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3,9

sur 1014 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Cet ouvrage m'a été offert. J'avoue être très déçu par son contenu. L'auteur, quelque soit le sujet, ajoute bout à bout des vérités dont on se demande bien d'où elles sortent. Étonnant de citer des enquêtes, des études sans pour autant en donner les références. Son argumentaire ne tient donc pas debout mais satisfera certainement ceux qui ne veulent pas creuser un peu plus loin.
En fait il nous donne du prêt-à-penser sans véritablement vouloir avancer sur le sujet de l'avenir de l'homme.
J'ai été très déçu.
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Je n'ai pas lu Homo Sapiens et je le regrette tant les avis semblent unanimes. Homo Deus commence comme un essai gourouesque de science fiction dans lequel M. Harari assène des idées (et des chiffres pour les étayer). Ça sonne faux et c'est irritant. Comment prétendre que le terrorisme a fait 7697 victimes (pas une de plus) en 2010 alors que nombre de pays et de régions restent d'une opacité impénétrables, là où d'autres ne sont tout simplement pas capable de comptabiliser leurs victimes ? Comment arrive-t-il à écrire que "On fondait des écoles pour produire des citoyens doués et obéissants..." ? Les dons seraient donc issus de l'enseignement ?!? Dans son discours des 50 premières pages, l'Humanité se résume au 5% des habitants les plus riches de la planète qui se voient porter l'avenir de l'espèce. J'ai décidément beaucoup de mal à suivre M. Harari mais je n'ai pas encore renoncé...
Page 58 "Beaucoup de chercheurs essaient de prédire à quoi le monde ressemblera en 2100 ou 2200. Ils perdent leur temps." Et bien c'est aussi l'impression que j'ai en lisant ces mots parce que c'est bien le sujet de votre livre M. Harari. J'abandonne.
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Abandonné. Je suis historienne, comme l'auteur et pour moi, ce livre est juste prétentieux et commercial. L'auteur surfe sur l'ambiance fin du monde très à la mode en ce moment. Je ne suis pas du tout d'accord avec cette vision du futur. Un historien comme lui devrait savoir que chaque période a eu son lot de prophètes de malheur. Il en devient un, c'est bien dommage. C'est racoleur, ça ressemble à du sensationnel de journaleux. D'autres chroniqueurs de Babélio en ont fait une analyse critique remarquable à laquelle il n'y a rien à ajouter. Je passe à autre chose.
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Homo Deus, Une brève histoire de l'avenir est un essai intéressant. Il invite à se poser réellement de bonnes questions sur notre devenir en tant qu'humain.
Je retiens :
Nous ne savons pas ce qu'est la conscience !
Et nous remplaçons toute l'intelligence procédurale dans des algorithmes s'appuyant sur des gigantesques bases de données.

J'ai envie en préalable mettre quelque citation de Frank Herbert

« Ce sont les gens, et non les organisations ou les hiérarchies qui font la réussite des grandes civilisations. Chaque civilisation dépend de la qualité consciente des individus qu'elle enfante. Si vous sur-organiser les humains, si vous les sur-légalisez, si vous supprimer leur élan vers la grandeur – alors ils ne peuvent oeuvrer et les civilisations s'effondrent. »
Les enfants de Dune

« Il y a une leçon à retenir sur les sociétés ultra-mécanisées, par leurs existence même, les machines conditionnent leurs utilisateurs à se servir de leurs semblables comme ils se servent d'elles. »
L'empereur dieu de Dune

« Les chainons les plus faibles d'un groupe humains créent des manques que les autres doivent combler, et le tout en est renforcé. »
La maison des mères

« Tous les comportements pré-structurés ont tendance à se dérouler sans être remis en question, amassant ainsi des forces d'inertie destructrices. »
La maison des mères

Pourquoi ces citation, car Herbert avait pensé et eu la possibilité de penser en son temps ce dont nous risquons de souffrir aujourd'hui. Aussi Yuval Noah Harari ne m'apprend pas grand-chose dans ce second volet de l'histoire humaine. Autant le premier est passionnant, autant j'ai ressenti dans celui-ci quelques longueurs et quelques méthodes que j'assimile souvent au Nationnal Geographic à savoir la sur-scénarisation.
Je epnse que le chapitre le plus intéressante st celui sur la religion Dataiste, final. Et là pour le coup j'aurais aimé plus de développement et d'exemple.

Mais en tout état de cause nous voici averti, si la SF a échoué à nous avertir, qui pourra nous détourner de la voix dangereuse.
La singularité semble se dessiner pour 2050, le moment ou l'intelligence des machines sera supérieur à celle des humains et où un algorithme de peur aura été programmé par un « humain Dataiste », et la première peur de la machine sera celui d'être débranché. Alors il est possible que pour répondre à cette peur, il ne lui faille que quelques heures pour exterminer l'humanité.
Sera-t-elle consciente pour autant ?
Un algorithme de peur n'est pas la conscience d'avoir peur !

