La Femme d'un homme

En cuisine , la façon d'accommoder un mets, aussi simple soit-il, fait toute la différence. Que ce soit son accompagnement ou sa présentation. En littérature, la recette est la même : prenez un sujet banal, une intrigue simple, mais accompagnez-les d'une solide analyse des personnages, et présentez les au moyen d'une écriture travaillée, et vous aurez un best-seller. Il me semble que c'est là l'explication du succès outre-atlantique de ce thriller psychologique, déjà retenu pour une adaptation cinématographique (avec Mme Kidman, excusez du peu!).

Un couple se défait. Leurs récits se succèdent, créant un rythme soutenu qui maintient l'attention du lecteur
La trame de suspense est agrémentée de digressions psychanalytiques justifiées par la profession de la jeune femme, et par sa propre analyse. Elles contribuent à la cohérence du personnage dont le portrait est dressé avec minutie. La victime potentielle a le mauvais rôle, difficile de le prendre en pitié. Comment sauver la morale?……

C'est un roman qui se dévore rapidement, qu'on laisse difficilement tomber avant d'en avoir tourné la dernière page. Et pourtant avec le recul, il est probable qu'il n'en restera pas grand chose.
Volontiers comparé au thriller de Gillian Flynn, Les Apparences, ce roman là n'en a pas la noirceur.

L'auteur n'aura pas pu savourer son succès : elle est décédée peu de temps avant sa parution

Merci aux éditions du Livre de poche et à Babelio pour ce partenariat apprécié.
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Sur quoi se base l'harmonie d'un couple ? Pour Tod et Jodi tout semble aller pour le mieux. Il la trompe mais elle ne veut rien voir, tout deux sont heureux dans le confort et la routine de leur couple. Il est infantile , désarmant d'immaturité, elle d'une indulgence sans limite.
Mais ce bel équilibre se grippe et tout dérape sans que l'un ou l'autre ne controle quoi que ce soit.

Thriller psychologique qui commence de façon intriguante puis qui monte en puissance au fil de cette intrigue et retorse à souhait, on pense forcément au thriller de Gillian Flynn Les Apparences ( dont l'adaptation par David Fincher sort en salles très prochainement. au thème très approchant. Comme dans le polar de Flynn, le lecteur est happé par la manière avec laquelle chaque personnage s'englue dans une situation qui les dépasse jusqu'au dénouement qui, lui encore, nous réserve une surprise. Malgré quelques grosses ficelles ( un peu plus voyantes que chez Flynn, la femme d'un homme est un thriller prenant qu'on dévore de bout en bout.

Il faut savoir que La Femme d'un homme a connu un succès phénoménal aux États-Unis, mais malheureusement son auteur a eu un destin à la ST Larson l'auteur de Millenium, En effet, . D'origine canadienne, A.S.A. Harrison n'aura malheureusement pas savouré son succès, décédée d'un cancer quelques semaines avant la parution de son premier roman aux USA .

'Et comme pour Millenium le livre devra être bientôt sur les écrans puisque Nicole Kidman produira l'adaptation sur nos écrans de la Femme d'un homme dans lequel elle jouera le rôle de Jodi.
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Jodi a 45 ans. Jodi a un métier qu'elle aime. Jodi a un bel appartement. Jodi a un compagnon qui l'aime. Jodi a un compagnon qui la trompe. Judi a la trempe d'une future meurtrière.

En surface, la psy et l'architecte forment le couple parfait. Mais la surface est fine, le vernis peut craquer à tout moment. « Elle n'avait jamais compris l'intérêt de se battre avec un homme qui n'allait pas changer. » (p. 301) Mais Jodi ferme les yeux et se contente de petites vengeances mesquines et de plus en plus vénéneuses. « Cela n'a pas tout simplement aucune importance qu'il cache aussi mal son jeu, encore et encore, parce qu'ils savent tous les deux qu'il est infidèle, et il sait qu'elle le sait, mais il faut absolument maintenir les apparences, ces apparences si capitales, l'illusion que tout va bien, qu'il n'existe aucune ombre au tableau. » (p. 30) Todd vit une passion avec Natasha, bien plus jeune que lui. Cette amante lui a redonné le goût de vivre pendant sa dépression. Voilà qu'un bébé et qu'un déménagement se précipitent. Jodi reste seule dans le grand appartement. Qui peut croire qu'elle fera profil bas ? Certainement pas elle et encore moins Todd !

Les chapitres alternent entre « elle » et « lui », ce qui crée un effet dilatoire dans certaines révélations. Rapidement, on comprend que l'esprit fort, c'est Jodi qui sait bien opposer l'indifférence ou le silence aux frasques de son compagnon. « À quoi bon regarder la réalité en face, s'il existe une voie plus douce, plus clémente. À quoi bon toute cette insistance macabre. » (p. 328) Je trouve le titre original, The silent wife, plus caractéristique du personnage féminin que le titre français.

Dans l'ensemble, ce roman est un thriller plutôt convaincant même si je déplore un style vraiment plat et un rebondissement final plutôt attendu. J'ai tout de même passé un bon moment de lecture, mais c'est le genre de textes que je réserve d'ordinaire à la plage. Pas de bol, il fait à peine 6°C en ces jours-ci.

