AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Sapiens tome 1 sur 3

Daniel Casanave (Autre)David Vandermeulen (Autre)
EAN : 9782226448453
248 pages
Albin Michel (07/10/2020)
4.29/5   651 notes
Résumé :
Animal insignifiant parmi les animaux et humain parmi d'autres humains, Sapiens a acquis il y a 70 000 ans des capacités extraordinaires qui l'ont transformé en maître du monde.
Harari, Vandermeulen et Casanave racontent avec humour la naissance de l'humanité de l'apparition de Homo sapiens à la Révolution agricole. Une bande dessinée pour repenser tout ce que nous croyions savoir sur l'histoire de l'humanité.
Que lire après Sapiens, tome 1 : La naissance de l'humanitéVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (88) Voir plus Ajouter une critique
4,29

sur 651 notes
5
41 avis
4
28 avis
3
16 avis
2
0 avis
1
2 avis
Après le beau sapin, roi des forêts ♪♫, place au vilain sapiens, roi du monde. Vilain, car destructeur.
.
Adaptée de l'essai de Yuval Noah Harari (que je n'ai pas lu), cette BD nous expose des théories de l'auteur sur l'évolution : comment sapiens a détrôné les autres espèces humaines (dont Néandertal) et est monté rapidement au sommet de la chaîne alimentaire, l'emportant sur les autres animaux, bouleversant ainsi l'écosystème.
.
L'auteur du texte est historien. Ses thèses sont notamment étayées de psychologie sociale et de biologie... Il est souvent question d'ADN, j'aurais aimé des explications. Par exemple, je ne comprends pas ce que signifie 'Environ 2% de l'ADN des humains d'aujourd'hui en Europe et en Asie est de l'ADN néandertalien'. Qu'est-ce qu'un pourcentage dans de l'ADN ?
.
L'aspect de l'album est assez déroutant : l'auteur, accompagné d'une enfant, questionne d'autres théoriciens (le terme de 'scientifique' me semble parfois usurpé, les sciences humaines ne sont pas 'exactes'), et le récit part dans différentes directions, prend diverses formes, souvent artificielles et redondantes (vieux 'illustrés', procès...).
.
Il s'agit là du premier volet d'une série. Cet épisode était consacré au sapiens nomade, chasseur cueilleur. Dans le prochain, nous découvrirons avec nos ancêtres agriculteurs comment l'homme a domestiqué les animaux et cultivé la terre. J'y serai, parce que Yuval Noah Harari chamboule certaines idées reçues et j'adore ça !
Commenter  J’apprécie          487
Cette bande dessinée est l'adaptation d'un essai de plus de 500 pages sur le thème de l'évolution. Il s'agit d'un premier tome, d'autres suivront.
L'aborder sous forme de bande dessinée permet de le rendre plus accessible, d'autant que la forme de la BD est assez pédagogique, puisque l'auteur de l'essai explique différents concepts à sa nièce, une enfant d'une dizaine d'années.
On y apprend par exemple pourquoi l'homo sapiens est la seule espèce d'humains encore en vie aujourd'hui, l'importance de la taille du cerveau dans l'évolution, quelle est le rôle des mythes dans la constitution d'une société humaine, pourquoi on a domestiqué les animaux, pourquoi les grands animaux terrestres ont tous disparus, qu'est-ce que les restes d'un individu mort il y a des milliers d'années peut nous apprendre sur son quotidien…
L'auteur aborde des concepts purement scientifiques, mais aussi historiques, anthropologiques, sociologiques, ethnologiques…
Une BD passionnante, riches d'informations et qui donne envie de se plonger dans les mystères de l'évolution.
Commenter  J’apprécie          390
Depuis tout jeune, je suis très intéressé par l'histoire de l'humanité, de l'évolution d'Homo à travers les âges et je voue une énorme admiration à Yves Coppens dont j'ai dévoré tous les ouvrages. Quand j'avais vu en rayon en librairie Sapiens, je m'étais donc jeté dessus, découvert Yuval Noah Harari et sa manière de rendre accessible cette longue transformation des humains primitifs à cet être « évolué » que nous sommes devenus.
La sortie en roman graphique de Sapiens m'a permis de me replonger dans ce best-seller publié il y a maintenant cinq années. Plus qu'une simple adaptation, c'est un essai transformé qui colle complétement au format de ce type d'ouvrage. En effet, Harari s'est associé à David Vandermeulen et Daniel Casanave qui n'en sont pas à leur première collaboration dans ce type d'ouvrage de non-fiction. Sans oublié Claire Champion qui a réalisé la mise en couleur des illustrations.
Quelle bonne idée donc que cet album qui reprend une partie des presques 500 pages de l'essai original allant de la révolution cognitive il y a 70 000 ans, avec quelques bons en arrières, à la révolution agricole il y a 12 000 ans. Cette refonte en images, permet de rendre l'ouvrage accessible aux plus jeunes ainsi qu'aux lecteurs ayant peur de se lancer dans la lecture d'un épais essai.
Plonger dans l'étude de nos origines, nous permet de comprendre notre présent et d'entrevoir un futur ou le risque d'absence de futur attendant notre espèce.
Chacun pourra se faire son avis, le mien étant plutôt pessimiste à moins qu'une nouvelle révolution de notre façon de penser ne change la donne.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
Commenter  J’apprécie          412
Après de nombreuses années à consulter Babelio sans m'y inscrire, je viens de passer le cap cette semaine. Naturellement, Babelio m'invite à poster des critiques et commentaires sur mes lectures.

