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sur 1014 notes
♫Il y aura des drones à la place des curés
Nous marierons des clones nous vendrons des bébés
Nous choisirons les gènes des bruns ou bien des blonds
En mètres carrés c'est sûr nous vendrons l'horizon
Nous parquerons les pauvres en troupeaux d'illettrés
Nous les calibrerons dans du béton armé...♫
Humanité-SAEZ- 2018 -

Tout avait pourtant bien commencé
Machines, Electricité, notre santé
Trouver le vrai bonheur ne sera pas si facile
Surmonter vieillesse et la mort, il y a toujours un Mai
20° en Bretagne, un 27 février !
Vous y êtes , on devient fébrile !
Réchauffement climatique
Manifeste prophétique
Plus de quoi avoir peur,
Mai...il est temps Renversons la Vapeur.

Prédire que l'Humanité va essayer de conquérir l'immortalité, le bonheur et la divinité, c'est un peu comme prédire que les gens qui se font construire une maison voudraient une pelouse à l'avant : cela parait fort probable... p 78
Une connaissance qui n'a pas d'effet sur les comportements est inutile. Mais si elle les change, elle perd vite sa pertinence....p71
Vite entrez dans la danse :
Lisez Yuval Noah Harari, le Darwin de la pensée
et tout vous semblera évidence...

Après le libéralisme, et le socialisme,
d'Ormesson et son mythe errant
œil pour œil pour qui s'avise
les loups sont entrés dans Paris
Bah c'est la même, moi, j'ai vos dents
revenons à nos cochons
Hamlett et Omelette
Pourquoi cette pensée là ?
Autorisation ou Orient à Sion ?
ah ça ira ça ira et Israél sera.
saisissez , un algorithme triera.
Les montagnes, rien ne sert de gravir
pour contempler les océans
Regarder le soleil derrière les vents pires
Et connectez vous à vos vagues sentiments...
Liberté d'expression devient Libère à Sion
des données, des datas, sans commis Sion
Nos Algorithmes biochimiques sont périmés
Liberté de l'information, le dataïsme sera bientôt né .



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L'Homo Sapiens est un drôle d'animal, cela ne fait guère de doute à la lecture des ouvrages de Yuval Noah Harari.
Le plus intelligent, ça c'est Homo Sapiens qui le dit.
Le plus envahissant, ça c'est Dame Nature qui le hurle.
Le plus mytho aussi, ça c'est Harari qui l'explique.

Des idées reçues sont démontées dans cet essai.
Que l'on vive dans un monde de moins en moins violent n'est pas ce que l'on entend le plus souvent, à titre d'exemple. Et pourtant, il y a de moins en moins de famines, de guerres, d'épidémies.
Que la religion soit en perte de vitesse fait aussi partie des idées généralement admises. Enfin en prenant religion au sens général de croire, parce que si l'homme se détache effectivement de plus en plus de croyances en une force cosmique surpuissante qui régimente la vie, il n'en reste pas moins soumis à la religion moderne dominante : l'humanisme. Où l'homme y est régi par ses émotions, sa sensibilité, ses sentiments. Suis ton coeur et tes ressentis est le crédo actuel, si ça et fait du bien, c'est que c'est bon pour toi. Ce qui laisserait entendre que l'homme est un individu, au sens d'in-divisible, libre de ses choix. Et pourtant, là aussi...

Des analyses riches et croisées de points de vue variés, même si essentiellement historique et scientifique. Mais il y est aussi question de philosophie, de spiritualité, de religion (ce n'est pas la même chose),.... L'on apprend plein de choses, dans des déploiements de réflexions limpides, le plus souvent passionnantes.

Un petit bémol cependant à mon goût, l'impression de redite par rapport à l'autre ouvrage (Sapiens, une brève histoire de l'humanité ) , du moins sur certains points : le rapport aux autres animaux, l'habitude chez l'homme de se raconter de grandes histoires pour coopérer. Mais le retour sur le passé dans les deux premières parties pour mieux décrypter l'avenir dans la dernière semblait nécessaire.
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Un essai qui fait froid dans le dos mais qui a le mérite de réveiller les consciences endormies.

