert depuis six mois, il se rebelle contre son commanditaire et envoie valser toute la clique de mafieux asiatiques. Clope au bec, il poursuit sa vendetta qui le mène jusqu’à Roman City, une ville protégée par l’implacable justicier Black Snake. Mais Black Snake, il l’emmerde.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Déchire ta race !
Quand les deux adolescents Terry Rafferti et Jack Parks associent talents et mal-être, le résultat décoiffe sans vergogne. Terry est un as de la technique et de la mécanique, créateur de jouets robots et de voitures gadgets, Jack est doté de vertus amorales. Dans un monde cynique et brutal, les deux jeunes boucs-émissaires peuvent faire exploser les codes et les vilaines tronches qui vont avec. Devenu adulte, Jack Parks s'encagoule et devient Dead End, voleur et assassin dans la ville de Roman City pour le compte de Dragon Vert. Dead End ne respecte que son amitié avec Terry Rafferti. Tout le reste peut bien voler en éclats. Dragon Vert, caïd en kimono, vert, cornu et crachant le feu va en faire les frais ainsi que toute sa bande de nervis composant la triade du crime. Suivront Amadeus Kitty, Blacksnake mais aussi Travis, le bellâtre tortionnaire du lycée et une galerie de sous-fifres tous aussi détestables.
Comics français passant les codes du genre à la moulinette, Bad Ass est une réussite narrative et visuelle. La première planche pleine page est accrocheuse et plante le décor et son envers. Sous des dehors policés, la vie sociale est une calamité. Lucide et cynique, Dead End remet tout en désordre comme il se doit à l'aide d'une simple pichenette qui, tel le battement d'aile d'un papillon, déclenche un cataclysme. Placé dans un rythme et une ambiance cartoonesques, le récit émaillé de flasbacks récurrents qui éclairent le passé de Dead End ne se lâche plus tant l'action est addictive dopée aux amphétamines et saupoudrée d'humour noir. le talent de Bruno Bessadi est patent : mise en scène et cadrages dynamiques, graphisme soigné, précis, élégant. La mise en couleur de Gaétan Georges est de même une réussite. Trois volumes et deux hors-séries s'ensuivent…
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Enfin un comics made in France qui sort du lot. Bad Ass est une véritable révélation, marrant, bourrin, subtile à certain niveau et attachant finalement. Tout les ingrédients d'une bonne série réunis le tout avec un dessin sublime qui colle parfaitement à l'ambiance qui se dégage de cette histoire à la Kick-Ass en plus... plus Bad Ass dirons-nous.

En effet, la mode est au ados qui ce prennent pour des super-héros et qui foirent tous ce qu'ils entreprennent. Bad Ass ne fait pas exception à cette mode, sauf que en l'occurrence, ce n'est pas un apprenti héros mais un méchant en puissance qui émerge des bancs du lycée. On peut ainsi suivre l'histoire en deux temps, un coup au présent et un coup au passé. le présent montre Dead End, le méchant à la cagoule au pouvoir très mystérieux. Si il s'agit bien de pouvoirs, car d'après Dead-end, il ne possède aucun pouvoir, juste une chance de cocu à la puissance 10 !
Dans son enfance, il était la risé du lycée, le plus nul des nuls et un parfais blasé de la vie. Blasé il l'est resté, faible il l'est beaucoup moins et c'est pour notre plus grand bonheur vous pouvez me croire. C'est ce qui rend ce french comics si drôle et si prenant.

Le premier tome ne comporte qu'un seul et même épisode, dommage de ce côté là, car je critiquerais le rapport qualité prix, presque 15 € pour moins de 100 pages c'est vraiment abusé. Heureusement qu'il s'agit là d'une perle ce qui fait passer l'addition. Mais la faute n'est pas aux auteur que je soutiens, car de mon point de vu ils viennent de gagner un nouveau fan. :)

Pour conclure, je recommande ce comics à tout les amateurs de gore et d'histoire dégantées. Bienvenue dans Bad-Ass !
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Bad Ass a la particularité d'être un comics à la française tout en respectant les lois du genre américain avec la panoplie des super héros costumés. Un adolescent mal dans sa peau se retrouve avec de supers pouvoirs. le doute demeure sur l'acquisition de son pouvoir qui semble être lié à la chance. Les clins d'oeil sont légions avec Batman à commencer par Black Snake le justicier de la nuit qu'il faut appeler par un signal. Bref, c'est par moment assez jubilatoire.

Notre héros est un super vilain. Cela change la donne. L'humour est prédominant avec un regard complètement décalé sur les comics. Il y a un côté Kick Ass que j'ai franchement apprécié. C'est une parodie politiquement incorrecte mais c'est jouissif à souhait. le ton est décalé et les dialogues sont savoureux. Il y a véritablement de l'audace. En conclusion, on passe un agréable moment de lecture.
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Voilà un comic-book français publié chez Delcourt, complètement parodique tout en restant respectueux de ses aînés.
Dead End est un tueur à gages redoutable, et d'une efficacité telle qu'il fait trembler ses pairs : il peut faire une arme de n'importe quoi et parvient à éviter tous les coups durs. Aujourd'hui, il en a marre, et décide de faire la peau à son employeur, le Dragon vert, quitte à se débarrasser par la même occasion de la redoutable Amadeus Kitty, d'une tripotée de flics casse-couilles et même, pourquoi pas, de Black Snake, le justicier de la nuit rôdant dans sa Blackmobile... Dead End n'a peur de personne. Pourtant, en 1977, il n'était qu'un ado pathétique, couvert d'un acné persistant et la risée de tout un lycée...