Je suis d'un naturel optimiste. L'idée que ma première critique sur ce site soit une critique négative me dérange.

Je ne souhaite pas passer pour une une acharnée, une émotionnelle qui déchaîne les critiques négatives sur internet sous le couvert de l'anonymat.

Mais quand Babelio m'a proposé pour la 20ème fois de poster un premier avis… J'ai craqué. Dès la première invitation de Babelio, le premier ouvrage auquel j'ai pensé était celui-ci, “Sapiens, la naissance de l'humanité” de Yuval Noah Harari.

Et pas pour en dire du bien.

Au contraire, plutôt pour alerter un lecteur non averti.

Dès les premières pages de l'ouvrage, quelque chose m'a dérangé, sans parvenir à mettre le doigt dessus. Je suis archéologue, j'ai deux masters dans le domaine. Mais ça ne m'empêche nullement d'adorer lire des ouvrages de vulgarisation sur le domaine. L'art de la vulgarisation (et de rendre le savoir intéressant et amusant à lire) est un art qui me passionne et m'intéresse beaucoup. Sans oublier qu'on apprend toujours quelque chose dans un ouvrage de vulgarisation.

Mais ici, sans savoir pourquoi…quelque chose m'ennuyait. J'ai donc cherché sur internet qui était ce bonhomme (oui, j'ai tendance à acheter des oeuvres sans trop me renseigner dessus, ça évite les préjugés).

Première constatation : l'auteur n'est pas du domaine. Alors qu'on s'entende : je n'ai absolument rien contre l'idée qu'une amateur éclairé écrive de la vulgarisation sur un domaine où il n'est pas spécialiste. Il existe beaucoup de merveilles de vulgarisation écrites par des amateurs (celle m'ayant le plus marqué étant Logicomix, quoiqu'il s'agisse d'une lecture assez ardue je le reconnais). Quoi de mieux qu'un non spécialiste pour parler à des non spécialistes. le problème, c'est quand on se dit spécialiste -et que l'on réclame donc la confiance du public qui va avec- sans l'être.

Car oui, historien et archéologue, ça n'a rien à voir. Pour ceux qui pensent que je coupe les cheveux en quatre, avant de vous en offusquez, laissez-moi développer mon propos :

Les deux s'intéressent à l'Histoire. C'est certain. Mais nous avons deux manières drastiquement différentes de travailler : les historiens s'appuient sur les textes du passé et les archéologues s'appuient sur les traces matérielles. Cela peut sembler un détail aux yeux de certains, mais en pratique, c'est un monde de différence. Ils étudient les mots, les formulations de phrases, les échanges épistolaires, les médias, les écritures, l'évolution des termes…Ainsi, les historiens cherchent à comprendre les comportement humains à travers les mots et leurs formes. Les archéologues de leurs côtés étudient les morceaux de terres cuites, la forme des cailloux, les traces de pieux en bois, le nombre d'épices dans un pot funéraire…Les archéologues cherchent comprendre les comportements humains à travers leurs traces matérielles.

Ceci bien en tête, petit rappel de base : la Préhistoire est une période…qui se définit par l'absence de texte. En vulgarisant, toute civilisation n'ayant pas l'outil “écriture” est dite appartenir à l'époque "préhistorique" et toute civilisation ayant une forme d'écriture est dite “historique”. On peut ainsi avoir des civilisations contemporaines mais appartenant à des époques différentes : les celtes sont étudiés en préhistoire, les romains en histoire.