L'homme ne s'arrête pas un fois lancé sur l'aventure du progrès.
Il peut triompher de la famine, des épidémies et de la guerre, il voudrait désormais accéder au bonheur suprême, à la divinité et à l'immortalité.
Et pour cela, il risque de se perdre dans cette société virtuelle qui guide ses pas. Bientôt ses décisions calquées sur la toile ne répondrons plus à son moi véritable, mais à une suite d'algorithmes devenus incontrôlables.

Un essai qui bouscule et choque parfois. On en perd le fil de nos pensées, qui d'ailleurs ne nous appartiennent peut-être pas vraiment, et on s'effraie de ne plus pouvoir donner de sens à la vie.

Après Homo sapiens une brève histoire de l'humanité, Yuval Noah Harari nous offre ici une vision d'un avenir possible, vertigineux et affolant, où l'homme troquerait sa philosophie humaniste contre un glacial dataïsme.

À lire pour que ces idées, clairement décortiquées, nous pénètrent et changent nos comportements, pour que nous restions à notre place de "chimpanzés améliorés", sans perdre notre boussole humaniste.

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Petit à petit, nous sommes entrés dans une nouvelle ère où nous n'hésitons pas à céder des parts de liberté, de notre indépendance et nos données personnelles et privées, pour pouvoir bénéficier de tout ce que peuvent nous apporter les nouvelles technologies. Et cela bouleversera – si ce n'est déjà le cas – l'organisation du Monde : nos sociétés autant que nos droits fondamentaux d'êtres humains. En tête de ce mouvement, citons les vecteurs et acteurs que sont Google, Facebook, la Silicon Valley et bien d'autres…

« Dans le passé, la censure opérait en bloquant le flux de l'information. Au XXIème siècle, elle opère en inondant la population d'informations non pertinentes. Nous ne savons précisément pas à quoi prêter attention, et passons notre temps à débattre de problèmes annexes. »

Yuval Noah Harari se propose avec Homo Deus : une brève histoire du futur, de nous livrer quelques clefs pour ne pas nous laisser sombrer dans cet océan de données. Il va déconstruire beaucoup de concepts, de réalités que la plupart d'entre nous considèrent comme acquis ou allant de soi : notre libre arbitre, l'humanisme, la démocratie, … puis nous aider à penser ce qu'implique la révolution technologique que nous vivons depuis si peu d'années au regard de l'humanité, et ce vers quoi elle peut nous mener.

« Toutes les prédictions qui parsèment ce livre ne sont rien de plus qu'une tentative pour aborder les dilemmes d'aujourd'hui et une invitation à changer le cours de l'avenir. »

Le grand mystère de la vie, de la connaissance et de l'intelligence fait place à une vérité implacable : Nous sommes tous des algorithmes. Et ceci est la clef ultime, non seulement de la compréhension, mais aussi du bond terrible que va faire l'humanité, vers ce nouvel ordre qui verra l'avènement d'Homo Deus (être humain augmenté qui aura su dompter les technologies à son profit). À moins que ce soit le contraire et que l'être humain connaisse le sort qu'il réserve actuellement aux animaux de consommation (parqués, toute volonté annihilée, en totale privation de liberté et sans aucune prise en compte des besoins physiologique et psychologique essentiels et vitaux), tenu par une main de fer et d'acier totalement indifférente à ce triste sort.

Si le développement technologique de « nos machines » les amène à ne plus être au service de l'humain et leur donne une totale indépendance et déconnexion de l'Homme, mais aussi du vivant, qu'aura-t-elle à faire, cette précieuse technologie, de parasites aussi destructeurs que nous ?