Ultra-référentiel, bardé d'humour bon enfant, Badass fait d'énormes clins d'oeil à Batman et à ces comics des années 60 dont les méchants portaient tous des noms ridicules tirés d'animaux, tout en dépeignant un univers caustique entre le Punisher et Deadpool. Beaucoup d'action, des dialogues parfois limite et un petit mystère sur les origines et les pouvoirs de Dead End annoncent une suite détonnante puisqu'on termine l'album sur une confrontation avec la American Justice Federation !
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Au risque de fâcher les puristes, je vais me permettre de décrire Bad Ass comme un comics français, puisque cette bande dessinée correspond bien plus aux code du comics qu'à ceux de la franco-belge. Et Delcourt a l'air d'être du même avis puisque Bad Ass fait partie de leur collection de comics, « Contrebande ».

Le comics suit le personnage de Dead End, dans un temps présent où il a l'air de très mauvais poil et pour palier à ça, il a déjà désigné quelques personnes à taper, saigner, poignarder, exploser, bref tuer de façon violente. Aucun avertissement quant à l'âge des lecteurs n'est mentionné, mais en tous cas, donnez pas ça à vos enfants, c'est violent, le langage est souvent vulgaire et en plus, des enfants ne comprendraient pas grand-chose à l'histoire à mon avis. Dead End n'est certainement pas un héros, mais c'est encore moins un anti-héros, puisque cette catégorie de personnage est tout de même censée vouloir faire le « bien », même si c'est à leur façon et avec une vue assez biaisée de la chose (je vous renvoie à nos amis Deadpool, The Punisher, Red Hood à un moment donné -mais on se perd dans les continuités aussi- et d'autres encore).

Dead End n'a aucune intention de faire le « bien ». Il fait sa vie, comme il l'entend, avec des objectifs bien particuliers (argent, chaos, meurtres…) et surtout, sans jamais s'excuser de ses actions. Il me semble que c'est un bon tome introductif, puisqu'on découvre le personnage principal, certains de ses antagonistes et surtout, son histoire d'origine. Comment il est devenu Dead End. Il insiste d'ailleurs pour dire qu'il n'a pas de super-pouvoirs, mais je vous laisse juger de cela par vous-mêmes…

Ce comics est inondé de références à la pop culture et aux comics de super-héros, on en retrouve du niveau du clin d'oeil à des références plus élaborées que les auteurs se sont appropriées et ont intégrées à leur histoire. Préparez-vous à rencontrer lézards verts géants, robots tout mignons mais assez malsains et un personnage qui semble être la fusion entre Catwoman et Mozart. Si, si.

Seul bémol, mais pas des moindres : le langage qui vire très facilement dans les insultes homophobes, transphobes avec des « tapettes », « travelo » et « danseuses » (utilisé comme une insulte en faisant référence à des hommes). C'est tout à fait inutile, même si ça vient d'un personnage « mauvais », la moindre des choses serait de les invalider et de les condamner par le récit, ce qui n'est pas le cas.

Une lecture divertissante, je lirai la suite parce que je suis impatiente de découvrir le personnage de The Voice et j'espère que ce sera moins problématique 🙂
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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critiques presse (7)
ActuaBD
25 février 2013
Les auteurs ne se contentent pas de parodier et installent progressivement en parallèle de ces citations jouissives leur propre univers et leurs personnages charismatiques.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDSelection
05 février 2013
Le ton est volontiers décalé, les dialogues cinglants et l'humour noir bien sanglant !
Lire la critique sur le site : BDSelection
BulledEncre
01 février 2013
Si l’exercice n’est pas nouveau (...), il reste savoureux et réalisé avec beaucoup d’humour (noir).
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BoDoi
30 janvier 2013
Tant par son rythme, son découpage, sa thématique héroïque, ses dialogues qui claquent et son dessin péchu, il n’a rien à envier à ses inspirateurs américains.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
29 janvier 2013
La série n’a (...) rien a envié au comics américain.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Sceneario
23 janvier 2013
Badass est du bon comics. Delcourt se lance dans une nouvelle aventure éditoriale qui nous promet de très bon moment de lecture au vu de ce premier tome assez surprenant dans l'ensemble. A découvrir.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
22 janvier 2013
Pour l’audace et les trouvailles qui révolutionneront le genre, le graphisme nourri de détails et d’inventions qui invitent à la contemplation la bouche ouverte, il faut avouer être plus proche du truc consommé sur le pouce - et qui contente - que de l’innovation gustative.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Infirmière : "Ces vauriens ne te frappent jamais le visage ?"

Jack : 'ils ont peur que mes boutons tachent leurs blousons."

Infirmière : "Mais ça passera, tu verras. J'avais des boutons à ton âge, et regarde... Hop... Disparus...

Jack : Pour l'allure de grosse vache et cette odeur d'aisselles... ça n'a rien donné ?

Infirmière : (elle lui fou une gifle qui fait éclater ces boutons) : /
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J'ai tué le Dragon Vert, battu Amadeus Kitty, volé suffisamment de diamants pour racheter le Paraguay, fait exploser une cinquantaine de flics... qu'est-ce qu'il faut faire pour être "l'information principale de la journée" ?
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- Ce sont des paroles bien dures pour un garçon aussi jeune.
- C'est un bien petit fauteuil pour un cul de cette taille.
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- Black Copter... Black Boat... Black Bécane, peut-être ?
- La Black Mobile suffira, merci Fred.
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- On leur fait quoi, aux canards ?
- On leur pète la gueule !
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