Certains me diront : “Oui et ? Il s'agit d'une différence arbitraire, simplement.” Oui et non. Alors que l'Histoire peut être étudiée par l'historien et l'archéologue (qui se complète, l'un étudiant les textes pendant que l'autre étudie les traces matérielles comme les bâtiments, les tableaux, les peintures….) la Préhistoire reste le domaine de l'archéologue. Nous n'avons pas les mêmes outils d'analyse, pas les mêmes formations, pas le même travail de recherche possible. C'est vraiment comme comparer des pommes et des poires.

Au passage, notons que l'auteur lui-même est flou et confus dans ce qu'il entend par “Histoire”. Il prend la définition qui l'arrange, quand cela l'arrange. Et donc il se trompe, dès la première page, avant même le début de l'histoire, dans le “repère chronologiques” : il y place le début de l'Histoire en - 70 000.

En bref, se présenter comme un prof d'Unif spécialiste de Préhistoire tout en étant Historien…C'est un peu un oxymore.

Et ça se ressent. Énormément. On dirait un enfant qui a pris toutes les idées reçues sur la préhistoire, qui a secoué la boîte, puis qui a tout déversé comme ça, en agençant les pièces plicploc un peu comme cela l'arrangeait. Il tord la vérité, arrive vite à des conclusions hasardeuses, présente des théories personnelles comme étant des théories approuvées par le corps scientifique, s'enfonce dans de la philosophie de bar hautement hasardeuse et dangereuse…tout en laissant sous-entendre qu'il s'agit juste d'un ouvrage de vulgarisation de la préhistoire.

Or, c'est FAUX. Ce n'est pas de la vulgarisation scientifique. C'est un ESSAI. Un essai réalisé par un amateur dans un domaine qu'il ne maîtrise pas.

J'insiste sur le fait que je n'ai rien contre un essai. Je n'ai rien contre un travail de vulgarisation. Je n'ai rien contre un écrit d'un non professionnel. Même s'il est inexacte. C'est toujours intéressant d'avoir d'autres points de vue. C'est le propre de l'essai

Par contre, quelque chose qui relève de l'essai littéraire et qui se vend comme étant de la science vulgarisée me dérange énormément. D'un point de vue moral, éthique et scientifique.

En cherchant un peu sur la toile, j'ai fini par trouver un article très bien fait, développant en détail ce qu'il y a d'approximatif et de dangereux dans cet ouvrage. Plutôt que de vous résumer son contenu, et de risquer une mauvaise retranscription de ses idées, je vous invite plus que vivement à le lire, c'est très instructif :

https://anthropogoniques.com/2020/05/09/yuval-noah-harari-sapiens-lecture-critique-1-une-revolution-culturelle/

L'auteur résume brillamment le malaise qui m'a habité, du début à la fin. Enfin, si vous n'avez ni l'envie ni le courage de lire ce très bel article mais que vous souhaitez tout de même avoir quelques exemples d'élément qui dérange…

Je ne prendrais qu'un seul exemple : la révolution cognitive. Yuval Noah Harari nous présente cela comme étant LE tournant de la Préhistoire, LE truc à retenir. Une sorte de révolution intellectuelle, cultuelle et culturelle, sur tous les plans, transformant brusquement la bête en homme, vers -70 000 ans. Alors, remettons un peu les pendules à l'heure :

Rien ne se déroule jamais ainsi, du jour au lendemain. Et certainement pas en Préhistoire. Cela prend des milliers d'années, des dizaines de milliers d'années, des centaines de milliers d'années, voire beaucoup plus. Toujours. L'Homme ne se lève pas brusquement un matin en se disant "tiens, aujourd'hui, je vais créer le concept d'imaginaire”. C'est absurde ;
Considérer l'Homme d'avant - 70 000 comme à la limite une bête indigne d'être qualifiée d'homme car incapable d'imaginer…C'est au mieux très limite comme propos, au pire assez nauséabond ;
Il ne source jamais cette affirmation et pour cause : cette notion de “révolution cognitive” est une invention pure et dure de sa part. À nouveau, il ne s'agit donc pas de vulgarisation scientifique. Uniquement d'un essai ;
- 70 000…Pourquoi ? Comment ? Pourquoi avoir fixé cette date ? Que se passe-t-il en -70 000 pour que l'homme se décide brusquement à faire une révolution? Il n'explique jamais le pourquoi de cette date, sur quelle base scientifique cette date peut être avancée. En résumé : quel vestige archéologique lui permet d'affirmer l'existence d'une révolution cognitive à cette période ? Je cherche toujours la réponse.

