Homo Deus. Une brève histoire de l'avenir

J'ai été bluffée par Sapiens, sa concision, son aspect synthétique, beaucoup moins par Homo Deus.
Une bonne partie est une redite de Sapiens, en moins bien. On entre dans le vif du sujet qu'aux 70 dernières pages (sur 400 !). Il s'agit surtout d'un roman à thèses. Une bonne centaine de pages est dédiée par exemple à la cause animale. Pourquoi pas mais ce n'est peut-être pas ce que l'on attend à la lecture de cet essai.
Quant à l'avenir, par définition, on ne peut le prévoir même si certaines probabilités avancées pat l'auteur sont en effet plausibles.
Après avoir en grande partie éradiqué les épidémies, la famine et la guerre, les hommes de demain se mettront et se mettent déjà en quête de bonheur et d'immortalité.
Le problème, c'est que le bonheur ne dépend pas uniquement de causes objectives et que l'amélioration des conditions de vie se solde plutôt par des attentes plus grandes. Cela l'auteur le développe très bien. L'avenir sera à des substances biochimiques, les hommes, les organismes n'étant que des algorithmes. Les hommes se mettront en quête d'immortalité (amortalité plutôt car l'accident sera toujours possible) mais cela ne sera accessible qu'a une petite minorité sur la planète. En outre, beaucoup d'hommes seront inutiles économiquement. Quel avenir pour eux ?
Il finit par évoquer les conséquences du dataïsme, de l'intelligence artificielle, du renoncement à la liberté, non du fait de régimes autoritaires mais de ces données accumulées.
Noah Harari est un grand conteur, vulgarisateur, parfois provocateur mais souvent confus. L'avenir ne s'annonce pas vraiment radieux lorsqu'on le lit mais ce ne sont que des hypothèses.

Une manière parfois atypique d'aborder les sujets, à contre-courant de la pensée largement reconnue ou répandue.

Une approche scientifique pour faire vaciller les a-priori, les pensées magiques et autre travers.

Bref, du signifiant dans le contenu, de la matière à réfléchir et à remettre en questions nos "évidences".

Par contre, l'auteur (ou le traducteur) tire la ligne... de nombreuses redites et de multiples rappels.
Les fins de chapitre sont des introductions au suivant.
Les débuts de chapitre des rappels du ou des précédents.

Peut-être un procédé pour être lu par des lecteurs "picoreurs" ?
Mais pénible pour un lecteur... j'allais dire normal ou lamda.

Je n'ai pas lu "Homo Sapiens", ce que je regrette un peu car il paraît que c'est le meilleur des trois ouvrages de Harari.
Homo Deus est ,dans l'ensemble, facile et agréable à lire, quoique ,parfois, on s'ennuie car Harari a tendance à se répéter. Il a un talent certain pour développer de façon simple des théories sur des sujets compliqués.
Ceci dit ,son succès planétaire me semble injustifié.
Il développe de nombreuses thèses, avec une multitude éblouissante d'exemples, d'expériences scientifiques et de références. Mais dans une alternance d'observations et de jugements justes et d'autre part d'affirmations fausses ou pour le moins contestables, qu'il présente comme indiscutables parce que prétendument issues de la recherche scientifique. Mais nous savons bien que tous les scientifiques ne sont pas d'accord et que les uns contestent les autres ,surtout quand il s'agit de domaines incertains où la recherche tâtonne et plus encore quand il s'agit de conclusions philosophiques et de prédictions sur l'avenir de l'Homme.
Harari nous martèle (depuis "Sapiens" apparemment) que Dieu est une invention humaine, ainsi que la religion(destinée à maintenir l'ordre), que tout cela n'a rien à voir avec la quête de la vérité. Il ajoute que l'humanisme ,dernière religion inventée par l'homme sera remplacée par le dataïsme. Et surtout ne nous faisons pas d'illusions: le libre arbitre n'a jamais existé! ce sont les algorithmes qui nous commandent et qui nous commanderont de plus en plus jusqu'à nous réduire en esclavage ,en quelque sorte. Réjouissant! Bonne lecture!

Un essai très documenté sur l'avenir de l'homme à l'heure de l'omniprésence des data et de l'intelligence artificielle. Réflexion pertinente, souvent angoissante - même si la question écologique n'est que trop rarement évoquée pour un livre écrit en 2015. Un ouvrage stimulant et agréable à lire, nourri de nombreux exemples et d'images très parlantes.

Avec Home Deus, l'auteur continue sur la lancée de Sapiens, son premier opus qui revenait sur l'histoire de l'humanité. Avec ce second tome, L'auteur explore ce que pourrait être l'avenir de notre espèce à l'aune des manipulations génétiques, intelligences artificielles et autres techniques pour augmenter les humains que nous sommes... A nouveau bien documenté, bien écrit, cet essai dépeint un avenir qui fait un peu froid dans le dos. L'humain va-t-il se sacrifier au profit d'autres formes de vies ? En tous cas il semble que nous ne sortirons pas indemnes des essais en cours mais cela sera-t-il pour le meilleur ou pour le pire, bien malin qui peut le dire. Ce livre apporte quelques éclairages et quelques pistes de réflexions bienvenues...