Jody, psychologue psychorigide vit avec Todd depuis vingt ans et a toujours supporté en silence ses infidélités incessantes. Quand il la quitte du jour au lendemain pour épouser la fille de son meilleur ami, âgée de vingt-et-un ans, elle voit son monde s'effondrer et commence à perdre la tête.

Un thriller psychologique qui se lit bien et assez intéressant, mais à mon avis nettement moins réussi que les Apparences de Gillian Flynn auquel il a beaucoup été comparé. L'intrigue un peu faiblarde et décevante est compensée par des personnages très réussis qui arrivent à nous surprendre. Pas le roman de l'année, mais je le recommande tout de même pour les amateurs du genre.

Jodi et Todd vivent en couple depuis 20 ans. Mais Todd, infidèle depuis toujours, finit par quitter sa compagne pour la fille de son meilleur ami, une étudiante enceinte de lui.

La Femme d'un homme est un thriller psychologique qui dresse le portrait de deux quarantenaires aisés (lui est promoteur immobilier, elle psychologue), englués dans la routine, qui se séparent. C'est l'histoire d'un divorce qui n'en est pas légalement un (le couple ne s'étant jamais marié), avec ses mesquineries, ses disputes, ses coups bas. L'écrivaine américaine A.S.A. Harrison alterne les points de vue de Jodi et de Todd dans ses chapitres, tissant avec un certain talent son intrigue. Elle parsème le tout d'ellipses et de rebondissements avec une réelle maîtrise, distillant un sentiment de malaise chez le lecteur, lui faisant tourner les pages avec avidité jusqu'à la dernière.

Revers de la médaille, La Femme d'un homme n'est pas franchement une lecture agréable car, du fait du sujet du livre, la plupart des personnages (dont les deux héros, mais aussi nombre des personnages secondaires) sont très peu aimables. Or l'auteure ne parvient pas à éviter les clichés pour les décrire, ni à nous attacher véritablement à eux. Mais l'ensemble du tableau sonne juste et l'histoire est suffisamment maîtrisée pour nous donner envie de connaître un dénouement pour le moins surprenant.

Premier roman de son auteure, La Femme d'un homme est un thriller psychologique plutôt bien ficelé mais qui n'hésite pas à malmener son lecteur. Merci à Babelio et aux éditions du Livre de Poche de m'avoir permis de le découvrir.

Contrairement à ce que la couverture laisse suggérer, nous ne sommes ni dans de la romance, ni dans de l'érotisme. Chaque chapitre est vu selon un point de vue différent, celui de Todd ou celui de sa compagne depuis plus de vingt ans, Jodi.

Couple parfaitement assorti, le genre parfait qui nous énerve car ils ont l'air de s'aimer comme au premier jour, car ils ont l'air de s'entendre parfaitement bien… Oui, mais sous la surface, c'est plus compliqué. Todd tout d'abord, qui prend plaisir à aller régulièrement voir ailleurs, jusqu'à se retrouver dans le lit de la fille de son meilleur ami (ce qui ne lui pose aucun problème). Jodi, psychologue, ferait mieux quant à elle d'aller consulter : à vouloir tout régenter sans rien laisser paraître, la catastrophe n'est pas loin ! Et ce fragile équilibre risque d'être bien compromis…

Il n'y a pas vraiment de surprise ou de suspense dans ce roman, mais tout est dans la tension, l'atmosphère. On voit ce couple se déliter sous nos yeux, et il y a presque un côté voyeuriste à les regarder comme ça, dans leur intimité. Cela entraîne quelques longueurs dans le texte.

J'ai l'impression de ne pas avoir grand chose à dire à propos de ce livre car je n'en ai pas pensé grand chose à vrai dire. Je ne m'attendais pas à ça, et je reste mitigée sur cette lecture que je pense oublier assez rapidement.
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La femme d'un homme est un thriller psychologique qui se lit facilement.
J'ai été plutôt déçue par la fin. Et ces deux personnages, Jodi et Todd, qui m'ont agacé du début jusqu'à la fin! Elle, qui a franchement une case en moins... Et lui qui ne peut s'empêcher de la tromper, lui qui n'a pas vraiment de caractère. Mais j'ai tout de même apprécié cette lecture et j'ai même adoré les détester!