« Au début du XXIe siècle, le train du progrès sort à nouveau de la gare, et ce sera probablement le dernier train à quitter la gare Homo Sapiens. Ceux qui loupent le train n'auront jamais de seconde chance. Pour y trouver une place, il faut comprendre la technologie du XXIe siècle, et notamment les pouvoirs de la biotechnologie et des algorithmes informatiques. »

Si Sapiens : Une brève histoire de l'humanité m'avait sidérée et procurée une intense jubilation intellectuelle, force est de constater qu'Homo Deus est un cran en dessous. Ce qui ne veut pas dire qu'il m'a laissé indifférente, loin de là, mais l'effet de surprise n'était sans doute plus là. Et puis, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs et redites qui ne permettent pas d'atteindre à ce rythme et cette fulgurance de la pensée que l'on trouve dans Sapiens.

Mais cela reste une lecture prenante et tellement intéressante que le maigre aperçu que je donne ci-dessus est loin d'être à la hauteur de tout ce que Yuval Noah Harari présente. La dernière partie m'a réellement captivée et j'aurais souhaité qu'elle soit bien plus importante. Il y a encore matière à de nombreux développements, interrogations et supputations sur notre futur proche.

« Soeurs et Frères humains, nous n'avons pas fini de trembler ! » versus « Réveillons-nous ! »
Lien : https://page39web.wordpress...
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Ce matin, en écoutant les infos, trois nouvelles m'interpellent particulièrement :
1- le bug informatique de la gare Montparnasse
2- Une émission de M6 où un couple à fort "taux de compatibilité " , taux déterminé par des algorithmes se présente devant le maire, sans jamais s'être rencontré, pour se dire oui.
3- Une exposition d'oeuvres réalisées par des algoritmes et notamment une peinture à la manière de Rembrant suite à un traitement poussé des oeuvres du peintre, où techniques, personnages, couleurs ont été passées au peigne fin de l'intelligence artificielle.

A la suite de la lecture de Homo Deus, ces nouvelles ont pris une autre dimension. Car ce que développe Yuval Noah Harari est un portrait d'une humanité en plein bouleversement : la fin d' Homo Sapiens et l'avénement d'une nouvelle civilisation dans laquelle l'homme sera totalement dépassé par l'intelligence artificielle. Les algorithmes, système de traitement des données vont donner naissance à une nouvelle religion : le dataïsme. Ce qui va compter ce sont les données. Toutes les traces que nous laissons sur le web constitueront une masse d'informations qui nous définirons bien davantage que ce que nous connaissons de nous même. Ainsi l'homme se fiera-t – il bien volontiers à la consultation des algorithmes pour prendre une décision : choisir un partenaire, une profession, un emploi…..
L'intelligence artificielle dépassera de loin la masse d'informations que l'humain pourra traiter . Ainsi d'innombrables métiers seront amenés à disparaître. Jusqu'où cela pourra-t-il aller ? Car le danger est que ce gigantesque réseau numérique prenne le contrôle global, que ce soit du point de vue économique, politique, social, culturel.
L'ouvrage de Yuval Noah Harari fourmille d'informations précises et documentées sur près de 400 pages. L'auteur précise bien qu'il ne s'agit pas de prédire l'avenir mais d'envisager des possibilités d'évolution de notre humanité. Ce livre se veut une prise de conscience de ce qui est déjà en marche ( sans jeux de mots !). Si nous sommes vigilants, nous pourrons peut-être éviter un avenir qui peut apparaître effrayant.
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Dans son précédent bouquin Sapiens : Une brève histoire de l'humanité j'ai appris que l'homme a évolué en construisant des mythes unificateurs de groupes pour construire des civilisations et inventé la société. Homo Deus Une brève histoire de l'avenir de Yuval Noah Harari nous raconte sa vision de l'homme du futur, une élite d'hommes améliorés brisant la chaine du Je au profit du Collectif. L'auteur nous met en garde de l'entrée de l'intelligence artificielle dans nos vies et de l'internet tout objets qui peut rendre l'homme obsolète dans un futur proche. Dans ce bouquin l'âme et la conscience disparait au profit d'algorithmes biochimique . Ce bouquin est le Choc du Futur du XX1 siècles et annonce que les machines du futur détiendront le savoir et la connaissance.
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Postez-vous à la sortie d'un lycée et observez la jeune génération. Constatez en particulier son addiction aux appareils connectés. Chacun les yeux rivés sur la petite boite lumineuse, ignorant jusqu'à son voisin immédiat. Vous pourrez alors vous convaincre du bien fondé de l'allégation de Yuval Noah Harari lorsqu'il affirme dans cet ouvrage : Homo deus, une brève histoire de l'avenir, que la nouvelle religion qui va couvrir le monde ne sera aucune de celles qui ont prévalu jusqu'alors. Cette nouvelle religion, il la désigne sous le nouveau vocable de dataïsme, la religion de la data, de la donnée. C'est elle qui gouvernera les esprits, enfermera homo sapiens dans sa dépendance.