Ajoutons enfin que, bien souvent, il tombe dans dans une erreur impardonnable pour un scientifique, quel que soit le domaine : “Absence de preuve” n'égale pas “Preuve d'absence”. En d'autre mot, ce n'est pas parce que nous n'avons jamais trouvé de chat fossilisé en laisse que l'homme préhistorique ne l'a jamais fait. Or, Yuval Noah Harari se sert régulièrement de cet argument pour justifier telle ou telle conclusion : “Si ceci n'a jamais été trouvé, c'est que cela n'a jamais existé”.

Bref, méfiez-vous.

Cette bd est intéressante à lire. Elle pose pas mal de questions intéressantes sur les notions d'homme et d'humanité. Mais contrairement à ce qu'elle laisse sous-entendre, il ne s'agit pas de vulgarisation, mais d'un essai, qu'il convient donc de prendre avec les précautions qui s'imposent. Et certainement pas de le voir comme un cours accéléré de Préhistoire sous un format ludique.
Commenter  J’apprécie          146
Une bande dessinée qui reprend les idées de l'essai de l'historien sur l'homo sapiens.

Je n'ai pas lu l'essai original, je ne peux pas comparer, mais j'ai l'impression que le message est passé, je crois que je n'aurais probablement pas conservé davantage d'idées en refermant l'essai plutôt que la BD. C'est donc un coup de chapeau à l'équipe de scénariste et dessinateurs.

Des idées, il y en a dans cette BD de près de 250 pages. Par exemple, l'humanité, dont nous sommes aujourd'hui la seule espèce, alors que les premiers Sapiens avaient plusieurs cousins humains. On explore aussi le mode de vie des chasseurs-cueilleurs et comment les Sapiens se sont répandus à travers le monde en contribuant à faire disparaître d'autres espèces.

Mais l'idée qui m'a davantage frappée est celle de la société : « Sapiens domine le monde parce que Sapiens est le seul animal sachant créer et croire en des histoires fictives… 
et dès lors que tout le monde croit aux mêmes fictions, tout le monde suit les mêmes règles et les mêmes normes. »

Même si au début on peut être rebuté par la naïveté des premières pages, c'est une lecture vraiment intéressante, un incontournable pour réfléchir sur le monde.
Commenter  J’apprécie          320


