- Sans spoilers -
Je viens de relire ce roman et je réalise que ce mélange de styles érotiques est rare. D'où cette critique non prévue.
Tout d'abord, il y a une trame principale et des évènements annexes plus aboutis que dans le premier tome, le tout dans le même contexte médiéval où l'on suit toujours le personnage du page.
D'ordinaire, les livres homoérotiques sortent peu du contexte contemporain de l'auteur ou partent sur une autre planète ou vers des monstres du genre vampire ou loup-garou. le tabou de l'homosexualité propre au moyen-âge ajoute un certain sel.
La bisexualité masculine est également abordée, sans prendre une grande place.
La plume de l'auteur est plaisante mais elle ne mâche pas ses mots pour les scènes chaudes. Les amateurs d'un érotisme soft n'apprécieront pas forcément. Pas de doute, c'est du cul.
L'aspect romance est moins présent que chez la plupart des auteurs. Cela signifie que les habituels dialogues creux s'étalant sur quatre pages sont également absents et c'est un soulagement. Alors qu'il devient presque impossible d'y échapper autant en romans qu'en BD, il n'y a pas de BDSM.
Les goûts pour la littérature érotique sont tellement variés qu'il est difficile de recommander un livre les yeux fermés à des inconnus même quand on l'a apprécié. C'est là que la fonction d'aperçu ou d'échantillon d'amazon est appréciable.
Pour ceux qui ont aimé les BD de Zack (feu
Oliver Frey) bien connues dans le monde du gay-erotica anglophone, pas de doutes, ça leur plaira.