Depuis qu'il a pris le pas sur tout autre forme de vie, Homo sapiens se trouve face à lui-même. Qui plus est, famine, épidémies et guerres, les fléaux qui le menaçaient jusqu'au seuil du XXIème siècle, doivent, selon Yuval Noah Harari, être conjugués à l'imparfait. Estimant que leur impact ne représente désormais plus une menace d'extinction pour l'espèce.

Après avoir perdu quelque fierté d'appartenir à l'espèce à la lecture de Homo sapiens, une brève histoire de l'humanité, je m'étais fait une curiosité, sinon un devoir, de vérifier si l'historien visionnaire me donnerait confiance en l'avenir. J'ai donc lu Homo deus, une brève histoire de l'avenir.

Avant de transcrire mon sentiment sur les lendemains que nous propose l'auteur, je ne peux que saluer la puissance intellectuelle et la force de conception du personnage. le pouvoir de persuasion aussi, tant l'argumentation développée dans son ouvrage est fouillée, les références nombreuses et vérifiables. Et au final, le résultat fait froid dans le dos d'Homo sapiens. Ce dernier pourrait bien en effet, selon les projections faites par l'auteur, trouver son maître, si ce n'est son nouvel esclavagiste.

Selon Yuval Noah Harari, l'homme n'est à la base qu'un algorithme. On ne peut lui prêter d'autonomie de raisonnement. Tout ce qu'il pense, fait, ressent, ne relève que de calculs prédéterminés et non de son libre arbitre. L'assertion trouvera certainement ses détracteurs. Elle procurera aussi une déconvenue à la mesure de leur ego à tous ceux qui sont convaincus de charisme et d'ascendant personnel sur leurs semblables.

Le postulat étant énoncé, l'auteur s'empresse d'enfoncer le clou dans le crâne d'Homo sapiens en lui assénant le fait que cette conformation nihiliste de conscience et d'esprit sera aussi celle qui le perdra. La machine va s'emballer, l'algorithme va surpasser son initiateur inconscient, se nourrir de lui-même, pirater son géniteur et l'accaparer dans sa dépendance. La déconnection sera synonyme de mort ; plus d'existence possible en dehors de la bulle d'information. Essayez d'ores et déjà de retirer son smartphone à un adolescent. La panique s'empare de lui.

La disparition d'Homo sapiens en tant qu'individu est en cela consentie puisqu'il fait dès à présent consciemment don de sa vie privée au profit du grand maelström d'un réseau connecté global, "l'Internet-de-tous-les-objets", dont l'ambition va même bien au-delà de l'échelle planétaire, à la conquête de l'univers. "Les hommes veulent se fondre dans le flux de données parce que, lorsque vous en faites partie, vous appartenez à quelque chose de bien plus grand que vous."

Dieu est en tout être et en toute chose nous disaient les religions en vogue jusqu'alors. Homo sapiens va se fondre en toute chose dans la bulle de données. Homo sapiens va donc devenir Homo deus. La boucle est bouclée.