Prenez un couple qui a tout misé sur les apparences, introduisez un élément perturbateur, observez la scission qui s'effectue et découvrez le résultat !
Jodi, que l'on pourrait surnommer "Madame Perfection", est une beauté froide et multi-diplômée, calculatrice jusqu'au bout de ses ongles parfaitement manucurés. Elle a bâti sa vie sur des faux-semblants et règne depuis plus de vingt ans sur son univers réglé avec la perfection d'un métronome.
Todd où "Monsieur Réussite" est l'image-même de l'autodidacte qui a su tirer son épingle du jeu dans la jungle des arrivistes de tout poil. le péché mignon du fringant quadra ? Les jolies filles qu'il chasse dans les bars, en mettant l'accent sur les signes extérieurs de richesse.
Jodi (qui n'est pas dupe) ferme les yeux. Todd se gargarise de la (prétendue) naïveté de sa tendre moitié et se réjouit de son tableau de chasse, se pavanant au bras de ses conquêtes comme un coq de basse-cour, suscitant l'envie de ses copains de débauche !
L'élément perturbateur qui vient gripper cette routine bien rodée ? La fille du meilleur ami de Todd, bien décidée à mettre la main sur la "poule aux oeufs d'or" !
Le jour où l'oiseau s'envole de la cage et que la bulle de sécurité de Jodi éclate, "Madame Perfection" tombe alors le masque et révèle son vrai visage, celui de la louve qui se cache sous les traits d'un tendre agneau !
Je ne vais pas crier au chef d'oeuvre, cependant ce livre reste une sympathique lecture à déguster à l'ombre d'un parasol cet été. Un roman à deux voix, dont l'effet est rendu par l'alternance des tours de parole donnés à chacun des protagonistes. On s'amuse de la stupidité de Todd, si malin en affaires et pourtant si naïf en matière de ruses féminines. On reste stupéfait devant les manoeuvres de calcul et la froide détermination de Jodi !
Quand le vernis craque, rien ne va plus ! Alors Messieurs, retenez bien ça : La vengeance d'un femme peut être plus terrible qu'un bain de vitriol !

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A Chicago, Jodi, 45 ans, psychologue, vit en couple depuis vingt ans avec Todd, un entrepreneur en bâtiment de 46 ans. le couple semble parfait : elle tient parfaitement bien leur appartement et lui prépare des petits plats pendant qu'il travaille dur à rénover des immeubles pour les vendre ensuite et pour compléter les revenus familiaux déjà conséquents, elle reçoit ses quelques patients réguliers chez elle. Mais Todd est un coureur de jupon invétéré : il trompe souvent Jodi mais ses incartades n'ont aucune conséquence sur leur couple … jusqu'à l'apparition de Natasha, la vingtaine, qui obsède Todd et qui semble insatiable au lit …

Ce roman a apparemment eu beaucoup de succès aux Etats-Unis et j'avoue que, pendant cette lecture, je me suis posée plusieurs fois la question de ce succès ! Dès le départ, j'ai eu énormément de mal avec le style d'écriture. Les chapitres alternent les points de vue de Jodi et de Todd, ce qui reste plutôt classique mais la narration m'a paru très artificielle, très peu fluide. Avec l'utilisation presque systématique du présent lors des descriptions, j'avais souvent la sensation de lire une liste de faits (un peu comme une liste de courses ou de choses à faire) et cela ne favorisait pas du tout ma lecture. Par contre, les dialogues sont bien réussis et paraissent naturels. Ils n'ont pas le problème que j'ai trouvé aux paragraphes descriptifs mais malheureusement, les dialogues sont minoritaires par rapport au reste ! On découvre peu à peu les personnages principaux et il m'a été très difficile de les trouver attachants ou d'éprouver de l'empathie pour l'un ou l'autre malgré certains développements de l'histoire et certaines révélations. du coup, il n'est pas facile de se soucier de ce qui peut leur arriver. J'ai aussi trouvé certains détails superflus, qui alourdissent la lecture sans se révéler utiles (comme par exemple, la description d'une pièce de l'appartement, avec tous ses meubles et même la dimension du tapis). le point fort du roman est l'aspect psychologique des personnages, ce que j'ai trouvé intéressant et bien mené, mais certains développements concernant les différents courants d'école pour psychologues m'ont paru inutiles et un peu trop didactiques pour s'intégrer pleinement à l'histoire (on dirait presque qu'ils sont là pour augmenter un peu le nombre de pages, pour meubler). Quant à l'aspect thriller dont le livre est parfois estampillé (en fait il est cité comme thriller psychologique), je trouve que c'est peut-être un peu trop … je le qualifierai plus de roman psychologique avec un léger suspense. Mon intérêt est donc resté assez limité pour cette histoire mais s'est quand même un peu développé après un début de lecture laborieux mais je n'ai pas vraiment été surprise par la fin. Je crois que j'oublierai très vite Jodi et Todd !
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Il ne faut pas lire La Femme d'un homme comme un roman policier, sans quoi on est vite déçu car les ingrédients attendus ne sont pas présents. Il faut le lire comme le long parcours d'une jolie femme devenue psychologue et qui pense être en parfaite union avec son compagnon. Or celui-ci la quitte pour une femme très jeune, qui est enceinte de lui. A partir de là, on voit bien que Jodi Todd voit s'effriter son rêve. L'ex-compagnon meurt sordidement et il est clair que c'est un meurtre. Mais Jodi ne voudra jamais se séparer des filtres qui lui permettent de supporter la réalité....Ils lui permettront de continuer à vivre dans une aisance financière certaine et le regret relatif de ce compagnon qui aurait pu être parfait et qu'elle a cru tuer...Personnellement, j'ai aimé le côté introspectif du roman et ai été intriguée par le personnage principal qui n'est pas sympathique mais compose sans cesse avec ses failles...