Je me suis trouvée un peu dubitative à la lecture de ce court ouvrage. En effet, les leçons dont il est question sont difficilement applicables pour des particuliers, et semblent plutôt viser ceux qui nous gouvernent : nous ne pouvons pas grand chose pour la communication entre les états. de même, quand il parle de la "compassion", sous-entend ainsi qu'il faut bien isoler les malades même si l'on éprouve de la compassion pour eux, je rappelle que l'on peut aussi mourir d'isolement, de solitude.
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Petites leçons intéressantes pour le grand public mais en réalité, rien de nouveau sous le soleil. Harari nous présente 9 points à retenir d'une crise non-terminée, accompagnés d'une réflexion trop légère. Ce que j'entends par là est que le format ne permet pas une réelle réflexion alors qu'ils existent d'autres livres sur les "menaces biologiques" qui sont mieux construits et possèdent une meilleure réflexion sur les épidémies.
Rien de nouveau sous le soleil, pourquoi? Parce que la majorité de ces leçons que l'historien retient sont celles que l'on retient à chaque épidémie au niveau de l'OMS, et ce, depuis au moins la crise de la grippe A en 2009. J'aurais aimé quelque chose de plus spécifique à la crise du covid-19, qui est un échec de la preparedness (la doctrine de préparation aux épidémies prônées par l'OMS, le CDC et l'ECDC notamment).
Je suis donc déçue de ce "livre" et je me pose encore la question de son réel objectif.
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Autant je me régale avec son Homo deus Une brève histoire du futur, en cours de lecture, autant je suis perplexe et resterai creuse sur ces quelques pages...
"Il faut réglementer la façon dont l'État s'immisce sous notre peau."
D'accord, Mais qui le fera ?
"La guerre n'est pas le bon cadre de pensée pour les épidémies." T'as tout faux Jupiter...
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Les politiciens qui sapent la confiance du public en la science sont une menace
pour la santé publique.
L’information partagée est le meilleur système immunitaire de notre espèce.
Dans le 163e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Je suis leur silence que l'on doit à Jordi Lafebre et qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album Loire que l'on doit à Étienne Davodeau et aux éditions Futuropolis
- La sortie de l'album La Callas et Pasolini, un amour impossible que nous raconte le scénario de Jean Dufaux, le dessin de Sara Briotti et qui est sorti chez Dupuis dans la collection Aire libre
- La sortie du premier tome sur deux de L'illusion magnifique, un premier tome intitulé New York, 1938 pour un diptyque que l'on doit à Alessandro Tota et aux éditions Gallimard
- La sortie du troisième tome de Sapiens intitulé Les maîtres de l'histoire, adaptation du livre de Yuval Noah-Harari par David Vandermeulen au scénario, Daniel Casanave au dessin et qui est éditée chez Albin Michel
- La sortie de l'album La distinction, adaptation libre de l'ouvrage du sociologue Pierre Bourdieu par Tiphaine Rivière et qui est édité chez Delcourt dans la collection La découverte
- La sortie du nouvel album de Daniel Clowes intitulé Monica, titre qui vient prendre place dans la collection La bibliothèque de Daniel Clowes chez l'éditeur Delcourt
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