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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Adrian a 9 ans et ne connaît pas une enfance très heureuse. Séparé de ses parents biologiques, qui eux-mêmes ne s'entendent plus, il a été placé chez sa grand-mère qui vit dans une grande maison avec son fils cadet. Ce dernier vit reclus après avoir eu un accident qui a coûté la vie à son meilleur ami. Autant dire que la vie de Adrian n'est pas des plus joyeuses, surtout qu'il est solitaire, a du mal à se faire des amis et que dans cette petite ville où trois enfants ont récemment disparu, les tensions sont à leur comble.

Après Wisconsin, je reste dans le thème de l'enfance malheureuse. Mais ici, Adrian n'est pas un enfant battu, mais plutôt un enfant délaissé, en manque totale d'affection. Petit garçon isolé et sensible, il essaye de comprendre le monde qui l'entoure mais a du mal à interpréter le comportement des adultes. Ces derniers lui cachent beaucoup de choses mais oublient souvent que des petites oreilles trainent et que les bribes d'informations perçues par l'enfant sont mal comprises. le résultat peut souvent être désastreux.

J'ai trouvé que Sonya Hartnett réussissait brillamment à dépeindre le monde de l'enfance, tel qu'il échappe souvent aux adultes qui ont oublié les douleurs et les difficultés de cette période. Ils repensent souvent à tort que c'était idyllique et idéalisent une époque qui a pu être horrible et source de bien des dégâts qui poursuivront l'enfant toute sa vie. Dans un style dépouillé de tout superflu, la romancière va droit au but, sans laisser au lecteur de répit dans un roman sombre mais qui a sonné terriblement juste à mes oreilles.
Lien : http://www.chaplum.com/une-e..
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Adrian est un petit garçon de neuf ans. Son père l'a déposé voilà un an chez sa grand-mère qui essaie de s'en occuper malgré son âge. Sa mère, Sookie, on ne sait trop ce qu'elle est devenue. Adrian survit entre sa grand-mère, son oncle Rory qui vit reclus depuis son accident de voiture et la mort de son ami. Adrian n'a pas vraiment de copains. Il y a bien Clinton, mais cette amitié ne fonctionne que parce qu'Adrian se laisse dominer. Il va faire la connaissance de Nicole, sa famille vient de s'installer dans la maison en face de la sienne.
Adrian est un enfant fait de souffrance, de douleur, de solitude dans la vie.

Un roman très sombre, d'une grande noirceur, Sonya Hartnett fait preuve d'une grande sensibilité dans ce récit très bien écrit.
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L'histoire commence par la disparition de trois jeunes enfants, partis acheter une glace et jamais revenus. Très vite, nous laissons de côté l'histoire des petits disparus pour faire connaissance avec Adrien, qui habite la même ville. Adrien est un jeune garçon de neuf ans très attachant. Ses parents ne semblent pas en mesure de d'en occuper, il a donc été confié à sa grand-mère, qui a accepté la charge plus ou moins à contre coeur. le jeune garçon fait de son mieux pour se faire accepter de tous mais se sent continuellement diminué par sa situation familiale et manque cruellement de confiance en lui. Au fil des pages, nous suivons la vie du petit bonhomme dans sa famille et dans son quartier, mais aussi à l'école où il peine à se faire des amis.



Dans le village la population est traumatisée par la disparition des trois enfants. le lecteur perçoit cette angoisse et se demande ce qui va se produire. Quelques personnages nous paraissent un peu inquiétants. Auraient-ils un rapport avec les disparitions ? Ce n'est qu'aux trois quarts du livre que l'histoire se décante. Impossible alors de lâcher le livre, le suspense est bien trop important.



J'ai retrouvé avec bonheur la plume de Sonya Haartnett, que j'avais découverte l'an passé avec « Finnigan et moi », roman très troublant aux frontières du fantastique. Je m'attendais retrouver cette atmosphère un peu surnaturelle mais elle est beaucoup moins prononcée dans « une année australienne ». Les deux romans évoquent avec beaucoup de sensibilité et de psychologie la difficulté de vivre d'un enfant confronté à de douloureux problèmes familiaux. Une romancière à découvrir !


Un beau et douloureux portrait d'enfant.


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Tout d'abord, je voulais remercier J'ai Lu, mais aussi Thot, de m'avoir laissé la chance de participer à ce partenariat Smile.

En ce qui concerne ce livre, j'ai mis beaucoup de temps à le lire ( le travail réduisant mon temps de lecture ) mais il m'a fait retrouver mon enfance ..
Je me suis beaucoup attachée au personnage qu'est Adrian, 9 ans, qui a tout d'un enfant totalement innocent, quand on voit les peurs qu'il a, ses préoccupations & tout cela. J'ai beaucoup apprécié aussi la fratrie, qui, on peut le dire, ont un caractère assez spécial mais dont on ressent toute la gentillesse & le mal être de ces enfants ..
Au fond, je trouve que tous les enfants se ressemblent dans ce roman, car ils vivent un peu dans « le mal », en ce qui concerne Adrian, il n'a plus de Maman, c'est sa grand mère qui s'occupe de lui, même si je n'ai pas trop aimé son caractère, on voit tout au long du roman que bien ancré au fond d'elle, elle aime Adrian du plus profond de son coeur & elle est capable de tout pour lui. Quant à la fratrie, leur maman est malade, & on voit bien dans le discours de la petite Nicole, qu'ils en souffrent tous énormément .. C'est peut-être grâce à cela que leur amitié est forte, allez savoir Wink.
Il en est de même avec le personnage de ' La Jument ', prénommée en réalité Sandra, qui, elle aussi est en quelque sorte différente ..

Pour parler de l'atmosphère de ce roman, je l'ai trouvé lourd, assez pesant parfois, mais tellement prenant à la fois ..

Vraiment, c'était le premier livre que je lisais de cette auteur & cela me donne bien envie d'en découvrir d'autres.
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