critiques presse (2)
LesAmisdelaBD
20 mars 2024
Cette BD permet de réfléchir à ce que l’on sait de l’histoire de l’humanité, à partir de certains points précis, comme la culture ou la géographie, tout en casant, ici ou là, quelques références et anecdotes contemporaines.
Lire la critique sur le site : LesAmisdelaBD
LeSoir
10 novembre 2020
L’auteur belge David Vandermeulen réécrit l’aventure de Sapiens, notre ancêtre à tous, dans une BD en quatre tomes, traduite en quinze langues et dessinée par Daniel Casanave.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Les aspirants à la position la plus haute dans un groupe de chimpanzés passent beaucoup de temps à embrasser, taper sur le dos et bisouiller les bébés. Le mâle alpha conquiert habituellement sa position non pas par une force physique supérieure, mais parce qu'il dirige une coalition grande et stable.
Les coalitions jouent un rôle central non seulement au cours des luttes ouvertes pour la position alpha, mais dans presque toutes les activités au jour le jour. Les membres d'une coalition passent plus de temps ensemble, partagent la nourriture et s'entraident.
Il existe des limites claires à la taille des groupes qui peuvent se former et se maintenir ainsi. Pour que ça marche, tous les membres du groupe doivent se connaître intimement. Deux chimpanzés qui ne se sont jamais rencontrés ne sauront pas s'ils peuvent se fier l'un à l'autre, si cela vaut la peine de s'entraider, et lequel est le plus haut placé.
Dans les conditions naturelles, une troupe typique de chimpanzés compte entre 20 et 50 individus. Si le nombre de chimpanzés d'une troupe augmente, l'ordre social se déstabilise au point de déboucher finalement sur une rupture et sur la formation par certains éléments d'une nouvelles troupe.
Commenter  J’apprécie          110
Plusieurs espèces d'humains ont commencé à chasser le gros gibier il y a 400 000 ans.
Mais homo sapiens n'a atteint le sommet de la chaîne alimentaire qu'au cours des 100 000 dernières années.
Jusqu'à tout récemment, nous étions des animaux insignifiants quelque part au milieu de la chaîne alimentaire. Nous avons ensuite fait un saut extrêmement rapide vers le sommet.
Peut-être trop rapide, d'ailleurs. Les lions, les aigles et les requins ont mis des millions d'années à atteindre progressivement le sommet de la pyramide.
Ce rythme a permis à l'écosystème de développer des freins et des contrepoids qui ont empêché les lions ou les requins de faire trop de ravages.
Les lions devenant plus meurtriers, les gazelles ont évolué pour courir plus vite. (...) Les rhinocéros sont devenus plus féroces.
A l'opposé, l'humanité a sauté au sommet si rapidement que l'écosystème n'a pas eu le temps de s'ajuster.
De surcroît, les humains eux-mêmes ne se sont pas ajustés.
(p. 36-37)
Commenter  J’apprécie          123
 - Vous savez, j’ai vécu de nombreuses années avec un groupe d’hommes. Il n’y avait pas de femmes du tout, et nous nous sommes relayés pour cuisiner, faire la vaisselle et faire le ménage…
- Une communauté de hippies homosexuels ?!?
- Plutôt dans un monastère bénédictin en Bavière. Nous étions environ 30 frères, un père et aucune femme.
Commenter  J’apprécie          281
Nous comprenons aisément que les 'primitifs' cimentent leur ordre social en croyant à des esprits imaginaires.
Ce que nous saisissons mal, c'est que nos institutions modernes fonctionnent exactement sur la même base !
[ des indigènes, dans leur forêt ]
- Arrêtez de couper les arbres. Vous allez fâcher les esprits de la forêt !
[ réponse de biznessmen/women occidentaux ]
- Bien sûr, bien sûr... Mais nous ne pouvons pas quant à nous contrarier les lois du marché, vous comprenez...
(p. 85)
Commenter  J’apprécie          150
[...] Le feu a aussi ouvert le premier gouffre significatif entre les humains et les autres animaux.
La puissance de presque tous les animaux dépend de leur corps : la force de leurs muscles, la taille de leurs dents, l'envergure de leurs ailes.
Les aigles par exemple, identifient les colonnes d'air chaud qui s'élèvent du sol, déploient leurs ailes géantes et laissent l'air chaud les porter. En revanche, ils ne peuvent pas maîtriser la place des colonnes et leur capacité de charge maximale est strictement proportionnelle à leur envergure.
Domestiquant le feu, les humains s'emparèrent d'une force obéissante et potentiellement illimitée. A la différence des aigles, ils purent choisir quand et où allumer une flamme, puis exploiter le feu pour diverses tâches.
Qui plus est, la puissance du feu n'était pas limitée par la forme, la structure ou la vigueur du corps humain. Une personne seule avec un silex pouvait brûler une forêt entière en quelques heures.
Commenter  J’apprécie          70

Lire un extrait
Videos de Yuval Noah Harari (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yuval Noah Harari
Dans le 163e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Je suis leur silence que l'on doit à Jordi Lafebre et qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Loire que l'on doit à Étienne Davodeau et aux éditions Futuropolis - La sortie de l'album La Callas et Pasolini, un amour impossible que nous raconte le scénario de Jean Dufaux, le dessin de Sara Briotti et qui est sorti chez Dupuis dans la collection Aire libre - La sortie du premier tome sur deux de L'illusion magnifique, un premier tome intitulé New York, 1938 pour un diptyque que l'on doit à Alessandro Tota et aux éditions Gallimard - La sortie du troisième tome de Sapiens intitulé Les maîtres de l'histoire, adaptation du livre de Yuval Noah-Harari par David Vandermeulen au scénario, Daniel Casanave au dessin et qui est éditée chez Albin Michel - La sortie de l'album La distinction, adaptation libre de l'ouvrage du sociologue Pierre Bourdieu par Tiphaine Rivière et qui est édité chez Delcourt dans la collection La découverte - La sortie du nouvel album de Daniel Clowes intitulé Monica, titre qui vient prendre place dans la collection La bibliothèque de Daniel Clowes chez l'éditeur Delcourt
+ Lire la suite
CONVERSATIONS et QUESTIONS sur ce livre Voir plus
autres livres classés : homo sapiensVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (1583) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3184 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..