S'agissant de l'avenir d'Homo sapiens, je m'attendais à voir évoqué surpopulation de la planète, réchauffement climatique et autres calamités que nous vaudra notre course effrénée vers le toujours plus sur une planète qui elle ses limites, et toujours moins quant à ses ressources. Rien de tout cela. C'est le monstre de l'information qui va se repaître de notre individualité. Yuval Noah Harari prend toutefois la précaution de rassurer son lecteur devenu perplexe, voire alarmé, en lui précisant qu'il n'a jamais été plus difficile d'envisager l'avenir que de nos jours où tout évolue trop vite, si bien que : "Tous les scenarios écrits dans ce livre doivent être compris comme des possibilités, non comme des prophéties". Ouf !

Alors si l'humanisme est la notion qui selon l'auteur a fait évoluer le monde dans le sens où il va mieux aujourd'hui qu'hier, il est encore temps de continuer à nous parler pour nous comprendre. Car vers l'avenir que j'ai entr'aperçu dans Homo deus une brève histoire de l'avenir, je n'ai pas vraiment envie d'y aller. Je m'en confie à mes amis de Babelio.

Alors plus que jamais CARPE DIEM !
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Apres Homo Sapiens, je savais que je lirai ce livre qui fait tant parler de lui et de son auteur. On retrouve l'esprit vif et peu conventionnel de Yuval Noah Harari mais c'est moins agréable à lire. Car, si de nouveau, il remet en cause la façon dont Homo Sapiens, (c'est à dire nous) a conquis la planète, au détriment des animaux et au risque de détruire l'équilibre de la nature, il projette dans le futur les conséquences de nos récentes découvertes. Nous sommes donc, selon lui, au bord de créer l'Homo-Deus qui aura sans doute aussi peu de considération pour Homo Sapiens que celui-ci en a eu pour les animaux. L'auteur consacre de longues pages sur le sort que nous avons réservé à l'espèce animale, c'est terriblement angoissant. Les démonstrations sont brillantes et souvent implacables. Mais c'est aussi très triste, car cet avenir n'est guère réjouissant. Yuval Noah Harari ne veut être ni gourou, ni prophète, il peut se tromper mais il nous demande de réfléchir. Il termine son livre en nous laissant trois thèmes de réflexions que je vous livre :

Tous les autres problèmes et évolution sont éclipsés par trois processus liés les uns aux autres :
1/la science converge dans un dogme universel, suivant lequel les organismes sont des algorithmes et la vie se réduit au traitement des données.
2/ l'intelligence se découple de la conscience.
3/Des algorithmes non conscients mais fort intelligents, pourraient bientôt nous connaître mieux que nous-mêmes.
Ces trois processus soulèvent trois questions cruciales, dont j'espère qu'elle resteront présentes à votre esprit longtemps après que vous aurez refermé ce livre :
1/Les organismes ne sont-ils réellement que des algorithmes, et la vie se réduit-elle au traitement des données ?
2/De l'intelligence ou de la conscience, laquelle est la plus précieuse ?
3/Qu'adviendra-t-il de la société, de la politique et de la vie quotidienne quand les algorithmes non conscients mais hautement intelligents nous connaîtrons mieux que nous ne nous connaissons ?
Ne croyez pas pouvoir sortir de ces questions par une simple boutade, ou par un geste rapide de dénégation. Même si ces questions ne vous intéressent pas sachez que ces problèmes vont venir vers vous que vous le vouliez ou non. Il a fallu 500 pages à l'auteur pour en arriver là. Il vous entraînera auparavant dans l'histoire humaine avec beaucoup d'humour et de sagesse. Vous verrez Homo Sapiens conquérir, domestiquer et dominer complètement la planète et après avoir vaincu les trois fléaux qui l'ont occupé des millénaires durant, à savoir : la famine, la maladie et les guerres, s'il suit les tendances actuelles, il se prendra pour Dieu et voudra vivre une vie augmentée de tous les services rendus par les nouvelles technologies. Vous croyez qu'il délire, et pourtant entre le Bitcoin, les blokschains et les big-data , dites moi un peu où se trouvent l'individu, le pouvoir politique ou les nations. Que deviennent nos conceptions de l'humanisme ?
J'ai annoté ce livre au fur et à mesure de ma lecture et si je mets toutes mes notes dans mon article c'est que parfois elles me font sourire mais surtout elles me permettent de mieux me souvenir des raisonnements de cet auteur, Yuval Noah Harari : juif, athée, végétarien, homosexuel et surtout incroyablement intelligent. Il a déclaré que le fait de n'être pas dans le moule de l'Israélien classique lui avait permis d'être libre dans son mode de pensée.
Un livre implacable donc, vous le lirez sans doute mais avec moins de jubilation que son précédent ouvrage.
Lien : http://luocine.fr/?p=8721
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Ouvrage décevant, beaucoup de répétition, une thèse pas toujours convaincante et souvent confuse. L'homme aurait vaincu, la famine, les épidémies et la guerre....?