Yuval Noah Harari a d'abord publié en 2015 « Sapiens », un petit pavé ayant pour objectif de retracer l'histoire de l'humanité et notamment de notre évolution, de chasseurs-cueilleurs aux hommes que nous sommes devenus aujourd'hui. Avec « Homo deus : une brève histoire du futur », l'auteur s'attaque à notre avenir et à ce qui est déjà en cours. Il y est question par exemple du remplacement de l'homme par les machines dans bon nombre de travaux, de la souffrance exercée sur les animaux, du traitement de nos données personnelles ou encore de l'éventuelle éradication des épidémies (pour ça, malheureusement, faudra revenir…)
Lien : https://commedansunlivre.fr/..

C'est avec beaucoup de retard que je me lance enfin dans un des ouvrages de ce fameux Yuval Noah Harari, dont le travail fut fort médiatisé. J'ai tendance à me méfier de ces succès commerciaux qui ne vont malheureusement pas toujours de pair avec la qualité. Une méfiance accrue par la nature du livre et son sujet : un essai sur l'Homme, son passé et surtout son avenir écrit par un historien. A priori pas le genre de livre à se vendre autant.


Dès les premières pages, on ressent bien la formation initiale de son auteur. Ce dernier est doué par nous parler du passé malgré une absence répétée de sources concernant certains chiffres. Il ne se cantonne toutefois pas à un simple rôle d'historien. « Homo Deus,... » est un essai est en tant que tel Harari nous livre une réflexion personnelle mais argumentée sur différents sujets ayant pour point central l'humain, son passé, son présent et son futur.


Je ne vais pas résumer ses nombreuses réflexions ni exposer mes propres opinions et réponses à celles-ci. J'ai trouvé le contenu et l'intérêt de ce livre assez irréguliers. Tout d'abord, le titre prête à confusion. Harari se concentre sur l'avenir uniquement durant le dernier quart de son essai. Viennent ensuite les nombreuses répétitions qui viennent alourdir son argumentaire. Si l'écrivain se débrouille lorsqu'il aborde des faits historiques, je le trouve moins à l'aise et convaincant sur d'autres sujets notamment ceux plus religieux et technologiques.


Dans « Homo Deus », il y a à boire et à manger. Un ouvrage dense et multidisciplinaire qui, de facto, contient de nombreuses approximations, des propos discutables, qui peuvent énerver comme émerveiller, nous intéresser ou non. Bref, qui ne laisse pas indifférent.

Grande première pour moi avec ce livre audio reçu dans le cadre de masse critique .
Remarque d'abord concernant cette nouvelle expérience du livre audio. Pour moi qui ai une mémoire surtout visuelle, il me faudra probablement une lecture ultérieure sur papier. Néanmoins, pouvoir écouter ce récit magistral en voiture est très agréable. Principal problème: le temps. Je lis très vite, plus vite que ne le fait Philippe Sollier et je n'ai donc eu le temps d'écouter que la moitié de l'ouvrage dans le mois écoulé.
Sur le récit lui-même ensuite. Par rapport au précédent ouvrage du même auteur, Sapiens, une brève histoire de l'humanité, dont j'ai momentanément suspendu la lecture pour lire Homo deus, je n'ai pas éprouvé la même captivité, le même emballement. Si l'analyse concernant notre avenir est fort intéressante et amène à bien des réflexions, j'ai souvent eu l'impression que l'auteur se répétait, reprenait des idées déjà évoquées dans des paragraphes précédents. Mais n'ayant lu pour l'instant que la moitié du récit, ce que je vais lire dans la 3ème partie va peut-être me donner une vision différente de ce livre

Dans cette suite de "Sapiens : une brève histoire de l'humanité", Yuval Noah Harari explique et analyse sa vision de l'homme du futur. Les questions soulevées sur l'avenir de nos sociétés sont intéressantes et bien documentées (notamment l'influence des algorithmes dans nos vies et de l'intelligence artificelle). Cependant, le ton de la démonstration est parfois r'2p'2titif et lassant. C'est dommage car l'ouvrage perd de sa force.

Dans “Homo Deus”, Yuval Noah Harari nous conduit vers le futur potentiel de l'humanité, en s'appuyant sur des thèmes introduits dans son précédent ouvrage, “Sapiens”. Bien que les idées provocantes de Harari soient captivantes, certains éléments du livre auraient pu être mieux exécutés.

Pour ceux qui sont familiers avec “Sapiens”, un sentiment de déjà vu est inévitable. Plusieurs concepts et exemples du premier livre de Harari se retrouvent dans “Homo Deus”, créant une sensation de répétition. Ceci se ressent tout au long du récit, ôtant de la fraîcheur aux nouvelles idées présentées.

L'examen que fait Harari de l'humanisme libéral, bien que perspicace, semble quelque peu simpliste et trop affirmatif. Sa représentation de cette idéologie manque de nuance et de profondeur, rendant cette partie davantage comme une occasion manquée qu'une exploration approfondie.

Enfin, la section sur l'intelligence artificielle et la biotechnologie soulève des questions cruciales sur notre avenir mais manque de la profondeur que l'on pourrait attendre de sujets aussi complexes et importants. Bien que Harari aborde les implications possibles de ces avancées, une exploration plus profonde et plus nuancée aurait été bénéfique.

Malgré ces défauts, “Homo Deus” reste un livre remarquable. le talent de Harari à présenter des idées complexes de manière accessible et son engagement à provoquer une réflexion critique sur notre avenir sont louables. le livre parvient effectivement à stimuler la réflexion sur la trajectoire de l'humanité, même si ses arguments auraient pu bénéficier d'une plus grande profondeur et de moins de répétitions.