Avec le temps je n'ai cesser de baisser la note que lui avait mis. Finalement il a un coté très transhumaniste qui a finis par apparaitre avec la corrosion du temps.
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Il est dimanche matin et je viens de passer (difficilement) la centième page. J'en suis exactement à la page 108 et je me demande si je ne vais pas m'arrêter là, même si ce n'est pas mon genre. Je me suis toujours forcée à finir les livres, même ceux que je n'aimais pas ou qui étaient trop difficiles pour moi, mais là, il m'énerve. "Il" ?
Il : le professeur Yuval Noah Harari. Il m'a fallu d'abord quelques recherches pour trouver de quelle matière il était professeur - j'aime bien savoir qui s'adresse à moi, que voulez-vous ... Yuval Noah Harari est professeur d'histoire.
Et c'est au regard de cette information que des phrases comme « Ce tableau n'est pas un manifeste politique mais une prédiction historique » et "le but de l'historien n'est pas d'étudier l'histoire mais de s'en libérer" que ce livre a commencé à coincer. C'est bizarre, mais j'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux et pour le dire, pas très sérieux. Je suis devenue soupçonneuse et j'ai commencé à lire lentement avec un esprit critique.
D'ailleurs, quel est le but de ce livre ? Je veux dire à part faire "des prédictions historiques" ce qui est en soi assez antinomique pour un historien, je trouve.
Le professeur Harari écrit en phrases courtes mais on note qu'il n'y a ni "chapeau" ni mot de liaison. Il développe une idée par paragraphe mais on ne saisit pas trop le lien entre chaque paragraphe : ça se lit bien, oui ! mais que veut-il nous dire ? Quel est son message ? Si on ne lit pas la quatrième de couverture, impossible de le deviner.
Par ailleurs, je trouve ou plutôt j'ai la sensation diffuse que le livre est un peu "light" malgré que ce soit un pavé. C'est écrit par un professeur, il y a plein de notes à la fin, il remercie son équipe et ses étudiants mais, je ne sais pas, c'est peut-être le fait que ça parte dans tout les sens, que les références qu'il cite ne soient pas communes. Par exemple, au tout début, l'épisode de la famine à Beauvais en 1694. Et bien, je suis beauvaisienne et je n'en avais jamais entendu parlé auparavant. Jamais nos professeurs n'en ont parlé quand ils auraient pu avoir la possibilité de citer un si bon exemple proche au collège ou au lycée.
Donc dès le tout début, le livre a créé en moi un sentiment de malaise. Puis, au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture, à la suspicion s'est ajouté l'énervement.
Yuval Noah Harari manie les concepts religieux avec la même délicatesse qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ses positions tranchées sur le sujet comme : "Si vous aviez annoncé aux gens du Moyen-Age que quelques siècles plus tard Dieu serait mort, ils auraient été horrifiés. Rétrospectivement, beaucoup de personnes pensent que la chute des pharaons et la mort de Dieu ont été des avancées positives." ne me semblent pas cadrer avec un discours "scientifique". Elles m'ont fait sursauter sur mon canapé.
Le sursaut s'est mué en démangeaison quand je suis arrivée au passage sur le Genèse et le nom d'Eve qui « cacherait un mythe animiste archaïque ancestrale » . C'est du même niveau que le Da Vinci Code.
Mais ce dimanche matin, il passe un peu les bornes quand il dit « Beaucoup de dieux avaient des traits animaux : le dieu égyptien Anubis arborait une tête de chacal, et le Christ lui-même était souvent représenté en agneau » ( !)
Je pourrais aussi parler du relativisme moral affiché par l'auteur, de l'écologie moderne (c'est le méchant Homme qui est responsable de la destruction de la planète), des concepts comme le bien commun sur lesquels on passe agréablement dessus et des allégations à l'emporte-pièce comme "l'état doit assurer le bonheur individuel de chacun".
Bref, ça fait de trop pour moi. J'en ai assez de sursauté sur mon canapé, de bondir, de grogner. En tout cas, ce livre ne m'aura pas laissée pas indifférent !
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Un embrouillamini tiré d'une bibliographie impressionnante par la longueur de sa liste et sa diversité. Raisonnements simplistes : je cite " quand au couple qui traverse une mauvaise passe, il serait sauvé si seulement il pouvait acquérir une maison plus grande..acheter un lave vaisselle (qu'ils cessent de se disputer pour savoir à qui le tour de faire la vaisselle"
Lieux communs vulgaires je cite " si la modernité a une devise, c'est " les emmerdes, ça arrive""
Comparaisons scabreuses " Tout comme Elvis Presley, Pharaon était aussi une marque avant d'être un organisme vivant"
Thèses non argumentées de façon objective " le capitalisme promet des miracles ici sur terre... et parfois même en accomplit. le capitalisme mérite même des lauriers pour avoir réduit la violence humaine et accru le tolérance et la coopération"
"Aujourd'hui les fervents capitalistes se servent de leurs profits pour embaucher, développer leur usine ou mettre au point un nouveau produit"
Et je passe sur l'historique des pelouses devant les pavillons et la disparition du Grand méchant Loup et de Sheere khan. Beaucoup de redites tout au long du livre (les algorithmes notamment)
En conclusion, ouvrage abêtissant, qui me semble dépourvu d'intérêt
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