S'il n'est pas contestable qu'il aspire à toujours plus pour la maitrise de sa destinée et dans sa quête du bonheur, on ne peut qu'être surpris par la faiblesse des arguments mis en avant par l'auteur pour balayer d'un revers le la main toute idée de transcendance, que l'on soit croyant ou non.

Des théories néanmoins interessantes sur les ressorts de l'évolution de l'homme et l'humanisme comme religion post-moderne, portant en lui les germes de sa propre fin.

Enfin un futur qui, selon Hariri, pourrait être structuré par l'idée que les organismes ne sont que des algorithmes, que la vie ne se réduirait finalement qu'à un processus de traitement des données, que l'intelligence se découple de la conscience et que dès lors les algorithmes non conscients mais très intelligents pourraient nous connaitre mieux que nous même et orienter nos choix fondamentaux.

De fait, il est fort dommage qu'au terme de 426 pages, Hariri finisse par poser les questions qui nous intéressent vraiment : les organismes ne sont-ils que des algorithmes, de la conscience ou de l'intelligence laquelle prévaut ?
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J'ai été bluffée par Sapiens, sa concision, son aspect synthétique, beaucoup moins par Homo Deus.
Une bonne partie est une redite de Sapiens, en moins bien. On entre dans le vif du sujet qu'aux 70 dernières pages (sur 400 !). Il s'agit surtout d'un roman à thèses. Une bonne centaine de pages est dédiée par exemple à la cause animale. Pourquoi pas mais ce n'est peut-être pas ce que l'on attend à la lecture de cet essai.
Quant à l'avenir, par définition, on ne peut le prévoir même si certaines probabilités avancées pat l'auteur sont en effet plausibles.
Après avoir en grande partie éradiqué les épidémies, la famine et la guerre, les hommes de demain se mettront et se mettent déjà en quête de bonheur et d'immortalité.
Le problème, c'est que le bonheur ne dépend pas uniquement de causes objectives et que l'amélioration des conditions de vie se solde plutôt par des attentes plus grandes. Cela l'auteur le développe très bien. L'avenir sera à des substances biochimiques, les hommes, les organismes n'étant que des algorithmes. Les hommes se mettront en quête d'immortalité (amortalité plutôt car l'accident sera toujours possible) mais cela ne sera accessible qu'a une petite minorité sur la planète. En outre, beaucoup d'hommes seront inutiles économiquement. Quel avenir pour eux ?
Il finit par évoquer les conséquences du dataïsme, de l'intelligence artificielle, du renoncement à la liberté, non du fait de régimes autoritaires mais de ces données accumulées.
Noah Harari est un grand conteur, vulgarisateur, parfois provocateur mais souvent confus. L'avenir ne s'annonce pas vraiment radieux lorsqu'on le lit mais ce ne sont que des hypothèses.
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