Vous vous souvenez sans doute que j'ai lu et beaucoup aimé le très bon thriller de
Gillian Flynn,
Les apparences. Aussi, lorsque Babelio m'a proposé de recevoir
La femme d'un homme, que le livre de poche présente comme un thriller psychologique dans la même verve je n'ai pas hésité.
Si l'éditeur s'appuie sur
Les apparences pour promouvoir ce roman, c'est bien évidemment parce c'est un gros succès, à juste titre d'ailleurs mais il induit le lecteur en erreur. Si
la femme d'un homme est un roman psychologique et présente bien des similitudes avec
Les apparences, il n'en a pas la noirceur ni la tension, encore moins le suspens, et pour tout vous dire, si j'ai trouvé les 200 premières pages passionnantes, les 130 suivantes m'ont paru un peu poussives et répétitives.
Tout d'abord, les similitudes avec
Les apparences : un couple citadin bon chic bon teint, une alternance de chapitres Elle / Lui, une femme versée dans la psychologie, qui ne veut pas d'enfants, control freak et pour qui
les apparences doivent à tout prix être sauves, un homme infidèle, en résumé une femme forte et un homme faible.
Todd est issu de la middle-class, fils d'un homme alcoolique et violent, il est autodidacte et a fait fortune dans le bâtiment. Jodi vient de la bourgeoise, fille de pharmacien, elle est psychothérapeute, bardée de diplômes et de masters mais a assez peu de patients, car sa vie se résume à Todd et à être la femme parfaite pour lui. de fait, ses honoraires couvrent les besoins domestiques mais si le couple mène grand train, c'est grâce à l'argent de Todd. Ils ont tous les deux 45 ans et sont ensemble depuis 20 ans. Il l'admire de prendre autant soin de lui. Elle l'adore. Il est cavaleur et la trompe allègrement, elle le sait mais accepte sans mot dire, se complaisant dans sa routine casanière.
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